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#68303
Episode 3 - Où Anne se sert de son i-phone, que je venais de lui offrir !

...Après le second appel téléphonique et tout ce que j'avais dû écouter et supporter, depuis le hall du Novotel, à la fois des ébats de ma femme avec son amant tout neuf, ce Sofiane, mais aussi de ses confidences évoquant clairement d’autres aventures, il est évident que je n'avais plus du tout envie de l'attendre - ou plutôt de LES attendre - une seconde de plus sur place. Cela faisait quand même deux heures qu'il la baisait copieusement... et donc, complètement sonné, je décidai de rentrer chez moi.

Dans le Métro, je n'arrêtai pas de me passer et repasser les fragments reçus et enregistrés sur mon mobile...

Sofiane___Pourquoi est-ce que vous êtes souvent sans culotte ? ...à la demande de votre mari ?
Anne_____nooon.
Sofiane___ah booon ?
Anne_____ça... dépeeend.
Sofiane___...pour le plaisiiir ?
Anne_____parfois moi... parfois d'autres...
Sofiane___ah bon ?
Anne_____oui-oui !
Sofiane___mais je pensais que vous n'aviez pas eu d'autres amants !
Anne_____Je... n'ai pas dit que... c'était dans les quinze derniers jours <rire>


Mais quelle catin, quelle trainée... J’avais du mal à admettre que c’était bien la voix de ma petite femme ! Et surtout ses cris ! Moi qui avait du mal à lui arracher trois soupirs d'habitude. Et puis ces incroyables révélations : « parfois moi... parfois d'autres... » ! Elle perdait donc sa petite culotte à la demande ??? Et à la demande de QUI ? Et puis, en réponse à cette question du Sofiane sur d'éventuels autres amants, et après ce "Noooon" qui n'en était pas un, ce rectificatif qui en vaut mille : « Je n'ai pas dit que... c'était dans les quinze derniers jours » ! Autrement dit : Pas d'autres amants, non, enfin : pas depuis quinze jours ! Mais.... QUI ? Qui cela pouvait-il bien être ? Et pire : combien étaient-ils, ainsi que le suggérait cet autre passage :

Anne_____<rire> Ouais... Houi... la comparer... avec ma bouche... avec mon sexe... avec mon p'tit trou... ya pas photo !
Anne_____...je ne le fais pas avec tout le monde bien sûr !

Arrivé à la maison, je vidai une demi-bouteille de Gin... j'étais hyper énervé, et en même temps, je dois le dire, très excité par la situation. Je n'en revenais pas qu'elle ait pu à ce point cacher son jeu... Elle qui arborait des airs de sainte Nitouche, bcbg comme pas deux... et qui m'assurait encore, il y a peu de temps, de tout l'amour que je lui inspirais...

Je ne savais comment m'occuper... Pas moyen de bosser... elle avait dû rentrer au bureau, à présent - en SA compagnie, en plus ! Je me dis quand même qu'elle n'oserait tout de même pas s'afficher avec LUI au Ministère... Mais je n'en étais pas certain...

Je décidai machinalement d'ouvrir mon PC. A peine démarré, j'ai vu que plein de messages m'attendaient - normal, j'avais disparu depuis Midi et il était presque 5 heures. J'aperçus de suite l'un des derniers messages, dans la liste. Il datait de quelques minutes et venait de son mail professionnel, à elle... Au moins, la bonne nouvelle, c’est qu’elle avait fini de se faire sauter !

Je l'ouvris, m'attendant à tout. Il était vide... Enfin, du moins aucun texte, car je vis qu'il y avait des "pièces attachées". Et quelles pièces ! Il était dit que son i-phone - que je lui avais offert - ne lui aurait pas uniquement servi à me transmettre le son "live" de ses exploits ! J'avais à présent le... léger différé... Des images pas très réussies - on le comprend, dans le feu de l'action - mais ne laissant guère de doute sur la nature de ses "activités" dans la chambre du Novotel. Ce ne sont pas des perles qui y avaient été enfilées...
Modifié en dernier par CheeseCake le 31 mars 2012, 00:10, modifié 13 fois.
#68306
Episode 4 - Du génie de la trahison - cocu et magnifique !

Je passai la fin de l'après-midi à attendre le retour de ma belle. Je me repassais les photos reçues, au nombre d'une vingtaine, de différents formats, certaines complètement ratées, à cause de l'éclairage ou du cadrage, d'autres bizarres, en particulier l'avant-dernière, sur laquelle je faisais une véritable fixation, cherchant à comprendre "sous quel angle" elle avait pu être prise...

Je ré-écoutais aussi, inlassablement, les fragments de la bande-son.;. l'enregistrement était de qualité moyenne, haché, et j'avais du mal à comprendre la continuité de leur... "discussion".

Vers 18h, j'entendis claquer les talons de ma femme, arrivant sur le pallier. Tour de clef dans la porte, ma chère Anne était de retour au bercail. Radieuse, mais l'air un brin fatigué, des cernes bleus sous les yeux - je me dis qu'elle avait dû sérieusement attirer l'attention à son boulot... et peut-être même susciter de nouvelles vocations !

Elle posa son sac sans un mot, passa au salon, se laissa tomber dans l'un des fauteuils, et, tout sourire, me fixant dans les yeux : "Alors ? Tu as trouvé ça comment ?". Elle était franchement gonflée ! Mais, évidemment, très craquante aussi. Sa tenue, à la fois chic et sexy, était à cet instant défraîchie par les épreuves de l'après-midi. Le tout affichait un abandon, un laisser aller, un truc du genre "désir enfin assouvi" totalement bandant. Son regard était encore embué, comme si elle planait à très haute altitude, ou comme si elle sortait d'une séance de fumette. J'hésitais entre la couvrir de reproches, de questions, ou tout simplement lui sauter dessus.

Comme je ne disais rien, elle fit une moue et avoua : "Je suis quand même un peu... éreintée !".

Tu m'étonnes !!! Vu l'étymologie de "éreintée" et vu ce que ces "reins" adorables avaient dû endurer... Je restai silencieux, ne sachant toujours quelle attitude adopter. Elle prit alors un air sincèrement peiné et hasarda : "Tu... n'es pas fâché, quand même ?".

Etais-je "fâché" ? Non. J'acceptais la situation, en me demandant surtout comment tout ceci allait tourner. Et aussi, en me demandant si je parviendrai à reprendre un peu le contrôle de la situation, bien que n'étant pas certain de... le désirer vraiment.

- Si je suis fâché ? Non, non... Je me demande pourquoi je serais fâché, d'ailleurs. C'est quand même moi qui t'ai poussée dans les bras de ce type... C'est moi qui ai eu l'idée à la con de la lettre anonyme... et pour te dire la vérité, je trouvais tout ça assez excitant. Alors...

Il y eut un long silence, elle me regardait toujours avec un air complètement "ailleurs", complètement sur son nuage... Je repris, avec difficulté :

- Enfin... pour Sofiane, d'accord, je n'ai pas à me plaindre, mais il va falloir que tu m’expliques tout le reste...
- Heu... tout le reste ?

Mon ton se fit plus ferme :
- Oui, le reste ! Le reste... tiens, par exemple : à la demande de QUI enlèves-tu si « souvent » tes petites culottes « en ce moment », puisque, comme tu l’as dit toi-même à TON Sofiane, ça n’est certes pas à MA demande, à moi ?

Elle se renfrogna, rougit, fit une moue presque comique, puis parvint à articuler :
- Tu sais mon chéri... j’ai lâché ça comme ça... c'était un peu dans le feu de l’action... on dit n'importe quoi... c’était pas vraiment...

J’éclatai :
- Arrète ! Tu veux que je te fasses ré-écouter tes... confessions ??? J’ai tout enregistré !

Elle prit un air totalement désolé :
- Heu.... et bien... je ne peux pas, je...

Elle avait baissé la tête, semblait à deux doigts de fondre en larmes... Et puis elle respira un grand coup, et, d'une voix entrecoupée de soupirs et de reniflements :
- De toutes façons, il fallait que tu le saches un jour ou l'autre, alors...
- Alors ?
- Tu sais, tout à l'heure... quand j'ai lâché tout ça à Sofiane... j'ai complètement paniqué, c'était vraiment dans le feu de l'action... j'avais presque oublié t'avoir branché sur ton mobile... mais je crois que c'était un véritable acte manqué de ma part...
- Un acte manqué ???
- Oui, oui... un truc qui m'avait échappé, justement, pour m'obliger à t'en parler plus tard... alors...
- Alors : arrête et dis-moi QUI c'est ?!
- heu... tu.... ne vas pas t'énerver, dis ? Promets-moi !
- Je vais t’étrangler.... mais OK, je te promets !
- heu, mais... tu... tu ne devines vraiment pas ?
- écoute, je vais te tuer si tu ne parles pas !
- Bon, bon, et bien.... c’est.... ton copain Christophe, voilà et voilà !

Christophe !!! Ca n’était pas possible ! Je restais complètement stupide... Comment avait-elle pu ??? Pour lui, cela m’étonnait à peine, vu son côté « queutard » obsessionnel... Mais ELLE ? Elle ne pouvait pas le supporter ! Notre dernière visite chez lui, quelques semaines plus tôt, me revint à l’esprit. Et je compris tout d’un coup le bout de conversation que j'avais surpris entre eux deux, alors que nous déjeunions sur sa terrasse, et que je m'étais éloigné pour chercher une bouteille de vin... Il faisait très chaud, je me souvenais qu'ils parlaient de "climatiseur"... et qu'elle lui avait proposé de l'appeler... j'étais loin de pouvoir me douter qu'il s'agissait sans nul doute de climatiseurs... d'hôtel, et qu'il s'agissait pour eux de s'appeler afin de... tester ensemble l'efficacité des Clims en question ! Qu'est-ce qu'ils avaient dû se marrer ! Je me sentais un zéro complet, plus... cocu que cocu ! Je lâchai, dans un souffle :
- ...Christophe....

Elle soupira...
- Oui, oui, Christophe ! Mais bon.... c'était rien du tout, Christophe... ne t'inquiètes pas !".

Là, j'hésitais à comprendre... Rien du tout, Christophe ??? Que voulait-elle dire par là ? Que... Christophe, finalement, ce n'était "rien" par rapport à Sofiane ? Et donc que Sofiane était au "top" ? Et d'ailleurs, en quels termes ? En termes de simple "bon coup", ou bien en termes de... relation plus intense ? Enfin, quoiqu'il en soit, j'étais sensible au fait qu'elle cherche à me rassurer ! Je ne pus me retenir de lui demander... :
- Comment ça, Christophe, "rien du tout" ?
- Et bien... heu... je veux dire : c'est du passé, c’est fini depuis un moment, avec lui !

Je tiquai : elle avait dit « du passé » ? Et « fini depuis un moment » ? Mais alors... Cela avait commencé QUAND ? Je n’en croyais pas mes oreilles. Je craquai :
- OK, et.... dis-moi : ça fait combien de temps, au juste, que je suis cocu ?

Elle replia ses jambes dans le fauteuil, dévoilant ses jolies cuisses sans pudeur. Elle inclina la tête, et , me regardant par en dessous :
- Mais... tu tiens vraiment à le savoir ?

Comment répondre à cette question ? Je la fixai sans rien dire, en tentant de prendre un air mauvais. Elle abdiqua d'un coup, soupira de nouveau, et me raconta alors de façon un peu décousue :

- Tu sais, au départ, c’est vraiment de ta faute, aussi ! Tu m'avais trop parlé de Christophe. Tu ne te rends pas compte, mais ça devenait une véritable obsession chez toi ! Christophe par ci, Christophe par là, ses aventures à gauche, à droite, au bureau, dans l'avion, dans le train, en France, en Angleterre... Et puis... la plupart de ses "coups", tels que tu me les racontais, c'était de vrais clichés machos : du genre... des petits canons, en général des secrétaires, qui plongeaient sous son bureau pour lui tailler des pipes. D'abord, je n'y croyais pas une seconde. Et puis... à force d'y penser...

Elle se tut. Anne était une reine de la fellation. Elle adorait ça. J'aurais dû y penser. L'image avait dû finir par l'obséder...

- Enfin, à force j'ai fini par me demander si c'était bien rien que ça, "son truc", et comment il pouvait ou pourrait se comporter avec une VRAIE nana... enfin tu comprends ce que je veux dire, quoi, avec une nana sur laquelle il n'aurait au départ aucune prise, une nana ayant un peu plus de répondant..... une nana comme MOI, quoi !

C'était son côté suffragette ? Elle s'énervait presque ! Je l'encourageai :
- Et... alors ?
- Et alors, et alors... et bien, écoute, j’ai fini par ne plus penser qu'à ça... une véritable obsession, partout : au bureau, à la maison... le soir, j'attendais même que tu t'endormes pour phantasmer et me... carresser en pensant à lui. J'étais comme folle. Je t'assure que j'ai essayé de le chasser de mon esprit, tu as bien vu : j'ai même repris la gym en piscine, pour me calmer ! Rien à faire. Je me demande comment tu as pu ne rien remarquer !
- c'est dingue !
- ça, tu peux le dire, oui ! Un jour... - c'était il y a environ deux-trois mois, quelques semaines avant ce midi où on est passé chez lui tous les deux, tu te souviens ? ...j'ai craqué. Je l'ai appelé sous un prétexte bidon... j'ai mis un moment, d'ailleurs, à en trouver un, de prétexte, mais je crois que j'aurais pu raconter n'importe quoi pour le voir ! J'ai pensé à sa collection de bouquins sur Paris... Je lui ai dit que je faisais une étude sur l'évolution du quartier de la Goutte d'Or, dans le cadre d'un projet d'aménagement... C'était complètement bidon, j'étais rouge de honte. Mais il a sauté sur l'occasion ! Il m'a tout de suite invitée à passer chez lui, le lendemain midi...
- ...et ?
- ...et bien... le lendemain Midi, donc, j'étais quand même vraiment intimidée... Pas sûre de moi du tout, je te le jure... sur le trajet, j'ai failli faire dix fois demi-tour. Arrivée chez lui, c'était un peu surréaliste. Il m'a accueillie, m'a offert un verre... Très mondain, très poli, On se faisait quasiment des ronds de jambe. J'étais complètement coincée. C'était la première fois que je venais toute seule chez lui... c'était évident que c'était... heu... louche. Lui, plus à l'aise, comme d'habitude, parfois un peu rigolard... Il m'a même demandé comment tu allais ! Je... je lui ai dit que tu étais assez fatigué... que tu travaillais beaucoup, et que je te voyais peu. Il s'est marré. C'était un peu grillé, quoi ! Et puis je me suis remise à penser à cette histoire de secrétaire... L'obsession est revenue. Je ne voyais plus que ça...
- ...et ?
- Et donc, à un moment donné, on est allé vers sa bibliothèque. Il me disait des trucs que je n'entendais même pas, en me montrant les bouquins... On était côte à côte... j'étais complètement excitée, je me souviens que mon coeur battait à rompre. Et puis... j'ai senti sa main sur mes fesses... Il me frôlait à peine... tout en continuant à me commenter ses bouquins... Je restais là comme une gourde... Je me souviens que je me suis cambrée, juste un peu. Enfin il s'est tû, et s'est mis à me caresser plus franchement... il m'a retournée vers lui... moi, je fixais la pointe de mes escarpins ! Il s'est mis à passer de mes fesses à mes seins, mes cheveux... soulevait ma jupe... mes cuisses, puis mes seins à nouveau... Il me disait qu'il les trouvait magnifiques... ses mains tremblaient en les caressant... Moi, ils me faisaient mal ! J'avais fermé les yeux, je n'osais bouger... J'ai posé ma main sur son jean... il bandait comme un âne... Je me souviens que j'étais trempée, les jambes tremblantes. J'ai failli avoir un orgasme debout ! Elle marqua une pause, elle avait l'air toute émue...
- ...et...
- et... je n'y ai plus tenu ! Je me suis mise à genoux devant lui, j'ai défait sa ceinture, ouvert sa braguette... J'étais tellement excitée que je crois que j'ai arraché un bouton... Sa queue explosait son caleçon... Je l'ai extirpée... Quand je l'ai eue enfin sous mon nez, j'ai failli mourir... Ca faisait tellement de temps que j’attendais cet instant ! Je t'assure qu'il en a une belle ! Je crois que j'ai joui une première fois à la seconde où je l'ai prise dans ma bouche... Il avait croché sa main dans mes cheveux... j'avais l'impression que mes lèvres, ma bouche, ma langue m'échappaient, étaient guidées par sa volonté... il se branlait dans ma bouche, avec ma tête... Je me souviens aussi du bonheur que j'ai éprouvé en lui léchant les couilles...
- ... et après ?
- Après ? Qu'est-ce que tu veux que je te dise, mon pauvre chéri... Il m'a baisée sans arrêt pendant deux heures au moins... J'étais folle... il m'a sodomisée longuement... Il a une technique incroyable... Il me pinçait violemment les seins juste avant de m'enfoncer complètement sa queue... c'était dingue... plaisir et douleur à la fois... Il a vraiment une queue exceptionnelle, il arrive à la faire... palpiter ! Il me l'enfonçait à fond, s'arrêtait, et là, je la sentais... palpiter ! Et puis il a une maîtrise incroyable... J'ai joui quatre ou cinq fois... et lui, il se retenait sans problème...

Elle se mit à rire...
- Le seul problème, c'est que j'ai crié - enfin, pour dire vrai, j'ai hurlé comme jamais. Il a tenté un peu de me baîllonner, d'une main, mais comme il jouissait en moi en même temps, c'était pas très efficace... J'espère que l'immeuble était vide, parce que...
- OK, j'ai compris... mais ensuite ?
- Ben...
- Comment ça, ben ?
- Ben en fait...
- Oui ?
- Et ben... ensuite, il m'a rappelée.
- Oui, et alors,
- Enfin, je veux dire : il m'a rappelée très vite...
- Et alors ?
- Alors... et bien je l'ai revu.
- Tu l'as revu ? Comment ça ?
- Et bien, je l'ai revu, quoi ! Voila...
- Tu l'as... revu... mais pour baiser ?
- Ben... évidemment, par pour enfiler des perles !
- Mais... tu l'as revu quand ? Et où ça ?
- Heu... je l'ai revu... chez lui... principalement.
- Ah bon ! Et tu l'as revu quand, au juste ?
- Heu... Je ne sais plus... en fait si, mais...
- Mais quoi ?
- Mais... je l'ai revu... plusieurs fois !
- Ca c'est super ! Et combien ? Deux fois ? Trois fois ?
- Heu... oui, c'est ça, mais...
- Mais quoi ?
- ...par semaine.
- Comment ça ?
- Deux, trois fois... par semaine, oui !

Là, j'ai failli tomber du canapé !
- Quoi ????
- Oui, écoute, tu ne peux pas comprendre, je crois... j'étais complètement envoûtée, c'était comme une folie... Je n'avais qu'une idée en tête : baiser, baiser et rebaiser avec lui. Et lui, c'était pareil ! Je crois qu'il ne se passait pas deux minutes sans que je pense à sa queue au fond de mon ventre, dans mon cul, dans ma bouche, entre mes seins, sur mon visage... C'était dingue. Au boulot, j'ai même eu des remarques... A midi, ça devenait difficile... Donc on faisait ça le matin, ou le soir... Je me demande vraiment comment tu as pu ne t'apercevoir de rien ! J'avais l'impression de ne plus prendre de précautions, de ne même pas me cacher ! Tu te souviens que je t'ai dit à plusieurs reprises que j'avais plein de dossiers à finir, ou des astreintes...
- Ah oui !
- Et même...
- Même ?
- Si tu te souviens bien, j'ai eu trois ou quatre Samedi où je t'ai dit que j'avais du boulot...
- Ben oui, je t'ai même accompagnée au ministère, au moins deux fois !
- Et bien oui, justement... chaque fois, j'avais rendez-vous avec lui au bureau... Il me baisait partout, sur mon bureau, sur la moquette, même, une fois, dans la grande salle des réceptions... En plus, avec la peur d’être surprise, ça m’excitait complètement... Chaque fois, je perdais la tête, complètement. Sur mon bureau, c'était trop top... Je n'avais jamais baisé sur une table, avant, tu le sais bien... à chaque fois, la veille, je l'avais vidé de tous mes dossiers, en pensant au lendemain... et le lendemain, en arrivant, il me troussait la jupe jusqu'à la taille, me repoussait tout contre le bord de mon bureau, jusqu'à ce que mes fesses butent contre, je m'asseyais dessus, me laissais aller en arrière... il m'arrachait ma culotte, me prenait les chevilles dans ses mains et me tenait les jambes en l'air... juste avant de me pénétrer d'un coup et de me défoncer.

Là, c'était la totale... Je me sentais lessivé. mais quelle chienne !
- Mais pourquoi m'as-tu dit tout à l'heure que "Christophe, c'est pas important" ???

Elle rit, parut soulagée.
- Et bien parce que maintenant c'est fini. La dernière fois, justement, heu c'était... heu... et bien voilà, c’était justement au Novotel, il y a environ un mois, un jour ou deux après qu'on soit passé ensemble chez lui, tu te souviens, heu... le déjeuner sur la terrasse... les... "climatiseurs"... Ce jour-là, j’ai bien vu que tu nous avais entendus. Et j’ai vraiment crû que tu avais tout compris, tu sais, tu as voulu filer tellement vite, ensuite ! C’était une horreur, car en fait, quand tu es descendu chercher le vin, il m’a sauté dessus, à commencer à me peloter, me mettre ses doigts partout, et moi, j’étais inondée, j'avais trop envie de lui, et en même temps, je savais que tu allais ressurgir d’une seconde à l’autre. Tu sais, j'ai été à un cheveu de le laisser faire, il voulait me sauter là, sur la terrasse, il disait que tu laisserais tomber... et même, un instant, heu... j'ai pensé en effet que j'adorerais que tu nous surprennes, que tu me voies en train de jouir vraiment... Au secours !
- Comme quoi, je suis vraiment trop con !
- Le pire, et tu ne t’en es même pas aperçu, c’est qu’il m’avait déjà enlevé ma petite culotte, et qu’il la gardée dans sa poche tout le temps qu’on est resté chez lui... On avalait notre salade et moi j’avais les fesses à l’air et les cuisses trempées !

Elle rit, et puis, juste à temps :
- pardon !
- mais je t’en prie ! Au point où j’en suis...
- C’est comme le jour où tu m’as parlé de son anglaise... J’ai eu du mal à me retenir, car je savais parfaitement qu’il avait passé deux jours à la sauter, au même Novotel que celui d'aujourd’hui - même que j’étais folle de rage et de jalousie. Je t’assure : j’ai plaisanté, je t’ai répondu n’importe quoi, mais j’ai bien vu que tu étais surpris par ma réaction... C’est comme ce matin : quand je t’ai parlé du Novotel en te disant que j’allais demander conseil à Christophe ! Je me suis rendue compte dans la seconde que je n’étais pas sensée savoir que c’est là qu’il avait amené son anglaise... la gaffe !
- Ouais, ça m’a étonné... et... donc, pourquoi as-tu arrêté ?
- On l'a décidé ensemble. Il devait repartir à Londres, quinze jours... Et puis ça nous bouffait vraiment la vie, côté boulot, ça n'était plus possible. Et puis, finalement, ça n'était vraiment qu'une histoire de cul, lui et moi, voilà..

Elle se tut, pensive, rajouta...
- Qu'est ce qu'il m'a bien baisée ! Elle eut un petit rire presque gêné, rajouta...
- Mais c'est toi que j'aime, mon petit amour, hein ?

Vive l'amour, donc, pensai-je, presque rasséréné. Je ne savais pas que j'étais encore au début de mes découvertes !

....et la suite ci-dessous : "Anne, sur le bon chemin (...épisode 5)"
Modifié en dernier par CheeseCake le 31 mars 2012, 00:08, modifié 34 fois.
#68308
Episode 5 - Où tout m'est révélé par ma douce...

Ce qui m'étonne le plus encore aujourd'hui, c'est la rapidité avec laquelle la situation avait évolué. Jusqu'à ces événements, Anne s'était toujours comportée en parfaite amoureuse, parfois même d'une jalousie féroce. Avant que nous n'habitions ensemble, j'avais droit à des coups de fils à toute heure, et même à des "visites surprise" chez moi, très tard le soir, afin de vérifier si je n'étais en train de battre la campagne... Le mariage n'y avait rien changé et elle était restée extrêmement vigilante à tout ce qui pouvait ressembler pour moi à une possibilité d'aventure. Si je devais passer une nuit en province pour mon boulot, la question devenait (pour elle) : avec laquelle de mes ex avais-je prévu de partir ? Vis à vis de ses propres copines, elle faisait montre de la même parano : sa collègue, la jeune et jolie attachée bordelaise, Séverine, dont j'ai parlé plus haut, était souvent dans le collimateur : il était clair qu'elle n'arrêtait pas de me draguer et moi, de l'encourager ! Anne avait d'ailleurs fini par espacer nos déjeuners communs et elle se fermait comme une huitre dès que je demandais des nouvelles de la dite collègue. Cette surveillance tatillonne, non de "mes fait et gestes", mais de mes supposées intentions, était insupportable !

En revanche, l'effet direct de cette attitude de défiance permanente avait été de me faire baisser la garde : dans une telle ambiance de suspicion, je n'avais jamais envisagé que de son côté, ma femme puisse se permettre la moindre liberté.

Bref, il y a quelques mois, j'avais une épouse rangée, plutôt jalouse, gardant toujours le contrôle, le sens des convenances, et je me voyais alors menacé par la routine et l'ennui. Depuis, en une poignée de semaines, je m'étais retrouvé avec une femme prête à céder à ses pulsions, sans la moindre considération pour ce que je pouvais en ressentir, et sans grand souci de maintenir avec moi une "complicité" quelconque dans ses nouvelles aventures. Au contraire, les "circonstances aggravantes" - par exemple : se faire sauter par mon ami le plus ancien - semblaient exciter particulièrement sa libido !

Ce changement de nature me donna à penser que j'étais peut-être cocu depuis bien plus longtemps que je ne l'imaginais. J'essayais donc de retrouver des indices dans les événements mineurs de notre année passée, j'épluchai mon agenda, le sien, mais sans rien trouver de significatif. Je me persuadai donc que les explications qu'elles m'avaient données correspondaient - à peu près - à la réalité : en premier lieu un phantasme éprouvé au fil du temps pour mon macho de copain, la "répulsion" initiale qu'il lui inspirait se transformant progressivement en attrait violent... un attrait pour un type qui, selon ses dires, était aux antipodes de son genre d'homme ! Et puis un passage à l'acte, une révélation sexuelle, etc... Et, à l'arrivée, un déclic, une libération psychologique qui lui avait permis d'envisager, dans un second temps, l'aventure avec son collègue Sofiane. Tout ceci ayant été accéléré par moi-même, mes allusions, mes encouragements tacites ou explicites.

Dans les jours qui suivirent les événements ci-dessus, il me fut difficile, pour ne pas dire impossible de parler avec Anne d'autre chose que de tout "ça". D'autant que par fatigue ou manque d'intérêt, elle m'avait quasiment mis à la diète et que cela devenait franchement pesant. Le surlendemain de l'affaire du Novotel, nous dînions en tête à tête au restaurant, et la conversation avait porté sur les prouesses de son collègue, le fameux Sofiane... Evidemment, elle restait très évasive, tournant autour du pot, souhaîtant - je pense - ménager mon Ego. N'ayant pas envie de la brusquer, je lui dis alors qu'elle pouvait garder temporairement quelques petits secrets, et que cela serait certainement un nouveau jeu amusant, entre elle et moi, de les lui faire avouer, afin qu'elle ait ensuite à se faire punir ou pardonner... Clairement, j'avançais tout ceci en improvisant, afin de me donner une contenance, sans bien penser aux conséquences pratiques. Elle répliqua, maussade :
- Mais que veux-tu donc que je "t'avoue" ? Je n'ai rien à t'avouer, Marc... Tu sais tout, ou presque...

Evidemment, je réagis tout de suite sur ce "presque" :
- Et bien justement, c'est le "presque" qui m'intéresse !
- Oh, écoute... c'était juste une façon de parler. Il n'y a pas de "presque" ! Tu sais tout ce que tu peux savoir... même si tu n'étais pas aux premières loges, ça, c'est clair...

Je me demandai l'espace d'une seconde si j'étais déçu ou soulagé de ces dénégations apparemment sincères, et je la fixai dans les yeux. Elle soutînt mon regard, mais avec un air vaguement ennuyé. J'insistai une dernière fois :
- Donc... tu m'as tout raconté, je sais tout, et tu ne me caches rien, on est d'accord, ok ?

Elle s'énerva un peu :
- OUIIIIIII, oui, tu sais TOUT ! Voila !

Il eut quelques regards réprobateurs lancés depuis les tables voisines. Le restaurant n'était vraiment pas le meilleur endroit pour avoir ce genre de conversation, et je décidai d'attendre que nous ayons retrouvé un peu d'intimité pour ré-aborder éventuellement le sujet. En fait, je trouvais assez excitants ces efforts que je déployais pour forcer les aveux de ma femme, pour l'amener à reconnaître une éventuelle faute restée inavouée. Alors que l'avant-veille elle m'avait raconté ses aventures sans la moindre vergogne, elle se montrait à présent mal à l'aise, réticente, sans pour autant me donner l'impression de me cacher vraiment quelque chose. Je me dis qu'il y avait certainement des détails qu'elle voulait garder pour elle et j'abandonnai temporairement la question.

La conversation s'orienta alors sur des sujets plus neutres, notamment sur ses "ex". Sans doute se sentait-elle redevable de quelques confidences, car j'appris qu'elle était sortie pendant presque un an, avant moi, avec un type qu'elle m'avait présenté au début comme un vieux et "simple" copain. Il était vraiment très grand, 1m95 peut-être, et noir, d'une pure couleur chocolat. Sympathique, il nous avait invité à dîner plusieurs fois et nous étions même allés à une soirée africaine avec lui. Je ne pus m'empêcher de me demander si leur relation s'était vraiment interrompue quand je l'avais rencontrée...

De retour à la maison, l'envie de la "cuisiner" encore un peu me reprit, impérieuse, malgré l'heure fort avancée. Mais après s'être glissée entre les draps et avoir effectué deux ou trois tours sur elle même, ma chère et tendre, apparemment très énervée, prit le parti ostensible de se réfugier à l'autre bout du lit en me tournant le dos. Je jugeai donc préférable de ne pas insister et m'endormis de mon côté, en remettant l'affaire au lendemain - c'était un Samedi, j'aurai donc tout mon temps.

Je fus réveillé par la lumière pénétrant dans la chambre... L'espace d'une seconde, je craignis qu'elle ne se soit déjà levée, mais ce n'était pas le cas. Elle était bien toujours là, toujours le dos tourné, un peu plus proche que la veille au soir, sans doute. Sa nuisette était relevée et son cul adorable était à l'air. Mon petit appareil Lumix n'était pas loin et je ne pus me retenir de prendre un cliché - je vous le joins tout au bas de ce récit. Et puis je me collai à elle en entrepris de la réveiller doucement, par de légères caresses. Quelques soupirs et grognements plus tard, voyant qu'elle avait repris ses esprits, je tentai de renouer le fil interrompu la veille :
- et donc, comme ça, je sais... "presque" tout ?

Pour toute réponse, je reçu un gros soupir - mélange d'agacement et de lassitude... Je décidai de jouer la franchise :
- Ecoute, tu sais, après ce qui s'est passé, si j'avais dû t'étrangler... ou même simplement faire ma valise et me trouver un hôtel... je l'aurais déjà fait... donc...

Silence et immobilité. Anne s'était transformée en statue de sel. Evidemment, j'aurais préféré qu'elle proteste une nouvelle fois de son innocence, comme au restaurant. Mais au lieu de cela, elle se contenta de changer de position, et se mit sur le dos en cachant son visage dans son bras. Je la secouai - un peu :
- Alors, tu me racontes ? Alleeeeez !
- NON !

Là, je faillis éclater. Car me répondre simplement : "non" plutôt que : "je n'ai rien à te raconter", c'était déjà me faire un demi-aveu ! Je réagis :
- Comment ça, "NON" ? "NON", tu ne veux pas me raconter ou bien... "NON", tu n'as rien à me raconter ?

Elle secoua la tête, toujours avec son bras sur son visage. Sa chevelure rousse s'emmélait sur l'oreiller...
- Non, je... n'insistes PAS !

Cela sentait le brûlé !
- Ca va, j'ai compris. Il y a donc bien eu autre chose... Je marquai une pause. Bon, écoutes... dis-moi tout, je te promets de ne pas m'énerver et ne pas t'engueuler !

A nouveau, elle secoua la tête vigoureusement, le visage toujours caché dans son bras replié. J'insistai, usant d'un nouvel argument :
- Ecoute, Anne... c'est pas grave, c'est... comme un jeu, pour moi ! Tu me dis tout et... tu auras juste droit à une fessée, OK ? Tu adores les fessées... Bon. Il y a donc eu... autre chose ?

Long silence de ma douce, et puis, dans un souffle :
- ou-oui...

Un frisson électrique me parcourut de la tête au pied, délicieux...
- Booon ! Et donc ?
- Tu me promets que tu ne me diras rien ?

C'était dingue... Elle me semblait presque au bord des larmes, mourrant de honte. Honnêtement, après tout ce qu'elle m'avait fait subir, c'était plutôt étonnant ! Mais la psychologie de ma chère épouse était plutôt compliquée, notamment vis à vis de la notion de faute et d'aveu... Je confirmai donc :
- Je ne te dirai rien...

Elle respira fortement, ravala un demi-sanglot - c'était vraiment dur à sortir ! Ma curiosité était aiguisée au plus au point et j'étais encombré d'une érection proportionnelle à ses réticences...
- Et bien... peut-être as-tu remarqué... je me suis demandé si tu le verrais... c'est pas vraiment évident, mais... du bureau, je t'ai envoyé tout un tas de photos, heu... disons, un peu en vrac... tu n'as donc rien remarqué ? Tu n'as pas vu que... qu'il y en avait des... différentes ?

Des différentes ? Qu’entendait-elle par là ? Sans un mot, je sautai sur mon portable et je rouvris le dossier de photos envoyé par ma belle l’avant-veille. Je repointai les images, une à une, et... en restai coi. Je n'avais pas vu les différences, en effet. Et pourtant elles sautaient aux yeux ! Vérifiez vous-mêmes : celle où elle ôte son petit haut noir... elle n'a pas de soutif, dessous ! Alors que ce jour-là, elle portait son Joli Aubade... Et puis... celle où elle se fait prendre en levrette... le type est poilu !!! Alors que sur les autres photos, il est épilé... ! Dingue... Ne sachant qu'ajouter, je posai une question parfaitement stupide, et sans grand intérêt : "Ben... le... poilu, c'est qui ?". Elle sourit, gênée : "Heu... tu n'a jamais vu ton copain Christophe à poil ?".

Elle avait donc mèlé à ses photos prises deux jours auparavant avec Sofiane des clichés pris quelques semaines plus tôt avec Christophe ! Chienne et perverse aussi, donc. Mais... je ne voyais rien de bien inédit dans ce « montage ». Je le lui dis, perplexe :
- OK, je découvre tes penchants exhib, mais... je ne vois rien de neuf... par rapport à ce que je sais déjà.
- Mais si ! Réflêchis un peu ! Sur certaines photos... je veux dire celles où je suis avec Christophe... par exemple celle où il me prend... heu... en levrette...
- Oui ? Quoi ?
- et bien... ces photos...
- Quoi, ces photos ???
- et bien... heu... (elle se fit une toute petite voix) ...elles peuvent pas avoir été prises par lui...

De nouveau : décharge électrique. Intensité : le double de la précédente. Elle allait m'achever ! Ainsi, elle s'était donc offert un Trio ? Ou plutôt... Christophe lui avait offert un Trio ! Je savais parfaitement qu'il pratiquait à peu près toutes les formes de scénarios sexuels, et je connaissais même deux ou trois de ses complices. Je me demandais instantanément lequel avait "participé" à l'affaire et s'était payé ma femme... sans même lui avoir été présenté ! L'un de ceux que je connaissais était vraiment un type vicieux, avec la tête de l'emploi qui va avec... J'arrivais même pas à envisager Anne entre ses pattes... Je ne pus évidemment m'empêcher de poser la question à ma douce épouse :
- Le troisième... ça n'était quand même pas... ce Jean-François, non ?
- Nooon-non.
- ...Pierre ?
- Non
- ...Alexandre ?
- Nooon ! Tu... Ca n'est pas ça !
- Comment ça, "ça n'est pas ça" ??? Ca n'est pas un copain de Christophe ? ... C'est QUI, alors ? Un de tes ex ? Un de tes copains ??? Un collègue ?
- Non... ni un ex, ni un copain...
- Quoi ? C'est donc un collègue ??? Sofiane ??? Mais... Sofiane... ça date de trois jours... et Christophe est parti à Londres il y a plus d’un mois... et tu m'as dit que vous aviez rompu juste avant qu'il ne parte...

Elle cria presque :
- Ce n'est pas Sofiane ! Tu sais exactement ce que j'ai fait avec Sofiane ! Tu étais... "presque" là !
- Ca n'est pas Sofiane ? Mais alors... qui ? Un AUTRE collègue ???
- Heu... non... enfin... pas "UN"...
- ...pas "UN" ? Tu veux dire... UNE ????? Mais... qui, QUI ? (c'était à mon tour de crier !)
- Ben... écoute... c'est... c'est... évident... non ?!
- Comment ça, "évident" ? Je ne connais pas toutes les nanas qui bossent avec toi ! Je me tûs instantanément... Je ne les connaissais pas toutes, en effet ! Juste une ou deux... J'hoquetai :
- c'est... c'est...
- Ben... oui. C'est... Sèverine !

Il fallait que j'arrête avec les "shoots" électriques. Là, j'avais senti tous mes poils se hérisser. Mon coeur commençait à faire des bonds et mon érection ne faiblissait pas.
- Sèverine... mais... mais... comment ça ???

Anne poussa un grand soupir, faillit s'étrangler, sa voix se fit presque inaudible...
- Ben... c'est un peu de ta faute, là encore...
- Comment ça, DE MA FAUTE ?
- Oui... Enfin... indirectement. Tu connais parfaitement les goûts de Sèverine pour les types plus âgés qu'elle, les mecs qui font un peu... "vrai Mec", quoi ! ...Et tu as bien vu qu'elle n'arrêtait pas de te draguer... chaque fois qu'on déjeunait tous les trois ensemble... Elle pouvait pas s'en empêcher !
- Ouais, bon, et alors ? "Moi", c'est pas "Toi", je te signale...
- C'est pas la question ! Tu sais très bien qu'on est tout le temps ensemble, elle et moi... Et tu dois quand même te douter qu'on se fait tout le temps des confidences, entre nanas...
- ben oui, évidemment, et alors ?
- alors... un jour, heu... c'était... après que.. enfin, disons après que j'aie... "commencé" avec Christophe, on a fini par parler de toi, et je lui ai dit... enfin, en me marrant... que j'avais évidemment remarqué ses manoeuvres de... séduction, vis à vis de toi...
- Alors ?
- Ben... elle n'a pas nié ! Elle m'a dit qu'elle te trouvait justement ce côté... "grand mec costaud" qui la fait craquer... et elle m'a dit qu'elle ne s'était pas rendu compte qu'elle était allée trop loin et aussi elle s'est ... presque excusée, me demandant si cela m'avait posé un problème.
- Et alors ?
- et bien, je lui ai répondu que... non, pas du tout, ça ne me posait pas de problème, que je comprenais très bien son goût pour ce genre de mecs, que j'avais exactement les mêmes goûts qu'elle, mais que... bon, heu...
- Mais que... ?
- ...écoute... tu me PROMETS que tu ne vas pas te fâcher, hein ?
- Promis !
- Non, je suis sûre que tu vas mal le prendre...
- Je vais t'étrangler...
- Bon, d'accord, et bien, puisque tu y tiens, je lui ai dit que... avec toi... elle risquait d'être... comment dire... un peu... déçue, quoi, voila !
- QUOI ?
- Ben... oui, quoi, je lui ai dit... que tu étais un type... heu... génial, très bien, et tout, attentionné, mais, bon, qu'au lit, tu étais... doux, gentil, quoi, enfin... je veux dire... pas très... violent, et surtout, heu... assez rapide !
- Merci ! Super !
- Excuse-moi... je t'assure que j'y ai mis les formes...
- Et alors ?
- Ben... ça l'a fait beaucoup rigoler, plus que moi, en tous cas ...et j'avoue que la conversation a un peu dégénéré... elle ne voulait pas me croire, m'a demandé des précisions...
- Des précisions ??? Et tu as répondu quoi ?
- Oh... heu... ben... que voulais tu que je lui dise ??? De quoi tu crois que parlent les nanas en matière de "précisions" sur les mecs ? Je vais te le dire : elles parlent de longueur, de largeur, de dureté et de... durée ! Voila ! Et donc... nous nous sommes lancées sur... des comparaisons !
- Oui, ça, il faut dire que tu deviens experte ! Une vraie...
- Ne dis plus un mot ou J'ARRÊTE !
- Continue...
- heu... je lui ai dit qu'avec toi, ça dépassait rarement cinq minutes, quoi !
- Tu exagères ! Et alors ?
- ben... elle ne voulait pas me croire, puis elle s'est mise à me plaindre, m'a demandé comment je tenais le coup, si... j'avais un amant, et... alors... c'est là que... je lui ai dit que oui, et que je lui ai parlé de Christophe, de ses... performances exceptionnelles... Et là, notre discussion a changé de ton, tu t'en doutes... c'était dingue, parce que... on était toutes les deux à une terrasse de restau... on chuchotait afin de ne pas choquer nos voisins... et je lui racontais tous les trucs qu'il m'a fait... c'était complètement excitant... Elle poussait des cris d'horreur... enfin... en fait elle était aussi excitée que moi !
- Superbe ! Et alors ?
- Et bien... au bout d'un moment, fatalement, elle m'a demandé... en rigolant à moitié - si je ne pouvais pas lui... lui...
- lui quoi ?
- ben... lui "prêter" Christophe, quoi ! Voila !
- C'est dingue ! Et ?
- Au début, j'ai vraiment pris ça comme une blague, et puis on a continué à en parler... je me suis dit... ben oui, pourquoi pas ? Et donc... je lui ai répondu que... oui, je pouvais lui en parler, et que, jolie comme elle était, le Christophe allait flamber comme une allumette, c'était sûr... Tu sais... nous étions vraiment complètement excitées... Mais enfin, à la fin... c'est ELLE qui... heu... qui m'a proposé...
- qui t'a proposé quoi ?
- et bien... de... d'aller juste... un peu plus loin...
- ...comment ça ? C'est à dire ?
- c'est à dire de... de faire ça à trois, quoi !
- D'accord ! Elle est géniale, ta copine !
- Oui, elle est géniale ! Et je vais te dire : je regrette pas !
- Ah bon ?
- Ben non ! Ca a été super ! Tu peux même pas t'imaginer, mon pauvre ami !
- Ca va, ne t'énerves, pas !
- ...c'est toi qui m'énerve... Oui ! Bon... Dès qu'elle m'a proposé "ça", l'atmosphère s'est quasiment alourdie, entre nous, tu peux me croire... Tout d'un coup, elle a arrêté de se marrer, de s'exclamer... elle m'a regardée dans les yeux... elle a effleuré ma main... elle est franchement craquante, tu sais... Il faisait chaud... elle a des seins pas possible... Heureusement qu'on avait du boulot, je crois qu'on aurait pu disparaître toutes les deux dans un petit hôtel, juste après le dessert...
- J'hallucine. Et donc ?
- Ben la suite, tu t'en doutes. Evidemment, je ne pouvais pas appeler Christophe du bureau... du coup je n'ai rien fichu de l'après-midi, tant j'étais excitée. Le soir, juste avant de rentrer à la maison, j'ai pu le joindre de mon portable... Je l'ai appelé depuis la voiture, garée juste devant la maison. J'avais peur que tu m'aperçoives ! Je ne savais pas trop comment lui demander... Mais en fait, dès que j'ai commencé à lui parler de Sèverine, la suite et venue d'un coup... il s'est marré... il a très vite compris... m'a dit que ça allait être... trop top... et puis... nous avons pris rendez-vous pour le surlendemain après-midi... c'était un Mercredi... je savais qu'il y avait une formation, au Ministère, et qu'on pourrait, elle et moi, faire l'école buissonière...
- Ok. Et ?
- Et ? Et ? Et bien voila... Je suis restée excitée comme une puce... ces deux jours là... Tu n'as même pas remarqué ! J'avais vraiment peur que tu t'en aperçoives ! Et je ne voulais surtout pas baiser avec toi... Oh... c'est pas que ça m'aurait épuisée, tu t'en doutes, mais je voulais vraiment me garder pour cet après-midi là...

Là j'étais saturé, je la laissai continuer...
- Et donc... le Mercredi est venu... J'ai quitté le Ministère avec Sèverine... J'ai pris la voiture... elle était ravissante... sa jupe à mi-cuisses, dans la voiture... un super décolleté, encore mieux que d'habitude... et de légers bas... je me souviens que je voyais la bosse formée par ses jaretelles, sous sa jupe. Moi j'avais mon petit tailleur en cuir noir et... heu... rien dessous ! Tu m'as même fait des compliments quand je suis partie le matin !

Elle rit.
- Je me souviens que pendant que je conduisais... elle a commencé à me carresser dans le cou, puis les genoux, les cuisses... Je dû lui crier d'arrêter, on a failli entrer dans un bus... On a fini par arriver chez Christophe... Il nous attendait... bien sûr avec du Champagne... Un Dom Pérignon 1999... des coupes en cristal de Venise... Je les ai présentés l'un à l'autre. C'était top ! Présenter son mec à sa collègue et copine, sachant que d'ici dix minutes on va baiser ensemble ! Nous étions complètement... liquéfiées, avant même d'avoir commencé !

Elle eut un moment de silence, rêveur.
- Bref, dix minutes et trois coupes de champagne plus tard, nous étions tous les trois sur le grand lit... celui du premier étage... j'ai jamais vu un lit aussi grand...
- ...et ?
- et quoi ? Tu ne veux quand même pas que je te raconte chaque seconde des 4 heures que nous avons passées ensemble, non ? Je ne pourrais pas... ça ne se raconte pas... je veux dire... ça ne peut pas se raconter... mais je dois dire que je n'imaginais même pas... il y a eu un moment, Sèverine et moi... on a eu un orgasme dingue, incroyablement fort, en même temps... on était incrustée l'une à l'autre... seins, ventres, langues nouées... et Christophe s'occupait de nous comme si... comme si il avait entre ses mains une seule nana... enfin, c'était un moment parmi plein d'autres...

Elle fut secouée d'un frisson.
- Et même si cela pouvait se raconter... je ne le ferais pas. C'est pas ton truc. Ca te ferait du mal. Mais... Elle se serra contre moi, et, toute souriante :
- je t'aime bien quand même, tu sais ?

Allez comprendre !
Modifié en dernier par CheeseCake le 31 mars 2012, 00:15, modifié 13 fois.
par CheeseCake
#68372
Je suis parvenu à récupérer le son enregistré à partir des 2 appels que j'ai reçus de ma chère Anne, alors qu'elle se faisait abondamment sauter au Novotel, près de la Gare de Lyon (...voir... épisode 2....). La qualité était vraiment pas bonne, j'ai coupé où j'ai pu... en essayant de récupérer quelques passages-clef.

J'ai reçu le 1er appel au tout début de leur... "séance", dix minutes après qu'ils aient disparu, sous mes yeux, dans l'ascenseur. La frustration et l'humiliation m'ont amené à couper très vite... (fichier 1).
J'ai dû attendree une heure et demie, avant que ma douce épouse ne me rappelle, plutôt : qu'elle rappelle mon Mobile... (fichier 2).

...et, tiens, une autre image, transmise par elle - et prise par lui - dans tous les sens du terme...
Les fichiers "sons" sont en téléchargement... Faites-en bon usage !
Marc
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Modifié en dernier par CheeseCake le 22 mai 2011, 01:47, modifié 8 fois.
par Cornac
#133733
Quel récit ! Absolument bandant ! Et bravo... à votre femme : ce qu'on en aperçoit est très excitant, et... ce qu'on en entend laisse pantois ! un vrai rêve de candauliste ! Il y a une suite, je suppose ? A quand ?
Pascal
P.S. Je vous laisse un mot en privé

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