Je découvre ce topic et le trouvant intéressant par l'honnêteté et la véracité des témoignages (merci à leurs auteurs), je peux vous apporter le mien, en tant qu'ancien EJP.
Ce qui me frappe dans ce que je lis, c'est que cette situation semble immuable, sans issue. Aucun post ne mentionne la possibilité que les choses changent. Or, c'est ce que j'ai vécu.
Il est vrai que je n'étais pas EJP aussi "rapide" que ce qui est décrit, mais certainement beaucoup trop. J'en étais malheureux, et ma femme n'ayant pas le désir de développer notre vie sexuelle qui restait minimale, j'ai cherché pourquoi ce genre de faiblesse, - de manque de maîtrise - m'arrivait. Je vois aussi dans vos témoignages que l'attitude et les réactions des femmes ont plutôt contribué à aggraver cet état qu'à le soulager ou à en rechercher une issue. J'ai découvert, dans une étude médicale américaine, que la raison de l'EJP était essentiellement relationnelle, mais absolument pas physique, comme je l'avais imaginé auparavant. Dit autrement, il fallait chercher dans la relation avec ma femme la raison de ce problème, et en moi seul, sa solution.
A partir de là, voyant que ma femme ne me serait d'aucun secours, j'ai recherché dans le libertinage, la rencontre d'autres partenaires sexuels.
La "guérison" s'est faite en quelques mois (il y a une quinzaine d'années), et elle a été durable. Le libertinage, et tout particulièrement le candaulisme, m'a permis des rencontres sexuelles dénuées de cette charge émotive que j'avais ressenti comme un obstacle. Mes rencontres s'effectuant toujours avec ou en présence de l'homme, sont restées hors du cadre de la relation amoureuse, et cet équilibre me convient tout à fait bien, comme il peut convenir à ceux que j'ai la chance de rencontrer. Le plaisir partagé et la complicité sexuelle et amicale d'un couple sont pour moi une motivation puissante, et un bouquet d'épices dans la vie...
A votre disposition pour approfondir tel ou tel aspect, si vous le souhaitez