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N'hésitez pas à relater de manière très descriptive auprès de notre communauté d'initiés les différentes rencontres torrides et les multiples expériences sensuelles que vous avez pu réaliser au fil du temps, les mises en situations complètement déjantées, les plans candau endiablés avec des hommes seuls en quête de plaisirs charnels, bref, faites-nous profiter de toutes vos petites histoires coquines, de vos anecdotes les plus intimes et de vos fantasmes les plus fous.

Partagez sans retenue toutes ces instants de débauche qui font votre bonheur et votre épanouissement sexuel. Plongez-nous dans l'ambiance de ces parenthèses enchantées. Faites-nous sentir, goûter et ressentir la magie de ces moments d'extase. Révélez-nous les moindres détails de vos ébats d'une nuit et de vos étreintes les plus sauvages. Bref, nous sommes en attente de tous vos récits candaulistes les plus osés et de toutes vos histoires libertines vécues dans le domaine du candaulisme et du cuckolding.

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Episode 1 - Un petit phantasme à la maison

Comme beaucoup de maris à l'esprit partageur, il m'a fallu beaucoup de temps et de patience pour obtenir de ma chère épouse qu'elle commence à envisager, juste envisager, de se laisser aller à quelques... écarts extra-conjugaux.

Mes premiers efforts s'étaient pourtant déployés dans un registre tout à fait soft et classique : chaque fois que possible, j'orientais nos conversations sur son contexte de travail, et surtout... sur ses collègues les plus proches : certains d'entre eux étaient-ils un peu plus... machos que les autres, un peu plus dragueurs, attentifs à lui plaire ? Ne lui arrivait-il à elle pas de craquer un peu, parfois, même sous la forme de pensées coupables, pour l'un ou l'autre ?

Ces tentatives m'avaient bien attiré quelques fois des réactions irritées, mais le plus souvent les réponses de ma belle étaient restées évasives, sans que je parvienne à distinguer si les raisons de cette sérénité étaient à trouver dans son indifférence à d'autres hommes que moi ou bien, bêtement, dans l'absence de mâles un peu motivants au sein de son entourage professionnel. On voit que j'écartais d'emblée la troisième hypothèse : celle qui consiste à penser qu'elle ne manquait pas de dragueurs aux petits soins avec elle, mais qu'elle préférait évidemment ne rien me dire de leurs manoeuvres ni de leur succès éventuel...

Pour dire vrai, convaincu de l'absolue fidélité de ma belle, je penchais plutôt pour la première hypothèse : Anne n'avait d'yeux que pour moi. Et puis je trouvais plein d'excellentes raisons pour que son lieu de travail ne devienne un lieu de débauche : Anne est en effet très jolie femme, la quarantaine toute fraîche, grande, de jolies rondeurs, le cheveu auburn coupé au carré, des lunettes marrantes, un look bcbg, des petits tailleurs de rigueur, bref, un pur phantasme pour tout prédateur qui se respecte, mais le contexte qui est le sien ne favorise pas les aventures : elle occupe en effet un poste de direction dans une grande administration et j'avais souvent constaté à quel point ce statut pouvait - bien malgré elle - la rendre intimidante pour ses collègues de travail, qui sont pour la plupart ses subordonnés. De fait, je ne l'imaginais pas facilement se mettre dans une position difficile avec l'un ou l'autre.

Enfin, tout ceci ne m'empêchait pas d'imaginer et d'évoquer avec elle les situations les plus chaudes et les plus scabreuses susceptibles d'être vécues avec ses collègues. Cela donnait du piment à nos ébats amoureux et je me disais, que peut-être, à force... sait-on jamais ? En tous cas, ne manquant pas de boniment ni d'invention, je suis parvenu plusieurs fois à la faire hurler de rire ou d'horreur dans ces évocations... et même, plus récemment, à ma grande surprise... à la troubler tout-à-fait !

L'anecdote est simple : étant passé un soir la prendre à son bureau - nous devions aller dîner avec des amis - je la surpris alors qu'elle était encore en réunion avec un type. Un grand brun, nord-africain, très chic, à l'allure raffinée, et qui allait quitter son bureau au moment où j'y entrais. Anne parut un instant déstabilisée, se reprit très vite, me présenta : "Marc, mon mari..." et après une hésitation, lâcha le prénom de son collaborateur : "Sofiane, directeur de la communication". Il y eut quelques mots polis, des regards échangés, et le beau Sofiane s'éclipsa. J'étais à la fois alerté et ravi de découvrir que finalement l'horizon de ma chère et tendre n'était pas constitué uniquement de types absolument "transparents". Nous allâmes donc dîner, mais d'un bout à l'autre de la soirée, en présence de nos amis, il me fut difficile de faire mention de ce surprenant "Dir. Comm." entrevu dans son bureau.

A notre retour à la maison, nous avions pas mal bu, ma douce était un peu pompette, et son abandon, associé à sa tenue bcbg (...bcbg dessus, mais que je savais largement contredite par ce qu'elle portait dessous...) la rendait des plus sexy. Effondrés dans notre large canapé, sirotant un dernier verre dans la pénombre du salon, je décidai donc de jouer un peu avec elle, en me servant de l'événement du jour : l'apparition du beau Sofiane. Sans grande surprise, elle se montra au début réticente à ce jeu... Sofiane ? Il était tout nouveau... elle le connaissait à peine... non, elle n'avait vraiment pas pensé à m'en parler... et puis elle se lâcha un peu : oui, bon, c'est vrai, il n'était pas trop mal... toutes les nanas du bureau craquaient d'ailleurs pour lui... oui, d'accord, elle avouait qu'elle aussi, le trouvait pas mal du tout... non, elle n'était pas sensée travailler directement avec lui, mais, bon, il était nouveau, et il venait souvent la voir afin de progresser plus vite dans sa connaissance du milieu...

Anne me répondait avec une pointe d'agacement, réel ou affecté. Mais le jeu m'amusait, et j'insistai un peu... Elle qui se plaignait de la monotonie de son environnement... Sofiane n'allait-il pas le chambouler un peu ? Soit, c'était vrai, elle ne pouvait complètement le nier, ça la changeait un peu... et... - elle se fit songeuse - elle devait m'avouer une chose, tout à fait anecdotique bien évidemment : elle était fascinée par... ses mains ! Avais-je remarqué ses mains ? Ses mains ??? Un peu désappointé, je lui avouai que non... mais je m'emparai de suite de ce détail troublant pour glisser les miennes sous sa jupe, en lui sussurant : "hmmmmmm... les mains de Sofiane... ses mains, le long de tes jolies jambes...". Je m'attendais vraiment à une rebuffade, et même pire. Anne, les yeux mi-clos, rêvassait, mais à ma plus grande surprise, ses genoux s'écartèrent très légèrement, comme pour faciliter la caresse. J'étais sidéré. Le coeur battant, j'étais tiraillé par un mélange d'excitation et de doute jaloux : était-il possible que la seule évocation du dit Sofiane motive ce début d'abandon ? Ma caresse se fit progressivement plus hardie, remontant vers le haut du bas, frôlant la jarretelle, atteignant la peau si douce du haut de la cuisse. Quelle autre option que de poursuivre mon jeu ? Je continuai donc à murmurer suggestivement... "...imagine... ...les doigts de Sofiane... jouant avec la limite de tes bas... ...et même... (je progressai un peu vers le haut) ...avec la lisière de ta jolie culotte de soie...". Très vite, ma Miss se mit à haleter doucement, et les doigts qui s'immiscèrent dans sa petite dentelle, puis dans les tendres replis de son sexe chaud et humide (que ces doigts soient les miens ou ceux, phantasmés, du beau Sofiane) revinrent imprégnés d'un jus épais et abondant, d'une abondance que je jugeais bien rapide et prématurée par rapport à la réceptivité que ma belle réservait d'ordinaire à mes caresses ! Incroyable. Quelle petite s... ! Bref, horriblement frustré mais ravi de la situation, je décidai de prendre tout-à-fait la place du Sofiane en question, tant j'y étais encouragé par le consentement tacite de ma femme, et aussi... par un détail des plus troublant : son obstination - très inhabituelle chez elle - à garder les yeux fermés, comme si elle ne voulait pas me voir, et ne pas être ainsi "détrompée". Ma connaissance de son boulot me permettait d'utiliser dans mon discours, et entre mes carresses, quelques détails authentiques, qui n'auraient pu venir que de son cher collègue, placé "pour de vrai" dans la situation présente. A demi-mots, chuchotés à son oreille, déguisant un peu ma voix, je suggérai donc un départ du mari (moi) pour son travail à l'étranger, un dîner au restaurant avec lui, Sofiane, un raccompagnement à la maison, une invitation à boire un dernier verre... En même temps, je la déshabillais dans le plus grand désordre, mes mains, devenues "autres" s'emparant successivement de son sexe humide, de son soutif, de ses seins honteusement dressés (90c !), de sa petite culotte, de son petit trou déjà attendri et ouvert... Elle avait toujours les yeux clos, haletait de façon de plus en plus violente (et inaccoutumée), gémissait, approuvait de "houiiiii" et de "continue..." chuchotés. J'eus l'idée de m'emparer d'un dessous de table en soie qui ornait un guéridon près du canapé et de lui en bander les yeux... Elle commençait à présent à râler, de plus en plus fort, sous mes caresses... Mais il m'en fallait juste un peu plus... Passant au vouvoiement, je l'abreuvais de mots doux... "...ma chère Anne... vous êtes si séduisante... j'ai eu envie de vous dès le premier jour où je vous ai vue, au bureau... c'est un vrai supplice de vous avoir pour collègue, Anne... ...j'ai envie de vous tout le temps... j'ai imaginé cent fois vous sauter sur votre bureau... vous sodomiser sur la moquette ...j'ai envie de vous baiser... et vous... voulez-vous que je vous baise, dites-le moi... ?". Hum... Etait-ce raisonnable ? Ma douce épouse ne semblait pas prête à confirmer autrement que par ses soupirs sa participation à cet excitant phantasme... Ma frustration grandissait quand tout à coup, d'une petite voix étranglée : "Oui, hhoui... oh oui, baise-moi...". Allait-elle donc le dire clairement ? J'étais au comble de l'énervement et décidai de l'encourager un peu, et ajoutai, d'un souffle : "Hmmmm... vraiment, baise-moi ? Mais baise-moi... QUI ?". Court silence, étais-je allé trop loin ? Au vu des ondulations qui agitaient ses hanches, je ne pouvais le croire... Elle s'anima : "- ouiiiii, oh oui, vas-y, vas-y...baise moi... ...bais-se moi... ". Et moi : "Oh mais oui, Je vais bien vous baiser chère A....". Elle me coupa enfin, n'y tenant plus : "So... Soooo.... SOFIAAAAAAAANE !".

Je n'y croyais pas. La situation était totalement excitante... A partir de cet instant, ma femme, d'habitude peu bavarde pendant nos ébats, et à qui j'avais toujours reproché de ne pas souvent m'appeler par mon prénom, n'arrêta pas une seule seconde de m'encourager, gémir, supplier, en me donnant du "SOFIAAANE !" sur tous les tons, de la voix la plus douce aux cris les plus sauvages, en passant par les murmures les plus amoureux. Je ne l'avais jamais vue et "eue" comme cela, je vous l'assure ! Elle eut un orgasme violent, au tout départ, dès l'instant où je la pénétrai, son vagin et son ventre secoués de contractions incroyables, pendant de longues secondes, un orgasme qu'elle accompagna évidemment en hurlant "son" prénom, à l'Autre... Emporté par ce régime, je dois avouer que je ne tîns pas le coup très longtemps, la laissant assez vite... en plan (aïe !).

Après que j'aie déchargé, et me sois affalé au pied du canapé, elle mit un très long moment à se remettre de ses émotions. Elle était allongée tout en travers du canapé, à court de souffle, et je voyais ses seins dressés, son ventre palpiter, son bassin s'animer de mouvements spasmodiques, de celle qui "en veut" encore et encore... Elle avait caché son visage dans son coude replié. Le foulard était emmêlé dans sa sombre chevelure, je le retirai doucement. Elle ouvrit alors les yeux, me fixa d'un regard trouble et neutre, par dessous son bras. J'ai eu l'impression un peu difficile qu'elle revenait sur terre, prenant progressivement conscience qu'elle n'avait sous ses yeux rien d'autre que son doux mari...

Au bout d'un long moment, elle se leva gracieusement, fonça à la salle de bain, et s'enferma sous la douche un bon quart d'heure. Elle revint enfin, en peignoir, se planta devant le canapé où j'avais pris place, et, l'air à peine aimable, me lança : "Bon... On va se coucher ?". Plus de "Sofiane" en perspective, et une fois au lit, ma Miss s'endormit en quelques minutes sans m'accorder plus d'attention que cela !

Tout ceci se passait en Mars dernier et Je ne me doutais pas que commençait pour moi une période d'aventures... inédites, pleine de surprises, et dont je ne suis apparemment pas près de sortir...


(...et en effet, cette aventure a eu des suites torrides - que je poste au fur et à mesure, ci-dessous...) .

AnneSalonFaceCut1.jpg
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Modifié en dernier par CheeseCake le 31 mars 2012, 00:41, modifié 53 fois.
#60136
Alors là, un grand merci pour cette histoire passionnante que vous écrivez avec beaucoup de subtilité et de sensibilité, sans parler de votre "plume" vraiment très agréable!! :D

Vivement la suite!!... S'il vous plaît!!! ;)
par CheeseCake
#61112
Voilà, voilà, ça vient ! Je vais de surprise en surprise, ma Douce me laisse peu de répit, et j'ai du mal à trouver tout le temps qui mériterait d'être consacré au récit que j'ai entrepris. Merci en tous cas de vos.... encouragements !
Modifié en dernier par CheeseCake le 14 mars 2012, 23:26, modifié 1 fois.
#61114
Episode 2 - Des conséquences d'une lettre anonyme

Et en effet, jusqu'à cette soirée brûlante où le dénommé "Sofiane" s'immisca - à son insu - dans nos ébats, Anne s'était toujours comportée vis à vis de moi en parfaite amoureuse, mais dans un registre toujours très... convenable. Travaillant à peu de distance l'un de l'autre, nous déjeunions assez régulièrement ensemble, et parfois, s'invitait à notre table tel ou telle de ses collègues - les hommes généralement ennuyeux, les nanas plus originales, notamment une jeune et ravissante attachée d'origine bordelaise, très spontanée, extravertie, curieuse de tout. Les déjeuners à trois avec cette dernière étaient pour moi toujours chargés d'une vague ambiguïté car je trouvais la donzelle absolument craquante et celle-ci se montrait souvent un brin allumeuse avec moi. Anne m'avait appris très vite que sa jolie collègue avait un goût marqué pour les hommes un peu plus mûrs et... "virils" - c'est le mot qu'elle avait alors utilisé, de façon assez inattendue. Il faut dire qu'il existait entre elles deux une sorte de connivence sur ce sujet, une complicité que j'avais un peu de mal à décoder.

Mais ce climat léger changea imperceptiblement dans les semaines qui suivirent cette fameuse soirée où j'avais découvert ma Miss sous un éclairage inédit. Anne restait tout à fait charmante, mais avec une fermeté nouvelle, une autorité inattendue. Certaines de mes propositions de sortie ou même de déjeuner à deux m'étaient à présent refusées, sans qu'Anne ne fasse d'effort particulier pour trouver une raison. Je remarquai aussi que nos discussions tournaient parfois à l'aigre, surtout quand nous échangions nos points de vue sur notre entourage, nos voisins, nos amis essentiellement du genre masculin : elle n'était jamais d'accord ! Je mis ça sur le compte d'une petite dépression passagère...

Un autre exemple de cette nouvelle attitude m'avait particulièrement pris au dépourvu. J'ai en particulier un ami très proche, Christophe, sans doute l'un de mes plus anciens copains, grand voyageur et grand séducteur, dont Anne m'avait toujours affirmé ne pas supporter le côté macho et "serial lover" sûr de lui et de ses succès. Anne me répétait sans cesse son ahurissement, affirmant ne pas comprendre une seconde ce que les nanas pouvaient lui trouver. Et justement, quelques temps plus tôt, alors que je prenais un apéro avec lui, Christophe n'avait pas manqué de me raconter en grands détails sa dernière aventure : il avait dragué une anglaise de rêve à l'aéroport d'Heathrow, puis avait raccompagné celle-ci à Paris où ils avaient passé le week-end tout entier barricadés dans une chambre d'un grand hôtel, à baiser non-stop. Moi, sitôt rentré à la maison, j'avais eu la très mauvaise idée de rapporter l'anecdote à ma belle, tout en m'attendant à son habituelle réaction de rejet vis à vis de mon pote et de ses aventures. C'est là qu'à ma plus grande surprise, au lieu de s'énerver, elle avait éclaté de rire et, l'air tout pensif, elle avait fait ce commentaire : "Oui !!! j'imagine tout-à-fait... elle n'a pas dû s'ennuyer, l'anglaise !". Je dus afficher un air vraiment ahuri, car elle avait cru bon d'ajouter : "Oui, enfin, bon... ce que je veux dire c'est que... finalement, des types comme ton copain... il en faut bien quelques-uns, non ?". Elle me fixait des yeux en rigolant et je ne sus trop quel sens je devais attribuer à sa remarque.

Quelques jours plus tard, nous passions justement chez ce même ami, dans le 13eme arrondissement, vers midi, afin de récupérer un truc quelconque. Il faisait grand beau et il nous proposa de grignoter une salade sur sa terrasse, installée sur les toits et équipée de grands transats. C'était sympa et vraiment dénué pour moi de toute ambigüité : j'étais certain que Christophe ne tenterait jamais rien en direction de ma femme, compte tenu de notre relation et quant à Anne, je restais convaincu que, malgré sa réplique de l'autre jour, le personnage lui déplaisait fondamentalement, au moins sous l'angle de ses rapports avec les femmes...

Il faisait vraiment chaud. Autour de la table basse Anne était assise à l'opposé de Christophe, face à lui, et j'étais quant à moi à sa droite. Elle était revêtue d'une petite jupe légère et d'un chemisier tout à fait sexy, sans rien dessous. La conversation languissait et je trouvais ma Miss très détendue, au point qu'elle avait daigné rire à deux ou trois vannes assez nulles de mon copain. A un moment, je descendis à la cuisine, deux étages plus bas, pour remonter une bouteille de vin. En revenant, sur l'escalier qui accède à la terrasse, je perçus de nouveau le rire d'Anne, je ralentis, tendis l'oreille... Mais sans grand succès. Je crus comprendre un ou deux mots venant de lui : "...chaleur... ...heureusement... ...air climatisé..." et à peine plus venant d'elle : "...oui, oui, pourquoi pas (...) ...m'appeler...". Je fis intentionnellement du bruit en franchissant les dernières marches mais quand je débouchai sur la terrasse, ma douce, sans doute un peu surprise, s'efforça de redresser la position allanguie qu'elle avait adoptée, tout en tirant sur sa jupe... qu'elle avait à mi-cuisse. Je remarquai aussi qu'un bouton supplémentaire de son chemisier était dégrafé. Mon copain, lui, n'avait pas l'air particulièrement gêné. Comme il était en short je remarquai simplement qu'une bosse considérable enflait ce dernier, et qu'il ne cherchait nullement à la masquer. Je dois dire que j'e décidai illico d'accélérer le rythme de notre déjeuner, déclinai la proposition de dessert et m'enfuis très vite avec ma Miss qui ne pipait mot et affichait un air de très grande culpabilité.

Tout ceci m'énervait et m'excitait à la fois. J'attribuais ces changements d'attitude de ma femme aux effets du printemps. Il est vrai qu'Anne est une fille du Sud et elle a tendance à passer ses hivers en quasi-hibernation. Au bout de quelques jours, j'avais oublié cet épisode.

Chaque fois que possible, je revenais donc sur ce collègue, ce fameux Sofiane, qui, évoqué par moi, lui avait valu cet orgasme exceptionnel, quelques semaines auparavant. Elle répondait de façon évasive, comme importunée. En gros, elle ne le voyait presque plus, il était pris ailleurs, la "délaissait", prétendait-elle mi-figue mi-raisin. J'avais presque tendance à la croire, tant elle laissait percer un brin de dépit dans ses réponses.

C'est alors qu'un Samedi matin - c'était il y a un mois environ - j'eus une mauvaise idée. Et même une... très, TRES mauvaise idée. Certes plutôt amusante, mais dont les développements étaient incontrôlables sans que j'en prenne pleinement conscience de suite. La voici en deux mots : dans son petit groupe de Direction, elles étaient trois collègues, très proches l'une de l'autre, avec des rôles différents. Il y avait donc Anne, puis la jeune Bordelaise, et enfin une femme plus âgée, administratrice, la cinquantaine avec beaucoup de chic, très extravertie, communicante. Comme elles étaient toutes les trois des plus complices, et qu'elles se disaient absolument tout, j'imaginai un moyen inédit d'activer les choses avec le beau Sofiane : je suggérai à ma douce l'idée (...oui, oui : stupide !)... d'écrire et d'envoyer une lettre anonyme à son charmant collègue, une lettre qui semblerait provenir de leur groupe restreint et dont le contenu aurait pour but d'attirer simplement son attention sur "l'Effet" dévastateur qu'il produisait sur "l'UNE" de leur jolie collègue, sans nommer évidemment celle-ci...

Honnêtement, je m'attendais à une tempète, eh bien... je n'eus droit qu'à un silence dubitatif, suivi d'un froncement de sourcil puis d'un simple : "Tu exagères quand même un tout petit peu, là... non ? Tu ne crois pas ?" suivi d'un nouveau temps de réflexion et puis : "...et... heu... comment tu... l'écrirais, toi, cette lettre anonyme ?". Je m'emparai dans la demi-seconde d'une feuille et d'un crayon et griffonai alors le petit mot que voici :

"Bonjour Sofiane,
Avez-vous remarqué (je suis sûre que oui...) qu’à la Direction Générale, vous avez une fervente admiratrice qui n’ose pas vous dire tout le bien, immense, qu'elle pense de vous ? Elle s’est confiée à moi (vous connaissez les confidences que se font les nanas…) et j’ai décidé, pour m’amuser un peu, de donner un coup de pouce au destin en vous écrivant ce petit mot. N'hésitez plus : foncez ! Invitez-la donc à déjeuner (...entre collègues, cela se fait...), elle sera absolument ra-vie, je vous le dis ! Quant au reste, TOUT le reste, croyez-moi : il ne dépend que de vous...
Signé : …disons, selon la formule convenue, « une amie qui vous veux du bien » !
P.S. surtout, ne lui parlez pas de ce petit mot - je serais très mal !


Anne s'empara du petit mot en question, le lut, grimaça, fit la moue, le relut, secoua la tête (...l'air de dire : "c'est vraiment n'importe quoi !"), puis me fixa d'un air mécontent, et je commençais à penser que j'étais allé trop loin, surtout sur la fin, en évoquant... "tout le reste", un reste dont j'étais fort peu certain que ma chère et tendre était prète à s'y abandonner ! Je fus pris de remords, me dis que j'étais complètement à côté de la plaque. Malgré notre petite "première" encore récente et entre nous, Anne n'était quand même pas prète à envisager de telles aventures... Bref, je commençais à me torturer, quand elle se décida enfin :

- ...mouais... écoute mon chéri, là... je ne suis pas certaine que...

C'ést râpé, me dis-je : elle avait pris l'air de ne pas vouloir me faire de la peine...
- Heu... juste, c'est à la fin, là, dans... "...une amie qui vous veux du bien"... tu ne mettrais pas plutôt... un "t'", à "veut" ?

Et sans attendre ma réponse, pas plus perturbée que cela, l'oeil brillant, elle se mit à fouiller dans son sac pour en extraire son i-phone : "...enfin, bon... on va bien voir... je vais te donner l'adresse de son service... mais il faut l'écrire sur du vrai papier et l'envoyer par la Poste, évidemment, si c'est anonyme... heu.... tu le fais pour moi ?".

J'étais scié, mais mon excitation était à son comble. Je ne perdis donc pas une seconde et en moins d'un quart d'heure, je mis le mot au propre, complétai l'enveloppe, fonçai au bureau de poste voisin et, je l'avoue, je jouis particulièrement de l'instant où, tenant la lettre du bout des doigts, le coeur battant, je la lâchai dans les tréfonds de la boîte à lettres. Les dés étaient jetés.

De retour chez moi, je pensais pouvoir profiter un peu de ma chère et tendre, que je croyais dans les mêmes dispositions que moi. Hélas, il n'en fut rien. Elle se refusa à tout rapprochement, finissant par me dire : "...écoute, mon amour, tu ne pensais quand même pas t'en tirer comme ça, non ?"...ajoutant même ce coup de grâce : "Il faut bien que j'économise mon énergie pour ce cher Sofiane, qui t'obsède tant, non ?". Le comble de l'hypocrisie !

Le véritable problème, c'est que je me heurtai à la même attitude le lendemain Dimanche et le surlendemain, Lundi, dès son retour du boulot. Je compris alors que ma Miss ne plaîsantait pas. Le lundi soir, alors que je venais une nouvelle fois de tenter en vain ma chance sur le canapé qui avait connu nos premiers ébats "à trois", j'abordai le problème frontalement :
- ...tu joues à quoi ?

Décoiffée, un sein à l'air, la jupe troussée, elle prit son air le plus déterminé :
- Je ne joue à rien, mon petit chéri. Mais... tu ne vas pas me reprocher de m'amuser un peu !

Elle sembla hésiter, et puis :
- Tu comprends, à force d'évoquer Sofiane, je finis par ne "voir" plus que lui, surtout quand je suis avec toi, comme la première fois. Et franchement, ça ne marche plus. Et puis depuis l'envoi de TA lettre anonyme (elle insista sur le "ta"), je ne pense qu'à sa réaction, alors... ne m'en veux pas, mais en ce moment... enfin, pour l'instant... je préfère me concentrer sur... heu... disons : l'original plutôt que sur la copie, voilà !

Mais quelle petite p... ! Je lui demandai :
- Et... tu as commencé à te... "concentrer" ?

- Ben non. Il n'était pas là, aujourd'hui. Et puis ta lettre n'arrivera sans doute que demain matin. Elle rit. Nous verrons donc demain si les conseils de cette... "amie qui lui veut du bien" sont pris au mot !

Inutile de dire que le lendemain, je me réveillai l'esprit en ébullition. Anne se lève une bonne heure avant moi, et je la retrouvai dix minutes avant qu'elle ne parte. Wa ! Elle avait sorti l'artillerie lourde... son petit tailleur en cuir bordeaux, avec rien sous la veste sauf un joli soutif de dentelle noire qu'on voyait poindre, mettant en valeur son 90c, des bas-filets aux larges mailles, des escarpins bicolores que je venais de lui offrir - elle les étrennait. Et deux gouttes de n°5 - on ne se refait pas. Honnêtement : craquante. Mais certainement présomptueuse aussi : j'étais persuadé que même en ayant reçu et lu la fameuse lettre dans la matinée, le Sofiane - qui avait quand même ses obligations - ne réagirait pas dans la journée ! Impossible.

Elle me fit la bise en partant - je tentai d'avoir sa bouche, elle s'excusa : "Non, non ! Mon rouge à lèvres...".
La matinée fut un supplice. J'espérais au moins qu'elle m'appelerait pour me tenir au courant. Vers 11h30, n'y tenant plus, je craquai et composai son numéro. Elle décrocha de suite...
- Oui ?

Je me sentais franchement un peu lourd, et hasardai :
- Alors ? Le beau Sofiane ? La petite lettre ? Tu n'as pas eu de nouvelles, évidemment ?
- Mais siiiiii, mon chéri ! Et même dès mon arrivée : j'avais déjà un message sur mon répondeur !

Instantanément, mon pouls passa à la vitesse supérieure - elle finirait par avoir ma peau ! Elle rit, reprit :
- En tous cas, manifestement, il n'a pas hésité très longtemps, entre Sèverine, Agnès et moi !
- Ah bon ? Faut dire que ça n'était pas trop diff', par élimination... ça ne pouvait être que toi ! Et... alors ? Tu l'as rappelé ?
- Evidemment ! Mais je ne l'ai pas fait tout de suite. Je voulais d'abord le laisser mijoter un peu. Je l'ai eu il y a juste une demi-heure...
- Tu aurais pu me tenir au courant !

Elle eut un petit rire moqueur, un brin détestable :
- Ah bon ? Et pourquoi donc ? Tu n'aimes pas mijoter un peu, toi ? Il faut quand même que je te fasse payer tes plans machiavéliques, mon amour... tu ne crois pas ? Et puis... je trouve tout ceci très amusant !
- Et... donc ?
- Ben comment... "donc" ? Et bien... il a suivi à la lettre le conseil de cette mystérieuse "amie qui lui veut du bien" : je suis invitée à déjeuner !
- Ah oui ? Et... quand ?

Elle eut un instant de silence, une hésitation...
- Heu... et ben... ce Midi !
- A Midi aujourd’hui ? Comment ça... Déjà ??! Je n'y crois pas là, tu me racontes des blagues, c’est pas possible tu m'as dit toi-même qu'il bossait comme un dingue !
- Ecoute, Marc, c'est comme ça, et c’est comme tu veux. Moi, je déjeune avec Sofiane, à midi et demi, au restau du Novotel, près de la Gare de Lyon, celui ou ton copain Christophe passe des week-ends entiers avec ses conquêtes... Tiens ? J'aurais dû l'appeler, lui, pour lui demander conseil, sur les chambres...
Elle s'interrompît, rit nerveusement et crût prudent d'ajouter :
- Non, non, là je plaisante, oublie ceci... En tous cas : Moi, Sofiane, Midi, Déjeuner, Novotel !

Je restai coi, quelques secondes... comment ça, l’hôtel de Christophe ? Je ne me souvenais pas du tout lui avoir précisé que l'hôtel où Christophe avait entraîné sa conquète brittannique était justement celui-ci ! Mais bon, je chassai très vite cette idée secondaire et malhabilement, continuai :
- Mais... comment allez-vous faire ? Vous ne pouvez quand même pas quitter le Ministère bras dessus bras dessous !
- Ne t'inquiète surtout pas, mon amour, c'est prévu : nous sortirons séparément, à cinq minutes d'intervalle. Je ne suis quand même pas à cinq minutes près !

Elle marqua un temps, eut un petit rire, puis ajouta :
- Quoique, avec toi...
Là, elle exagérait. Furieux, je lui jetai : "et bien... puisque c’est « comme ça », bon appétit !". Et je raccrochai brutalement... regrettant aussitôt ma sortie.

Inévitablement, une heure plus tard, rongé par la jalousie, j'étais en route pour le Novotel... Juste pour voir si elle oserait. Une fois sur place, je jetai un coup d'oeil au bar - il n'y avait personne - puis je filai vers le Restaurant - personne non plus. Je m'installai alors dans l'un des grands fauteuils placés dans le hall d'accueil, du côté du Desk. De là, je pouvais surveiller sans être vu les deux accès au Restaurant. Au bout de quelques minutes, je vis arriver le beau Sofiane - elle ne m'avait donc pas menti. Il regardait en tous sens, cherchant sans nul doute sa charmante collègue, et j'eus à peine le temps de me jeter sur un journal qui traînait sur la table basse et de l'ouvrir tout grand afin d'échapper à ses regards. Moins de vingt secondes plus tard, risquant de nouveau un oeil, je vis arriver ma Miss, jolie comme un coeur, le pas alerte, attirant les regards de la moitié des touristes mâles présents dans le hall, ainsi évidemment que ceux du Sofiane, qui vint à sa rencontre, échangea un baiser (chaste) puis la prit aux épaules, toute souriante, pour l'entraîner vers le restaurant...

Que faire à présent ? Repartir ? Ou bien attendre en "faisant le poireau" dans le hall, pendant qu'ils déjeunaient joyeusement ensemble ? Quel intérêt ? Et bien évidemment... l'intérêt était de m'assurer qu'il ne se passerait rien... ensuite, après le dessert ! J'étais fermement décidé, plus tard, le soir même, à reprendre les choses en mains et à remettre ma femme dans le droit chemin. Je n'étais pas contre tout un tas de jeux, bien au contraire, mais à condition... d'y tenir la part belle. Enfin... du moins, c'est là la fable que je me récitais à cet instant. Bref, j'étais à la torture...

Au bout d'une demi-heure, impatient, je quittai mon fauteuil pour me diriger vers le restaurant, sans autre but que de tromper mon angoisse en les observant directement, et je les aperçus tout de suite, à quelques mètres derrière les grandes verrières. "Lui" me tournait le dos, et ma femme me faisait face. Sans réflêchir, je me rapprochai le plus possible des larges baies vitrées, jusqu'à ce qu'elle finisse par m'apercevoir, évidemment... ce qui déclencha instantanément en moi une pure panique à l’idée qu’elle manifeste un étonnement quelconque et attire sur moi l’attention du Sofiane, ainsi que tout le ridicule allant avec ! Mais en comédienne achevée, elle parvint à me regarder fixement, plusieurs secondes, par dessus "son" épaule à lui, en restant tout sourire, et en continuant à lui donner la réplique. J'étais comme une statue de sel. Son regard allait de lui à moi, elle faisait comme si de rien n'était, minaudant, jouant des prunelles, paraissant s'amuser beaucoup. Ils avaient fini leurs plats, et un garçon vint débarrasser, les interrogea sur la suite. Cinq minutes passèrent, Anne n'en finissait plus de rire, secouer sa chevelure, boire, lui il la resservait, il n'y avait pas le moindre temps mort dans leur bonheur apparent. A un moment donné, je la vis se figer un peu, toujours souriante, mais comme... étonnée, interloquée. Puis, elle baissa la tête un instant, la prenant dans ses mains, la releva, la secoua dans un léger signe de dénégation, toujours souriante. Le garçon arriva sur ces entrefaîtes. Il n'apportait nul dessert, mais un appareil de carte bleue ! Décidément, le déjeuner avait été bien rapide... A la réflexion, je me dis que ça n'était pas illogique, compte tenu de leurs emplois du temps respectifs. Je décidais de m'éclipser, de me mettre en retrait, de sorte à assister à leur séparation. Je comptais bien ensuite rattraper ma douce épouse, et lui demander un rapport détaillé sur ce premier déjeuner quasi amoureux, malgré sa brièveté.

Je les vis donc sortir du restaurant, se diriger vers le hall. Là, ils s'arrêtèrent, pour se séparer. Je vis Anne fouiller dans son sac, sortir son téléphone, prendre l'air sérieux, discuter quelques minutes - elle devait sans doute avertir son bureau de son léger retard probable. Lui, de son côté, attendait un peu à l'écart, discret. Et puis elle referma son portable, le remit dans son sac, et ce faisant, tournée dans ma direction, elle me lança un regard et un large sourire, que je pris pour rassurant. Ils se rejoignirent. Il la prit alors par la taille (quelle familiarité, me dis-je !), l'entraîna vers l'autre côté du Hall. Je ne connaissais pas toutes les issues de l'endroit. Je les suivis à distance, tant bien que mal. J'eus un coup au coeur lorsque je les vis attendre tous deux face aux ascenseurs... mais je me rappelai instantanément que fort heureusement, ces ascenseurs desservaient aussi le parking. La cabine arriva, ils s'y engouffrèrent. Je m'approchai alors vivement, prêt à me dévoiler. En se retournant, Anne, toujours souriante, esquissa un baiser dans ma direction. Les portes coulissèrent. Je fixai désespérément les pastilles lumineuses marquant la progression de la cabine. Au bout d'une quasi éternité, celle du rez de chaussée disparut et, blafarde, c'est celle du... 1er étage qui s'alluma. Mon coeur eut comme un raté.

Ils n'allèrent que jusqu'au 3ème, du moins en ascenseur !

Et moi je retournai dans le hall, m'affalai dans le premier fauteuil, commandai un Armagnac, complètement éperdu, égaré, assommé par le choc. Anne, ma douce Anne, jusqu’alors prude, presque coincée. certes hardie parfois dans ses mots, ses phantasmes à demi avoués, mais que je pensais entièrement à ma dévotion... qu’allait-elle faire ? Que pouvais-je faire ? Il se passa dix bonnes minutes. Mon mobile sonna... c'était elle ! Je pris l'appel, fébrilement... m'écriai : "Allo ? ...Allo ?". Mais rien, pas de réponse. Pourtant ce n'était pas un problème de com, la qualité était bonne. J'entendais assez nettement une conversation, LEUR conversation... Et puis je compris, avec un peu de retard... J'étais éberlué. Incroyable. Elle tenait donc à me faire... "participer" ! Mais quelle petite salope ! Quelle transformation, en l'espace d’une poignée de semaines... Ayant un smartphone de chez Nokia, j'activai l'enregistrement automatique. La capacité n'excède pas une demi-heure, mais de toutes façons, je doutais de tenir le coup jusque là... Et de fait, je n'ai pas tenu cinq minutes, et puis j'ai coupé.

Il s'est ensuite passé une heure et demie. J'avais lu le journal vingt fois, machinalement, sans en retenir un seul mot. Sonnerie. Elle m'a rappellé, j'ai encore subi cinq minutes, et j'ai de nouveau recoupé. Vous comprendrez vite pourquoi après avoir pris connaissance des deux très courts extraits de leur... "conversation"... celui du début, et celui transmis 90 minutes plus tard, que je transcris ici, tant bien que mal.

Voici le premier :
Anne_____J'vais enlever ça parce que (...) ah, voila ! Ha !
Sofiane___<incompréhensible>, aussi ?
Anne_____Houi !
Sofiane___C'est drôle, mais j'adore ça... c'est bon... Il vous plaît ?
Anne_____Houf...
Sofiane___Non ?
Anne_____Non. <rire> Non, sauf qu'il faut que je rentre pas froissée <rire>
Sofiane___Ah... effectivement ! C'est pas faux... c'est pas faux !
Anne_____Je ne suis pas tres romantique, mais bon...
Sofiane___Nooon, mais... c'est prudent !
Anne_____Houi !
Sofiane___<rire>
Anne_____Je vais quand même vous laisser un peu de plaisir de... de choses à enlever.
Sofiane___<rire>
Anne_____Voila !
Sofiane___<soupir>... Vous avez eu d'autres amants depuis ?
Anne_____Depuis ?
Sofiane___<réponse incompréhensible>
Anne_____Non. ...Je ne crois pas. <rire>
Sofiane___<rire>
Anne_____Je ne suis pas une femme volage !
_________(...plus loin...)
Sofiane___Mais vous êtes toujours sans culotte ?! J'vais finir par croire que vous vivez sans !
Anne_____... Je les enlève beaucoup en ce moment !
Sofiane___Ah oui ??? ...ah bon ?
Anne_____Oui... Vous... prefereriez que je les garde ?
Sofiane___J'aimerais bien, oui,
Anne_____Bon, je vais les remettre alors <halète>
Sofiane___Non !!!
Anne_____Ahh-ah ! -Hhha !
Sofiane___Vous (...) où, sans culotte ? (...) On va faire comme si vous étiez sans culotte ! hhhh...
_________j'adore voir une femme comme ça... ah ! Ca m'excite !
Anne_____Hhhaaa !
Sofiane___Vous aussi, d'ailleurs, je le sens (...) hein ?
Anne_____Houi...
Sofiane___Pourquoi est-ce que vous êtes souvent sans culotte ? ...à la demande de votre mari ?
Anne_____No-ooon...
Sofiane___Ah booon ?!?
Anne_____Ca... dépend .
Sofiane___Pour le plaisiiir ?
Anne_____Oui... parfois moi... et parfois d'autres...
Sofiane___Ah bon ?
Anne_____Oui-oui !
Sofiane___Mais... je pensais que vous n'aviez pas eu d'autres amants !
Anne_____Heu... j'ai pas dit que... heu... c'etait dans les quinze derniers jours ! <rire>

C’est là que j'ai racroché. J’ai dû d’ailleurs avoir un « blanc » de cinq bonne minutes. Je me souviens avoir repris contact avec le réel à la voix d’un garçon, le ton inquiet, me demandant si je voulais autre chose... Et une heure et demie plus tard, donc, deuxième appel, je re-décroche : ...

Sofiane___Tu es une femelle, tu sais ?
Anne_____Ah <bruits>
Sofiane___ya longtemps...
Anne_____Huum <bruits> ah... oh !
Sofiane___...longtemps que tu ne t'es pas fait baiser... ?
Anne_____Hoo - oOOooh !
Sofiane___Trop longtemps, hein ?
Anne_____HooOoo !
Anne_____<bruits> ah ! Ouais ! OH ! <bruits>
Anne_____aah AAAH aah <bruits> doucement, doucement...
Sofiane___...non ?
Anne_____...non, ça fait mal !
Sofiane___Oui... et alors... et alors... si j'ai envie de te faire mal ? qu'est-ce que tu en penses ? Hein ?
Anne_____hhhh hhhh HHHH....
Sofiane___abuser de toi...
Anne_____Awh ! ...ouais... ...ouais... ...hououais...
Sofiane___Hum... ...j'vais abuser de tous tes trous... qu'est ce que tu en penses ?
Anne_____HOUI ! Oh Houiii ! ...hum... ouais...
_________<halètent> <halètent> hhh hhh <bruits>
Sofiane___...il a déjà servi ! hein qu'il a déjà servi souvent ? Hein-hein ?
Anne_____Ouais... ...c’est fort...
Sofiane___Ce soir, il va servir ! Tu le sais, ça ?!
Sofiane___Ouiii.... hhh hhhh... ah oui !

_________(...)

Anne_____...tu sais ce que j'vais faire ?
_________<bruits de sucion>
Anne_____Je vais l'appeler ! Je vais lui dire ce que je te fais... Tu veux ?
Sofiane___<éclat de rire de l’autre>
Anne_____...non... non... ...hon... ...hon... ... hoN... hON....
_________<ils baisent longuement, bruits, fessées, cris de ma femme>
Sofiane___...fait une chaleur... ...c'est passe que c'est passe que ...
_________...quand tu m'utilises ... tu m'utilises trop bien !
_________Ca me fait vraiment, hein ?
Anne_____J'avais envie, tu sais ! Trop envie...
Sofiane___<incompréhensible> Oui ! <rire>
Anne_____...mais oui ! Quand tu jouis dans ma bouche... j'ai trop envie !
Sofiane___<rire> c'est vrai ?
Anne_____J'adore la composition...
Sofiane___...la comparer ?
Anne_____<rire> Ouais... ouais...
Sofiane___...on va se mettre à côté ?
Anne_____...je ne le fais pas avec tout le monde bien sûr !
Sofiane___<rire> ah bon ! <rire> Ca doit être bien !

Etc... J'ai re-coupé. Mais j'aurais dû à ce stade me sentir heureux, je n'avais eu que le son, et encore, une infime partie du son !


La suite... ci-dessous... et j'ai ajouté un peu plus loin des extraits de la "bande-son" reçue ce jour là !
Modifié en dernier par CheeseCake le 31 mars 2012, 00:12, modifié 45 fois.
#61781
C'est top ! Quel pied tu as du prendre à attendre, là, pendant qu'elle se faisait baiser ! Et à recevoir ces appells, en plus ! Dommage que t'es pas de photos... Et le son ? tu l'as gardé ?
Encore, encore !
Max
#63708
Quand les mots ont encore plus d'intensité que des images et des sons... J'aime ce forum pour les pépites qu'il recèle et je crois que je viens de découvrir l'une de mes préférées ! j'attends la suite de ce superbe récit avec impatience quitte à annuler mon départ en vacances pour être sûr de ne pas la rater !
#68303
Episode 3 - Où Anne se sert de son i-phone, que je venais de lui offrir !

...Après le second appel téléphonique et tout ce que j'avais dû écouter et supporter, depuis le hall du Novotel, à la fois des ébats de ma femme avec son amant tout neuf, ce Sofiane, mais aussi de ses confidences évoquant clairement d’autres aventures, il est évident que je n'avais plus du tout envie de l'attendre - ou plutôt de LES attendre - une seconde de plus sur place. Cela faisait quand même deux heures qu'il la baisait copieusement... et donc, complètement sonné, je décidai de rentrer chez moi.

Dans le Métro, je n'arrêtai pas de me passer et repasser les fragments reçus et enregistrés sur mon mobile...

Sofiane___Pourquoi est-ce que vous êtes souvent sans culotte ? ...à la demande de votre mari ?
Anne_____nooon.
Sofiane___ah booon ?
Anne_____ça... dépeeend.
Sofiane___...pour le plaisiiir ?
Anne_____parfois moi... parfois d'autres...
Sofiane___ah bon ?
Anne_____oui-oui !
Sofiane___mais je pensais que vous n'aviez pas eu d'autres amants !
Anne_____Je... n'ai pas dit que... c'était dans les quinze derniers jours <rire>


Mais quelle catin, quelle trainée... J’avais du mal à admettre que c’était bien la voix de ma petite femme ! Et surtout ses cris ! Moi qui avait du mal à lui arracher trois soupirs d'habitude. Et puis ces incroyables révélations : « parfois moi... parfois d'autres... » ! Elle perdait donc sa petite culotte à la demande ??? Et à la demande de QUI ? Et puis, en réponse à cette question du Sofiane sur d'éventuels autres amants, et après ce "Noooon" qui n'en était pas un, ce rectificatif qui en vaut mille : « Je n'ai pas dit que... c'était dans les quinze derniers jours » ! Autrement dit : Pas d'autres amants, non, enfin : pas depuis quinze jours ! Mais.... QUI ? Qui cela pouvait-il bien être ? Et pire : combien étaient-ils, ainsi que le suggérait cet autre passage :

Anne_____<rire> Ouais... Houi... la comparer... avec ma bouche... avec mon sexe... avec mon p'tit trou... ya pas photo !
Anne_____...je ne le fais pas avec tout le monde bien sûr !

Arrivé à la maison, je vidai une demi-bouteille de Gin... j'étais hyper énervé, et en même temps, je dois le dire, très excité par la situation. Je n'en revenais pas qu'elle ait pu à ce point cacher son jeu... Elle qui arborait des airs de sainte Nitouche, bcbg comme pas deux... et qui m'assurait encore, il y a peu de temps, de tout l'amour que je lui inspirais...

Je ne savais comment m'occuper... Pas moyen de bosser... elle avait dû rentrer au bureau, à présent - en SA compagnie, en plus ! Je me dis quand même qu'elle n'oserait tout de même pas s'afficher avec LUI au Ministère... Mais je n'en étais pas certain...

Je décidai machinalement d'ouvrir mon PC. A peine démarré, j'ai vu que plein de messages m'attendaient - normal, j'avais disparu depuis Midi et il était presque 5 heures. J'aperçus de suite l'un des derniers messages, dans la liste. Il datait de quelques minutes et venait de son mail professionnel, à elle... Au moins, la bonne nouvelle, c’est qu’elle avait fini de se faire sauter !

Je l'ouvris, m'attendant à tout. Il était vide... Enfin, du moins aucun texte, car je vis qu'il y avait des "pièces attachées". Et quelles pièces ! Il était dit que son i-phone - que je lui avais offert - ne lui aurait pas uniquement servi à me transmettre le son "live" de ses exploits ! J'avais à présent le... léger différé... Des images pas très réussies - on le comprend, dans le feu de l'action - mais ne laissant guère de doute sur la nature de ses "activités" dans la chambre du Novotel. Ce ne sont pas des perles qui y avaient été enfilées...
Modifié en dernier par CheeseCake le 31 mars 2012, 00:10, modifié 13 fois.
#68306
Episode 4 - Du génie de la trahison - cocu et magnifique !

Je passai la fin de l'après-midi à attendre le retour de ma belle. Je me repassais les photos reçues, au nombre d'une vingtaine, de différents formats, certaines complètement ratées, à cause de l'éclairage ou du cadrage, d'autres bizarres, en particulier l'avant-dernière, sur laquelle je faisais une véritable fixation, cherchant à comprendre "sous quel angle" elle avait pu être prise...

Je ré-écoutais aussi, inlassablement, les fragments de la bande-son.;. l'enregistrement était de qualité moyenne, haché, et j'avais du mal à comprendre la continuité de leur... "discussion".

Vers 18h, j'entendis claquer les talons de ma femme, arrivant sur le pallier. Tour de clef dans la porte, ma chère Anne était de retour au bercail. Radieuse, mais l'air un brin fatigué, des cernes bleus sous les yeux - je me dis qu'elle avait dû sérieusement attirer l'attention à son boulot... et peut-être même susciter de nouvelles vocations !

Elle posa son sac sans un mot, passa au salon, se laissa tomber dans l'un des fauteuils, et, tout sourire, me fixant dans les yeux : "Alors ? Tu as trouvé ça comment ?". Elle était franchement gonflée ! Mais, évidemment, très craquante aussi. Sa tenue, à la fois chic et sexy, était à cet instant défraîchie par les épreuves de l'après-midi. Le tout affichait un abandon, un laisser aller, un truc du genre "désir enfin assouvi" totalement bandant. Son regard était encore embué, comme si elle planait à très haute altitude, ou comme si elle sortait d'une séance de fumette. J'hésitais entre la couvrir de reproches, de questions, ou tout simplement lui sauter dessus.

Comme je ne disais rien, elle fit une moue et avoua : "Je suis quand même un peu... éreintée !".

Tu m'étonnes !!! Vu l'étymologie de "éreintée" et vu ce que ces "reins" adorables avaient dû endurer... Je restai silencieux, ne sachant toujours quelle attitude adopter. Elle prit alors un air sincèrement peiné et hasarda : "Tu... n'es pas fâché, quand même ?".

Etais-je "fâché" ? Non. J'acceptais la situation, en me demandant surtout comment tout ceci allait tourner. Et aussi, en me demandant si je parviendrai à reprendre un peu le contrôle de la situation, bien que n'étant pas certain de... le désirer vraiment.

- Si je suis fâché ? Non, non... Je me demande pourquoi je serais fâché, d'ailleurs. C'est quand même moi qui t'ai poussée dans les bras de ce type... C'est moi qui ai eu l'idée à la con de la lettre anonyme... et pour te dire la vérité, je trouvais tout ça assez excitant. Alors...

Il y eut un long silence, elle me regardait toujours avec un air complètement "ailleurs", complètement sur son nuage... Je repris, avec difficulté :

- Enfin... pour Sofiane, d'accord, je n'ai pas à me plaindre, mais il va falloir que tu m’expliques tout le reste...
- Heu... tout le reste ?

Mon ton se fit plus ferme :
- Oui, le reste ! Le reste... tiens, par exemple : à la demande de QUI enlèves-tu si « souvent » tes petites culottes « en ce moment », puisque, comme tu l’as dit toi-même à TON Sofiane, ça n’est certes pas à MA demande, à moi ?

Elle se renfrogna, rougit, fit une moue presque comique, puis parvint à articuler :
- Tu sais mon chéri... j’ai lâché ça comme ça... c'était un peu dans le feu de l’action... on dit n'importe quoi... c’était pas vraiment...

J’éclatai :
- Arrète ! Tu veux que je te fasses ré-écouter tes... confessions ??? J’ai tout enregistré !

Elle prit un air totalement désolé :
- Heu.... et bien... je ne peux pas, je...

Elle avait baissé la tête, semblait à deux doigts de fondre en larmes... Et puis elle respira un grand coup, et, d'une voix entrecoupée de soupirs et de reniflements :
- De toutes façons, il fallait que tu le saches un jour ou l'autre, alors...
- Alors ?
- Tu sais, tout à l'heure... quand j'ai lâché tout ça à Sofiane... j'ai complètement paniqué, c'était vraiment dans le feu de l'action... j'avais presque oublié t'avoir branché sur ton mobile... mais je crois que c'était un véritable acte manqué de ma part...
- Un acte manqué ???
- Oui, oui... un truc qui m'avait échappé, justement, pour m'obliger à t'en parler plus tard... alors...
- Alors : arrête et dis-moi QUI c'est ?!
- heu... tu.... ne vas pas t'énerver, dis ? Promets-moi !
- Je vais t’étrangler.... mais OK, je te promets !
- heu, mais... tu... tu ne devines vraiment pas ?
- écoute, je vais te tuer si tu ne parles pas !
- Bon, bon, et bien.... c’est.... ton copain Christophe, voilà et voilà !

Christophe !!! Ca n’était pas possible ! Je restais complètement stupide... Comment avait-elle pu ??? Pour lui, cela m’étonnait à peine, vu son côté « queutard » obsessionnel... Mais ELLE ? Elle ne pouvait pas le supporter ! Notre dernière visite chez lui, quelques semaines plus tôt, me revint à l’esprit. Et je compris tout d’un coup le bout de conversation que j'avais surpris entre eux deux, alors que nous déjeunions sur sa terrasse, et que je m'étais éloigné pour chercher une bouteille de vin... Il faisait très chaud, je me souvenais qu'ils parlaient de "climatiseur"... et qu'elle lui avait proposé de l'appeler... j'étais loin de pouvoir me douter qu'il s'agissait sans nul doute de climatiseurs... d'hôtel, et qu'il s'agissait pour eux de s'appeler afin de... tester ensemble l'efficacité des Clims en question ! Qu'est-ce qu'ils avaient dû se marrer ! Je me sentais un zéro complet, plus... cocu que cocu ! Je lâchai, dans un souffle :
- ...Christophe....

Elle soupira...
- Oui, oui, Christophe ! Mais bon.... c'était rien du tout, Christophe... ne t'inquiètes pas !".

Là, j'hésitais à comprendre... Rien du tout, Christophe ??? Que voulait-elle dire par là ? Que... Christophe, finalement, ce n'était "rien" par rapport à Sofiane ? Et donc que Sofiane était au "top" ? Et d'ailleurs, en quels termes ? En termes de simple "bon coup", ou bien en termes de... relation plus intense ? Enfin, quoiqu'il en soit, j'étais sensible au fait qu'elle cherche à me rassurer ! Je ne pus me retenir de lui demander... :
- Comment ça, Christophe, "rien du tout" ?
- Et bien... heu... je veux dire : c'est du passé, c’est fini depuis un moment, avec lui !

Je tiquai : elle avait dit « du passé » ? Et « fini depuis un moment » ? Mais alors... Cela avait commencé QUAND ? Je n’en croyais pas mes oreilles. Je craquai :
- OK, et.... dis-moi : ça fait combien de temps, au juste, que je suis cocu ?

Elle replia ses jambes dans le fauteuil, dévoilant ses jolies cuisses sans pudeur. Elle inclina la tête, et , me regardant par en dessous :
- Mais... tu tiens vraiment à le savoir ?

Comment répondre à cette question ? Je la fixai sans rien dire, en tentant de prendre un air mauvais. Elle abdiqua d'un coup, soupira de nouveau, et me raconta alors de façon un peu décousue :

- Tu sais, au départ, c’est vraiment de ta faute, aussi ! Tu m'avais trop parlé de Christophe. Tu ne te rends pas compte, mais ça devenait une véritable obsession chez toi ! Christophe par ci, Christophe par là, ses aventures à gauche, à droite, au bureau, dans l'avion, dans le train, en France, en Angleterre... Et puis... la plupart de ses "coups", tels que tu me les racontais, c'était de vrais clichés machos : du genre... des petits canons, en général des secrétaires, qui plongeaient sous son bureau pour lui tailler des pipes. D'abord, je n'y croyais pas une seconde. Et puis... à force d'y penser...

Elle se tut. Anne était une reine de la fellation. Elle adorait ça. J'aurais dû y penser. L'image avait dû finir par l'obséder...

- Enfin, à force j'ai fini par me demander si c'était bien rien que ça, "son truc", et comment il pouvait ou pourrait se comporter avec une VRAIE nana... enfin tu comprends ce que je veux dire, quoi, avec une nana sur laquelle il n'aurait au départ aucune prise, une nana ayant un peu plus de répondant..... une nana comme MOI, quoi !

C'était son côté suffragette ? Elle s'énervait presque ! Je l'encourageai :
- Et... alors ?
- Et alors, et alors... et bien, écoute, j’ai fini par ne plus penser qu'à ça... une véritable obsession, partout : au bureau, à la maison... le soir, j'attendais même que tu t'endormes pour phantasmer et me... carresser en pensant à lui. J'étais comme folle. Je t'assure que j'ai essayé de le chasser de mon esprit, tu as bien vu : j'ai même repris la gym en piscine, pour me calmer ! Rien à faire. Je me demande comment tu as pu ne rien remarquer !
- c'est dingue !
- ça, tu peux le dire, oui ! Un jour... - c'était il y a environ deux-trois mois, quelques semaines avant ce midi où on est passé chez lui tous les deux, tu te souviens ? ...j'ai craqué. Je l'ai appelé sous un prétexte bidon... j'ai mis un moment, d'ailleurs, à en trouver un, de prétexte, mais je crois que j'aurais pu raconter n'importe quoi pour le voir ! J'ai pensé à sa collection de bouquins sur Paris... Je lui ai dit que je faisais une étude sur l'évolution du quartier de la Goutte d'Or, dans le cadre d'un projet d'aménagement... C'était complètement bidon, j'étais rouge de honte. Mais il a sauté sur l'occasion ! Il m'a tout de suite invitée à passer chez lui, le lendemain midi...
- ...et ?
- ...et bien... le lendemain Midi, donc, j'étais quand même vraiment intimidée... Pas sûre de moi du tout, je te le jure... sur le trajet, j'ai failli faire dix fois demi-tour. Arrivée chez lui, c'était un peu surréaliste. Il m'a accueillie, m'a offert un verre... Très mondain, très poli, On se faisait quasiment des ronds de jambe. J'étais complètement coincée. C'était la première fois que je venais toute seule chez lui... c'était évident que c'était... heu... louche. Lui, plus à l'aise, comme d'habitude, parfois un peu rigolard... Il m'a même demandé comment tu allais ! Je... je lui ai dit que tu étais assez fatigué... que tu travaillais beaucoup, et que je te voyais peu. Il s'est marré. C'était un peu grillé, quoi ! Et puis je me suis remise à penser à cette histoire de secrétaire... L'obsession est revenue. Je ne voyais plus que ça...
- ...et ?
- Et donc, à un moment donné, on est allé vers sa bibliothèque. Il me disait des trucs que je n'entendais même pas, en me montrant les bouquins... On était côte à côte... j'étais complètement excitée, je me souviens que mon coeur battait à rompre. Et puis... j'ai senti sa main sur mes fesses... Il me frôlait à peine... tout en continuant à me commenter ses bouquins... Je restais là comme une gourde... Je me souviens que je me suis cambrée, juste un peu. Enfin il s'est tû, et s'est mis à me caresser plus franchement... il m'a retournée vers lui... moi, je fixais la pointe de mes escarpins ! Il s'est mis à passer de mes fesses à mes seins, mes cheveux... soulevait ma jupe... mes cuisses, puis mes seins à nouveau... Il me disait qu'il les trouvait magnifiques... ses mains tremblaient en les caressant... Moi, ils me faisaient mal ! J'avais fermé les yeux, je n'osais bouger... J'ai posé ma main sur son jean... il bandait comme un âne... Je me souviens que j'étais trempée, les jambes tremblantes. J'ai failli avoir un orgasme debout ! Elle marqua une pause, elle avait l'air toute émue...
- ...et...
- et... je n'y ai plus tenu ! Je me suis mise à genoux devant lui, j'ai défait sa ceinture, ouvert sa braguette... J'étais tellement excitée que je crois que j'ai arraché un bouton... Sa queue explosait son caleçon... Je l'ai extirpée... Quand je l'ai eue enfin sous mon nez, j'ai failli mourir... Ca faisait tellement de temps que j’attendais cet instant ! Je t'assure qu'il en a une belle ! Je crois que j'ai joui une première fois à la seconde où je l'ai prise dans ma bouche... Il avait croché sa main dans mes cheveux... j'avais l'impression que mes lèvres, ma bouche, ma langue m'échappaient, étaient guidées par sa volonté... il se branlait dans ma bouche, avec ma tête... Je me souviens aussi du bonheur que j'ai éprouvé en lui léchant les couilles...
- ... et après ?
- Après ? Qu'est-ce que tu veux que je te dise, mon pauvre chéri... Il m'a baisée sans arrêt pendant deux heures au moins... J'étais folle... il m'a sodomisée longuement... Il a une technique incroyable... Il me pinçait violemment les seins juste avant de m'enfoncer complètement sa queue... c'était dingue... plaisir et douleur à la fois... Il a vraiment une queue exceptionnelle, il arrive à la faire... palpiter ! Il me l'enfonçait à fond, s'arrêtait, et là, je la sentais... palpiter ! Et puis il a une maîtrise incroyable... J'ai joui quatre ou cinq fois... et lui, il se retenait sans problème...

Elle se mit à rire...
- Le seul problème, c'est que j'ai crié - enfin, pour dire vrai, j'ai hurlé comme jamais. Il a tenté un peu de me baîllonner, d'une main, mais comme il jouissait en moi en même temps, c'était pas très efficace... J'espère que l'immeuble était vide, parce que...
- OK, j'ai compris... mais ensuite ?
- Ben...
- Comment ça, ben ?
- Ben en fait...
- Oui ?
- Et ben... ensuite, il m'a rappelée.
- Oui, et alors,
- Enfin, je veux dire : il m'a rappelée très vite...
- Et alors ?
- Alors... et bien je l'ai revu.
- Tu l'as revu ? Comment ça ?
- Et bien, je l'ai revu, quoi ! Voila...
- Tu l'as... revu... mais pour baiser ?
- Ben... évidemment, par pour enfiler des perles !
- Mais... tu l'as revu quand ? Et où ça ?
- Heu... je l'ai revu... chez lui... principalement.
- Ah bon ! Et tu l'as revu quand, au juste ?
- Heu... Je ne sais plus... en fait si, mais...
- Mais quoi ?
- Mais... je l'ai revu... plusieurs fois !
- Ca c'est super ! Et combien ? Deux fois ? Trois fois ?
- Heu... oui, c'est ça, mais...
- Mais quoi ?
- ...par semaine.
- Comment ça ?
- Deux, trois fois... par semaine, oui !

Là, j'ai failli tomber du canapé !
- Quoi ????
- Oui, écoute, tu ne peux pas comprendre, je crois... j'étais complètement envoûtée, c'était comme une folie... Je n'avais qu'une idée en tête : baiser, baiser et rebaiser avec lui. Et lui, c'était pareil ! Je crois qu'il ne se passait pas deux minutes sans que je pense à sa queue au fond de mon ventre, dans mon cul, dans ma bouche, entre mes seins, sur mon visage... C'était dingue. Au boulot, j'ai même eu des remarques... A midi, ça devenait difficile... Donc on faisait ça le matin, ou le soir... Je me demande vraiment comment tu as pu ne t'apercevoir de rien ! J'avais l'impression de ne plus prendre de précautions, de ne même pas me cacher ! Tu te souviens que je t'ai dit à plusieurs reprises que j'avais plein de dossiers à finir, ou des astreintes...
- Ah oui !
- Et même...
- Même ?
- Si tu te souviens bien, j'ai eu trois ou quatre Samedi où je t'ai dit que j'avais du boulot...
- Ben oui, je t'ai même accompagnée au ministère, au moins deux fois !
- Et bien oui, justement... chaque fois, j'avais rendez-vous avec lui au bureau... Il me baisait partout, sur mon bureau, sur la moquette, même, une fois, dans la grande salle des réceptions... En plus, avec la peur d’être surprise, ça m’excitait complètement... Chaque fois, je perdais la tête, complètement. Sur mon bureau, c'était trop top... Je n'avais jamais baisé sur une table, avant, tu le sais bien... à chaque fois, la veille, je l'avais vidé de tous mes dossiers, en pensant au lendemain... et le lendemain, en arrivant, il me troussait la jupe jusqu'à la taille, me repoussait tout contre le bord de mon bureau, jusqu'à ce que mes fesses butent contre, je m'asseyais dessus, me laissais aller en arrière... il m'arrachait ma culotte, me prenait les chevilles dans ses mains et me tenait les jambes en l'air... juste avant de me pénétrer d'un coup et de me défoncer.

Là, c'était la totale... Je me sentais lessivé. mais quelle chienne !
- Mais pourquoi m'as-tu dit tout à l'heure que "Christophe, c'est pas important" ???

Elle rit, parut soulagée.
- Et bien parce que maintenant c'est fini. La dernière fois, justement, heu c'était... heu... et bien voilà, c’était justement au Novotel, il y a environ un mois, un jour ou deux après qu'on soit passé ensemble chez lui, tu te souviens, heu... le déjeuner sur la terrasse... les... "climatiseurs"... Ce jour-là, j’ai bien vu que tu nous avais entendus. Et j’ai vraiment crû que tu avais tout compris, tu sais, tu as voulu filer tellement vite, ensuite ! C’était une horreur, car en fait, quand tu es descendu chercher le vin, il m’a sauté dessus, à commencer à me peloter, me mettre ses doigts partout, et moi, j’étais inondée, j'avais trop envie de lui, et en même temps, je savais que tu allais ressurgir d’une seconde à l’autre. Tu sais, j'ai été à un cheveu de le laisser faire, il voulait me sauter là, sur la terrasse, il disait que tu laisserais tomber... et même, un instant, heu... j'ai pensé en effet que j'adorerais que tu nous surprennes, que tu me voies en train de jouir vraiment... Au secours !
- Comme quoi, je suis vraiment trop con !
- Le pire, et tu ne t’en es même pas aperçu, c’est qu’il m’avait déjà enlevé ma petite culotte, et qu’il la gardée dans sa poche tout le temps qu’on est resté chez lui... On avalait notre salade et moi j’avais les fesses à l’air et les cuisses trempées !

Elle rit, et puis, juste à temps :
- pardon !
- mais je t’en prie ! Au point où j’en suis...
- C’est comme le jour où tu m’as parlé de son anglaise... J’ai eu du mal à me retenir, car je savais parfaitement qu’il avait passé deux jours à la sauter, au même Novotel que celui d'aujourd’hui - même que j’étais folle de rage et de jalousie. Je t’assure : j’ai plaisanté, je t’ai répondu n’importe quoi, mais j’ai bien vu que tu étais surpris par ma réaction... C’est comme ce matin : quand je t’ai parlé du Novotel en te disant que j’allais demander conseil à Christophe ! Je me suis rendue compte dans la seconde que je n’étais pas sensée savoir que c’est là qu’il avait amené son anglaise... la gaffe !
- Ouais, ça m’a étonné... et... donc, pourquoi as-tu arrêté ?
- On l'a décidé ensemble. Il devait repartir à Londres, quinze jours... Et puis ça nous bouffait vraiment la vie, côté boulot, ça n'était plus possible. Et puis, finalement, ça n'était vraiment qu'une histoire de cul, lui et moi, voilà..

Elle se tut, pensive, rajouta...
- Qu'est ce qu'il m'a bien baisée ! Elle eut un petit rire presque gêné, rajouta...
- Mais c'est toi que j'aime, mon petit amour, hein ?

Vive l'amour, donc, pensai-je, presque rasséréné. Je ne savais pas que j'étais encore au début de mes découvertes !

....et la suite ci-dessous : "Anne, sur le bon chemin (...épisode 5)"
Modifié en dernier par CheeseCake le 31 mars 2012, 00:08, modifié 34 fois.
#68308
Episode 5 - Où tout m'est révélé par ma douce...

Ce qui m'étonne le plus encore aujourd'hui, c'est la rapidité avec laquelle la situation avait évolué. Jusqu'à ces événements, Anne s'était toujours comportée en parfaite amoureuse, parfois même d'une jalousie féroce. Avant que nous n'habitions ensemble, j'avais droit à des coups de fils à toute heure, et même à des "visites surprise" chez moi, très tard le soir, afin de vérifier si je n'étais en train de battre la campagne... Le mariage n'y avait rien changé et elle était restée extrêmement vigilante à tout ce qui pouvait ressembler pour moi à une possibilité d'aventure. Si je devais passer une nuit en province pour mon boulot, la question devenait (pour elle) : avec laquelle de mes ex avais-je prévu de partir ? Vis à vis de ses propres copines, elle faisait montre de la même parano : sa collègue, la jeune et jolie attachée bordelaise, Séverine, dont j'ai parlé plus haut, était souvent dans le collimateur : il était clair qu'elle n'arrêtait pas de me draguer et moi, de l'encourager ! Anne avait d'ailleurs fini par espacer nos déjeuners communs et elle se fermait comme une huitre dès que je demandais des nouvelles de la dite collègue. Cette surveillance tatillonne, non de "mes fait et gestes", mais de mes supposées intentions, était insupportable !

En revanche, l'effet direct de cette attitude de défiance permanente avait été de me faire baisser la garde : dans une telle ambiance de suspicion, je n'avais jamais envisagé que de son côté, ma femme puisse se permettre la moindre liberté.

Bref, il y a quelques mois, j'avais une épouse rangée, plutôt jalouse, gardant toujours le contrôle, le sens des convenances, et je me voyais alors menacé par la routine et l'ennui. Depuis, en une poignée de semaines, je m'étais retrouvé avec une femme prête à céder à ses pulsions, sans la moindre considération pour ce que je pouvais en ressentir, et sans grand souci de maintenir avec moi une "complicité" quelconque dans ses nouvelles aventures. Au contraire, les "circonstances aggravantes" - par exemple : se faire sauter par mon ami le plus ancien - semblaient exciter particulièrement sa libido !

Ce changement de nature me donna à penser que j'étais peut-être cocu depuis bien plus longtemps que je ne l'imaginais. J'essayais donc de retrouver des indices dans les événements mineurs de notre année passée, j'épluchai mon agenda, le sien, mais sans rien trouver de significatif. Je me persuadai donc que les explications qu'elles m'avaient données correspondaient - à peu près - à la réalité : en premier lieu un phantasme éprouvé au fil du temps pour mon macho de copain, la "répulsion" initiale qu'il lui inspirait se transformant progressivement en attrait violent... un attrait pour un type qui, selon ses dires, était aux antipodes de son genre d'homme ! Et puis un passage à l'acte, une révélation sexuelle, etc... Et, à l'arrivée, un déclic, une libération psychologique qui lui avait permis d'envisager, dans un second temps, l'aventure avec son collègue Sofiane. Tout ceci ayant été accéléré par moi-même, mes allusions, mes encouragements tacites ou explicites.

Dans les jours qui suivirent les événements ci-dessus, il me fut difficile, pour ne pas dire impossible de parler avec Anne d'autre chose que de tout "ça". D'autant que par fatigue ou manque d'intérêt, elle m'avait quasiment mis à la diète et que cela devenait franchement pesant. Le surlendemain de l'affaire du Novotel, nous dînions en tête à tête au restaurant, et la conversation avait porté sur les prouesses de son collègue, le fameux Sofiane... Evidemment, elle restait très évasive, tournant autour du pot, souhaîtant - je pense - ménager mon Ego. N'ayant pas envie de la brusquer, je lui dis alors qu'elle pouvait garder temporairement quelques petits secrets, et que cela serait certainement un nouveau jeu amusant, entre elle et moi, de les lui faire avouer, afin qu'elle ait ensuite à se faire punir ou pardonner... Clairement, j'avançais tout ceci en improvisant, afin de me donner une contenance, sans bien penser aux conséquences pratiques. Elle répliqua, maussade :
- Mais que veux-tu donc que je "t'avoue" ? Je n'ai rien à t'avouer, Marc... Tu sais tout, ou presque...

Evidemment, je réagis tout de suite sur ce "presque" :
- Et bien justement, c'est le "presque" qui m'intéresse !
- Oh, écoute... c'était juste une façon de parler. Il n'y a pas de "presque" ! Tu sais tout ce que tu peux savoir... même si tu n'étais pas aux premières loges, ça, c'est clair...

Je me demandai l'espace d'une seconde si j'étais déçu ou soulagé de ces dénégations apparemment sincères, et je la fixai dans les yeux. Elle soutînt mon regard, mais avec un air vaguement ennuyé. J'insistai une dernière fois :
- Donc... tu m'as tout raconté, je sais tout, et tu ne me caches rien, on est d'accord, ok ?

Elle s'énerva un peu :
- OUIIIIIII, oui, tu sais TOUT ! Voila !

Il eut quelques regards réprobateurs lancés depuis les tables voisines. Le restaurant n'était vraiment pas le meilleur endroit pour avoir ce genre de conversation, et je décidai d'attendre que nous ayons retrouvé un peu d'intimité pour ré-aborder éventuellement le sujet. En fait, je trouvais assez excitants ces efforts que je déployais pour forcer les aveux de ma femme, pour l'amener à reconnaître une éventuelle faute restée inavouée. Alors que l'avant-veille elle m'avait raconté ses aventures sans la moindre vergogne, elle se montrait à présent mal à l'aise, réticente, sans pour autant me donner l'impression de me cacher vraiment quelque chose. Je me dis qu'il y avait certainement des détails qu'elle voulait garder pour elle et j'abandonnai temporairement la question.

La conversation s'orienta alors sur des sujets plus neutres, notamment sur ses "ex". Sans doute se sentait-elle redevable de quelques confidences, car j'appris qu'elle était sortie pendant presque un an, avant moi, avec un type qu'elle m'avait présenté au début comme un vieux et "simple" copain. Il était vraiment très grand, 1m95 peut-être, et noir, d'une pure couleur chocolat. Sympathique, il nous avait invité à dîner plusieurs fois et nous étions même allés à une soirée africaine avec lui. Je ne pus m'empêcher de me demander si leur relation s'était vraiment interrompue quand je l'avais rencontrée...

De retour à la maison, l'envie de la "cuisiner" encore un peu me reprit, impérieuse, malgré l'heure fort avancée. Mais après s'être glissée entre les draps et avoir effectué deux ou trois tours sur elle même, ma chère et tendre, apparemment très énervée, prit le parti ostensible de se réfugier à l'autre bout du lit en me tournant le dos. Je jugeai donc préférable de ne pas insister et m'endormis de mon côté, en remettant l'affaire au lendemain - c'était un Samedi, j'aurai donc tout mon temps.

Je fus réveillé par la lumière pénétrant dans la chambre... L'espace d'une seconde, je craignis qu'elle ne se soit déjà levée, mais ce n'était pas le cas. Elle était bien toujours là, toujours le dos tourné, un peu plus proche que la veille au soir, sans doute. Sa nuisette était relevée et son cul adorable était à l'air. Mon petit appareil Lumix n'était pas loin et je ne pus me retenir de prendre un cliché - je vous le joins tout au bas de ce récit. Et puis je me collai à elle en entrepris de la réveiller doucement, par de légères caresses. Quelques soupirs et grognements plus tard, voyant qu'elle avait repris ses esprits, je tentai de renouer le fil interrompu la veille :
- et donc, comme ça, je sais... "presque" tout ?

Pour toute réponse, je reçu un gros soupir - mélange d'agacement et de lassitude... Je décidai de jouer la franchise :
- Ecoute, tu sais, après ce qui s'est passé, si j'avais dû t'étrangler... ou même simplement faire ma valise et me trouver un hôtel... je l'aurais déjà fait... donc...

Silence et immobilité. Anne s'était transformée en statue de sel. Evidemment, j'aurais préféré qu'elle proteste une nouvelle fois de son innocence, comme au restaurant. Mais au lieu de cela, elle se contenta de changer de position, et se mit sur le dos en cachant son visage dans son bras. Je la secouai - un peu :
- Alors, tu me racontes ? Alleeeeez !
- NON !

Là, je faillis éclater. Car me répondre simplement : "non" plutôt que : "je n'ai rien à te raconter", c'était déjà me faire un demi-aveu ! Je réagis :
- Comment ça, "NON" ? "NON", tu ne veux pas me raconter ou bien... "NON", tu n'as rien à me raconter ?

Elle secoua la tête, toujours avec son bras sur son visage. Sa chevelure rousse s'emmélait sur l'oreiller...
- Non, je... n'insistes PAS !

Cela sentait le brûlé !
- Ca va, j'ai compris. Il y a donc bien eu autre chose... Je marquai une pause. Bon, écoutes... dis-moi tout, je te promets de ne pas m'énerver et ne pas t'engueuler !

A nouveau, elle secoua la tête vigoureusement, le visage toujours caché dans son bras replié. J'insistai, usant d'un nouvel argument :
- Ecoute, Anne... c'est pas grave, c'est... comme un jeu, pour moi ! Tu me dis tout et... tu auras juste droit à une fessée, OK ? Tu adores les fessées... Bon. Il y a donc eu... autre chose ?

Long silence de ma douce, et puis, dans un souffle :
- ou-oui...

Un frisson électrique me parcourut de la tête au pied, délicieux...
- Booon ! Et donc ?
- Tu me promets que tu ne me diras rien ?

C'était dingue... Elle me semblait presque au bord des larmes, mourrant de honte. Honnêtement, après tout ce qu'elle m'avait fait subir, c'était plutôt étonnant ! Mais la psychologie de ma chère épouse était plutôt compliquée, notamment vis à vis de la notion de faute et d'aveu... Je confirmai donc :
- Je ne te dirai rien...

Elle respira fortement, ravala un demi-sanglot - c'était vraiment dur à sortir ! Ma curiosité était aiguisée au plus au point et j'étais encombré d'une érection proportionnelle à ses réticences...
- Et bien... peut-être as-tu remarqué... je me suis demandé si tu le verrais... c'est pas vraiment évident, mais... du bureau, je t'ai envoyé tout un tas de photos, heu... disons, un peu en vrac... tu n'as donc rien remarqué ? Tu n'as pas vu que... qu'il y en avait des... différentes ?

Des différentes ? Qu’entendait-elle par là ? Sans un mot, je sautai sur mon portable et je rouvris le dossier de photos envoyé par ma belle l’avant-veille. Je repointai les images, une à une, et... en restai coi. Je n'avais pas vu les différences, en effet. Et pourtant elles sautaient aux yeux ! Vérifiez vous-mêmes : celle où elle ôte son petit haut noir... elle n'a pas de soutif, dessous ! Alors que ce jour-là, elle portait son Joli Aubade... Et puis... celle où elle se fait prendre en levrette... le type est poilu !!! Alors que sur les autres photos, il est épilé... ! Dingue... Ne sachant qu'ajouter, je posai une question parfaitement stupide, et sans grand intérêt : "Ben... le... poilu, c'est qui ?". Elle sourit, gênée : "Heu... tu n'a jamais vu ton copain Christophe à poil ?".

Elle avait donc mèlé à ses photos prises deux jours auparavant avec Sofiane des clichés pris quelques semaines plus tôt avec Christophe ! Chienne et perverse aussi, donc. Mais... je ne voyais rien de bien inédit dans ce « montage ». Je le lui dis, perplexe :
- OK, je découvre tes penchants exhib, mais... je ne vois rien de neuf... par rapport à ce que je sais déjà.
- Mais si ! Réflêchis un peu ! Sur certaines photos... je veux dire celles où je suis avec Christophe... par exemple celle où il me prend... heu... en levrette...
- Oui ? Quoi ?
- et bien... ces photos...
- Quoi, ces photos ???
- et bien... heu... (elle se fit une toute petite voix) ...elles peuvent pas avoir été prises par lui...

De nouveau : décharge électrique. Intensité : le double de la précédente. Elle allait m'achever ! Ainsi, elle s'était donc offert un Trio ? Ou plutôt... Christophe lui avait offert un Trio ! Je savais parfaitement qu'il pratiquait à peu près toutes les formes de scénarios sexuels, et je connaissais même deux ou trois de ses complices. Je me demandais instantanément lequel avait "participé" à l'affaire et s'était payé ma femme... sans même lui avoir été présenté ! L'un de ceux que je connaissais était vraiment un type vicieux, avec la tête de l'emploi qui va avec... J'arrivais même pas à envisager Anne entre ses pattes... Je ne pus évidemment m'empêcher de poser la question à ma douce épouse :
- Le troisième... ça n'était quand même pas... ce Jean-François, non ?
- Nooon-non.
- ...Pierre ?
- Non
- ...Alexandre ?
- Nooon ! Tu... Ca n'est pas ça !
- Comment ça, "ça n'est pas ça" ??? Ca n'est pas un copain de Christophe ? ... C'est QUI, alors ? Un de tes ex ? Un de tes copains ??? Un collègue ?
- Non... ni un ex, ni un copain...
- Quoi ? C'est donc un collègue ??? Sofiane ??? Mais... Sofiane... ça date de trois jours... et Christophe est parti à Londres il y a plus d’un mois... et tu m'as dit que vous aviez rompu juste avant qu'il ne parte...

Elle cria presque :
- Ce n'est pas Sofiane ! Tu sais exactement ce que j'ai fait avec Sofiane ! Tu étais... "presque" là !
- Ca n'est pas Sofiane ? Mais alors... qui ? Un AUTRE collègue ???
- Heu... non... enfin... pas "UN"...
- ...pas "UN" ? Tu veux dire... UNE ????? Mais... qui, QUI ? (c'était à mon tour de crier !)
- Ben... écoute... c'est... c'est... évident... non ?!
- Comment ça, "évident" ? Je ne connais pas toutes les nanas qui bossent avec toi ! Je me tûs instantanément... Je ne les connaissais pas toutes, en effet ! Juste une ou deux... J'hoquetai :
- c'est... c'est...
- Ben... oui. C'est... Sèverine !

Il fallait que j'arrête avec les "shoots" électriques. Là, j'avais senti tous mes poils se hérisser. Mon coeur commençait à faire des bonds et mon érection ne faiblissait pas.
- Sèverine... mais... mais... comment ça ???

Anne poussa un grand soupir, faillit s'étrangler, sa voix se fit presque inaudible...
- Ben... c'est un peu de ta faute, là encore...
- Comment ça, DE MA FAUTE ?
- Oui... Enfin... indirectement. Tu connais parfaitement les goûts de Sèverine pour les types plus âgés qu'elle, les mecs qui font un peu... "vrai Mec", quoi ! ...Et tu as bien vu qu'elle n'arrêtait pas de te draguer... chaque fois qu'on déjeunait tous les trois ensemble... Elle pouvait pas s'en empêcher !
- Ouais, bon, et alors ? "Moi", c'est pas "Toi", je te signale...
- C'est pas la question ! Tu sais très bien qu'on est tout le temps ensemble, elle et moi... Et tu dois quand même te douter qu'on se fait tout le temps des confidences, entre nanas...
- ben oui, évidemment, et alors ?
- alors... un jour, heu... c'était... après que.. enfin, disons après que j'aie... "commencé" avec Christophe, on a fini par parler de toi, et je lui ai dit... enfin, en me marrant... que j'avais évidemment remarqué ses manoeuvres de... séduction, vis à vis de toi...
- Alors ?
- Ben... elle n'a pas nié ! Elle m'a dit qu'elle te trouvait justement ce côté... "grand mec costaud" qui la fait craquer... et elle m'a dit qu'elle ne s'était pas rendu compte qu'elle était allée trop loin et aussi elle s'est ... presque excusée, me demandant si cela m'avait posé un problème.
- Et alors ?
- et bien, je lui ai répondu que... non, pas du tout, ça ne me posait pas de problème, que je comprenais très bien son goût pour ce genre de mecs, que j'avais exactement les mêmes goûts qu'elle, mais que... bon, heu...
- Mais que... ?
- ...écoute... tu me PROMETS que tu ne vas pas te fâcher, hein ?
- Promis !
- Non, je suis sûre que tu vas mal le prendre...
- Je vais t'étrangler...
- Bon, d'accord, et bien, puisque tu y tiens, je lui ai dit que... avec toi... elle risquait d'être... comment dire... un peu... déçue, quoi, voila !
- QUOI ?
- Ben... oui, quoi, je lui ai dit... que tu étais un type... heu... génial, très bien, et tout, attentionné, mais, bon, qu'au lit, tu étais... doux, gentil, quoi, enfin... je veux dire... pas très... violent, et surtout, heu... assez rapide !
- Merci ! Super !
- Excuse-moi... je t'assure que j'y ai mis les formes...
- Et alors ?
- Ben... ça l'a fait beaucoup rigoler, plus que moi, en tous cas ...et j'avoue que la conversation a un peu dégénéré... elle ne voulait pas me croire, m'a demandé des précisions...
- Des précisions ??? Et tu as répondu quoi ?
- Oh... heu... ben... que voulais tu que je lui dise ??? De quoi tu crois que parlent les nanas en matière de "précisions" sur les mecs ? Je vais te le dire : elles parlent de longueur, de largeur, de dureté et de... durée ! Voila ! Et donc... nous nous sommes lancées sur... des comparaisons !
- Oui, ça, il faut dire que tu deviens experte ! Une vraie...
- Ne dis plus un mot ou J'ARRÊTE !
- Continue...
- heu... je lui ai dit qu'avec toi, ça dépassait rarement cinq minutes, quoi !
- Tu exagères ! Et alors ?
- ben... elle ne voulait pas me croire, puis elle s'est mise à me plaindre, m'a demandé comment je tenais le coup, si... j'avais un amant, et... alors... c'est là que... je lui ai dit que oui, et que je lui ai parlé de Christophe, de ses... performances exceptionnelles... Et là, notre discussion a changé de ton, tu t'en doutes... c'était dingue, parce que... on était toutes les deux à une terrasse de restau... on chuchotait afin de ne pas choquer nos voisins... et je lui racontais tous les trucs qu'il m'a fait... c'était complètement excitant... Elle poussait des cris d'horreur... enfin... en fait elle était aussi excitée que moi !
- Superbe ! Et alors ?
- Et bien... au bout d'un moment, fatalement, elle m'a demandé... en rigolant à moitié - si je ne pouvais pas lui... lui...
- lui quoi ?
- ben... lui "prêter" Christophe, quoi ! Voila !
- C'est dingue ! Et ?
- Au début, j'ai vraiment pris ça comme une blague, et puis on a continué à en parler... je me suis dit... ben oui, pourquoi pas ? Et donc... je lui ai répondu que... oui, je pouvais lui en parler, et que, jolie comme elle était, le Christophe allait flamber comme une allumette, c'était sûr... Tu sais... nous étions vraiment complètement excitées... Mais enfin, à la fin... c'est ELLE qui... heu... qui m'a proposé...
- qui t'a proposé quoi ?
- et bien... de... d'aller juste... un peu plus loin...
- ...comment ça ? C'est à dire ?
- c'est à dire de... de faire ça à trois, quoi !
- D'accord ! Elle est géniale, ta copine !
- Oui, elle est géniale ! Et je vais te dire : je regrette pas !
- Ah bon ?
- Ben non ! Ca a été super ! Tu peux même pas t'imaginer, mon pauvre ami !
- Ca va, ne t'énerves, pas !
- ...c'est toi qui m'énerve... Oui ! Bon... Dès qu'elle m'a proposé "ça", l'atmosphère s'est quasiment alourdie, entre nous, tu peux me croire... Tout d'un coup, elle a arrêté de se marrer, de s'exclamer... elle m'a regardée dans les yeux... elle a effleuré ma main... elle est franchement craquante, tu sais... Il faisait chaud... elle a des seins pas possible... Heureusement qu'on avait du boulot, je crois qu'on aurait pu disparaître toutes les deux dans un petit hôtel, juste après le dessert...
- J'hallucine. Et donc ?
- Ben la suite, tu t'en doutes. Evidemment, je ne pouvais pas appeler Christophe du bureau... du coup je n'ai rien fichu de l'après-midi, tant j'étais excitée. Le soir, juste avant de rentrer à la maison, j'ai pu le joindre de mon portable... Je l'ai appelé depuis la voiture, garée juste devant la maison. J'avais peur que tu m'aperçoives ! Je ne savais pas trop comment lui demander... Mais en fait, dès que j'ai commencé à lui parler de Sèverine, la suite et venue d'un coup... il s'est marré... il a très vite compris... m'a dit que ça allait être... trop top... et puis... nous avons pris rendez-vous pour le surlendemain après-midi... c'était un Mercredi... je savais qu'il y avait une formation, au Ministère, et qu'on pourrait, elle et moi, faire l'école buissonière...
- Ok. Et ?
- Et ? Et ? Et bien voila... Je suis restée excitée comme une puce... ces deux jours là... Tu n'as même pas remarqué ! J'avais vraiment peur que tu t'en aperçoives ! Et je ne voulais surtout pas baiser avec toi... Oh... c'est pas que ça m'aurait épuisée, tu t'en doutes, mais je voulais vraiment me garder pour cet après-midi là...

Là j'étais saturé, je la laissai continuer...
- Et donc... le Mercredi est venu... J'ai quitté le Ministère avec Sèverine... J'ai pris la voiture... elle était ravissante... sa jupe à mi-cuisses, dans la voiture... un super décolleté, encore mieux que d'habitude... et de légers bas... je me souviens que je voyais la bosse formée par ses jaretelles, sous sa jupe. Moi j'avais mon petit tailleur en cuir noir et... heu... rien dessous ! Tu m'as même fait des compliments quand je suis partie le matin !

Elle rit.
- Je me souviens que pendant que je conduisais... elle a commencé à me carresser dans le cou, puis les genoux, les cuisses... Je dû lui crier d'arrêter, on a failli entrer dans un bus... On a fini par arriver chez Christophe... Il nous attendait... bien sûr avec du Champagne... Un Dom Pérignon 1999... des coupes en cristal de Venise... Je les ai présentés l'un à l'autre. C'était top ! Présenter son mec à sa collègue et copine, sachant que d'ici dix minutes on va baiser ensemble ! Nous étions complètement... liquéfiées, avant même d'avoir commencé !

Elle eut un moment de silence, rêveur.
- Bref, dix minutes et trois coupes de champagne plus tard, nous étions tous les trois sur le grand lit... celui du premier étage... j'ai jamais vu un lit aussi grand...
- ...et ?
- et quoi ? Tu ne veux quand même pas que je te raconte chaque seconde des 4 heures que nous avons passées ensemble, non ? Je ne pourrais pas... ça ne se raconte pas... je veux dire... ça ne peut pas se raconter... mais je dois dire que je n'imaginais même pas... il y a eu un moment, Sèverine et moi... on a eu un orgasme dingue, incroyablement fort, en même temps... on était incrustée l'une à l'autre... seins, ventres, langues nouées... et Christophe s'occupait de nous comme si... comme si il avait entre ses mains une seule nana... enfin, c'était un moment parmi plein d'autres...

Elle fut secouée d'un frisson.
- Et même si cela pouvait se raconter... je ne le ferais pas. C'est pas ton truc. Ca te ferait du mal. Mais... Elle se serra contre moi, et, toute souriante :
- je t'aime bien quand même, tu sais ?

Allez comprendre !
Modifié en dernier par CheeseCake le 31 mars 2012, 00:15, modifié 13 fois.
par CheeseCake
#68372
Je suis parvenu à récupérer le son enregistré à partir des 2 appels que j'ai reçus de ma chère Anne, alors qu'elle se faisait abondamment sauter au Novotel, près de la Gare de Lyon (...voir... épisode 2....). La qualité était vraiment pas bonne, j'ai coupé où j'ai pu... en essayant de récupérer quelques passages-clef.

J'ai reçu le 1er appel au tout début de leur... "séance", dix minutes après qu'ils aient disparu, sous mes yeux, dans l'ascenseur. La frustration et l'humiliation m'ont amené à couper très vite... (fichier 1).
J'ai dû attendree une heure et demie, avant que ma douce épouse ne me rappelle, plutôt : qu'elle rappelle mon Mobile... (fichier 2).

...et, tiens, une autre image, transmise par elle - et prise par lui - dans tous les sens du terme...
Les fichiers "sons" sont en téléchargement... Faites-en bon usage !
Marc
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Modifié en dernier par CheeseCake le 22 mai 2011, 01:47, modifié 8 fois.
par Cornac
#133733
Quel récit ! Absolument bandant ! Et bravo... à votre femme : ce qu'on en aperçoit est très excitant, et... ce qu'on en entend laisse pantois ! un vrai rêve de candauliste ! Il y a une suite, je suppose ? A quand ?
Pascal
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