Acte III
Jeudi soir, on a un peu de temps ensemble, ce qui n’est pas souvent en ce moment. Du temps et de la tranquillité, on se met nu dans le lit en fin de journée. On se parle, on se câline, et je lui dit : ma Belle faut que je te raconte, un truc. Elle m’écoute tout en glissant sa main sur ma queue, j’en profites, « c’est toi qui a le contrôle sur cette queue », elle rit, « tu parles pas toujours », je saute sur l’occasion « justement, je me suis dit comme ça : faudrait la mettre en cage », et là au lieu de rire, ou d’être mal à l’aise avec cette idée – ma femme n’est pas du genre à s’encombrer

– elle me répond « ah oui et pour quelle raison JE devrais la mettre en cage ? Des envies de bêtise ? » je répond que je ne sais pas, j’imagine que ça pourrait être excitant. Elle me répond qu’en tout cas ça me fait de l’effet car je suis bien raide. Je ne peux pas le nier.
Puis elle me dis qu’elle veut en profiter mais pas tout de suite.. On joue avec un gode de belle taille, pendant que je la gode je lui dis qu’elle pourrait avoir la clé. Elle me dit qu’elle sait qu’elle a déjà la clé virtuelle, pas faux je lui répond, avec un « salope » complice. Elle a une première jouissance. Puis me demande de la prendre. Là, comme souvent, je lui raconte à quel point j’aime qu’elle me rende fou d’elle, je suis très excité et dans ces moments là impossible de penser, comme un junkie qui cherche sa dose, on est faible, sans protection, et on peut dire « je pourrais te donner le pouvoir, la clé en réel, vraiment!», elle jouit. Ensuite elle me malaxe les couilles et vient extraire mon jus, c’est puissant, on rit, on s’aime. On dine, on parle de tout, de la vie, on ne revient pas sur l’épisode de l’alcôve pourtant…
La porte ne se referme pas, le temps reste suspendu jusqu’à ce week end…
celle qui virevolte et celui qui admire... ceux qui écrivent et qui parfois... invitent...