Déjà, il faut bien comprendre que nous étions très stressés vendredi soir. Clara avait toutes les peines du monde à se rassurer quant à sa capacité à plaire à nouveau à K. Déjà, le confinement est passé par là, confinement pendant lequel Clara m'a laissé libre pendant les deux dernières semaines. Mais je n'ai pas su combler son manque de sexe, je n'ai pas été à la hauteur pour susciter le désir et encore moins à la hauteur lorsqu'elle a été demandeuse.
Je me sentais assez mal la semaine dernière et j'avais hâte que les choses rentrent dans l'ordre, c'est à dire que je redevienne cocu, et que Clara me reprenne en main et me remette à ma place, en cage.
Jeudi soir, alors que nous étions inquiets d'une 3eme annulation de dernière minute d'affilée de la part de Kevin, nous évitions soigneusement le sujet, comme tout le reste de la semaine, Clara s'adresse à moi soudainement sur un ton dont je n'avais plus l'habitude.
"Demain, si je me fais baiser, tu retournes en cage... Ce soir tu as le droit d'éjaculer sur ta gentille cocufieuse même si tu ne le mérites pas. Mais ensuite, tu vas dans ta petite cage au moins jusqu'à mardi prochain"
"Si tu es sage, ma petite Sissy, je te ferai jouir dans un verre à pied" ...
L'ambiance était plantée, j'étais dans tous mes états, immédiatement excité mais aussi, bizarrement, rassuré d'être à nouveu entre les mains de ma chérie. Immédiatement, je me mets à l'aimer plus encore que la veille. C'est vraiment curieux, ce qui était un jeu de transforme en réalité. Je me sens bien soumis et cocu, je me sens mieux comme ça que n'importe quelle autre situation. Je le sais maintenant, c'est validé.
Vendredi, nous avons tellement de travail toute la journée que nous ne pensons pas à notre sortie du soir. Je ne réserve pas de chambre d'hôtel à l'avance. Je me dis que, au pire, si on n'en trouve pas, il pourront se faire plaisir pendant que je conduis.
Le soir venu, Clara est terrorisée à l'idée de revoir un des amants qu'elle préfère, et moi par l'idée que ça soit encore annulé ...
Clara traîne pour se préparer, je me dis qu'elle n'a pas envie de sortir mais je me trompe, elle a juste peur de ne pas être à la hauteur d'un homme qu'elle aime beaucoup. Comme il n'est vraiment pas bavard entre deux rencontres (c'est un euphémisme), nous ne savons jamais s'il est content de lui faire l'amour ou non.
Il m'a juste rassuré pour le soir en me disant qu'il avait hâte...
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Clara, une fois prête, "se prête" au jeu du "Check de chatte" avant de partir, mais elle arbore un sourire timide et crispé. Moi aussi je ne suis plus très sûr de ce qu'on fait. J'ai l'impression que tout va s'écrouler, que tout va s'évanouir et qu'on ne va jamais retrouver notre vie d'avant, libre et libertine...
On prend la voiture à l'heure ou nous étions censés arriver, nous le prévenons que nous serons chez lui à 20h45. Il nous attend.
Clara me fait tout une liste de choses qui l'angoissent, mes réponses sont décevantes, j'ai envie de faire demi-tour, je commence à angoisser de ne pas trouver d'hôtel, je me reproche de tout faire à l'arrache et de n'être bon à rien.
Nous arrivons vite et lorsqu'on le voit arriver et rentrer dans la voiture, c'est un poids immense qui disparaît de mes épaules, je suis redevenu, par la simple présence d'un amant dans la voiture, un bon cocu qui conduit sa femme se faire baiser comme elle ne l'a plus été depuis quarante jours. Une quarantaine...
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