J'aurais du ne pas être là ce soir là, je dédis donc mes posts à cette personne aimée que je devais accompagner une dernière fois... Mais une étrange succession de problèmes m'a empêché de quitter la capitale, j'étais énervé, malheureux de ne pouvoir participer à ce moment, attristé de ce vilain sort. Il se trouve que d'autres hasards ont fait que ce soir là, il me fut offert une magnifique occasion de reprendre mes crayons....
Il était déjà venu à mon atelier accompagné d'une ravissante japonaise, il me contactait dans la journée pour venir à nouveau le soir même confier à mon papier une jolie chinoise de passage à Paris. J'hésitais, culpabilisant un peu de ce miracle innatendu, cela failli être fatal, puis je me ravisais bien vite...
J'avais en même temps découvert son annonce champêtre (pas ici, ne cherchez pas) et la contactais, en parallèle de son accompagnateur, pour la rassurer de ma disponibilité... Elle désirait être vue et découverte, mais deux hommes lui semblait un public un peu insuffisant... j'ai un fidèle ami, assez disponible et qui ne regretta pas de l'être ce soir là... la confirmation de leur venue fut assez tardive, j'étais au téléphone avec mon complice, lui annonçant que finalement sans nouvelle, je m’apprêtais à quitter l'atelier quand le bref message me fit sursauter et bouillir... chez toi dans 30 mn... Il raccrocha presqu'aussitôt pour sauter dans son auto... je courais prévoir de quoi grignoter, "j'ai très faim, m'avait elle dit, et pas que de... " Je les vis arriver dans la cour, longue silhouette et robe très légère, petite bise en arrivant, quelques verres, sans alcool il faisait très chaud, l'air était un peu suffoquant, je dirais que je manquais de souffle soudain....
Elle portait un collier clouté et R me tendit la laisse, je te la confie, tu sais ce que cela signifie, je le savais mais comme parfois on n'ose croire au meilleur qui nous arrive, je le laissais me le préciser, tu as la laisse, tu en fais ce que tu veux.... Certains me prendront bientôt pour un stupide garçon, ou bien un indolent rêveur, car je lui dit que j'allais la dessiner, nue... Elle ôta sa robe qui ne recouvrai que sa peau nue, ses petits seins, son sexe glabre et si finement dessiné apparurent dans la lumière du soir, comme de ces visions auxquelles vous n'êtes pas sûr de vraiment croire mais qu'en aucun cas vous ne voulez effacer... Je lui fit prendre une pose debout, pour changer, et parce que pour une fois, je m'octroyais ce droit de choisir, de décider pour elle, et je posais la laisse pour attraper mes crayons..... j'aime ce dessin mais je crois qu'elle était encore plus fine en réalité..... Je le lui montrais, elle souriait, je proposais une nouvelle pose canapé, R me rappela que je pouvais demander d'elle, au bout de la laisse, ce qui me ferait le plus plaisir, je connus un moment de trouble, d'immobilité totale ou certaines pulsions se contredisaient violemment dans tout mon être, comme ces ondes inverses qui annihilent les sons, dessiner c'était maintenant, plus tard ce serait impossible, le temps lent nourrit les émois..... J'ai donc pris la laisse et...... la suite plus tard
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Jeanquiaundessinquivaparcourirlemonde
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