- 09 mars 2015, 21:19
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Samedi 6 octobre
Un bruit métallique attira mon attention. Par l’entrebâillement de la porte restée ouverte, j’apercevais ma femme qui finissait de se préparer devant le miroir de la salle de bain. Elle se maquillait avec application, prenant et reposant une multitude de petits objets dont je n’avais jamais réellement saisis la fonction. Depuis le canapé du salon, je parvenais à distinguer la tenue attirante qu’elle avait choisie pour cette occasion très spéciale. La jupe à volants s’arrêtait au-dessus du genou, tandis qu’un fin chemisier bleu pastel laissait deviner son soutien-gorge couleur parme. Elle était irrésistible. Je ne pouvais détacher mon regard de ses formes parfaites. Dans la cuisine, les derniers préparatifs étaient terminés depuis plusieurs minutes et je venais d’allumer un bon feu dans la cheminée. Le crépitement et l’odeur du bois comblaient ces derniers instants avant l’arrivée de Nicolas. Son dernier message nous avait plongés dans un état d’excitation rarement atteint. Alors que les premières flammes dansaient au-dessus des deux bûches imposantes, je me levais pour rejoindre Fanny. En marchant, je jetais à nouveau un coup d’œil rapide à ma montre. Les aiguilles semblaient lourdes et anormalement statiques. Une bonne heure d’attente nous séparaient encore du rendez-vous. La porte grinça légèrement lorsque j’entrai. Fanny me regarda dans le miroir et sourit. Je me glissais derrière elle pour l’enlacer tendrement. « Tu es magnifique mon amour » murmurais-je. Je le pensais plus que jamais. Mon corps tout entier se colla contre le sien. Mes mains caressèrent ses seins attirants par-dessus le chemisier transparent. Sans se déconcentrer, elle continua à appliquer une crème de beauté sur son front. Mes doigts pincèrent le premier bouton et le défirent, puis ils recommencèrent avec le suivant. Fanny éclata de rire et tenta timidement de m’arrêter. Mais je protestais immédiatement. « Non attend, laisse-moi faire, j’ai une idée.» lui soufflais-je. Ma main se glissa le long de son dos et dégrafa son soutiengorge. « Enlève-le, il adorera ça». Elle me regarda surprise par la proposition inattendue, semblant hésiter un instant avant de finalement s’exécuter en silence. Je refermais le chemisier, laissant les trois derniers boutons ouverts, avant de reprendre ma place derrière elle. « Là c’est mieux, non ? ». Elle acquiesça en souriant. On pouvait à présent deviner le cercle de ses mamelons, à travers le tissu léger. Le décolleté ainsi formé permettait d’apercevoir une bonne partie de sa poitrine. Une érection très forte me saisit en l’imaginant ainsi livrée à son amant. Fanny la sentit décupler contre ses fesses. L’une de ses mains se posa sur mon entrejambe. Elle éclata de rire et me complimenta sur ma vigueur. Une envie folle de la prendre me submergea soudain. Sans lui laisser le temps de réagir, je remontais sa jupe jusqu’à la taille, découvrant sa superbe culotte noire en dentelle. Puis, en la saisissant par la taille, je la basculais contre sur le bord de l’évier. Elle se plia sans résister et plaqua son torse contre le marbre froid. D’un geste vif, j’ouvris mon pantalon et le descendis jusqu’à mes chevilles. Sans autre préliminaire, je m’enfonçais sans ménagement dans ce vagin à peine lubrifié. La pénétration s’avéra peu confortable et un peu douloureuse mais cela ne freina en rien mes ardeurs. Dès que je fus en elle, je la martelais sans répit regardant ses fesses claquer à chaque coup profond. La pulsion s’exprima pleinement. Je voulais jouir très vite et très fort pour libérer cette pression violente. En moins d’une minute, les jets se déversèrent au fond d’elle, accompagnés par mes gémissements rauques. L’orgasme fut très court et très violent. Malgré tout, sa puissance aveugle m’arracha plusieurs cris, tandis que le corps de Fanny était secoué à chacun de mes coups de reins. Lorsque le déchainement prit fin, je m’effondrais contre son dos, cherchant à reprendre mon souffle. Mon cœur semblait vouloir s’échapper de ma poitrine. Après un instant de calme, je me retirais doucement, permettant enfin à mon épouse de saisir un mouchoir en papier pour recueillir la semence qui coulait déjà hors de sa vulve luisante. Avant de quitter la pièce, je l’embrassais délicatement sur l’épaule puis je filais dans la cuisine pour vérifier une nouvelle fois les préparatifs. Peu après, lorsqu’elle me rejoignit, je constatais avec bonheur que Fanny n’avait pas remis son soutien-gorge. Elle avait également laissé les trois boutons de son chemisier ouverts, comme je le lui avais suggéré.
Rarement nous n’avions attendu un invité avec autant d’impatience. Mais lorsqu’il arriva enfin, Nicolas sembla très à l’aise. La situation très particulière m’avait fait craindre que le premier contact soit un peu compliqué. Il n’en fut rien. Sa compagnie m’apparut rapidement très agréable. Je constatais que la description de Fanny était fidèle à la réalité. Nicolas s’avéra immédiatement être d’un abord facile et sympathique. Par ailleurs, le garçon affichait un physique avantageux, doublé d’un charme indéniable. Un frisson me parcouru l’échine en réalisant soudain que j’avais devant moi l’homme auquel j’avais offert l’intimité de mon épouse. La première bouteille de champagne ne fût qu’une formalité. Alors que je partais dans la cuisine pour la remplacer, j’entendis les rires se poursuivre derrière moi. Lorsque je revins au salon, les premières allusions à notre aventure commencèrent à s’inviter dans la conversation. Fanny proposa d’entrainer notre invité dans petit tour du propriétaire, à la découverte de notre maison. Nous partîmes, coupes à la main, en direction du sous-sol. En quelques minutes, nous finissions cette visite en passant dans notre chambre qui jouxtait le salon. Nicolas nous félicita pour la décoration, appréciant tout particulièrement notre suite et sa salle de bain privative. Tandis que je remplissais à nouveau son verre, il évoqua la grande maison en banlieue dans laquelle il vivait avec sa femme et ses deux enfants. Nicolas avait rencontré Julie à l’occasion d’une crémaillère chez des amis communs. Ironie de l’histoire, il était accompagné ce soir là de sa petite amie. Son allure sportive et son charme naturel lui avait permit de multiplier les conquêtes féminines. Il jouissait auprès de ses amis d’une réputation de coureur de jupons qu’il ne niait pas. Même si leur premier contact demeura timide, Nicolas éprouva d’emblée une attirance certaine pour Julie. Il la rappela le lendemain. Deux ans plus tard, ils se mariaient. Elle tomba enceinte pour la première fois l’année suivante. En avalant une nouvelle gorgée, Nicolas avoua qu’il avait soudain l’impression que tout cela était encore très récent. Cependant, ils venaient de fêter leur huitième anniversaire de mariage cet été.
Le plateau faillit basculer sur la table basse lorsque ma femme se redressa maladroitement. Elle s’excusa et fila vers la cuisine afin de préparer de nouveaux amuse-gueules. Je profitais de ce tête-à-tête pour me rapprocher de notre invité. La curiosité me submergeait. Il me tardait de recueillir ses impressions sur le début de sa relation avec Fanny. Lorsque je lui demandais ce qui l’attirait le plus en elle, il sourit puis vida son verre avant de répondre. Loin d’être déstabilisé par ma question, il me répondit sur un ton très naturel. Il me parla immédiatement de ses seins, qui l’avaient fait fantasmer dès le début. Leur volume et leur tenue sous la blouse avaient, à plusieurs reprises, déclenché des érections derrière le comptoir. Je souris en ajoutant qu’ils produisaient toujours cet effet sur moi malgré les années. En baissant la voix, je lui confiais l’énorme excitation que j’avais ressentie les premiers jours en sachant qu’il profitait des seins de ma femme. Nicolas évoqua également ses fesses fermes et galbées. Il s’apprêtait à m’en faire une description précise lorsque nous vîmes Fanny revenir en tenant deux petites assiettes. Elle les posa doucement puis nous questionna sur la teneur de notre discussion. Ses joues s’empourprèrent légèrement mais elle ne dissimula pas le plaisir de découvrir nos confidences. Elle nous invita à poursuivre en posant doucement sa main sur ma cuisse et en fixant Nicolas. Son buste bascula vers l’avant afin de remplir nos verres, révélant complètement l’intérieur de son chemisier. Je remarquais qu’elle avait défait un bouton supplémentaire. Le regard de notre invité plongea dans le décolleté béant, admirant les tétons roses et pointus que l’on pouvait facilement apercevoir. Fanny tendit un verre plein au jeune homme, accentuant encore d’avantage l’ouverture de son chemisier. Ses seins imposants pendaient devant lui en toute liberté. Puis, nous continuâmes à nous exciter mutuellement en décrivant dans les moindres détails les atouts intimes de ma femme en sa présence. Après quelques minutes, elle nous abandonna à nouveau pour remplir les plateaux. Nicolas s’excusa également et fila aux toilettes afin d’évacuer un peu de ce liquide que nous avalions sans retenue depuis deux heures. L’esprit légèrement brumeux, je m’extirpais à mon tour du canapé afin de rejoindre Fanny dans la cuisine. Je la retrouvais s’afférant devant le plan de travail. Je me faufilais derrière elle. Sans dire un mot, je passais ma main dans son chemisier pour malaxer ses seins chauds qui nous narguait, Nicolas et moi, depuis un long moment. Elle sentit mon érection contre ses fesses et sourit en tournant la tête pour m’embrasser. En m’approchant de son oreille, je lui demandais doucement si elle passait une bonne soirée. Un simple hochement de la tête le confirma. Je lui avouais à mon tour ma première impression très positive. Se sentir désirée et détaillée par nous en sa présence l’avait d’ailleurs beaucoup émoustillée. Ma joue se colla contre la sienne afin de murmurer. « Tu te sens toujours prête ? Toujours envie de le faire ce soir ? ». Sa nuque bascula en arrière et se posa sur mon épaule. Ses lèvres s’ouvrirent doucement. « Oui mon amour ». Nous nous embrassâmes fougueusement, tous deux terriblement excités par cet aveu. « Maintenant enlève ta culotte et donne-la moi». Elle pouffa sous le coup de la surprise. Mais sans protester, elle remonta sa jupe et fit glisser la dentelle noire le long de ses jambes puis me la tendit en souriant.
Avant de retourner au salon, je fourrais le sous-vêtement dans ma poche, bien décidé à m’en repaitre à l’heure où un autre corps prendrait possession de celui qui avait toujours été mien. Alors que je tentais depuis plusieurs minutes d’expliquer à notre invité le plaisir que je prenais dans les récits que me faisais Fanny après chacune de leur rencontre, ma main se posa délicatement sur le genou de ma voisine. Sans perdre le fil de la conversation, je remontais doucement le long de sa cuisse. Elle me jeta quelques regards souriants et complices qui m’encouragèrent à continuer. Puis le silence se fit dans la pièce. A sa grande surprise, je collais soudain mes lèvres contre les siennes et je l’embrassais longuement. Du bout des doigts, j’ouvrais ses jambes le plus largement possible. Sa jupe se tendit et remonta d’un coup sur le haut de ses hanches. Sans me retourner, je savais que notre invité avait à présent une vue imprenable sur la fine toison humide. Lorsqu’enfin je libérais la bouche de Fanny, je surpris avec plaisir les coups d’œil insistants et répétés de Nicolas en direction de son intimité. J’imaginais son érection avec délectation. La mienne devenait douloureuse sous le pantalon. A nouveau, je me tournais vers ma femme et je l’embrassais fougueusement. Les bruits de nos frottements et de nos baisers emplissaient la pièce. L’une de mes mains glissa dans son chemisier béant et enveloppa son sein droit. Sans attendre, je le fis sortir au grand air. Le globe imposant remuait sous mes assauts. Encouragé par son inertie, je fis basculer Fanny légèrement sur le côté puis je remontais d’un coup sec sa jupe jusqu’au nombril. Je sentis ses jambes s’écarter encore comme une promesse envers notre invité. Mes doigts filèrent sur son vagin et constatèrent son excitation importante. La cyprine recouvrit ma peau d’une chaleur agréable. Après quelques caresses sur sa vulve luisante, je me reculais sur le canapé. En fixant Fanny d’un air grave, j’entendis les mots sortir de ma bouche. « Je crois qu’il est temps que tu emmènes Nicolas dans notre chambre ». Elle me sourit puis acquiesça d’un signe de la tête. Elle se tourna vers lui en souriant. « On y va bébé ? ». Le jeune homme m’adressa un rapide regard puis répondit. « Bien sûr, oui ». Il se leva péniblement, dissimulant à peine le trouble puissant qui déformait sa braguette. Ma femme fit de même, réajustant ses vêtements débraillés. Lorsque nous nous retrouvâmes tous les trois, debout autour de la table basse, Fanny m’embrassa tendrement en tenant la main de Nicolas. Elle colla son corps contre le mien et palpa délicatement mon érection. Puis elle murmura « Profites-en bien mon amour, j’espère qu’il va me faire crier très fort pour toi ». Puis elle se détacha et entraina son partenaire en direction de notre chambre. Immobile au milieu de la pièce, je les suivis du regard jusqu’à ce qu’ils disparaissent dans le couloir. Je perçus ensuite le son de la porte qui se refermait sur eux. Il était temps de prendre place sur les épais coussins du canapé. Celui-ci longeait la cloison qui séparait le salon et la chambre. En tendant l’oreille, je pourrais guetter le moindre son produit par leurs ébats de l’autre côté. Une dernière coupe de champagne à la main, je fantasmais déjà sur leurs corps entremêlés dans notre lit conjugal. En fixant les dernières flammes qui crépitaient encore au-dessus des braises, j’imaginais les sensations inédites que s’apprêtait à découvrir Fanny. Elle était sur le point d’être pénétrée par une verge inconnue après des années de vie sexuelle bien rangée. Je m’enfonçais encore plus profondément sur la large banquette, à l’affût des premiers signes de mon cocufiage.
Dès que la porte fut refermée, Nicolas tira ma femme vers le lit et s’allongea contre elle. Sa main plongea immédiatement dans le chemisier ouvert et en extirpa les deux seins nus. Sa bouche tenta de les avaler l’un après l’autre. Fanny demeura immobile un instant. Contrairement à leur dernière rencontre, un agréable sentiment de confiance la gagnait. Elle avait envie de se laisser aller sans retenue. Lorsqu’elle se rappela que j’étais juste de l’autre côté du mur, guettant leurs gémissements de plaisir, son excitation décupla. Ses doigts lâchèrent le drap et ouvrirent le pantalon de Nicolas. Puis ils se faufilèrent sous le boxer afin de saisir son sexe durcit. Elle commença à le masturber doucement, mais très vite ses mouvements s’accélérèrent. Le souffle de son partenaire devenait de plus en plus profond à chaque aller et retour le long de son sexe. En quelques secondes, Fanny sentit les premières gouttes de liquide séminal suinter de la pointe de ce gland massif. Sous sa jupe noire, la cyprine se répandait en l’absence de sousvêtement. Elle n’y prêtait plus attention. Puis elle se redressa afin de regarder Nicolas dans les yeux. « Déshabille toi vite bébé, je veux être nue avec toi dans mon lit ». En quelque secondes, les habits volèrent à travers la pièce. Dans l’obscurité, ma femme sentit les doigts de son partenaire délaisser ses seins et descendre lentement sur son clitoris. Il la masturba délicatement, caressant avec soin sa vulve lubrifiée, puis remonta sur le petit bouton en décrivant sur lui de petits mouvements circulaires. Lorsqu’il parcourut à nouveau ses petites lèvres, Fanny éprouva un désir sauvage d’être prise. Elle lâcha le pénis raide afin de recouvrir la main qui glissait sur son intimité luisante. En exerçant une pression intense, elle poussa deux doigts à l’intérieur de son vagin. La pénétration lui arracha un premier gémissement que j’entendis distinctement dans le salon. « Fouille-moi bébé» lui murmura-t-elle. Le petit cri aigu dans la chambre provoqua une décharge d’adrénaline le long de mon corps tout entier. Nicolas commençait à donner du plaisir à ma femme, et cela rendit mon érection encore plus douloureuse sous les vêtements devenus trop étroits. Sous les draps, le jeune homme faisait coulisser ses doigts à l’intérieur du vagin, entrant et sortant lentement. Une longue plainte féminine accompagnait chaque va et vient. Au fur et à mesure que la chaleur montait dans son ventre, Fanny priait pour que son partenaire ne cesse pas ses caresses. Mais la crainte de ne pas atteindre l’orgasme cette fois encore, la poussèrent à prendre l’initiative. Elle détacha ses lèvres des siennes et souffla. « Fais-moi jouir avec ta langue mon ange ». Sans attendre, ma femme fit glisser les draps hors du lit puis ouvrit largement les jambes pour recevoir Nicolas. Sa bouche descendait déjà le long de son corps. Le premier contact sur son clitoris lui fit prendre conscience que l’orgasme menaçait déjà. Son ventre se bomba progressivement pour augmenter les effets des va et viens sur le bouton pointu. Après quelques secondes, Fanny sentit que les doigts de son partenaire abandonnaient l’intérieur de son vagin. Elle saisit son poignet en catastrophe pour stopper le retrait. « Non, continue, fouille-moi bébé ». Nicolas s’enfonça à nouveau au plus profond d’elle, palpant les parois internes avec douceur. Cette nouvelle pénétration, associée aux gestes précis et rapides de la langue, déclenchèrent instantanément l’orgasme attendu. Sur le canapé, l’oreille toujours collée contre la fine cloison, je n’y tenais plus. En entendant ma femme crier dans la pièce voisine, j’ouvris mon pantalon afin de libérer mon pénis douloureux. Chaque plainte paraissait plus intense que la précédente. Elles déclenchaient des décharges d’adrénaline dans mon bas ventre. Fanny jouit très longtemps. Son amant venait visiblement de lui procurer un plaisir à la hauteur de ses espérances. Et des miennes. Sans vraiment le réaliser, j’avais commencé à me masturber doucement en profitant des derniers gémissements de ma femme.
Sur le lit, Fanny reprenait lentement ses esprits. Encore haletante après l’explosion qui venait de parcourir tout son corps, elle regardait Nicolas qui essuyait son menton recouvert de cyprine. Il s’allongea à côté d’elle. La main de ma femme glissa négligemment sur le torse musclé. Ses doigts jouèrent un instant avec les poils fins et clairsemés puis descendirent progressivement vers l’entrejambe de son partenaire. Ils tournèrent autour du nombril plusieurs fois puis cherchèrent son sexe chaud. Elle éprouva une déception certaine en constatant qu’il n’était plus en érection. Alors elle entreprit de le masturber à nouveau. Nicolas soupira dès les premiers va et viens sur son membre encore ramollit. Il se tourna un peu afin de faciliter les mouvements devenus rapidement très agréables. En quelques secondes, Fanny sentit la verge gonfler à nouveau. Un léger filet humide s’échappait de ce gland qui l’attirait de plus en plus. Lorsque Nicolas retrouva enfin toute sa vigueur, Fanny lui demanda de l’excuser une minute. Son partenaire la dévisagea avec surprise, mais ne bougea pas. Il la vit quitter le lit puis sortir de la chambre, entièrement nue. Elle me trouva affalé sur les coussins, le pantalon descendu jusqu’aux genoux. Elle sourit en constatant que je me masturbais lentement. En la voyant s’approcher, j’éprouvais une sensation très particulière. Sa nudité me rappela violemment qu’elle venait de se donner à un autre. Sa hanche buta contre la mienne puis elle se pencha pour coller sa joue contre mon visage. « Tu as entendu comme il m’a bien fait jouir mon amour ? ». Tandis qu’elle prononçait ces mots, je sentis ses jambes s’ouvrir. Elle prit ma main et la plaqua contre son vagin humide. « Regarde dans quel état il m’a mise, tu sens ? ». Ma gorge était serrée par l’émotion. « Oui » balbutiais-je. Je la vis sourire en croisant mon regard plein de doute. Devinant ma question, elle se pencha à nouveau, ses seins ballotant se posèrent sur ma poitrine. « Non pas encore bébé, juste avec sa langue ». Je saisis délicatement sa nuque et je l’embrassais. J’aimais l’état second dans lequel nous passions cette soirée tous les deux. Tout semblait glisser sur nous et seul le plaisir de l’instant présent comptait désormais. Nous libérions des désirs enfouis au plus profond de nous depuis des années. Fanny se releva et fixa ma verge en érection. Elle la serra doucement dans ses doigts puis ses lèvres avalèrent mon gland. La chaleur de sa bouche enveloppa immédiatement mon sexe. Elle me suça ainsi une minute ou deux, caressant délicatement mes testicules. Alors que je sentais les prémices de la sève qui montait en moi, Fanny cessa ses caresses et me regarda. « Pas encore chéri, attend encore un peu ». Soudain l’expression de son visage changea. Elle s’approcha. Après un court silence, elle me demanda si j’étais toujours certain d’être prêt à ce qui allait suivre. Sa voix tremblait pour la première fois de la soirée. Elle ajouta être prête à tout arrêter si je le lui demandais. Avant qu’elle ne poursuive, je posais ma main sur sa joue. Elle s’immobilisa et m’écouta. « En as-tu toujours envie, toi ? ». Ses lèvres se collèrent contre mon oreille, comme pour se cacher et fuir mon regard. Elle murmura. « Oui mon amour, terriblement ». Tendrement, je l’enlaçais avant de l’inciter à rejoindre la chambre. Quelques mots me parvinrent encore. « J’ai un peu peur ». Ma tête recula un peu pour la fixer dans les yeux. « Je suis là mon ange, je ne bouge pas ». Un large sourire refit son apparition sur son visage. Elle m’embrassa et s’éloigna après m’avoir adressé un dernier message explicite. « Oui, je veux qu’il me prenne maintenant. J’ai vais te faire cocu mon amour et je vais jouir fort pour toi ». Je ne pus réprimer un petit rire tandis qu’elle tournait déjà la poignée. Fanny se tourna une dernière fois vers moi et m’envoya un baiser avec la main, puis disparut dans la pièce où l’attendait son amant. Le dernier cadeau qu’elle me fit, avant de refermer la porte, furent ces quelques mots prononcés assez fort pour que je puisse les entendre distinctement. En marchant vers l’homme en érection qui l’attendait dans notre lit conjugal, elle lança. « Fais-moi l’amour bébé ».
Malgré l’attente interminable, Nicolas semblait calme malgré l’excitation visible. Couché sur le dos, les jambes légèrement écartées, son pénis imposant se dressait au dessus de son ventre. Lorsque Fanny le découvrit dans cette position, elle fût à nouveau impressionnée pas la taille de ce sexe qu’elle s’apprêtait à recevoir en elle. En s’allongeant sur le lit, ma femme ressentit à nouveau ce sentiment étrange mêlant le désir d’être pénétrée par ce membre impressionnant et l’appréhension d’une possible douleur. Elle s’assit à ses côtés et le masturba quelques secondes, comme si elle éprouvait le besoin de se rassurer. Puis elle ouvrit le tiroir de la table de chevet et en sortit un préservatif. Sans un mot, elle déchira l’emballage. Nicolas suivait la scène immobile, appréciant visiblement de se laisser guider à son tour. Fanny pinça le petit réservoir et le posa sur le gland avant de le dérouler avec difficulté. Elle le caressa encore un peu puis regarda son partenaire dans les yeux en souriant. «Sois doux bébé. Prend soin de moi, c’est ma première fois sans Eric ». Sans rien ajouter, elle s’étendit à côté de lui et tourna le dos en position fœtale. Ma femme remonta légèrement les fesses puis attendit sans bouger. Après un bref silence, le frottement des draps se fit entendre derrière elle. Bientôt, le contact d’une peau chaude enveloppa tout l’arrière de son corps. Nicolas se plaqua contre elle et fit lentement glisser son pénis entre ses jambes puis il souleva légèrement la cuisse du bout des doigts. Fanny sentit une pression contre sa vulve avant que ses petites lèvres humides ne s’ouvrent légèrement. Elle réalisa que le gland de son partenaire avait commencé à s’insérer doucement en elle. Malgré la douceur de ce premier contact, l’excitation reprit vite le dessus. La verge la pénétra sans ménagement. Fanny laissa échapper un petit gémissement de douleur qu’il fit semblant de ne pas remarquer. Sur le canapé, cette première manifestation sonore ne m’avait pas échappé. Je n’eus aucun mal à imaginer ce qu’elle signifiait. Ma femme venait d’être pénétrée, et cela m’excita terriblement. Mes doigts reprirent la masturbation interrompue quelques minutes auparavant. Dès lors, je guettais plus que jamais le moindre son émanant de la pièce voisine. Sur le lit, Fanny demeurait totalement passive. Sa première sensation fût une gêne. Semblable à celle d’un corps étranger trop encombrant dont on a envie de se débarrasser. Elle pria pour que Nicolas lui accorde encore quelques secondes de répit avant de bouger. Lorsqu’il esquissa le premier va et viens, l’appréhension disparut immédiatement. Ses mouvements se révélèrent très doux. Aidés par la cyprine abondante, ils se firent rapidement plus profonds et intenses. Les frottements du gland massif contre les parois internes provoquèrent une chaleur agréable dans le bas ventre de sa partenaire. Très rapidement chaque coup de rein lui arracha une longue plainte. Fanny ne fit rien pour les étouffer. Elle savait que j’attendais ces manifestations de plaisir de l’autre côté de la cloison. Bientôt, des gémissements masculins se mêlèrent aux siens. Soudain, Nicolas cessa ses assauts et se retira. Surprise, ma femme tourna la tête et chercha son regard. « Tourne-toi sur le dos » lança-t-il. Elle s’exécuta sans discuter, roulant sur elle-même pour passer sous lui. Il se releva un peu et étendit son corps sur le celui de sa partenaire. Puis il demeura immobile un instant afin d’admirer ses seins magnifiques, couverts de sueur. Sa bouche les avala l’un après l’autre. Finalement, son bassin redescendit lentement entre les jambes avant de la pénétrer à nouveau. Nicolas la fixait avec attention tandis qu’il s’enfonçait en elle. Il remarqua les petites grimaces qui accompagnaient sa progression dans le vagin. La lubrification toujours abondante rendit cette deuxième insertion moins difficile. Leurs gémissements mêlés reprirent aussitôt. Les coups de reins s’enchainèrent sur un rythme plus soutenu. Plus violent également, trahissant un désir décuplé. La semence qui bouillonnait dans les testicules ne tarderait pas à être expulsée au fond de cet antre chaud et humide. Afin d’accélérer encore cette issue imminente, Fanny caressait sa bourse de la pointe des doigts. Dans le canapé, j’entendis clairement la voix de Nicolas lorsqu’il lui demanda de saisir ses fesses. Ma femme s’exécuta et accompagna chaque assaut en appuyant sur les fesses de son amant. Les va et viens effrénés annonçaient une éjaculation imminente. Chaque claquement de leur chair arrachait des cris de plaisir. Les yeux du jeune homme ne quittaient plus ceux de Fanny, fascinés par les rictus annonciateurs d’un orgasme attendu. « Montre-moi que tu aimes ce que je te fais bébé ». Elle acquiesça de plusieurs hochements de tête. Le gland butait toujours plus fort contre le fond de son vagin. Il menaçait de libérer le sperme chaud d’une seconde à l’autre. Les plaintes qui me parvenaient de la chambre m’encourageaient à accélérer mes caresses solitaires. M’étant débarrassé de mes derniers vêtements, j’étais totalement nu dans le salon. Depuis quelques secondes, je nourrissais le secret espoir de jouir en même temps que son amant viendrait en elle. « Vas-y bébé, laisse toi aller, jouis fort en moi mon ange». Ce furent les dernières paroles que j’entendis avant le déferlement final. Soudain, l’expression sur le visage de Nicolas changea totalement. Ses yeux semblaient exprimer une supplication presqu’enfantine. « Je viens bébé, je viens ». Fanny sentit soudain une chaleur nouvelle au plus profond d’elle-même. Le réservoir se tendit et titilla sa paroi intérieure. Elle accompagna, par des gémissements exagérés, l’orgasme de son partenaire afin de décupler son plaisir. Les spasmes, qui précédaient chaque saccade, semblaient ne plus vouloir cesser. L’éjaculation paraissait si abondante que Fanny craignit que le petit réservoir en plastique ne résiste pas et se déchire en elle. Mais finalement il n’en fut rien, et le corps haletant du jeune homme retomba soudain lourdement. Le silence qui revint dans la chambre me frustra. Je craignais soudain de ne pas parvenir à la jouissance lorsque, sans que je puisse l’anticiper, un puissant jet de sperme gicla de mon gland et atteignit mon cou. Les suivants se déversèrent sur ma poitrine et mon bas ventre. La mâchoire serrée, j’attendis que ma jouissance prenne afin de reprendre mon souffle. Aucun son n’était sortit de ma gorge malgré la violence de l’orgasme. Je demeurais immobile sur le canapé un moment, puis mon regard se perdit sur la cloison. L’image de leurs corps nus et emmêlés me submergea.
La surprise qui s’afficha sur leur visage m’amusa. Je n’avais pu résister à l’envie de les voir dans notre lit. Par ailleurs, j’imaginais les craintes qui pouvaient gagner Fanny après la concrétisation de ce fantasme tant attendu et tant redouté à la fois. Ma présence auprès d’eux, après cet instant très fort, la rassurerais. J’en étais persuadé. Arborant un sourire complice, je m’approchais lentement. Sans un mot, je m’allongeais à leurs pieds. D’un regard furtif, je pus constater que ma femme n’avait pas exagéré les atouts physiques de son amant. J’étais contraint de reconnaitre la générosité de ses attributs sexuels. Encore en érection après l’éjaculation qu’elle venait de libérer, sa verge affichait des dimensions impressionnantes. Je me félicitais secrètement de ne jamais avoir été sujet aux complexes. En regardant Fanny, je lui demandais sans détour si ses attentes avaient été comblées. Elle se tourna vers Nicolas et confirma timidement. L’espoir de pouvoir renouveler cette expérience très bientôt fit l’unanimité. Je m’apprêtais à partir lorsque ma femme prit à nouveau la parole. Une gêne sembla la gagner. Après nous avoir fixé l’un et l’autre à tour de rôle, elle avoua qu’un détail avait malgré tout terni cette première relation. Elle souhaitait nous en faire part. Sans le dire, j’avais deviné ce dont il s’agissait. Nous avions été confrontés à ce souci au début de notre histoire. Le contact et les frottements des préservatifs s’avéraient désagréables pour elle. Ils pouvaient rapidement provoquer des irritations ainsi que des douleurs. En s’adressant directement à Nicolas, elle lui souffla que la prochaine fois qu’ils feraient l’amour ensemble, elle préférait pouvoir se passer de toute protection. Par ailleurs, elle ressentait bien plus de plaisir sans la barrière du plastique. L’audace de ces révélations m’excita terriblement. Il fut convenu que chacun d’entre nous effectuerait les tests nécessaires dès cette semaine, afin d’évoluer en toute confiance. Puis nous échangeâmes encore quelques mots avant de nous rhabiller. La petite horloge du salon affichait une heure quinze lorsque la voiture de Nicolas disparut enfin dans la nuit.
La mousse épaisse recouvrait déjà toute la surface de l’eau. La baignoire se remplissait lentement, distillant ses effluves chaudes jusqu’à mon visage. Fanny entra doucement dans la pièce. Après le départ de Nicolas, nous étions tous les deux trop excités pour espérer trouver le sommeil. L’idée de me délasser quelques instants dans un grand bain parfumé me vint naturellement. Je pris la direction de la salle de bain, tandis que Fanny terminait quelques rangements dans la cuisine. Lorsqu’elle me rejoignit, ses bras m’enlacèrent au-dessus de l’eau. Le peignoir en satin bleu qu’elle avait passé s’ouvrit légèrement. Puis en se relevant, Fanny me tendit son téléphone dans ma direction. Un message de notre invité venait d’arriver. « Bien rentré. Merci pour cette excellente soirée. Vivement la prochaine. Bisous à vous deux ». Nous étions ravis de cette complicité qui s’installait doucement entre nous trois. Surpris également que tout paraisse si simple. Après l’avoir embrassé tendrement, je lui cédais ma place. A sa demande, je lui accordais quelques minutes seule dans la salle de bain. Fanny désirait procéder à une toilette intime approfondie, avant que nous ne barbotions à nouveau ensemble dans la baignoire. Après avoir fait un détour par la cuisine afin d’avaler un verre d’eau gazeuse, je revins prendre ma place à ses côtés dans l’eau chaude. Avide de détails, je la harcelais de questions afin de connaitre la moindre de ses sensations lors de ce premier échange avec Nicolas. Pour mon plus grand bonheur, elle se piqua au jeu et répondit avec entrain à chacune de mes questions. Sous la mousse, je sentis naitre une érection lorsqu’elle évoqua l’instant fatidique de la pénétration. Expérience unique de recevoir au plus profond de soi un membre nouveau. Avec l’honnêteté que nous nous étions promis, ma femme m’avoua que ses cris n’avaient pas été feints. Son regard se planta dans le mien et un sourire s’afficha au coin de ses lèvres. Depuis notre rencontre, Fanny n’avait connu que des orgasmes clitoridiens. Le plaisir vaginal, bien que toujours présent dans nos rapports, n’était jamais suffisamment intense pour parvenir à l’orgasme. Soudain, le silence se fit dans la pièce. Je la fixais sans bouger un moment, puis j’osais enfin lui demander si j’avais bien compris. Elle éclata de rire avant de confirmer avoir connu son premier double orgasme, clitoridien et vaginal, dans un même rapport. Ma bouche se colla délicatement à la sienne. D’un murmure, je la remerciais pour sa franchise et la félicitait d’être parvenue à se libérer suffisamment pour obtenir ce résultat surprenant. Au fond de l’eau, ma verge gonfla douloureusement. Après tout, n’était-ce pas la finalité de notre jeu ? Connaitre des plaisirs nouveaux. Ses yeux plein d’émotion me dévisagèrent. Ils s’embrumèrent tandis que sa voix tremblante me remercia pour cette complicité indéfectible. En se penchant vers moi, elle murmura qu’elle m’aimait plus que jamais puis ses lèvres se posèrent à nouveau sur les miennes. Pendant que nos langues se mélangeaient fougueusement, je sentis sa main serrer mon sexe raide et entamer une lente masturbation sous l’eau. En soufflant profondément contre son oreille, je lui parlais du plaisir que j’avais pris à les écouter jouir ensemble. Je lui racontais mon éjaculation abondante alors qu’elle criait de l’autre côté de la cloison. A chaque détail révélé, ses doigts accéléraient un peu plus le rythme sur mon pénis. Puis Fanny évoqua une idée qui lui était venu ce soir. Dans ses premières discussions avec Nicolas, le jeune homme avait évoqué les week-ends qu’il organisait parfois avec ses amis. Ils avaient déjà fait office d’alibi pour de petites escapades extraconjugales. Elle me proposa donc d’organiser un petit séjour du côté d’Honfleur avec lui. Son idée me parut formidable. Nous avons imaginé toutes les possibilités qu’offrirait une escapade coquine de ce genre. Tous ces nouveaux fantasmes semblaient décupler l’excitation dans la baignoire. Fanny me masturbait de plus en plus fort. Je n’osais l’interrompre jusqu’à ce que de longs jets blancs souillent l’eau savonneuse. Mes yeux se fermèrent et de longs souffles se succédèrent tandis que ses doigts accompagnaient mon orgasme jusqu’à son dénouement.
Un bruit métallique attira mon attention. Par l’entrebâillement de la porte restée ouverte, j’apercevais ma femme qui finissait de se préparer devant le miroir de la salle de bain. Elle se maquillait avec application, prenant et reposant une multitude de petits objets dont je n’avais jamais réellement saisis la fonction. Depuis le canapé du salon, je parvenais à distinguer la tenue attirante qu’elle avait choisie pour cette occasion très spéciale. La jupe à volants s’arrêtait au-dessus du genou, tandis qu’un fin chemisier bleu pastel laissait deviner son soutien-gorge couleur parme. Elle était irrésistible. Je ne pouvais détacher mon regard de ses formes parfaites. Dans la cuisine, les derniers préparatifs étaient terminés depuis plusieurs minutes et je venais d’allumer un bon feu dans la cheminée. Le crépitement et l’odeur du bois comblaient ces derniers instants avant l’arrivée de Nicolas. Son dernier message nous avait plongés dans un état d’excitation rarement atteint. Alors que les premières flammes dansaient au-dessus des deux bûches imposantes, je me levais pour rejoindre Fanny. En marchant, je jetais à nouveau un coup d’œil rapide à ma montre. Les aiguilles semblaient lourdes et anormalement statiques. Une bonne heure d’attente nous séparaient encore du rendez-vous. La porte grinça légèrement lorsque j’entrai. Fanny me regarda dans le miroir et sourit. Je me glissais derrière elle pour l’enlacer tendrement. « Tu es magnifique mon amour » murmurais-je. Je le pensais plus que jamais. Mon corps tout entier se colla contre le sien. Mes mains caressèrent ses seins attirants par-dessus le chemisier transparent. Sans se déconcentrer, elle continua à appliquer une crème de beauté sur son front. Mes doigts pincèrent le premier bouton et le défirent, puis ils recommencèrent avec le suivant. Fanny éclata de rire et tenta timidement de m’arrêter. Mais je protestais immédiatement. « Non attend, laisse-moi faire, j’ai une idée.» lui soufflais-je. Ma main se glissa le long de son dos et dégrafa son soutiengorge. « Enlève-le, il adorera ça». Elle me regarda surprise par la proposition inattendue, semblant hésiter un instant avant de finalement s’exécuter en silence. Je refermais le chemisier, laissant les trois derniers boutons ouverts, avant de reprendre ma place derrière elle. « Là c’est mieux, non ? ». Elle acquiesça en souriant. On pouvait à présent deviner le cercle de ses mamelons, à travers le tissu léger. Le décolleté ainsi formé permettait d’apercevoir une bonne partie de sa poitrine. Une érection très forte me saisit en l’imaginant ainsi livrée à son amant. Fanny la sentit décupler contre ses fesses. L’une de ses mains se posa sur mon entrejambe. Elle éclata de rire et me complimenta sur ma vigueur. Une envie folle de la prendre me submergea soudain. Sans lui laisser le temps de réagir, je remontais sa jupe jusqu’à la taille, découvrant sa superbe culotte noire en dentelle. Puis, en la saisissant par la taille, je la basculais contre sur le bord de l’évier. Elle se plia sans résister et plaqua son torse contre le marbre froid. D’un geste vif, j’ouvris mon pantalon et le descendis jusqu’à mes chevilles. Sans autre préliminaire, je m’enfonçais sans ménagement dans ce vagin à peine lubrifié. La pénétration s’avéra peu confortable et un peu douloureuse mais cela ne freina en rien mes ardeurs. Dès que je fus en elle, je la martelais sans répit regardant ses fesses claquer à chaque coup profond. La pulsion s’exprima pleinement. Je voulais jouir très vite et très fort pour libérer cette pression violente. En moins d’une minute, les jets se déversèrent au fond d’elle, accompagnés par mes gémissements rauques. L’orgasme fut très court et très violent. Malgré tout, sa puissance aveugle m’arracha plusieurs cris, tandis que le corps de Fanny était secoué à chacun de mes coups de reins. Lorsque le déchainement prit fin, je m’effondrais contre son dos, cherchant à reprendre mon souffle. Mon cœur semblait vouloir s’échapper de ma poitrine. Après un instant de calme, je me retirais doucement, permettant enfin à mon épouse de saisir un mouchoir en papier pour recueillir la semence qui coulait déjà hors de sa vulve luisante. Avant de quitter la pièce, je l’embrassais délicatement sur l’épaule puis je filais dans la cuisine pour vérifier une nouvelle fois les préparatifs. Peu après, lorsqu’elle me rejoignit, je constatais avec bonheur que Fanny n’avait pas remis son soutien-gorge. Elle avait également laissé les trois boutons de son chemisier ouverts, comme je le lui avais suggéré.
Rarement nous n’avions attendu un invité avec autant d’impatience. Mais lorsqu’il arriva enfin, Nicolas sembla très à l’aise. La situation très particulière m’avait fait craindre que le premier contact soit un peu compliqué. Il n’en fut rien. Sa compagnie m’apparut rapidement très agréable. Je constatais que la description de Fanny était fidèle à la réalité. Nicolas s’avéra immédiatement être d’un abord facile et sympathique. Par ailleurs, le garçon affichait un physique avantageux, doublé d’un charme indéniable. Un frisson me parcouru l’échine en réalisant soudain que j’avais devant moi l’homme auquel j’avais offert l’intimité de mon épouse. La première bouteille de champagne ne fût qu’une formalité. Alors que je partais dans la cuisine pour la remplacer, j’entendis les rires se poursuivre derrière moi. Lorsque je revins au salon, les premières allusions à notre aventure commencèrent à s’inviter dans la conversation. Fanny proposa d’entrainer notre invité dans petit tour du propriétaire, à la découverte de notre maison. Nous partîmes, coupes à la main, en direction du sous-sol. En quelques minutes, nous finissions cette visite en passant dans notre chambre qui jouxtait le salon. Nicolas nous félicita pour la décoration, appréciant tout particulièrement notre suite et sa salle de bain privative. Tandis que je remplissais à nouveau son verre, il évoqua la grande maison en banlieue dans laquelle il vivait avec sa femme et ses deux enfants. Nicolas avait rencontré Julie à l’occasion d’une crémaillère chez des amis communs. Ironie de l’histoire, il était accompagné ce soir là de sa petite amie. Son allure sportive et son charme naturel lui avait permit de multiplier les conquêtes féminines. Il jouissait auprès de ses amis d’une réputation de coureur de jupons qu’il ne niait pas. Même si leur premier contact demeura timide, Nicolas éprouva d’emblée une attirance certaine pour Julie. Il la rappela le lendemain. Deux ans plus tard, ils se mariaient. Elle tomba enceinte pour la première fois l’année suivante. En avalant une nouvelle gorgée, Nicolas avoua qu’il avait soudain l’impression que tout cela était encore très récent. Cependant, ils venaient de fêter leur huitième anniversaire de mariage cet été.
Le plateau faillit basculer sur la table basse lorsque ma femme se redressa maladroitement. Elle s’excusa et fila vers la cuisine afin de préparer de nouveaux amuse-gueules. Je profitais de ce tête-à-tête pour me rapprocher de notre invité. La curiosité me submergeait. Il me tardait de recueillir ses impressions sur le début de sa relation avec Fanny. Lorsque je lui demandais ce qui l’attirait le plus en elle, il sourit puis vida son verre avant de répondre. Loin d’être déstabilisé par ma question, il me répondit sur un ton très naturel. Il me parla immédiatement de ses seins, qui l’avaient fait fantasmer dès le début. Leur volume et leur tenue sous la blouse avaient, à plusieurs reprises, déclenché des érections derrière le comptoir. Je souris en ajoutant qu’ils produisaient toujours cet effet sur moi malgré les années. En baissant la voix, je lui confiais l’énorme excitation que j’avais ressentie les premiers jours en sachant qu’il profitait des seins de ma femme. Nicolas évoqua également ses fesses fermes et galbées. Il s’apprêtait à m’en faire une description précise lorsque nous vîmes Fanny revenir en tenant deux petites assiettes. Elle les posa doucement puis nous questionna sur la teneur de notre discussion. Ses joues s’empourprèrent légèrement mais elle ne dissimula pas le plaisir de découvrir nos confidences. Elle nous invita à poursuivre en posant doucement sa main sur ma cuisse et en fixant Nicolas. Son buste bascula vers l’avant afin de remplir nos verres, révélant complètement l’intérieur de son chemisier. Je remarquais qu’elle avait défait un bouton supplémentaire. Le regard de notre invité plongea dans le décolleté béant, admirant les tétons roses et pointus que l’on pouvait facilement apercevoir. Fanny tendit un verre plein au jeune homme, accentuant encore d’avantage l’ouverture de son chemisier. Ses seins imposants pendaient devant lui en toute liberté. Puis, nous continuâmes à nous exciter mutuellement en décrivant dans les moindres détails les atouts intimes de ma femme en sa présence. Après quelques minutes, elle nous abandonna à nouveau pour remplir les plateaux. Nicolas s’excusa également et fila aux toilettes afin d’évacuer un peu de ce liquide que nous avalions sans retenue depuis deux heures. L’esprit légèrement brumeux, je m’extirpais à mon tour du canapé afin de rejoindre Fanny dans la cuisine. Je la retrouvais s’afférant devant le plan de travail. Je me faufilais derrière elle. Sans dire un mot, je passais ma main dans son chemisier pour malaxer ses seins chauds qui nous narguait, Nicolas et moi, depuis un long moment. Elle sentit mon érection contre ses fesses et sourit en tournant la tête pour m’embrasser. En m’approchant de son oreille, je lui demandais doucement si elle passait une bonne soirée. Un simple hochement de la tête le confirma. Je lui avouais à mon tour ma première impression très positive. Se sentir désirée et détaillée par nous en sa présence l’avait d’ailleurs beaucoup émoustillée. Ma joue se colla contre la sienne afin de murmurer. « Tu te sens toujours prête ? Toujours envie de le faire ce soir ? ». Sa nuque bascula en arrière et se posa sur mon épaule. Ses lèvres s’ouvrirent doucement. « Oui mon amour ». Nous nous embrassâmes fougueusement, tous deux terriblement excités par cet aveu. « Maintenant enlève ta culotte et donne-la moi». Elle pouffa sous le coup de la surprise. Mais sans protester, elle remonta sa jupe et fit glisser la dentelle noire le long de ses jambes puis me la tendit en souriant.
Avant de retourner au salon, je fourrais le sous-vêtement dans ma poche, bien décidé à m’en repaitre à l’heure où un autre corps prendrait possession de celui qui avait toujours été mien. Alors que je tentais depuis plusieurs minutes d’expliquer à notre invité le plaisir que je prenais dans les récits que me faisais Fanny après chacune de leur rencontre, ma main se posa délicatement sur le genou de ma voisine. Sans perdre le fil de la conversation, je remontais doucement le long de sa cuisse. Elle me jeta quelques regards souriants et complices qui m’encouragèrent à continuer. Puis le silence se fit dans la pièce. A sa grande surprise, je collais soudain mes lèvres contre les siennes et je l’embrassais longuement. Du bout des doigts, j’ouvrais ses jambes le plus largement possible. Sa jupe se tendit et remonta d’un coup sur le haut de ses hanches. Sans me retourner, je savais que notre invité avait à présent une vue imprenable sur la fine toison humide. Lorsqu’enfin je libérais la bouche de Fanny, je surpris avec plaisir les coups d’œil insistants et répétés de Nicolas en direction de son intimité. J’imaginais son érection avec délectation. La mienne devenait douloureuse sous le pantalon. A nouveau, je me tournais vers ma femme et je l’embrassais fougueusement. Les bruits de nos frottements et de nos baisers emplissaient la pièce. L’une de mes mains glissa dans son chemisier béant et enveloppa son sein droit. Sans attendre, je le fis sortir au grand air. Le globe imposant remuait sous mes assauts. Encouragé par son inertie, je fis basculer Fanny légèrement sur le côté puis je remontais d’un coup sec sa jupe jusqu’au nombril. Je sentis ses jambes s’écarter encore comme une promesse envers notre invité. Mes doigts filèrent sur son vagin et constatèrent son excitation importante. La cyprine recouvrit ma peau d’une chaleur agréable. Après quelques caresses sur sa vulve luisante, je me reculais sur le canapé. En fixant Fanny d’un air grave, j’entendis les mots sortir de ma bouche. « Je crois qu’il est temps que tu emmènes Nicolas dans notre chambre ». Elle me sourit puis acquiesça d’un signe de la tête. Elle se tourna vers lui en souriant. « On y va bébé ? ». Le jeune homme m’adressa un rapide regard puis répondit. « Bien sûr, oui ». Il se leva péniblement, dissimulant à peine le trouble puissant qui déformait sa braguette. Ma femme fit de même, réajustant ses vêtements débraillés. Lorsque nous nous retrouvâmes tous les trois, debout autour de la table basse, Fanny m’embrassa tendrement en tenant la main de Nicolas. Elle colla son corps contre le mien et palpa délicatement mon érection. Puis elle murmura « Profites-en bien mon amour, j’espère qu’il va me faire crier très fort pour toi ». Puis elle se détacha et entraina son partenaire en direction de notre chambre. Immobile au milieu de la pièce, je les suivis du regard jusqu’à ce qu’ils disparaissent dans le couloir. Je perçus ensuite le son de la porte qui se refermait sur eux. Il était temps de prendre place sur les épais coussins du canapé. Celui-ci longeait la cloison qui séparait le salon et la chambre. En tendant l’oreille, je pourrais guetter le moindre son produit par leurs ébats de l’autre côté. Une dernière coupe de champagne à la main, je fantasmais déjà sur leurs corps entremêlés dans notre lit conjugal. En fixant les dernières flammes qui crépitaient encore au-dessus des braises, j’imaginais les sensations inédites que s’apprêtait à découvrir Fanny. Elle était sur le point d’être pénétrée par une verge inconnue après des années de vie sexuelle bien rangée. Je m’enfonçais encore plus profondément sur la large banquette, à l’affût des premiers signes de mon cocufiage.
Dès que la porte fut refermée, Nicolas tira ma femme vers le lit et s’allongea contre elle. Sa main plongea immédiatement dans le chemisier ouvert et en extirpa les deux seins nus. Sa bouche tenta de les avaler l’un après l’autre. Fanny demeura immobile un instant. Contrairement à leur dernière rencontre, un agréable sentiment de confiance la gagnait. Elle avait envie de se laisser aller sans retenue. Lorsqu’elle se rappela que j’étais juste de l’autre côté du mur, guettant leurs gémissements de plaisir, son excitation décupla. Ses doigts lâchèrent le drap et ouvrirent le pantalon de Nicolas. Puis ils se faufilèrent sous le boxer afin de saisir son sexe durcit. Elle commença à le masturber doucement, mais très vite ses mouvements s’accélérèrent. Le souffle de son partenaire devenait de plus en plus profond à chaque aller et retour le long de son sexe. En quelques secondes, Fanny sentit les premières gouttes de liquide séminal suinter de la pointe de ce gland massif. Sous sa jupe noire, la cyprine se répandait en l’absence de sousvêtement. Elle n’y prêtait plus attention. Puis elle se redressa afin de regarder Nicolas dans les yeux. « Déshabille toi vite bébé, je veux être nue avec toi dans mon lit ». En quelque secondes, les habits volèrent à travers la pièce. Dans l’obscurité, ma femme sentit les doigts de son partenaire délaisser ses seins et descendre lentement sur son clitoris. Il la masturba délicatement, caressant avec soin sa vulve lubrifiée, puis remonta sur le petit bouton en décrivant sur lui de petits mouvements circulaires. Lorsqu’il parcourut à nouveau ses petites lèvres, Fanny éprouva un désir sauvage d’être prise. Elle lâcha le pénis raide afin de recouvrir la main qui glissait sur son intimité luisante. En exerçant une pression intense, elle poussa deux doigts à l’intérieur de son vagin. La pénétration lui arracha un premier gémissement que j’entendis distinctement dans le salon. « Fouille-moi bébé» lui murmura-t-elle. Le petit cri aigu dans la chambre provoqua une décharge d’adrénaline le long de mon corps tout entier. Nicolas commençait à donner du plaisir à ma femme, et cela rendit mon érection encore plus douloureuse sous les vêtements devenus trop étroits. Sous les draps, le jeune homme faisait coulisser ses doigts à l’intérieur du vagin, entrant et sortant lentement. Une longue plainte féminine accompagnait chaque va et vient. Au fur et à mesure que la chaleur montait dans son ventre, Fanny priait pour que son partenaire ne cesse pas ses caresses. Mais la crainte de ne pas atteindre l’orgasme cette fois encore, la poussèrent à prendre l’initiative. Elle détacha ses lèvres des siennes et souffla. « Fais-moi jouir avec ta langue mon ange ». Sans attendre, ma femme fit glisser les draps hors du lit puis ouvrit largement les jambes pour recevoir Nicolas. Sa bouche descendait déjà le long de son corps. Le premier contact sur son clitoris lui fit prendre conscience que l’orgasme menaçait déjà. Son ventre se bomba progressivement pour augmenter les effets des va et viens sur le bouton pointu. Après quelques secondes, Fanny sentit que les doigts de son partenaire abandonnaient l’intérieur de son vagin. Elle saisit son poignet en catastrophe pour stopper le retrait. « Non, continue, fouille-moi bébé ». Nicolas s’enfonça à nouveau au plus profond d’elle, palpant les parois internes avec douceur. Cette nouvelle pénétration, associée aux gestes précis et rapides de la langue, déclenchèrent instantanément l’orgasme attendu. Sur le canapé, l’oreille toujours collée contre la fine cloison, je n’y tenais plus. En entendant ma femme crier dans la pièce voisine, j’ouvris mon pantalon afin de libérer mon pénis douloureux. Chaque plainte paraissait plus intense que la précédente. Elles déclenchaient des décharges d’adrénaline dans mon bas ventre. Fanny jouit très longtemps. Son amant venait visiblement de lui procurer un plaisir à la hauteur de ses espérances. Et des miennes. Sans vraiment le réaliser, j’avais commencé à me masturber doucement en profitant des derniers gémissements de ma femme.
Sur le lit, Fanny reprenait lentement ses esprits. Encore haletante après l’explosion qui venait de parcourir tout son corps, elle regardait Nicolas qui essuyait son menton recouvert de cyprine. Il s’allongea à côté d’elle. La main de ma femme glissa négligemment sur le torse musclé. Ses doigts jouèrent un instant avec les poils fins et clairsemés puis descendirent progressivement vers l’entrejambe de son partenaire. Ils tournèrent autour du nombril plusieurs fois puis cherchèrent son sexe chaud. Elle éprouva une déception certaine en constatant qu’il n’était plus en érection. Alors elle entreprit de le masturber à nouveau. Nicolas soupira dès les premiers va et viens sur son membre encore ramollit. Il se tourna un peu afin de faciliter les mouvements devenus rapidement très agréables. En quelques secondes, Fanny sentit la verge gonfler à nouveau. Un léger filet humide s’échappait de ce gland qui l’attirait de plus en plus. Lorsque Nicolas retrouva enfin toute sa vigueur, Fanny lui demanda de l’excuser une minute. Son partenaire la dévisagea avec surprise, mais ne bougea pas. Il la vit quitter le lit puis sortir de la chambre, entièrement nue. Elle me trouva affalé sur les coussins, le pantalon descendu jusqu’aux genoux. Elle sourit en constatant que je me masturbais lentement. En la voyant s’approcher, j’éprouvais une sensation très particulière. Sa nudité me rappela violemment qu’elle venait de se donner à un autre. Sa hanche buta contre la mienne puis elle se pencha pour coller sa joue contre mon visage. « Tu as entendu comme il m’a bien fait jouir mon amour ? ». Tandis qu’elle prononçait ces mots, je sentis ses jambes s’ouvrir. Elle prit ma main et la plaqua contre son vagin humide. « Regarde dans quel état il m’a mise, tu sens ? ». Ma gorge était serrée par l’émotion. « Oui » balbutiais-je. Je la vis sourire en croisant mon regard plein de doute. Devinant ma question, elle se pencha à nouveau, ses seins ballotant se posèrent sur ma poitrine. « Non pas encore bébé, juste avec sa langue ». Je saisis délicatement sa nuque et je l’embrassais. J’aimais l’état second dans lequel nous passions cette soirée tous les deux. Tout semblait glisser sur nous et seul le plaisir de l’instant présent comptait désormais. Nous libérions des désirs enfouis au plus profond de nous depuis des années. Fanny se releva et fixa ma verge en érection. Elle la serra doucement dans ses doigts puis ses lèvres avalèrent mon gland. La chaleur de sa bouche enveloppa immédiatement mon sexe. Elle me suça ainsi une minute ou deux, caressant délicatement mes testicules. Alors que je sentais les prémices de la sève qui montait en moi, Fanny cessa ses caresses et me regarda. « Pas encore chéri, attend encore un peu ». Soudain l’expression de son visage changea. Elle s’approcha. Après un court silence, elle me demanda si j’étais toujours certain d’être prêt à ce qui allait suivre. Sa voix tremblait pour la première fois de la soirée. Elle ajouta être prête à tout arrêter si je le lui demandais. Avant qu’elle ne poursuive, je posais ma main sur sa joue. Elle s’immobilisa et m’écouta. « En as-tu toujours envie, toi ? ». Ses lèvres se collèrent contre mon oreille, comme pour se cacher et fuir mon regard. Elle murmura. « Oui mon amour, terriblement ». Tendrement, je l’enlaçais avant de l’inciter à rejoindre la chambre. Quelques mots me parvinrent encore. « J’ai un peu peur ». Ma tête recula un peu pour la fixer dans les yeux. « Je suis là mon ange, je ne bouge pas ». Un large sourire refit son apparition sur son visage. Elle m’embrassa et s’éloigna après m’avoir adressé un dernier message explicite. « Oui, je veux qu’il me prenne maintenant. J’ai vais te faire cocu mon amour et je vais jouir fort pour toi ». Je ne pus réprimer un petit rire tandis qu’elle tournait déjà la poignée. Fanny se tourna une dernière fois vers moi et m’envoya un baiser avec la main, puis disparut dans la pièce où l’attendait son amant. Le dernier cadeau qu’elle me fit, avant de refermer la porte, furent ces quelques mots prononcés assez fort pour que je puisse les entendre distinctement. En marchant vers l’homme en érection qui l’attendait dans notre lit conjugal, elle lança. « Fais-moi l’amour bébé ».
Malgré l’attente interminable, Nicolas semblait calme malgré l’excitation visible. Couché sur le dos, les jambes légèrement écartées, son pénis imposant se dressait au dessus de son ventre. Lorsque Fanny le découvrit dans cette position, elle fût à nouveau impressionnée pas la taille de ce sexe qu’elle s’apprêtait à recevoir en elle. En s’allongeant sur le lit, ma femme ressentit à nouveau ce sentiment étrange mêlant le désir d’être pénétrée par ce membre impressionnant et l’appréhension d’une possible douleur. Elle s’assit à ses côtés et le masturba quelques secondes, comme si elle éprouvait le besoin de se rassurer. Puis elle ouvrit le tiroir de la table de chevet et en sortit un préservatif. Sans un mot, elle déchira l’emballage. Nicolas suivait la scène immobile, appréciant visiblement de se laisser guider à son tour. Fanny pinça le petit réservoir et le posa sur le gland avant de le dérouler avec difficulté. Elle le caressa encore un peu puis regarda son partenaire dans les yeux en souriant. «Sois doux bébé. Prend soin de moi, c’est ma première fois sans Eric ». Sans rien ajouter, elle s’étendit à côté de lui et tourna le dos en position fœtale. Ma femme remonta légèrement les fesses puis attendit sans bouger. Après un bref silence, le frottement des draps se fit entendre derrière elle. Bientôt, le contact d’une peau chaude enveloppa tout l’arrière de son corps. Nicolas se plaqua contre elle et fit lentement glisser son pénis entre ses jambes puis il souleva légèrement la cuisse du bout des doigts. Fanny sentit une pression contre sa vulve avant que ses petites lèvres humides ne s’ouvrent légèrement. Elle réalisa que le gland de son partenaire avait commencé à s’insérer doucement en elle. Malgré la douceur de ce premier contact, l’excitation reprit vite le dessus. La verge la pénétra sans ménagement. Fanny laissa échapper un petit gémissement de douleur qu’il fit semblant de ne pas remarquer. Sur le canapé, cette première manifestation sonore ne m’avait pas échappé. Je n’eus aucun mal à imaginer ce qu’elle signifiait. Ma femme venait d’être pénétrée, et cela m’excita terriblement. Mes doigts reprirent la masturbation interrompue quelques minutes auparavant. Dès lors, je guettais plus que jamais le moindre son émanant de la pièce voisine. Sur le lit, Fanny demeurait totalement passive. Sa première sensation fût une gêne. Semblable à celle d’un corps étranger trop encombrant dont on a envie de se débarrasser. Elle pria pour que Nicolas lui accorde encore quelques secondes de répit avant de bouger. Lorsqu’il esquissa le premier va et viens, l’appréhension disparut immédiatement. Ses mouvements se révélèrent très doux. Aidés par la cyprine abondante, ils se firent rapidement plus profonds et intenses. Les frottements du gland massif contre les parois internes provoquèrent une chaleur agréable dans le bas ventre de sa partenaire. Très rapidement chaque coup de rein lui arracha une longue plainte. Fanny ne fit rien pour les étouffer. Elle savait que j’attendais ces manifestations de plaisir de l’autre côté de la cloison. Bientôt, des gémissements masculins se mêlèrent aux siens. Soudain, Nicolas cessa ses assauts et se retira. Surprise, ma femme tourna la tête et chercha son regard. « Tourne-toi sur le dos » lança-t-il. Elle s’exécuta sans discuter, roulant sur elle-même pour passer sous lui. Il se releva un peu et étendit son corps sur le celui de sa partenaire. Puis il demeura immobile un instant afin d’admirer ses seins magnifiques, couverts de sueur. Sa bouche les avala l’un après l’autre. Finalement, son bassin redescendit lentement entre les jambes avant de la pénétrer à nouveau. Nicolas la fixait avec attention tandis qu’il s’enfonçait en elle. Il remarqua les petites grimaces qui accompagnaient sa progression dans le vagin. La lubrification toujours abondante rendit cette deuxième insertion moins difficile. Leurs gémissements mêlés reprirent aussitôt. Les coups de reins s’enchainèrent sur un rythme plus soutenu. Plus violent également, trahissant un désir décuplé. La semence qui bouillonnait dans les testicules ne tarderait pas à être expulsée au fond de cet antre chaud et humide. Afin d’accélérer encore cette issue imminente, Fanny caressait sa bourse de la pointe des doigts. Dans le canapé, j’entendis clairement la voix de Nicolas lorsqu’il lui demanda de saisir ses fesses. Ma femme s’exécuta et accompagna chaque assaut en appuyant sur les fesses de son amant. Les va et viens effrénés annonçaient une éjaculation imminente. Chaque claquement de leur chair arrachait des cris de plaisir. Les yeux du jeune homme ne quittaient plus ceux de Fanny, fascinés par les rictus annonciateurs d’un orgasme attendu. « Montre-moi que tu aimes ce que je te fais bébé ». Elle acquiesça de plusieurs hochements de tête. Le gland butait toujours plus fort contre le fond de son vagin. Il menaçait de libérer le sperme chaud d’une seconde à l’autre. Les plaintes qui me parvenaient de la chambre m’encourageaient à accélérer mes caresses solitaires. M’étant débarrassé de mes derniers vêtements, j’étais totalement nu dans le salon. Depuis quelques secondes, je nourrissais le secret espoir de jouir en même temps que son amant viendrait en elle. « Vas-y bébé, laisse toi aller, jouis fort en moi mon ange». Ce furent les dernières paroles que j’entendis avant le déferlement final. Soudain, l’expression sur le visage de Nicolas changea totalement. Ses yeux semblaient exprimer une supplication presqu’enfantine. « Je viens bébé, je viens ». Fanny sentit soudain une chaleur nouvelle au plus profond d’elle-même. Le réservoir se tendit et titilla sa paroi intérieure. Elle accompagna, par des gémissements exagérés, l’orgasme de son partenaire afin de décupler son plaisir. Les spasmes, qui précédaient chaque saccade, semblaient ne plus vouloir cesser. L’éjaculation paraissait si abondante que Fanny craignit que le petit réservoir en plastique ne résiste pas et se déchire en elle. Mais finalement il n’en fut rien, et le corps haletant du jeune homme retomba soudain lourdement. Le silence qui revint dans la chambre me frustra. Je craignais soudain de ne pas parvenir à la jouissance lorsque, sans que je puisse l’anticiper, un puissant jet de sperme gicla de mon gland et atteignit mon cou. Les suivants se déversèrent sur ma poitrine et mon bas ventre. La mâchoire serrée, j’attendis que ma jouissance prenne afin de reprendre mon souffle. Aucun son n’était sortit de ma gorge malgré la violence de l’orgasme. Je demeurais immobile sur le canapé un moment, puis mon regard se perdit sur la cloison. L’image de leurs corps nus et emmêlés me submergea.
La surprise qui s’afficha sur leur visage m’amusa. Je n’avais pu résister à l’envie de les voir dans notre lit. Par ailleurs, j’imaginais les craintes qui pouvaient gagner Fanny après la concrétisation de ce fantasme tant attendu et tant redouté à la fois. Ma présence auprès d’eux, après cet instant très fort, la rassurerais. J’en étais persuadé. Arborant un sourire complice, je m’approchais lentement. Sans un mot, je m’allongeais à leurs pieds. D’un regard furtif, je pus constater que ma femme n’avait pas exagéré les atouts physiques de son amant. J’étais contraint de reconnaitre la générosité de ses attributs sexuels. Encore en érection après l’éjaculation qu’elle venait de libérer, sa verge affichait des dimensions impressionnantes. Je me félicitais secrètement de ne jamais avoir été sujet aux complexes. En regardant Fanny, je lui demandais sans détour si ses attentes avaient été comblées. Elle se tourna vers Nicolas et confirma timidement. L’espoir de pouvoir renouveler cette expérience très bientôt fit l’unanimité. Je m’apprêtais à partir lorsque ma femme prit à nouveau la parole. Une gêne sembla la gagner. Après nous avoir fixé l’un et l’autre à tour de rôle, elle avoua qu’un détail avait malgré tout terni cette première relation. Elle souhaitait nous en faire part. Sans le dire, j’avais deviné ce dont il s’agissait. Nous avions été confrontés à ce souci au début de notre histoire. Le contact et les frottements des préservatifs s’avéraient désagréables pour elle. Ils pouvaient rapidement provoquer des irritations ainsi que des douleurs. En s’adressant directement à Nicolas, elle lui souffla que la prochaine fois qu’ils feraient l’amour ensemble, elle préférait pouvoir se passer de toute protection. Par ailleurs, elle ressentait bien plus de plaisir sans la barrière du plastique. L’audace de ces révélations m’excita terriblement. Il fut convenu que chacun d’entre nous effectuerait les tests nécessaires dès cette semaine, afin d’évoluer en toute confiance. Puis nous échangeâmes encore quelques mots avant de nous rhabiller. La petite horloge du salon affichait une heure quinze lorsque la voiture de Nicolas disparut enfin dans la nuit.
La mousse épaisse recouvrait déjà toute la surface de l’eau. La baignoire se remplissait lentement, distillant ses effluves chaudes jusqu’à mon visage. Fanny entra doucement dans la pièce. Après le départ de Nicolas, nous étions tous les deux trop excités pour espérer trouver le sommeil. L’idée de me délasser quelques instants dans un grand bain parfumé me vint naturellement. Je pris la direction de la salle de bain, tandis que Fanny terminait quelques rangements dans la cuisine. Lorsqu’elle me rejoignit, ses bras m’enlacèrent au-dessus de l’eau. Le peignoir en satin bleu qu’elle avait passé s’ouvrit légèrement. Puis en se relevant, Fanny me tendit son téléphone dans ma direction. Un message de notre invité venait d’arriver. « Bien rentré. Merci pour cette excellente soirée. Vivement la prochaine. Bisous à vous deux ». Nous étions ravis de cette complicité qui s’installait doucement entre nous trois. Surpris également que tout paraisse si simple. Après l’avoir embrassé tendrement, je lui cédais ma place. A sa demande, je lui accordais quelques minutes seule dans la salle de bain. Fanny désirait procéder à une toilette intime approfondie, avant que nous ne barbotions à nouveau ensemble dans la baignoire. Après avoir fait un détour par la cuisine afin d’avaler un verre d’eau gazeuse, je revins prendre ma place à ses côtés dans l’eau chaude. Avide de détails, je la harcelais de questions afin de connaitre la moindre de ses sensations lors de ce premier échange avec Nicolas. Pour mon plus grand bonheur, elle se piqua au jeu et répondit avec entrain à chacune de mes questions. Sous la mousse, je sentis naitre une érection lorsqu’elle évoqua l’instant fatidique de la pénétration. Expérience unique de recevoir au plus profond de soi un membre nouveau. Avec l’honnêteté que nous nous étions promis, ma femme m’avoua que ses cris n’avaient pas été feints. Son regard se planta dans le mien et un sourire s’afficha au coin de ses lèvres. Depuis notre rencontre, Fanny n’avait connu que des orgasmes clitoridiens. Le plaisir vaginal, bien que toujours présent dans nos rapports, n’était jamais suffisamment intense pour parvenir à l’orgasme. Soudain, le silence se fit dans la pièce. Je la fixais sans bouger un moment, puis j’osais enfin lui demander si j’avais bien compris. Elle éclata de rire avant de confirmer avoir connu son premier double orgasme, clitoridien et vaginal, dans un même rapport. Ma bouche se colla délicatement à la sienne. D’un murmure, je la remerciais pour sa franchise et la félicitait d’être parvenue à se libérer suffisamment pour obtenir ce résultat surprenant. Au fond de l’eau, ma verge gonfla douloureusement. Après tout, n’était-ce pas la finalité de notre jeu ? Connaitre des plaisirs nouveaux. Ses yeux plein d’émotion me dévisagèrent. Ils s’embrumèrent tandis que sa voix tremblante me remercia pour cette complicité indéfectible. En se penchant vers moi, elle murmura qu’elle m’aimait plus que jamais puis ses lèvres se posèrent à nouveau sur les miennes. Pendant que nos langues se mélangeaient fougueusement, je sentis sa main serrer mon sexe raide et entamer une lente masturbation sous l’eau. En soufflant profondément contre son oreille, je lui parlais du plaisir que j’avais pris à les écouter jouir ensemble. Je lui racontais mon éjaculation abondante alors qu’elle criait de l’autre côté de la cloison. A chaque détail révélé, ses doigts accéléraient un peu plus le rythme sur mon pénis. Puis Fanny évoqua une idée qui lui était venu ce soir. Dans ses premières discussions avec Nicolas, le jeune homme avait évoqué les week-ends qu’il organisait parfois avec ses amis. Ils avaient déjà fait office d’alibi pour de petites escapades extraconjugales. Elle me proposa donc d’organiser un petit séjour du côté d’Honfleur avec lui. Son idée me parut formidable. Nous avons imaginé toutes les possibilités qu’offrirait une escapade coquine de ce genre. Tous ces nouveaux fantasmes semblaient décupler l’excitation dans la baignoire. Fanny me masturbait de plus en plus fort. Je n’osais l’interrompre jusqu’à ce que de longs jets blancs souillent l’eau savonneuse. Mes yeux se fermèrent et de longs souffles se succédèrent tandis que ses doigts accompagnaient mon orgasme jusqu’à son dénouement.