- 02 nov. 2024, 16:53
#2834745
Cher Dionysos,
Molière .. Quelle justesse du propos !
Et toi, en psychanalyste attentif de notre petit microcosme, tu nous déshabilles, tu scrutes nos âmes, tu épluches au scalpel nos envies, nos contrariétés, nos convoitises, nos rivalités dépourvues de haine et de méchanceté…
Le rôle d’analyste te sied et nous convient bien car les lieux d’écoute sont rares aujourd’hui, et ce forum – qui l’eût cru ? – nous a aidé à nous désinhiber, défouler et libérer la parole. Comme une catharsis..
Victoire et moi revivons cette époque vivifiante avec passion, fébrilité et trouble, en nous rappelant des détails croustillants, des faits qu’elle m’avait cachés, des jalousies mêlées d’excitation, des passions soudaines pour l’un ou l’autre des acteurs de ce petit vaudeville. Il est vrai que M.., vingt ans plus jeune que Victoire aurait pu être un facteur déstabilisant. Mais en homme du monde, éduqué et réaliste, aimant les femmes mûres, il a eu l’intelligence et le bon goût de ne pas dépasser une ligne rouge tacitement tracée.. Victoire, un peu moins réaliste, a tiré tout le plaisir qu’elle a voulu de cet amant doué, en mordant parfois sur la ligne rouge, déclanchant chez son mari une compréhensible poussée de jalousie, heureusement tempéré par une évidente excitation.
Lison, actrice incontournable de ce huis clos théâtral, y a joué non pas un second rôle, mais un rôle équidistant à celui de Victoire : sans elle le triangle libertin n’existerait pas. Ces récits la font revivre ; nous la regrettons d’autant plus, tant Victoire que moi.
Merci cher ami pour ce post si clairvoyant.
La Tsarine te remercie et t’embrasse..
Dionysos06 a écrit :@trestigres fracassant retour si riche et si magnifiquement illustré.
"C'est ainsi qu'un amant dont l'ardeur est extrême
Aime jusqu'aux défauts des personnes qu'il aime."
Molière, "Le Misanthrope".
Je crois que Jean-Baptiste Poquelin a bien posé les fondations de votre relation duale, ternaire et plurielle. Tout emprunte de partages, de confidences, de piques, de jalousie et de doux mensonges
Car oui, Victoire comme Lison, en femmes libres (quoique différemment) savent te piquer là où ça fait mal : prendre davantage de plaisir sexuel avec un amant qu'avec toi. Sois rassuré, presque tous les hommes en seraient affectés ou blessés. La jalousie naît de la comparaison avec l'autre. Qu'a-t-il de plus ? Que fait-il mieux ?
Peut-on aimer sans même une pointe de jalousie ? Je ne le crois pas.
En tout cas, ta grande chance aura été que ce docteur ait été nettement plus jeune que Victoire et qu'elle voyait en lui un amant doué, fougueux, une fontaine de jouvence et non un mari avec qui partager sa vie avec la routine et ses affres.
Quant à Lison, sa façon de rendre jaloux obéit aux ressorts classiques de la déception de ne pas être ta femme légitime ; tout en étant raide dingue de toi.
L'âme humaine est le plus vaste et le plus complexe de tous les continents.
Je remercie beaucoup Victoire pour t'avoir autorisé à poster ces magnifiques photos qui rayonnent de bonheur, de légèreté et de plaisirs sexuels.
Et j'embrasse la tsarine
Cher Dionysos,
Molière .. Quelle justesse du propos !
Et toi, en psychanalyste attentif de notre petit microcosme, tu nous déshabilles, tu scrutes nos âmes, tu épluches au scalpel nos envies, nos contrariétés, nos convoitises, nos rivalités dépourvues de haine et de méchanceté…
Le rôle d’analyste te sied et nous convient bien car les lieux d’écoute sont rares aujourd’hui, et ce forum – qui l’eût cru ? – nous a aidé à nous désinhiber, défouler et libérer la parole. Comme une catharsis..
Victoire et moi revivons cette époque vivifiante avec passion, fébrilité et trouble, en nous rappelant des détails croustillants, des faits qu’elle m’avait cachés, des jalousies mêlées d’excitation, des passions soudaines pour l’un ou l’autre des acteurs de ce petit vaudeville. Il est vrai que M.., vingt ans plus jeune que Victoire aurait pu être un facteur déstabilisant. Mais en homme du monde, éduqué et réaliste, aimant les femmes mûres, il a eu l’intelligence et le bon goût de ne pas dépasser une ligne rouge tacitement tracée.. Victoire, un peu moins réaliste, a tiré tout le plaisir qu’elle a voulu de cet amant doué, en mordant parfois sur la ligne rouge, déclanchant chez son mari une compréhensible poussée de jalousie, heureusement tempéré par une évidente excitation.
Lison, actrice incontournable de ce huis clos théâtral, y a joué non pas un second rôle, mais un rôle équidistant à celui de Victoire : sans elle le triangle libertin n’existerait pas. Ces récits la font revivre ; nous la regrettons d’autant plus, tant Victoire que moi.
Merci cher ami pour ce post si clairvoyant.
La Tsarine te remercie et t’embrasse..
Dionysos06, frenchy a liké