- il y a 55 minutes
#2904555
@trestigres je prends la plume, ou plutôt le clavier, tard, de retour d'un week-end coquin chez mes complices réguliers, où le sexe s'est aussi mêlé aux oliviers. Alors, je vais laisser galoper mon imagination, ma folie poétique. Et commenter, non pas tellement ton récit (très bien écrit), ni les photos (magnifiques et torrides), mais ce que je perçois, devine, imagine derrière ce que tu as publié.
Je suis comme toi, un épicurien, amateur actif et ébloui du corps des femmes... et admirateur incondituonnel de l'olivier, l'arbre le plus merveilleux qui soit.
Cela peut sembler curieux d'associer les femmes et les oliviers. Mais je crois sincèrement que l'harmonie absolue de cet arbre au port altier et tourmenté à la fois, à la puissance paisible indestructible (ou presque), mais tendrement fragile parfois, n'est pas sans évoquer les femmes.
Pour filer davantage encore la métaphore, le froufrou du vent dans ses feuilles chamarrées qui brillent au soleil n'est pas sans évoquer les soupirs des belles sous nos caresses sensuelles et passionnées sur leur peau si douce.
Victoire et Lison incarnent les deux tenants d'un olivier : la force sereine et aristocratique vibrant dans la première, la fragilité attendrissante campée par la seconde.
Tu n'as jamais pu, su, voulu, choisir entre les deux ; car on aime ces deux femmes pour leur incroyable complémentarité à tous les points de vue... comme on admire un olivier tout entier.
Dandy comme Swann, amateur respecteux de l'olivier comme un Thésée, tu as le nez en l'air, et les pieds dans la terre. Tout comme ton corps et ton âme étaient joyeusement, amoureusement, fichés au plus profond de tes deux femmes.
Tu incarnes à la fois, "À la recherche du temps perdu" et "La Théséide" ; le Paris (ou plutôt le Bruxelles) mondain, et l'Attique agraire. Tu ne peux être pleinement toi-même que dans cette dualité. Et en t'incarnant dans ce diptyque érotique et sexuel, tu scintilles... et suscites des admiratrices.
J'achève ma course folle et délirante, tel un Bucéphale ivre de liberté, lancé dans les steppes d'Asie. Merci à toi, une fois encore, pour tous ses souvenirs exceptionnels qui défient ce grand sadique qu'est le temps en rendant immortels ces moments de grâce et de fusion, de communion et de rivalité mouchetée.
J'ai un grand regret cependant. Que Victoire n'ait pas été aussi friande des films et de photos que Lison. Car, que la tsarine est excitante, désirable et carrément bandante !
Bonne cueillette. Et à très vite pour la suite de cette épopée légendaire qui n'aurait pas déplu à Aristiphane ou à Homère.
Le libertinage , c'est aimer au pluriel tout en restant singulier