Alors voilà… la suite… pas exactement comme je l’envisageais……
Le reste de la semaine a été horrible !
Je tentais tant bien que mal de respecter son intimité, ne pas être intrusif, ne pas la harceler.
Et le soir venu, nous nous racontions nos journées : moi maison et enfants, elle sa formation qui cadrait exactement avec ce qu’elle attendait ! Puis la timide et inévitable question avant de la laisser tranquille :
« et sinon ?
- sinon, rien ! »
Déjà le soir même où elle m’avait annoncé qu’ils avaient remis le couvert dès le premier jour, je lui avais demandé si je prenais des risques. Et elle m’avait aussitôt répondu que bien sûr que non, que ce n’était qu’un « interlude » (cf.
viewtopic.php?f=61&t=79504&start=20#p2531227).
Devant cette réticence à partager, j’ai pété un plomb, j’avoue.
Nous avions parfaitement défini les règles avant son départ pourtant, surtout après la première fois où j’avais aussi vrillé pour les mêmes raisons) : je prenais à mon compte l’intendance afin qu’elle profite pleinement de sa semaine à tous les niveaux… mais le partage était de mise pour adoucir mon quotidien…
Et voilà qu’après deux jours à peine, après m’avoir annoncé mon nouveau cocufiage aussitôt arrivée en stage, elle fermait les vannes façon « circulez, y’a rien à voir ! »
Résultat : fureur de mon coté, froideur du sien...
Ivre de colère, je fouille dans ses messages (elle sait que j’y ai accès) : j’y découvre qu’elle l’a chauffé à blanc toute la semaine, mais qu’il n’a jamais pu/voulu céder à ses avances.
Voilà ce que moi j’aurais aimé qu’elle partage avec moi : sa frustration !... Mais non, au lieu de ça, un silence méprisant…
Tout cela c’était il y a deux mois environ.
Après quelques péripéties, la détente nous a permis de reprendre pied petit à petit, et nous avons ré-instauré un dialogue bienveillant, constructif et souriant entre nous.
Il est à noter que le cul a atteint un niveau de qualité et de satisfaction presque inédit entre nous. Le beau S. faisant s’invitant presque systématiquement dans nos scénarii et dialogues dans le feu de l’action. C’est cochon à souhait et cela nous plait bigrement à tous les deux !
Hier soir, profitant des vacances des petits chez les grands-parents, soirée en amoureux !
Dans l’après midi elle avait enfin « osé » relancer le beau S. en lui demandant s’il était toujours célibataire. Elle avait fait une photo exprès pour lui au cas où la réponse ait été « oui ».
Sa réponse a été décevante pour nous deux car il annonçait vouloir se « ranger »… qu’il en éprouvait le besoin…
Au fil de la conversation du diner, nous en venons naturellement et inéluctablement à notre ressenti de la situation.
Et je tombe des nues quand L. me dit ressentir plus que de la déception… Elle m’avoue à demi mots qu’elle est un peu amoureuse… et qu’à ce niveau, la chose était entendue et claire entre nous : elle m’avait toujours prévenu que la chose n’était possible qu’à cette condition, qu’elle ne savait pas faire autrement : elle a besoin de sentiments pour baiser avec quelqu’un… elle avait les larmes aux yeux !
J’ai vacillé. J’ai senti que notre relation ne tenait qu’à un fil.
Nous ne nous sommes pas éternisés au resto, nous sommes rentrés, j’ai fait une forte crise d’angoisse, elle a été douce et attentionnée envers moi.
Mais je suis clairement sur la scellette.
Le pire, c’est que je suis encore excité à l’idée qu’il la re-contacte un jour et qu’elle fonce le rejoindre quelque part…
Ce jeu est dangereux………. elle ne s'est pas privée de me le rappeler hier soir...
Et je repense à mes copains au courant du jeu auquel nous jouons qui m'ont tous dit : fais gaffe, c'est un jeu dangereux...
Je suis vraiment dans le flou là !
la fameuse photo, originellement destinée à S. :
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