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par SimonD
#1726660
Bonjour à tous,

à force de lire les récits sur le site, je me suis dis que je pourrais moi aussi prendre la plume pour faire part de mon expérience. J'ai donc rédigé mon histoire, mélange de faits réellement vécus avec ma chère femme, et de fantasmes. J'espère que cela vous plaira.

Un couple marié depuis 15 ans, décide un jour de tenter de nouveaux horizons, histoire de voir... En partie autobiographique... Tous les désirs enfouis resurgissent, et notamment le candaulisme de monsieur. Une seule limite, le temps. Un an, pas plus. Pour se forger des souvenirs inoubliables, puis reprendre sa vie d'avant. Rangée, heureuse. Une année pour voir...

Bonne lecture à tous ;-)
Simon D.
par SimonD
#1726662
Lundi 16 juillet.

Cela fait un petit moment que Fanny et moi y pensions.

Nous nous aimons depuis près de vingt et un ans maintenant, mariés depuis quinze. Nous avons le profil type des banlieusards de la classe moyenne, les enfants en moins. Sinon tout le reste est là. Nous avons tous les deux des emplois fixes, un peu routiniers et pas très passionnants mais ils ont le mérite de nous permettre de subvenir à nos besoins et, comble du luxe, à beaucoup de nos envies. Parmi elles, la maison avec jardin que nous avons acheté à crédit il y a cinq ans. Deux voitures, des amis, des voyages de temps en temps. Mis à part les enfants et le chien dans sa niche, le tableau ne peut être plus stéréotypé. Et pourtant c’est la vraie vie. Notre vie depuis des années. Tous les matins, nous partons pour une journée qui ressemble à la précédente. Comme des milliers de banlieusards. Cependant, on peut dire que nous sommes heureux. Le spleen de la routine ne nous a jamais vraiment gagnés. Du moins, pas jusqu’à cet été.

Nous avons passé nos vacances de juillet au bord de la mer, près de Cassis, dans un camping haut de gamme très confortable. C’était notre troisième séjour dans ce complexe qui nous avait été conseillé par des amis. Nous aimons la proximité entre des gens venus d’horizons très différents qu’offre ce lieu. Et puis, nous apprécions la liberté et la sérénité qui se dégage des décors de la côte. Les douces journées d’été s’enchainent ainsi, sans engagement et sans contrainte, bercées par le soleil et les senteurs du sud. Mais, une rencontre allait bientôt bouleverser le cours de nos vies bien réglées. Le lendemain de notre arrivée, nous avons fait la connaissance d’un couple très sympathique. Antony et Catherine, la quarantaine comme nous. Originaires de Bruxelles, ils étaient mariés depuis cinq ans et avaient trois enfants. Tous les deux cadres dans leur entreprise, ils revenaient dans la région tous les ans. D’emblée, le contact entre nous s’avéra facile et agréable. Nous avons donc passé beaucoup de temps ensemble, alternant après-midis à la plage, ballades sur le littoral et barbecues arrosés. Une belle amitié de vacances, en somme, qui nous permit de vivre d’excellents moments de convivialité. L’histoire aurait pu en rester là. Mais lors d’un ultime diner ensemble, la veille de notre départ, une discussion anodine allait prendre un tournant inattendu. Attablés sur la terrasse de notre mobilhome, nous terminions sereinement une seconde bouteille de champagne, en profitant de la douceur du crépuscule. Les enfants étaient couchés depuis une bonne demi-heure. Nous étions tous les quatre un peu ivres et nos conversations s’en ressentaient. En un mot, nous nous sentions formidablement bien, délicieusement étourdis par les bulles et l’atmosphère chaleureuse de cette fin de séjour. Nos esprits embrouillés nous amenèrent soudain sur le terrain des confidences plus personnelles. Visiblement, nous étions tous amusés par la tournure intime que prenait soudain la conversation. Les petits secrets de couples prirent bientôt l’ascendant sur tout autre sujet. Tandis que nous finissions nos verres, Fanny et moi étions loin d’imaginer que cette soirée allait marquer durablement notre vie.

Après quelques minutes, un jeu semblait s’être installé naturellement. Chacun y allait de son plus beau souvenir coquin, semblant défier les autres. Mais la joute amicale tourna rapidement à notre désavantage. Au fil des minutes, Fanny et moi réalisions le gouffre qui semblait séparer nos expériences des leurs. Notre histoire personnelle pouvait en partie expliquer la modestie de nos expériences. Ma femme et moi n’avions jamais eu de relation sexuelle aboutie avec un autre partenaire avant notre rencontre. Nous nous sommes connus très jeunes, elle avait dix-sept ans et moi vingt-deux. Ni l’un, ni l’autre, n’avions jamais dépassé le stade du simple flirt au cours de notre adolescence, composés tout au plus de quelques attouchements ou de masturbations mutuelles. Un jour, Fanny m’avait avoué ne jamais avoir connu d’orgasme avec un garçon avant de me rencontrer. Ceux qu’elle avait fréquenté après ses quinze ans n’avaient pas été plus loin que des caresses timides et inexpérimentées. Pas même un soutien gorge dégrafé. Quelques mains s’étaient bien glissées sous les bonnets afin de jouer avec ses tétons pointus, mais rien de plus. Son aventure la plus sérieuse avait duré six mois au total. Un homme nettement plus âgé qu’elle. Il avait presque la trentaine, elle avait à peine plus de seize ans. Fanny était déjà devenue une jeune femme très attirante. Les courtisans ne manquaient pas. Plus grande que la moyenne, son corps était déjà celui d’une adulte. Sa poitrine généreuse ne laissait aucun camarade de lycée indifférent. Peu avant la fin de cette relation, l’homme l’avait emmené en voiture sur les hauteurs du village de ses parents. La fin d’après-midi était douce et ils s’étaient longuement embrassés sur la corniche déserte et à l’abri des regards. Malgré l’inconfort de la banquette et du volant, le jeune homme parvenait à caresser ses seins sous le chemisier. La suite des événements l’avait marqué, elle s’en souvenait encore avec précision. Son partenaire enveloppa doucement sa main et la conduisit à l’intérieur du pantalon qu’il venait de dégrafer. C’était la première fois que Fanny sentait le contact d’une verge. Elle le masturba doucement, obéissant au rythme qu’il lui imposait, tandis que leurs langues se mélangeaient fougueusement. Quelques instants plus tard, il abandonna sa poitrine et se fraya un chemin jusqu’à sa petite culotte. Elle sentit les doigts effleurer sa petite toison avant de continuer leur progression jusqu’à l’entrée de son vagin, où ils s’enduisirent de son humidité naissante. La tête de Fanny se posa sur l’épaule imposante tandis que la respiration du garçon s’accélérait. Elle sursauta en sentant la pointe de son majeur parcourir sa vulve lubrifiée, craignant qu’il ne tente de s’aventurer en elle. Encore vierge, la peur d’un geste malheureux sous le coup de l’excitation la refroidit un peu. Mais cela n’arriva pas. Le doigt se concentra rapidement sur son clitoris durcit. Ces attentions précises provoquèrent rapidement leur effet. Fanny sentit une chaleur intense s’emparer de tout son bas ventre. Sans vraiment le réaliser, elle masturbait le pénis plus vigoureusement. Et avant qu’il n’essaie de la ralentir, il fut déjà trop tard. Elle l’entendit souffler très profondément en plaquant sa nuque violemment contre l’appuie-tête. En toute hâte, il abandonna la culotte humide afin d’agripper maladroitement son pantalon. Il tenta de contenir son éjaculation avec sa paume. Sans s’en rendre compte, ses doigts puissants emprisonnèrent ceux de Fanny, empêchant toute retraite. Elle sentit la chaleur du sperme s’écoulant sur sa peau pour la première fois de sa vie. Lorsqu’il eut finit de jouir, elle retira doucement sa main et la nettoya avec un mouchoir, pendant qu’il balbutiait quelques excuses timides. La texture gluante et l’odeur âcre de la semence la marquèrent. Ce fût l’une de leurs dernières rencontres. Peu de temps après, elle quittait son village provençal pour rejoindre sa sœur à Paris afin d’y travailler.

Avant de rencontrer Fanny, mon expérience avec les filles se résumait à quelques flirts. J’étais sorti avec deux étudiantes rencontrées sur les bancs de la fac. Mais ces aventures n’avaient jamais dépassé le stade des caresses. J’étais venu à deux ou trois reprises mais je ne m’étais jamais retrouvé en elles. Comme Fanny, j’étais donc vierge lorsque nous nous sommes connus. Nous avons découvert ensemble les sensations incroyables de la pénétration lors d’une nuit magique qui restera gravée à jamais dans ma mémoire. J’avais fait sa connaissance à l’occasion d’un diner chez sa sœur qui était alors l’épouse de mon meilleur ami. Dès notre seconde sortie ensemble, Fanny passa la nuit avec moi. A l’époque, j’occupais un minuscule studio prêté par mes parents. Je me souviens encore du moindre détail de cette soirée. Nous avions fait l’amour sans retenue et sans protection. Elle refusa d’ailleurs catégoriquement que je me retire avant de venir en elle. Nous étions un peu fous et inconscients, submergés par ces sensations nouvelles et enivrantes. Fanny tenait à ressentir enfin tous les frissons d’une relation sexuelle aboutie. Après les premières poussées douloureuses, je parvins finalement à la pénétrer totalement. Les plaintes douloureuses firent place aux gémissements étouffés. Lorsque, pour la première fois de ma vie, j’éjaculais dans cet antre maintes fois fantasmé, l’explosion de plaisir fût indescriptible. A chaque coup de rein, j’essayais de m’enfoncer toujours plus profondément dans son corps. Chaque nouvelle saccade expulsée sans retenue m’arrachait un râle animal. Plus rien n’existait, plus rien n’avait d’importance pendant ces quelques secondes. Instants si brefs et à la fois si forts, devenus désormais si nécessaires. L’image de ces trois petites tâches rouges sur le drap blanc au matin resta gravée avec tendresse dans ma mémoire. Tout comme la douce silhouette de Fanny, profondément endormie dans le lit du garçon à qui elle venait de se donner pour la première fois de sa vie. En partant travailler ce matin là, j’emportais avec moi la vision de ses fesses délicates et de son sein chaud étendus au milieu des draps défaits que j’abandonnais avec regret.

Nous nous sommes mariés trois ans plus tard. Ensemble, nous avons acheté puis revendu plusieurs appartements, un peu plus grands à chaque fois. Finalement, nous sommes parvenus à bâtir une belle situation, alliant confort financier et stabilité professionnelle. L’achat de cette maison dans un quartier résidentiel prisé proche de Paris en témoignait. Peu après notre installation, Fanny obtint un poste d’aide soignante dans une clinique privée de Neuilly-sur-Seine. Depuis bientôt dix ans, elle s’épanouissait dans ce travail qu’elle aimait. Pour ma part, après plusieurs expériences dans le secteur bancaire, je suis devenu associé dans un bureau de conseil financier. Aujourd’hui, notre situation nous permet de vivre aisément dans l’environnement agréable de cette banlieue aisée. Nos amis, nos voisins font tous partie de ce que les économistes nomment pompeusement la classe moyenne supérieure. Notre quotidien est essentiellement tourné vers notre couple. Fanny et moi n’avons jamais vraiment ressentit le désir ou le besoin d’avoir des enfants. Nous vivons l’un pour l’autre. Même après toutes ces années de vie commune, nous éprouvons toujours le même bonheur à nous retrouver ensemble. Nous passons le plus de temps possible tous les deux, comme si la présence de l’autre nous était plus que jamais indispensable. C’est effectivement le cas. Nous nous aimons éperdument et nous profitons de chaque nouvelle journée pour vivre pleinement notre relation fusionnelle. Son corps me fascine toujours autant. Depuis notre rencontre, j’avais été le témoin privilégié de son évolution. La jeune fille timide était devenue une femme accomplie et sûre d’elle. Malgré la diversité des situations, des lieux et des ébats déjà partagés, Fanny conserve plus que jamais la capacité de me procurer les jouissances physiques et morale dont n’importe quel homme peut rêver.
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par pierrotmartine01
#1726669
Tout d'abord bonsoir et bienvenus sur notre forum. ;)

Voilà un très sympathique récit que vous nous proposez, l'évolution de votre couple depuis le début, est très plaisant lire...

Toutefois, et si je peux me permettre, ce texte serait mieux placé dans la section "présentation" qui a mon sens serait plus adapter... a vous de voir

Merci pour ce partage.
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par FloetSergio
#1726674
Voila un "début d'année" qui commence bien. Très agréable à lire. :P
par SimonD
#1726676
Merci pour ce premier retour, je vais donc poster dans la section présentation.
Merci pour ce conseil ;)

FloetSergio, merci encore... je posterai la suite dans la section présentation... merci encore pour ton encouragement :D
par SimonD
#1726686
Et pourtant, ce soir là au camping, j’éprouvais le sentiment frustrant que notre vécu intime était bien mince par rapport à celui de nos amis. Une sensation indicible et désagréable qui me replongea dans l’adolescence, lorsque j’écoutais les récits coquins de mes amis de fac tandis que je dissimulais ma virginité comme une honte. Face à Anthony, Fanny et moi écoutions ses confidences avec curiosité. Le passage évoquant leur première expérience de couple avec un autre partenaire nous fascina. J’imaginais la même excitation dans les yeux de Fanny dans l’obscurité. Nous avions parfois évoqué ensemble ce fantasme répandu dans le but de nous stimuler un peu plus avant un orgasme. De son côté, Catherine riait doucement en écoutant son mari révéler ces détails de leur sexualité. Il évoqua d’autres soirées au cours desquelles ils avaient vécu des échanges avec d’autres couples. Tout avait débuté un soir, lors d’un diner avec un ami. Anthony connaissait son attirance pour sa femme. Ils avaient bus et s’étaient laissé aller progressivement à des allusions de plus en plus explicites. Puis vinrent des caresses sur le canapé, et finalement des masturbations mutuelles à trois, entièrement nus dans le salon. Cet épisode avait été un vrai déclic pour eux. Ils décidèrent de renouveler l’expérience différemment. Sur des sites de rencontres spécialisés, ils avaient lié connaissance puis rencontré un autre couple. Au cours des deux premières soirées où il s’étaient vu, ils avaient échangé des caresses et s’était dévoilés chaque fois d’avantage. Puis lors d’un week-end organisé à la dernière minute, ils avaient été au bout de leur fantasme, faisant l’amour à quatre. Tandis qu’il évoquait ces moments privés, j’avais toute les peines du monde à dissimuler l’énorme érection que provoquait son récit sous mon bermuda. Malgré mes efforts pour me rapprocher de la table, le petit sourire que m’adressa Fanny m’indiqua qu’elle n’était pas dupe.

Après leur départ, ma femme et moi avons passé une bonne partie de la nuit éveillés. Un peu ivres et très excités par les confessions de nos amis, nous avons longuement plaisanté sur le sujet, revenant notamment sur le manque de discrétion des vêtements d’été. Fanny m’avoua que je n’avais pas été le seul à être émoustillé par les récits érotique de Catherine et Anthony. Mais à travers nos réactions, je sentais que quelque chose était né en nous. Une certaine fascination transparaissait dans nos paroles, tandis que nous cherchions vainement le sommeil. Aucun de nous n’osa le dire ouvertement ce soir là, mais il m’apparut évident que l’idée était désormais installée durablement dans nos esprits. Nous semblions réaliser soudain que le passage du fantasme à la réalité semblait pouvoir être pleinement maitrisé et assumé dans un couple uni, pour peu que la volonté de vivre cette expérience ensemble soit partagée. Il devait être déjà plus de quatre heures du matin lorsque nous avons enfin commencé à nous caresser lentement dans le lit inconfortable du mobil-home. Cependant, malgré nos efforts, l’abus d’alcool ne me permit pas de jouir. Même après plusieurs minutes en levrette, notre position préférée. Finalement, rattrapée par la fatigue, Fanny s’endormit lourdement. De petits ronflements émanèrent rapidement de l’autre côté du lit. Les longues minutes qui suivirent me parurent interminables. Je ne parvins pas à l’imiter. Peu à peu, l’image de Catherine se faisant prendre par un autre devant son mari m’obséda. Une nouvelle érection se déclencha sous le drap. J’avais de nouveau une terrible envie de jouir intensément, en m’imaginant prendre la femme de mon ami devant ses yeux. En me tournant légèrement, je constatais avec désespoir que ma femme avait définitivement sombré dans un sommeil de plomb. Aucun espoir de ce côté-là. Avec d’infimes précautions, je glissais ma main sous le drap avant de retirer mon short. Dès que je me retrouvais entièrement nu dans le lit, je démarrais une lente masturbation. Ces caresses s’avérèrent soudain plus excitantes que les derniers échanges avec Fanny. Le fantasme de nos amis partageant leur intimité me stimulait comme jamais. Mes doigts pincèrent le drap et le firent tomber au sol, découvrant le corps de ma compagne. Elle dormait en tenue d’Eve, tournée sur le flanc. J’accélérais les va-et-vient sur mon sexe, en fixant son dos et ses fesses tournés vers moi. En détaillant les courbes de son corps entièrement découvert, je remarquais une trace luisante d’humidité suintant entre ses cuisses fermées. En me relevant légèrement, j’aperçu plus clairement sa vulve encore humide de nos derniers ébats inaboutis. Une décharge d’adrénaline me parcouru le bas ventre. Je me relevais avec précaution afin de coller mon corps contre le sien. De la pointe des doigts, je soulevais sa cuisse pour dégager l’entrée de son vagin. Je perçu la cyprine sur ma peau. L’idée de la prendre pendant son sommeil alcoolisé m’excitait de plus en plus. Mon gland se plaqua sur ses petites lèvres. Progressivement, mes reins poussèrent contre son dos. Bientôt je sentis sa vulve céder et s’ouvrir sous la pression de ma verge qui s’enfonça au plus profond de l’intimité lubrifiée. Le rythme régulier des petits ronflements persista. Le corps de Fanny demeurait inerte. Très lentement, je commençais à remuer en elle. A ma grande surprise, tandis que les longues minutes de nos ébats n’avaient pas donné lieu à l’orgasme attendu, quelques secondes de va et viens suffirent à déclencher le premier jet. Il jaillit si violemment que j’en fus moi-même surpris. De nombreux autres suivirent tandis que je mordais mon oreiller avec force pour ne pas crier. L’abondance de mon éjaculation ne perturba aucunement le sommeil profond de ma partenaire involontaire. Après avoir retrouvé mes esprits, je finis par me retirer avec douceur. Je réfléchis un instant à cette situation inédite. Puis, un sourire au coin de la bouche, je décidais de la laisser terminer sa nuit dans cette position. J’imaginais avec malice sa surprise en découvrant au réveil la sécrétion masculine qui s’était écoulée entre ses jambes.

A notre retour de vacances, il était évident que quelque chose avait changé dans notre façon d’aborder cet épisode marquant. Pour la première fois, nous avions été confrontés directement à la réalité d’un témoignage réel, d’une expérience vécue. Comme si cette rencontre nous projetait vers un débat plus profond sur nos propres désirs. Quelque chose avait été bouleversé en nous. La satisfaction au sein de notre couple n’était nullement en question, il s’agissait d’avantage d’une envie nouvelle d’explorer des horizons sensoriels totalement inconnus pour l’un et l’autre. Jusque là, toutes ces idées étaient demeurées très abstraites. Ces vacances avaient changé la donne. A l’évidence, la possibilité d’envisager un passage à l’acte devenait une option réelle dans nos esprits. Cette évolution nous apparaissait clairement à l’un et à l’autre, et par conséquent le sujet revenait de plus en plus régulièrement dans nos conversations de fin de soirée. Il était devenu évident que les fantasmes que nous utilisions jusqu’à présent comme de simples jeux érotiques avaient pris une nouvelle dimension. Pendant les vingt années de notre vie commune, nous avions été tout l’un pour l’autre en matière de sexe. Une relation exclusive et heureuse. Nous nous savions forts et complices, préparés à éviter les pièges et à profiter d’une expérience comme celle-là. L’envie de céder à la tentation transpirait un peu plus à chaque fois que nous abordions le sujet. Les sensations et le plaisir seraient-ils les mêmes avec un nouveau partenaire ? Cette curiosité nous obnubilait désormais et ne semblait plus vouloir nous quitter. A la fin du mois d’août, nous en parlions presque quotidiennement. Fanny et moi nous donnions encore un peu de temps avant de prendre une décision aussi importante. Chacun de nous voulait s’assurer que la volonté de faire ce saut dans l’inconnu était partagée par l’autre. Même si nous avions encore besoin d’en discuter et d’y réfléchir ensemble, l’issue semblait de plus en plus évidente. Il fut bientôt question de savoir si nous devions définir des limites claires. Mais cette perspective nous sembla rapidement de nature à spolier l’aventure de sa saveur essentielle, à savoir découvrir de nouveaux plaisirs en toute complicité. Et puis, un soir nous avons soudain réalisé que la question ne se posait plus. Moins d’un mois après notre retour de vacances, nous avons pris la décision de suivre les pas d’Anthony et Catherine: nous allions ouvrir notre vie sexuelle à d’autres partenaires. Nous n’avons défini que deux règles simples. Une transparence totale entre nous et une durée limitée. Le premier point apparaissait comme une évidence. Aucun tabou, chacun exprimerait et partagerait ses désirs quels qu’ils soient, mais également ses doutes et ses sentiments. Notre complicité était notre atout majeur. Nous nous en servirions pour déjouer les dangers éventuels. Au moindre doute, au moindre malaise, l’expérience prendrait fin et nous reprendrions le cours de notre vie comme avant. Avec quelques souvenirs en plus, voilà tout. Enfin, nous avons éprouvé la nécessité de fixer une limite dans le temps. Cette période ne serait qu’une parenthèse dans notre vie de couple, rien de plus. Fanny fut la première à soumettre une idée amusante que j’approuvais immédiatement. L’aventure se terminerait là où elle avait vraiment commencé. L’été prochain au camping. Notre départ en vacances marquerait la fin de ce que nous nous préparions à commencer. Comme un pacte informel, nous décidâmes que cette règle serait désormais gravée dans le marbre et constituerait le rempart ultime derrière lequel notre vie de couple serait à l’abri des dérives. Nous allions goûter des fruits défendus, main dans la main, et le festin durerait un an. Juste une année, notre année folle.

Les jours suivants furent témoins de notre impatience croissante. Le compte à rebours avait démarré et nous ne voulions pas attendre plus longtemps pour goûter à cette nouvelle aventure excitante. Mais peu à peu, nous réalisions que sa concrétisation serait moins aisée que nous l’avions imaginé. Il me semblait que j’étais parfois un peu plus enthousiaste de Fanny, et puis soudain c’était l’inverse. Malgré tout, je restais intimement persuadé que le moment approchait. Nous commencions à envisager les différentes possibilités s’offrant à nous pour entrer de plein pied dans l’expérience. D’emblée, nous avions totalement exclu les rencontres aléatoires sur le net ou en agences de rencontres. Leur caractère impersonnel et froid nous rebutait. Ces raccourcis pouvaient sembler une opportunité facile pour une première approche mais nous les jugions trop hasardeuses. Nous n’envisagions pas de nous engager sur ces chemins très intimes avec de parfaits inconnus. Ce choix entretenait une sensation de sécurité, sans doute exagérée. Mais après quelques jours, je remarquais une certaine forme de découragement, parfois même de doute. L’enthousiasme du début se délitait au fil du temps qui défilait désormais trop vite.

Et puis, la première opportunité s’est présentée.
par SimonD
#1727599
Samedi 8 septembre

Comme tous les samedis soir, nous avions préparé un petit apéritif amélioré. Après la semaine de travail, nous aimions flâner devant la cheminée et discuter de longs moments en dégustant des mets délicats achetés chez notre traiteur préféré. Une bouteille de vin choisie avec soin nous accompagnait, et parfois même une ou deux coupes de champagne terminaient le repas en beauté. C’était le cas ce jour-là. La soirée était déjà bien avancée, et une fois encore nous échangions nos impressions sur la recherche de ces frissons attendus. Malgré l’effet des petites bulles, mes pensées demeuraient suffisamment claires. Depuis quelques minutes, j’avais noté un changement de ton dans les propos de Fanny. Il m’apparut évident qu’elle hésitait à me dire ce qu’elle avait en tête. J’abandonnais un instant son bras, que je caressais doucement, pour saisir la bouteille afin de nous resservir. Ce fût le moment qu’elle choisit pour me parler de cette idée qui lui était venue dans la semaine. Il s’agissait de Nicolas. Un garçon qu’elle rencontrait tous les jours à la clinique. Depuis un an, ma femme avait obtenu un poste en horaires décalés le soir afin de se libérer du temps pour elle en journée. Son travail démarrait habituellement vers seize heures et prenait fin vers vingt deux ou vingt trois heures selon les jours. Ce rythme lui convenait parfaitement. Elles étaient un petit groupe de quatre ou cinq aides soignantes à composer cette équipe du soir. Comme un rituel bien établit, elles se retrouvaient toutes à la cafétéria du rez-de-chaussée pour une demi-heure de pause, peu avant la fermeture. Parfois, il lui arrivait de s’y rendre seule, lorsque les autres n’étaient pas disponibles ou ne travaillaient pas. Ou simplement lorsqu’elle avait envie de se retrouver un peu au calme. Tout naturellement, un lien amical s’était créé avec le nouveau responsable du lieu. Nicolas avait remplacé l’ancien gérant partit à la retraite juste avant l’été. Jeune homme de trente cinq ans environ, marié et père de deux enfants, le garçon était plutôt avenant. Et visiblement il ne l’ignorait pas. Un brin séducteur, il ne perdait pas une occasion de se mettre en avant lorsque le petit groupe débarquait, les draguant gentiment. A plusieurs reprises, lorsque Fanny s’était rendue seule à sa pause café, il l’avait rejoint à sa table pour discuter et passer un moment avec elle. L’homme était agréable, souvent drôle et jamais envahissant. Compte-tenu de l’heure tardive, la cafétéria était souvent déserte lorsqu’elle s’y rendait. Une petite complicité s’était donc installée entre elle et Nicolas, et cela l’amusait. Dès qu’elle apparaissait sur le seuil de la cafétéria, il abandonnait son comptoir pour lui apporter son cappuccino habituel. Son attitude avenante et son humour fin la faisaient souvent rire. Fanny finit par en déduire qu’il n’était pas indifférent à ses charmes. Je ne trouvais rien d’étonnant à cela. Après toutes ces années de mariage, je trouvais ma femme encore plus attirante qu’à vingt ans. Ses seins imposants et magnifiques, ses fesses bien rondes et ses jambes parfaites attiraient de nombreux regards masculins qui me flattaient. Les semaines passant, le petit jeu avec Nicolas s’était installé dans une espèce de routine divertissante, rien de plus. Plus récemment, il avait même fait quelques allusions à peine voilées à des aventures extra conjugales. La dernière confidence du genre datait de la veille. Mais cette fois, elle sonna différemment aux oreilles de Fanny. Après quelques hésitations, elle osait enfin m’en parler, désirant connaître mon avis sur cette possibilité. Débuter notre aventure par un garçon, plutôt qu’avec une fille ou un couple n’était pas une option que nous avions vraiment envisagé jusque là. Mais l’occasion se présentant, elle s’était promis de m’en faire part. En réalité, elle avait déjà certainement senti contre son dos la réaction physique que son idée avait provoqué sous le plaid qui nous couvrait tous les deux sur le canapé. Je la serrais encore un peu plus fort contre moi. L’évocation de ce rapprochement avec le jeune homme, la possibilité d’une première ouverture sur nos envies avait déclenché depuis quelques minutes une érection très forte dans mon pyjama. Je lui confirmais tous les frissons que sa proposition provoquait en moi. La simple idée qu’elle puisse se laisser aller dans les bras d’un autre, avec mon accord, me stimulait terriblement. Lors de nos nombreuses discussions coquines, je lui avais plusieurs fois confirmé ressentir de l’excitation à l’idée de voir un autre partenaire lui donner du plaisir sous mes yeux. Peu importe que ce fût un homme ou femme. A présent que l’occasion se présentait, je réalisais que j’en avais très envie. Sans hésiter, nous avons convenu ensemble que Nicolas pourrait être le premier épisode de notre année folle.

Nous avons passé le reste de cette longue soirée à imaginer la meilleure stratégie pour attirer notre nouvelle proie dans nos filets en toute discrétion. De toute évidence, le début de cette relation ne pouvait s’envisager à trois. L’homme avait laissé entrevoir à Fanny un caractère un peu macho et plutôt conventionnel. Du moins l’avait-elle jugé ainsi. Nous décidâmes donc prudemment que je vivrais les premiers pas de cette relation par procuration. En échange, les récits qu’elle m’en ferait ne devraient occulter aucun détail et s’avérer d’une précision absolue. Mon plaisir passait par là. Je voulais qu’elle me relate les moindres frissons ou sensations qu’elle pourrait connaître. En m’embrassant tendrement, elle m’en fit la promesse, avouant néanmoins qu’elle n’était pas certaine de parvenir à assumer ce choix très longtemps. S’engager dans une relation sans me savoir à ses côtés l’effrayait un peu. Je la serrais dans mes bras afin de la rassurer. Puis en plaisantant, j’ajoutais que nous nous faisions peut-être une fausse idée du garçon. Rien ne certifiait qu’il lui cèderait aussi facilement. Fanny sourit et se blottit encore d’avantage contre moi. Nous avons trainé encore quelques instants devant la cheminée allumée avant que je n’entraine finalement ma femme vers la chambre. Je savais que cette première opportunité nous tiendrait éveillé une bonne partie de la nuit. Nous fîmes l’amour deux fois en nous regardant dans les yeux. L’image du corps de cet homme dans le sien m’obsédait tandis que j’allais et venait en elle. L’excitation du fantasme que nous touchions du doigt, nous porta vers une jouissance particulièrement intense.

Lorsque le sommeil me gagna, aux petites heures du matin, j’avais enfin retrouvé un peu de sérénité. Nos discussions sous la couette avaient porté leur fruit. Avec toute la nuance dont elle était capable, Fanny allait changer d’attitude envers Nicolas. Elle lui ferait comprendre, à demi-mot, qu’une aventure avec lui ne serait pas totalement impossible. Je faisais totalement confiance à son intuition pour décrypter ses premières réactions et amener le jeune homme vers ce que nous souhaitions. Pour la première fois depuis des années, nous avions tous les deux hâte que la semaine de travail commence au plus vite.
par Elvis06
#1727610
Bravo pour ce récit à la fois romantique / poétique et excitant

J'attends aussi la suite

Si vous et votre femme êtes d'accord - quelques photos d'illustrations seraient sympas...

Est elle au courant de cette initiative de récit ?

Libertinement vôtre...
par SimonD
#1727612
Elvis06 a écrit :Bravo pour ce récit à la fois romantique / poétique et excitant

J'attends aussi la suite

Si vous et votre femme êtes d'accord - quelques photos d'illustrations seraient sympas...

Est elle au courant de cette initiative de récit ?

Libertinement vôtre...


Merci ;) Oui, elle en est même la première lectrice :lol:
Pour ce qui est des photos, peut-être viendront-elles par la suite...
par SimonD
#1727618
Mardi 11 septembre

Le petit plateau d’accessoires s’écrasa lourdement sur le sol. Depuis la veille, Fanny se montrait particulièrement nerveuse lorsqu’elle pénétrait dans la clinique. Malgré tous ses efforts, elle n’était pas parvenue à éviter ses collègues afin de se rendre seule à la cafétéria. La déception que j’avais lue sur son visage à son retour à la maison ne me laissa aucun doute sur le fiasco de cette première journée de la semaine. C’est le lendemain, mardi, que le tête-à-tête tant attendu eu finalement lieu. Fanny descendit plus tard qu’à l’accoutumée prétextant du retard dans son travail. Vers vingt-deux heures quarante cinq, soit un quart d’heure avant la fermeture, elle entra seule dans l’établissement. Elle savait que le risque d’y trouver encore des clients était plus faible. Cela se vérifia puisque la salle était totalement déserte. Derrière le comptoir, Nicolas ne l’aperçu pas immédiatement et continua à empiler des verres sur les étagères. Lorsqu’il releva la tête, il ne cacha pas sa surprise de la voir à cette heure inhabituelle. Le large sourire qui s’afficha sur son visage rassura sa visiteuse tardive. Après l’avoir salué de loin, il lui apporta son cappuccino habituel. Comme elle s’y attendait, il s’assit en face d’elle pour discuter. Après les premières banalités d’usage, Fanny le complimenta sur sa nouvelle coiffure, espérant qu’il l’entrainerait ainsi rapidement sur son sujet préféré. Il s’engouffra volontiers dans la brèche. En quelques phrases, il plaisantait déjà sur ses succès et ses expériences amoureuses. A nouveau, il fit allusion à quelques aventures à l’ombre de son couple dans lequel il se sentait pourtant parfaitement heureux. Ma femme commençait à connaître l’argumentaire de son interlocuteur. Bien entendu, il adorait Julie, son épouse, mais il était intimement persuadé que l’homme ne pouvait se satisfaire toute sa vie d’une seule et même partenaire. Il prenait un soin extrême à protéger sa vie de couple, malgré ses quelques écarts. Après quelques minutes supplémentaires sur le même thème, Il s’interrompit soudain. Constatant qu’elle ne répondait plus depuis un moment, il demanda à Fanny si ses petites confidences l’avaient heurtée. Notre stratégie se mit alors en place. En prenant soin d’insérer un brin de timidité dans sa voix, elle murmura que nous songions, nous aussi, à insérer un brin de folie au sein de notre couple. Nicolas se recula un peu sur son siège et parut étonné par cet aveu inattendu. Puis, il se rapprocha à nouveau de la table, comme pour mieux entendre les mots qui allaient suivre. Il lui demanda si nous avions une idée précise de ce que nous envisagions pour y parvenir. Alors Fanny lui servit notre scénario, tel que nous l’avions répété la nuit précédente. Elle prit tout d’abord les précautions de façade en lui faisant promettre une discrétion totale afin de le mettre totalement en confiance. Puis elle lui avoua l’excitation que nous procurait l’idée qu’elle ait, un jour, un amant. Monsieur aimait l’idée d’une escapade coquine de son épouse en toute transparence, consentie au sein du couple mais sans participation directe. Il ne désirait rien d’autre que profiter du plaisir des récits de madame, laissant ainsi ses fantasmes prendre forme et renforcer leur propre sexualité. En accentuant encore la gêne parfaitement feinte dans sa voix, ma femme ajouta qu’elle hésitait encore un peu à se lancer dans ce genre d’aventure, mais avoua également que l’idée l’excitait au plus haut point.

Fanny se figea en apercevant le sourire qui venait de s’afficher sur le visage de son interlocuteur. Après quelques secondes de silence, elle lui demanda si leur démarche le choquait. Soudain elle fut prise d’un sentiment de panique à l’idée que cette confession puisse paraître déplacée. Nicolas s’avança au-dessus de la petite table et posa ses coudes en avant. Il la fixa encore un instant sans dire un mot. Finalement, il pouffa doucement avant d’avouer que sa franchise l’étonnait autant qu’elle l’excitait. Le jeune homme ajouta que le partage et la confiance de leur couple était admirable. Cependant, il reconnu ne pas pouvoir s’imaginer prendre du plaisir en offrant son épouse à un homme sans être présent. Mais sans autre précaution, il adopta un ton plus direct. Sa voix baissa d’intensité lorsqu’il demanda avec un certain aplomb si elle pourrait imaginer vivre cette aventure avec quelqu’un comme lui. Sans lui laisser le temps de répondre, Nicolas affirma qu’il se sentirait privilégié de pouvoir partager notre aventure intime, garantissant au passage une discrétion absolue. Cette spontanéité inattendue fit rire Fanny. Elle sentait la moiteur naitre dans ses mains. En se retrouvant ainsi au pied du mur, une extrême nervosité la gagnait soudain. Tout cela devenait soudain très réel. En regardant Nicolas dans les yeux, elle songea avec satisfaction que nous ne nous étions pas trompés sur lui. Elle prit encore un instant avant de répondre afin de laisser retomber un peu son émotion. Puis, du bout des lèvres, elle avoua pouvoir l’envisager. Il ne lui laissa pas le temps d’ajouter un mot de plus. Sa main se posa sur la sienne. Fanny releva la tête et le fixa. L’expression du jeune homme venait de changer. D’un air plus grave, il lui demanda donc d’y penser sérieusement et de m’en faire part. Il acceptait par avance nos règles et le principe même d’une expérience sans aucun engagement. Ils ne se promettraient rien d’autre que cela. Partager une aventure faite uniquement de plaisir. Un simple jeu excitant. Rien de plus.

L’heure avancée les obligea à écourter la conversation. Depuis quelques minutes, Fanny redoutait le moment de se lever. La tournure excitante de leur conversation avait provoqué une réaction physique évidente dans son intimité. L’humidité, d’abord limitée, n’avait fait que croitre. A chaque mouvement de ses jambes, elle pouvait percevoir à quel point sa petite culotte en coton en était imprégnée. Cette sensation tout d’abord agréable, l’inquiétait à présent. La fine blouse blanche de travail n’occulterait pas bien longtemps l’état de ses dessous trempés. Néanmoins, avant de partir elle aborda une question qui la taraudait depuis plusieurs jours et qu’elle osa enfin aborder, compte-tenu de la tournure qu’avait prit leur échange. Un sourire coquin au coin des lèvres, Fanny fut curieuse de savoir si les mœurs parfois volages de Nicolas n’avait jamais eu de conséquences néfastes sur son couple. Un rictus nerveux traversa le visage de son interlocuteur. Apparemment, le sujet restait un peu délicat. Il se recula un peu avant de répondre sur un ton plus grave. Puis il expliqua que lorsqu’il lui arrivait de vivre ce qu’il nomma pudiquement « un extra », il usait de mille précautions afin de préserver ce qui comptait le plus à ses yeux. Il n’aurait jamais permit que son épouse en pâtisse d’une quelconque manière. Même si cela pouvait paraître à certains très paradoxal, Il l’aimait plus que tout, et ne supportait pas l’idée qu’elle puisse souffrir à cause de lui. Comme beaucoup d’hommes mariés, il avait fantasmé plus d’une fois sur la possibilité de partager avec elle des plaisirs libertins, mais sans jamais aborder le sujet sérieusement. Craignant une réaction négative, il avait toujours préféré les petites aventures sans risques. Pour pimenter le quotidien de temps en temps, rien de plus.

Constatant à nouveau le retard sur leurs horaires habituels, ils se séparèrent rapidement. Ayant convenu de se revoir très vite, les derniers occupants quittèrent la cafétéria l’un après l’autre, le plus discrètement possible. Avant de partir, ma femme confirma à Nicolas qu’elle aborderait le sujet avec moi le soir même. Ce qu’elle fit. Son récit enthousiaste m’excita presque immédiatement. Au fur et à mesure qu’elle me décrivait leur rapprochement, je l’imaginais déjà prendre du plaisir avec cet homme. Cette vision déclencha une forte érection qui persista jusqu’au moment où je la pénétrai quelques instants plus tard sous les draps. Ce soir-là, lorsque je finis par jouir en elle, la fixant droit dans les yeux. Je l’imaginais gémissant sous les assauts de son futur amant, exactement comme elle le faisait avec moi en cet instant. Néanmoins, lorsque je m’effondrais, essoufflé après cet orgasme décuplé par les fantasmes, un doute me saisit soudain. Tandis que je reprenais mon souffle sur l’oreiller, je m’interrogeais à nouveau sur notre réelle capacité à franchir le dernier pas. Certes, notre manque d’expérience sexuelle en dehors du couple décuplait l’excitation et le désir, mais il pourrait également être le principal frein au passage à l’acte. Allions-nous parvenir à nous libérer pleinement et à nous laisser entrainer vers des chemins qui nous étaient parfaitement inconnus ? Etions-nous disposés à mettre la solidité de notre couple à l’épreuve de ces découvertes sensorielles ? A ce stade, la seule chose qui m’apparaissait évidente était l’impatience que nous partagions. Comment cette histoire avec Nicolas allait-elle évoluer ? Je n’aurais pus le dire. Mais l’aventure venait bel et bien de démarrer. Du moins dans nos têtes.
par SimonD
#1728989
Vendredi 14 septembre

Malgré notre enthousiasme et notre impatience, les jours suivants s’avérèrent plutôt décevants. A présent que Fanny et moi avions pris la décision d’ouvrir la porte à une expérience avec Nicolas, nous avions espéré que les événements s’enchaineraient plus rapidement. Malheureusement, l’occasion d’un nouveau tête-à-tête ne se présenta pas immédiatement. Bien qu’elle ne cesse de retarder l’horaire de sa pause, la cafétéria n’était jamais totalement déserte. Il en fût ainsi les deux soirs suivants. Lorsqu’elle rentrait à la maison, Fanny partageait ma déception. Malgré l’heure tardive, le rituel n’avait jamais changé. Après avoir bu un grand verre d’eau, elle se glissait sous les draps chauds dans lesquels je l’attendais. La peau encore fraiche et légèrement humide de la douche, elle se blottissait dans mes bras. Nous avions l’habitude de parler un long moment avant de faire l’amour ou de dormir les mauvais jours. Et depuis quelques temps déjà, le même sujet revenait en boucle. A sa mine sombre, je devinais aisément que notre aventure n’avait connu aucun développement depuis la dernière rencontre. Je la serrais encore d’avantage contre moi, plaisantant gentiment sur notre engouement soudain et notre soif de frisson. Et, au moment de glisser vers un profond sommeil, je contenais quelques décharges d’adrénalines qui menaçaient mon bas ventre en réalisant l’imminence de ce que nous nous apprêtions à vivre.

En réalité, il fallut attendre le dernier jour de la semaine. Les horaires plus souples du vendredi réduisaient les risques de croiser des retardataires après vingt-deux heures. La plupart des filles de l’équipe grignotait généreusement les dernières minutes de travail pour commencer le week-end au plus vite. Habituellement, Fanny se joignait volontiers au mouvement. Mais ce jour-là, elle effectua ses dernières tâches le plus lentement possible afin de prendre un peu de retard sur les autres. Lorsque l’une d’elle lui proposa de l’aider à terminer, elle la remercia gentiment et repoussa son offre indiquant qu’elle n’était pas particulièrement pressée. Sans insister, sa collègue fila vers le vestiaire à l’étage inférieur afin de se changer. Le nez collé à la fenêtre de l’une des chambres vides, Fanny s’assura que les différents véhicules aient tous quitté le parking avant de descendre dans le hall désert. Encore vêtue de sa blouse blanche, elle traversa l’entrée de la clinique pour parvenir à la cafétéria, quelques minutes avant sa fermeture. En pénétrant dans la salle, elle ne put réfréner un petit sourire en constatant que toutes les tables étaient vides. En s’approchant du centre de la grande pièce, elle aperçu Nicolas rangeant quelques affaires dans le fond. Pour signaler sa présence, elle tira une chaise bruyamment vers l’arrière et s’assit. Le jeune homme sursauta. En se retournant brusquement, il aperçut ce dernier client inespéré qui lui souriait avec malice. Sans perdre un instant, il se dirigea vers elle, jetant au passage le torchon qu’il tenait dans la main par-dessus le comptoir. Son visage s’illumina lorsqu’il parvint à sa hauteur. Après quelques banalités d’usage, il repartit en direction de la machine à café et en revint quelques instants plus tard, une tasse fumante à la main. Il la posa devant Fanny et s’assit en face d’elle. Compte-tenu de l’heure avancée, le jeune homme aborda rapidement le sujet resté en suspens depuis leur dernière entrevue. Un sourire s’afficha sur le visage de ma femme. Elle constatait avec délectation que notre impatience était partagée. Nicolas s’inquiéta sans plus attendre de ma réaction. Comme nous en avions convenu, elle lui confirma que l’idée m’avait séduite. Cependant, nous voulions rester prudents et ne pas précipiter les choses. Prendre certaines précautions nous semblait indispensable avant de nous lancer dans une aventure aussi intime avec un autre partenaire. Nous souhaitions avancer par étapes afin de respecter notre rythme et assurer notre plaisir. Même si cela demeurait un jeu à nos yeux, nous ne pouvions en minimiser les risques. Une confiance devait s’établir entre lui et nous. Elle passait essentiellement par le respect de chacun de nous trois envers les autres. Cependant, nous étions terriblement excités par cette opportunité qui s’offrait à nous et souhaitions la vivre pleinement. La discussion se prolongea un long moment. L’heure de fermeture habituelle étant dépassée, Nicolas lui demanda de lui accorder une minute afin d’éteindre les lumières de la devanture. Il reprit sa place et poursuivit en l’assurant qu’il partageait entièrement notre vision des choses. Il ne concevait pas une relation si particulière entre plusieurs partenaires sans l’attention et l’écoute des désirs de chacun. Puis il enchaina en lui posant la question qui devait certainement lui bruler les lèvres depuis le début de leur conversation: avait-elle envie de connaître cette expérience fabuleuse avec lui ? Fanny éclata de rire, surprise par le caractère direct de sa question. Avant qu’elle ne réponde, il ajouta sans se démonter qu’elle lui plaisait terriblement. Il conclut en évoquant l’excitation unique que représenterait une relation avec elle, consentie par son mari. Il n’avait jamais rien connu de tel. Quelques secondes de silence s’installèrent dans la salle. Puis, les yeux de Fanny se plantèrent dans les siens avant de murmurer. « Oui j’en ai envie ».

Comme lors de leur précédent tête-à-tête, l’évocation de ces jeux amoureux commença à produire ses effets sur Fanny. Des images furtives de scènes érotiques se succédaient dans son esprit. En croisant les jambes, elle sentit l’humidité poindre sous la petite culotte en coton. A nouveau, elle éprouva la crainte d’être trahie par des traces sur la blouse blanche. Néanmoins, l’instant demeurait très agréable et elle ne fit rien pour changer de sujet. Un contact tiède sur son genou dénudé la fit frissonner. La main de Nicolas venait de poser sur elle. Loin de s’émouvoir de sa réaction, il poursuivit la discussion imperturbablement. Encouragé par l’absence de protestation, le jeune homme afficha un sourire complice. Sans le savoir, il venait de déclencher un nouvel afflux de cyprine. Fanny sentit les doigts glisser sur sa peau et caresser doucement le bas de sa cuisse. Elle devait reconnaître que la sensation était délicieusement excitante. La pointe du majeur souleva le tissu de la blouse mais n’insista pas et recula légèrement. Pendant une seconde, ma femme se demanda s’il oserait s’aventurer plus loin. Le retour de sa main au-dessus de la table la soulagea. Ce premier contact pouvait paraître prématuré. Il avait été déstabilisant. Elle ne pouvait envisager d’entamer une quelconque relation sans mon accord explicite et préalable. La confiance qui nous unissait depuis vingt ans ne devait souffrir d’aucune griffure. Et puis un autre paramètre avait fait son apparition de façon flagrante. Le manque de confiance. Fanny n’avait jamais eu de relations sexuelles avec un autre homme que moi. Une certaine appréhension la gagnait soudain à l’idée d’être touchée par ce corps inconnu. Elle apprécia donc la retenue dont Nicolas venait de faire preuve. Lorsque finalement elle descendit à son tour dans les vestiaires, quelques minutes plus tard, elle fut gagnée par une impatience inhabituelle, brûlant de me retrouver sous la couette chaude afin de me livrer les émotions fortes et nouvelles ressenties ce soir.

Lorsqu’elle pénétra dans la chambre, la peau encore mouillée, je notais immédiatement la petite étincelle d’excitation qui pointait dans les yeux de Fanny. Elle annonçait de nouvelles révélations. Son visage s’illumina en constatant ma curiosité évidente. Pendu à ses lèvres, j’écoutais tous les détails de la nouvelle rencontre avec Nicolas. Lorsqu’elle évoqua ses caresses, une érection très forte se déclencha aussitôt. Le récit des effets que ses doigts produisirent dans son entrejambe me firent tressaillir au-delà de mes espérances. Pour la première fois depuis notre mariage, un homme venait de la toucher. Et elle avait adoré ça. Cette confidence me troubla profondément. Comme si ce premier contact physique ouvrait un nouveau chapitre dans notre vie. Redevenue silencieuse, Fanny me fixa un moment dans les yeux. Je réalisais soudain qu’elle attendait une réponse à la question qu’elle venait de me poser. Je la repassais dans ma tête. Comment pouvait-elle imaginer que je ne partageais pas son envie de poursuivre ? Elle était disposée à se laisser aller avec Nicolas, à condition que je le désire autant qu’elle. D’un bond, je me couchais sur elle et je l’embrassais avec fougue. Dans la folie de cette étreinte passionnée, je lui murmurais mon accord. J’avais hâte de la voir jouer à ces jeux interdits afin qu’elle m’en relate tous les frissons. Nous jouirions ensemble en évoquant les plaisirs inédits qu’elle allait connaître avec lui. Puis, sans cesser de dévorer sa bouche, je la suppliais de me donner la petite culotte souillée qu’elle avait abandonnée au pied du lit avant de partir sous la douche. J’avais terriblement envie de sentir l’odeur de l’excitation que le jeune homme avait provoquée en elle. Elle l’attrapa et me la tendit en souriant. Je la pris délicatement avant de la plaquer contre mon nez. Les effluves de ses sécrétions vaginales me rendirent fou d’excitation. Imaginer que c’était un autre que moi qui avait provoqué ces traces sur le coton déclencha une décharge dans mon ventre. Sans décoller le tissu jaunit de ma figure, je me laissais retomber sur le dos pour le humer encore plus profondément. Ma main se posa doucement sur la nuque de Fanny et la guida sans un mot vers l’érection que le drap rejeté en arrière venait de faire apparaître au grand jour. Ma femme se laissa entrainer avec douceur vers ce désir évident. Ses doigts entourèrent ma verge tendue et la menèrent vers ses lèvres qui s’ouvraient déjà pour l’accueillir.
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par utoeuta
#1728999
Cette lecture à laquelle vous nous conviez est très agréable. Un Balzac de l'érotisme se cacherait-il sous votre pseudonyme ?
par SimonD
#1729619
utoeuta a écrit :Cette lecture à laquelle vous nous conviez est très agréable. Un Balzac de l'érotisme se cacherait-il sous votre pseudonyme ?


Carrément ! :lol: merci, c trop... en tout cas juste ravi que certains aiment et suivent notre histoire, et apprécie le soin que nous mettons dans la forme... ça donne envie de poursuivre... :twisted:
par SimonD
#1729623
Mercredi 19 septembre

Le tintement du petit trousseau dans la poche rassura Fanny. Tandis qu’elle se dirigeait vers la voiture dans le parking de la clinique, la discussion des trois collègues qui l’accompagnait lui semblait lointaine. Toutes ses pensées étaient tournées vers le stratagème que nous avions imaginé le matin même. A nouveau, le début de la semaine avait été chargé et aucune occasion propice pour rencontrer Nicolas ne s’était présentée. Il fallait donc user de malice pour provoquer la situation que nous attendions. Ma femme attendit que ses accompagnatrices s’engouffrent dans leurs véhicules et pesta à voix haute en fouillant dans son sac. Elle fit mine de chercher ses clés puis annonça aux filles qui la regardaient avec incompréhension qu’elle les avait oublié dans le vestiaire. Fanny leur demanda de ne pas l’attendre et leur souhaita une bonne soirée. Tandis que les voitures s’engageaient sur la rampe de sortie, elle monta dans l’ascenseur et pressa le bouton du rez-de-chaussée, au lieu du niveau moins un. D’un geste vif, elle tira sa manche en arrière pour vérifier l’heure sur sa montre. Il ne restait que deux minutes avant la fermeture de la cafétéria. Il était peut-être déjà trop tard. En s’avançant dans le hall, elle aperçu avec soulagement les portes vitrées encore ouvertes. A l’intérieur, les chaises reposaient déjà à l’envers sur les tables. Fanny réprima une folle envie de courir pour gagner quelques précieuses secondes. Lorsqu’elle franchit finalement l’entrée de l’établissement, son regard balaya tous les recoins à la recherche de la silhouette convoitée. Elle l’aperçut tout au fond de la salle. Nicolas tournait les derniers sièges avant de partir. Ma femme s’avança lentement dans sa direction en appuyant ses pas. Dès qu’il l’aperçut, le visage du jeune homme s’illumina. Elle lui rendit son sourire. La chaise qu’il tenait dans la main retomba bruyamment sur le sol. Nicolas se dirigea doucement vers elle. En s’approchant, il la détaillait de la tête aux pieds. Pour la première fois, il la découvrait dans une tenue de ville. Sans dire un mot, il posa ses deux mains sur les joues de Fanny et colla ses lèvres sur les siennes. Ma femme demeura interdite, totalement surprise par cette initiative inattendue. Lorsqu’il se recula, un air satisfait s’afficha sur son visage. Visiblement ravi de son effet, il murmura sa joie de la revoir enfin. Face au silence qu’il reçut en réponse, Nicolas fut progressivement gagné par le doute. Mais un sourire balaya immédiatement le malaise naissant. Fanny s’approcha et lui souffla que nous étions tous les deux d’accord pour aller plus loin avec lui. Puis elle lui rendit son baiser.

En jetant un regard rapide sur l’horloge accrochée derrière le comptoir, Nicolas demanda à ma femme si elle pouvait rester encore un moment. Elle acquiesça d’un simple hochement de tête puis elle le vit se diriger vers l’entrée et refermer les portes vitrées de l’entrée, avant de tirer les rideaux. Dans la foulée, il se dirigea vers le compteur et éteignit les lumières principales. La grande salle se trouva soudain plongée dans l’obscurité. Seules les petites veilleuses au-dessus des deux issues de secours, et les réverbères de la rue, maintenaient une faible luminosité dans la cafétéria. Le jeune homme la rejoignit et la tira doucement par la main vers le coin opposé de la salle, près de l’entrée de la cuisine. Ce petit espace demeurait à l’abri des regards de l’extérieur et du hall de la clinique. Fanny se laissa entrainer sans résister et s’adossa contre le mur. Elle laissa glisser son sac le long de son bras. Il tomba lourdement à ses pieds. Leurs lèvres se collèrent à nouveau, plus longuement cette fois. Ma femme sentit bientôt la langue de son partenaire forcer le passage pour trouver la sienne. La sensation inédite et enivrante de s’abandonner aux caresses d’un autre homme zébra son ventre de plusieurs décharges d’adrénaline. A nouveau, elle sentit une abondante humidité s’écouler sur sa culotte en coton. Le pantalon ayant remplacé la blouse blanche, elle ne s’inquiéta nullement des éventuelles conséquences visibles sur ses vêtements. Elle avait soudain envie de se laisser aller sans contrôle dans ces bras étrangers. Puis elle sentit les mains de Nicolas s’aventurer sur son dos. Ses doigts parcouraient son échine de bas en haut, glissant progressivement vers le galbe de ses hanches. Il empoigna fermement son pantalon et malaxa doucement ses fesses. Fanny sentait le sous vêtement humide glisser sur son vagin au gré des pressions de plus en plus fermes. Après quelques instants, l’une des mains du garçon remonta sur le chemisier dont il dégrafa deux boutons. Avec douceur, elle se faufila à l’intérieur et s’immisça sous le soutien gorge. Nicolas colla sa bouche contre l’oreille de sa partenaire et lui souffla qu’elle possédait des seins magnifiques. Il avoua avoir souvent eu envie de les caresser en les voyant gonfler sa blouse. La poitrine généreuse de ma femme n’avait rien perdu de sa fermeté au fil des années. J’avais gardé un souvenir très précis de la première fois où elle l’avait offerte à mon regard. Couchée dans le petit lit de mon petit studio, elle avait soulevé son tee-shirt en me regardant dans les yeux. Ses attributs imposants me laissèrent sans voix. La gorge serrée d’émotion, j’avais posé mes lèvres sur les tétons roses et pointus au goût si exquis. La pointe du majeur de Nicolas effleura l’un d’eux, durcit par l’excitation. Ce contact fit tressaillir Fanny qui ne put réprimer un long soupir. La chaleur que ces caresses lui procuraient était chaque seconde plus intense. A son tour, elle posa la main sur son torse solide. Elle descendit le long de son ventre et s’immobilisa contre sa braguette. A travers le pantalon, elle pu sentir l’énorme érection dont elle était la cause. Les doigts enveloppèrent la bosse formée par le sexe raide et la parcoururent quelques secondes. La respiration de Nicolas devint plus profonde et bruyante. Sans perdre un instant, il l’imita. Délaissant précipitamment l’intérieur du chemisier, il recouvrit l’entrejambe de sa partenaire. Sous le tissu, sa toison était entièrement trempée de cyprine. Il entama un lent mouvement de bas en haut sur le vêtement rêche. La pression qu’il exerçait augmentait la sensation d’humidité sur la peau de Fanny. Mais alors qu’elle fermait les yeux pour profiter pleinement de la douceur de ces caresses, un petit bruit strident la tira brutalement de cet état second. Elle réalisa que Nicolas venait de défaire les boutons de son pantalon. Il en écarta légèrement les pans, laissant l’air froid balayer le coton mouillé. Les doigts tiraient déjà sur le pantalon afin de le faire tomber sur ses chevilles. Fanny eut un mouvement de recul brutal. Sa main enveloppa précipitamment celle de son partenaire pour éloigner la main qui se glissait déjà sous l’élastique de la petite culotte. Le jeune homme s’immobilisa immédiatement. Elle approcha lentement son visage du sien et lui souffla qu’il serait sans doute préférable d’en rester là pour ce soir, s’il le voulait bien. Il sourit et l’embrassa. Tandis qu’elle refermait son pantalon, Nicolas répondit qu’il comprenait parfaitement. Intérieurement, Fanny se demanda soudain si c’était vraiment le cas. Malgré le plaisir que lui avait procuré cet échange, elle ne pouvait envisager de brûler les étapes. Elle ressentait le besoin d’en avoir clairement parlé avec moi avant d’aller plus loin. Il était donc un peu tôt pour qu’elle se sente prête à franchir un nouveau cap. Nicolas se rapprocha et lui assura qu’il respecterait toujours son rythme, quel qu’il soit. Ma femme le fixa et sourit avant de ramasser son sac. Puis, elle l’embrassa une dernière fois et prit la direction de la porte d’entrée. Nicolas saisit soudain son bras et l’arrêta. Il lui demanda de le suivre dans la petite cuisine afin de sortir par une petite porte de service bien plus discrète à cette heure avancée. Ils se quittèrent rapidement, s’éloignant séparément dans la lumière orangée des réverbères, le ventre encore secoué par des émotions nouvelles.
par SimonD
#1729633
Mercredi 26 septembre

Les jours qui suivirent furent bien plus calmes. Curieusement, nous éprouvions moins d’empressement à provoquer une nouvelle rencontre avec Nicolas. Après plusieurs discussions sur le sujet, Fanny et moi étions tombés d’accord sur la nécessité de laisser passer un peu de temps. Notre manque d’expérience nous poussait à la prudence Je ressentis, à travers ses mots, que ma femme avait éprouvé la crainte de perdre le contrôle de la situation. Le plaisir et les pulsions provoqués par ces caresses avec un autre l’avaient déstabilisé. La situation pouvait donc très vite nous échapper. Nous nous étions certes préparés à vivre des émotions fortes mais elles demeuraient une source de crainte autant que d’excitation. Cependant, je brûlais toujours de connaître les attentes de ma femme. Au cours de nos conversations, j’essayais de cerner le fond de sa pensée. Et en particulier sur son désir ou non de poursuivre l’aventure avec Nicolas. Fanny ne laissa planer aucun doute sur l’envie qu’elle éprouvait de pousser le jeu encore plus loin. Malgré tout, elle avoua à plusieurs reprises ne pas être certaine de ses réactions. Serait-elle capable de franchir le dernier pas, le moment venu ? Sans faire mystère de l’excitation que cette perspective lui procurait, un frisson lui parcourait l’échine lorsqu’elle imaginait cet instant fatidique. Dans la mesure où je partageais son plaisir, parvenir à s’abandonner totalement à un autre homme devenait possible à ses yeux. L’idée me fit trembler. Son corps, qui m’avait toujours appartenu, livré aux caresses d’un inconnu jusqu’à l’orgasme. Loin de redouter cette issue probable, je l’appelai désormais de tous mes vœux.

Le week-end suivant, nous nous sommes offert une escapade sur la côte normande, du côté d’Honfleur. Le besoin de prendre du recul était encore présent. Nous avions prit l’habitude de ces petites parenthèses normandes. Les ballades sur la plage, la visite des nombreuses galeries d’art ou les collations aux terrasses autour du vieux bassin rythmaient nos courts séjours réparateurs. Nous adorions descendre dans ce petit hôtel du centre historique, devenu au fil des ans notre repère incontournable. Nous faisions l’amour en pleine journée debout à côté de la fenêtre en regardant l’agitation du petit marché sur la place à travers les rideaux fins. Cependant, notre plaisir fût un peu gâché cette fois-ci. Fanny connaissait depuis son adolescence des fins de mois parfois difficiles. La faute à des menstruations souvent longues et douloureuses. Hérité de sa mère, ce désagrément physique la plongeait souvent dans une déprime de plusieurs jours. Le réconfort et la tendresse demeuraient les seuls soulagements que je pouvais lui apporter. Les médicaments faisaient le reste. Bien évidemment, cette épreuve annihilait toute libido. A l’inverse, celle-ci était décuplée dès que ses règles prenaient fin. Son corps semblait réclamer son dû après chaque période de disette forcée. Nous avions connu nos relations les plus intenses pendant ces moments là. L’indisposition de Fanny a donc précipité notre retour, le dimanche après-midi. Malgré cette fin de séjour désagréable, nous étions au final très satisfaits de cette parenthèse normande. Pendant des heures, le long de la plage, nous avons discuté de notre aventure naissante avec Nicolas. Je découvrais peu à peu l’excitation insoupçonnée que les récits de leurs échanges produisaient en moi. J’aimais cette sensation grisante de transgresser un interdit, en toute complicité. Mais nous avons essentiellement abordé le sujet qui nous taraudait depuis des jours, celui du passage à l’acte. Nous étions conscients que les prochaines rencontres avec Nicolas nous mettraient probablement très vite face à cette décision sans retour, et nous avions choisis de prendre ce délai supplémentaire pour y réfléchir et mesurer ce qu’il impliquait. Plus qu’un simple fantasme, cela représentait un vrai défi pour nous. Fanny et moi nous sommes connus très jeunes. Sans expérience sexuelle ni l’un ni l’autre, nous n’avions jamais fait l’amour avec un autre partenaire hors du mariage. Si nous décidions de franchir cette ligne blanche, ce ne pouvait être qu’en parfait accord l’un avec l’autre. Se préparer ensemble aux conséquences de ce bouleversement pour notre couple, afin de n’en tirer que du plaisir. En marchant sur le sable humide, Fanny me confirma être toujours très tentée par cette expérience, dans la mesure où je l’étais également. Tandis que nous revenions à l’hôtel, je l’embrassais en la serrant très fort dans mes bras, réalisant soudain que je venais d’avaliser l’accès d’un autre à son intimité.

Les allers et retours dans la chambre s’accéléraient depuis quelques minutes. Depuis la veille, Fanny avait retrouvé tout son dynamisme. La fin de son cycle mensuel nous offrit à nouveau des moments très intenses. Nous fîmes l’amour deux fois avant de nous endormir finalement épuisés. Le matin, au réveil, nous avions recommencé encore une fois avant de nous quitter. Je savais que cet état euphorique se prolongerait encore un jour ou deux, comme à chaque fin de règles. Et je m’en réjouissais d’avance. Mais le retard prit dans ses tâches de la journée avait plongé ma femme dans un état de stress inhabituel. Elle détestait pardessus tout le manque de ponctualité, et appliquait ce principe avant tout à elle-même. Sa montre indiquait que l’heure du départ pour la clinique était dépassée depuis dix bonnes minutes. Elle décida de renoncer à la dernière retouche de maquillage et se précipita en direction du garage. Sans lui avouer, j’avais espéré que la prochaine rencontre avec Nicolas se produise ce soir même. Aucun autre jour n’aurait été plus propice à une nouvelle expérience intime. Toute la journée au bureau, je sentis l’impatience grandir en moi. Je me languissais de l’instant où elle rentrerait et viendrait me retrouver dans le lit pour me livrer ses dernières confidences. J’avais fini par me persuader que cela se produirait forcément aujourd’hui, et il ne pouvait en être autrement. Et lorsque je me retrouvais dans la chambre, peu avant son retour, je pris soin d’enlever tous mes vêtements afin de l’accueillir entièrement nu sous la couette. Je passais la dernière heure à fantasmer de plus belle sur les ébats auxquels ils pouvaient se livrer tandis que j’attendais patiemment, avec pour seule compagne une énorme érection. L’attente me sembla interminable. Et puis le bruit métallique de la clé s’engageant dans la serrure me délivra enfin. Quelques secondes plus tard, Fanny entrait dans la pièce. Je remarquais immédiatement le sourire qui s’affichait au coin de ses lèvres. Elle n’avait pas besoin de m’en dire plus. Nous nous embrassâmes tendrement, puis je lui soufflais à l’oreille. «Ne traine pas sous la douche et viens vite me raconter, je veux tout savoir ». Elle se recula et acquiesça doucement de la tête. Lorsqu’elle réapparu, les cheveux et la peau encore légèrement humides, Fanny laissa tomber son peignoir au sol et se glissa nue dans le lit. Elle se blottit contre moi, prête à m’offrir le récit que j’attendais si impatiemment.

Après une interminable soirée de travail, Fanny prit soin de ne pas redescendre trop tôt au premier sous-sol de la clinique. Lorsqu’elle pénétra finalement dans les vestiaires, seules deux collègues s’y trouvaient encore. Elles finissaient de se changer lorsqu’elles l’aperçurent. Les moqueries sur son retard ne la surprirent pas. Elle sourit de bon cœur pour donner le change, repoussant leur offre de l’attendre pour partir. Ma femme leur confirma qu’elle s’occuperait de fermer le local. En moins de cinq minutes elles avaient filé. L’horloge murale l’alerta. Dans quelques minutes la cafétéria fermerait ses portes. Fanny se changea en toute hâte et s’engouffra dans l’ascenseur pour rejoindre le hall. Une femme de ménage lavait le sol en marbre. Elle la salua au passage et continua son chemin, luttant contre son envie de courir vers les portes vitrées derrière lesquelles Nicolas s’apprêtait certainement à partir. Une décharge d’adrénaline lui parcouru le ventre en apercevant les deux clients encore présents dans la salle. Une forte déception la gagna soudain. Elle était sur le point de ressortir lorsqu’elle l’aperçu derrière le comptoir. Lui non plus n’était pas seul. L’un de ses employés finissait de ranger les tasses qui sortaient du lave-vaisselle encore fumant. Au prix d’un effort important, Fanny masqua sa déception et se résolu finalement à s’asseoir. Après un court instant, le jeune employé remarqua sa présence et fit un petit signe de la tête à son responsable. Nicolas se tourna et afficha un large sourire. Puis, il donna quelques instructions avant de poser la serviette qu’il tenait à la main. Ma femme le suivait du regard tandis qu’il s’approchait lentement. Il tira la chaise voisine et se posa près de la nouvelle venue. La moue affichée sur son visage traduisait parfaitement le sentiment qu’ils partageaient. Doucement, il maudit la présence de retardataires précisément le soir où elle venait le voir. Il avait tant attendu cette nouvelle visite. Puis, Fanny déclina sa proposition de lui servir un cappuccino. Ils discutèrent ainsi quelques minutes. La main de Nicolas effleurait discrètement celle de son interlocutrice, provoquant quelques frissons. Fanny apprécia ces premières sensations. Sa peau appréciait la moindre caresse après les derniers jours d’abstinence forcée. Soudain, le jeune homme se rapprocha et lui demanda si elle souhaitait partager un moment seul avec lui avant de rentrer. La salle n’étant manifestement pas le lieu approprié ce soir, il lui proposa de la raccompagner au parking. Elle accepta sans hésiter, rougissant légèrement en réalisant son empressement. Nicolas sourit et serra sa main en se levant. Ils convinrent de quitter la cafétéria séparément puis de se retrouver au dernier sous-sol. Le temps pour lui de déléguer la fermeture de l’établissement à son employé et pour elle de prendre une avance convenable pour sauvegarder les apparences. En se dirigeant vers les ascenseurs, le cœur de Fanny battait à tout rompre dans sa poitrine.
par SimonD
#1732700
Le bâtiment possédait trois niveaux de sous-sol. Le premier accueillait des locaux techniques, différents vestiaires pour le personnel, une petite morgue et deux salles de radiologie. Le parking réservé au personnel de la clinique occupait les deux étages inférieurs. Fanny avait bataillé pour obtenir un emplacement au niveau intermédiaire. Le dernier l’avait toujours un peu effrayée. Plus lumineux et plus fréquenté depuis sa rénovation récente, tous les employés se disputaient une place au second niveau. C’est là qu’elle patientait depuis plusieurs minutes, en face de l’ascenseur. Lorsque les portes métalliques s’ouvrirent, elle sursauta. A l’intérieur, Nicolas lui fit signe de monter en souriant. Sa voiture était au niveau inférieur. Dès qu’ils se retrouvèrent seuls dans la cabine, Nicolas s’approcha d’elle et l’embrassa doucement. Fanny demeura immobile, sentant déjà suinter dans son intimité les prémices de l’excitation. En pénétrant dans le dernier parking, une impression oppressante l’envahit. Le plafond plus bas et l’éclairage moins puissant rendait le lieu peu accueillant. Mais le contact de l’épaule masculine imposante la rassurait. Sans dire un mot, elle suivit le jeune homme vers les emplacements les plus éloignés. Les clignotants d’un grand monospace se mirent soudain en marche. Nicolas s’avança, clés en main, et ouvrit la portière. Avant de monter, Fanny nota avec satisfaction la discrétion de l’endroit. Un foulard de soie parfumé trainait sur la banquette arrière. Ma femme sourit en réalisant qu’elle prenait place sur le siège habituellement réservé à l’épouse dévouée. Dès que la petite ampoule du plafonnier s’éteignit, les mains de Nicolas enveloppèrent le visage de son invitée. Il l’attira lentement vers ses lèvres puis ils s’embrassèrent timidement. Mais très rapidement, leurs baisers devinrent plus vigoureux. Leurs langues se mêlèrent, passant d’une bouche à l’autre et se fouillant mutuellement. A l’intérieur de son pantalon, Fanny sentait peu à peu sa culotte s’imbiber de ses sécrétions. Les frottements discrets du coton mouillé sur sa peau et sa fine toison commençaient déjà à produire leur effet. L’une des mains de son partenaire quitta sa joue et défit rapidement les premiers boutons de son chemisier blanc. Ses doigts s’engouffrèrent à l’intérieur en enveloppèrent l’un des bonnets de son soutien-gorge. Nicolas malaxa doucement son sein droit, puis glissa son annulaire sous la dentelle afin de caresser le téton durcit. Sans cesser un instant de l’embrasser, il parvint en quelques gestes précis à dégrafer complètement le sous-vêtement. Fanny se laissa faire sans résister. Elle n’en avait pas la moindre envie d’ailleurs, s’abandonnant avec délice à ses caresses. Le contact de ses mains sur elle était très agréable. Ma femme sentit les pans de son chemisier sortir de son pantalon. Le jeune homme souleva lentement les bonnets de son soutien gorge pour libérer les seins imposants qui pendirent soudain devant lui. Pour la première fois, ils s’offrirent à sa vue. Leur forme parfaite et leurs proportions généreuses l’excitèrent encore un peu plus. Nicolas pensa qu’il n’aurait pu les faire tenir complètement dans ses mains. Sans attendre, il les pressa délicatement, passant de l’un à l’autre comme s’il avait voulu les posséder. Il ne résista pas longtemps au désir de passer la pointe de sa langue sur les mamelons roses. Puis sa bouche toute entière se colla contre la poitrine nue et sembla vouloir avaler les deux globes appétissants. Fanny me confia qu’elle avait ressentit une furieuse envie de se masturber afin de jouir sur le siège pendant qu’il dévorait sa poitrine. Mais elle se contenta de masser sa nuque tandis qu’il léchait sa peau avec avidité. Finalement, elle posa son autre main sur le genou de son partenaire puis remonta progressivement le long de sa cuisse. Ses doigts sentirent soudain l’érection, à travers le tissu. Elle caressa la bosse qui déformait le pantalon, appliquant des pressions de plus en plus soutenues.

A cet instant, elle perçut des frottements maladroits contre son entrejambe. Nicolas tentait avec difficulté d’ouvrir la fermeture éclair qui dissimulait encore sa culotte trempée. Instinctivement, elle faillit lui écarter le bras. Mais elle réprima in extremis ce premier réflexe. Après une seconde d’hésitation, elle ouvrit légèrement les jambes. Semblant encouragé par cet accord tacite, le garçon parvint à ses fins en quelques secondes. L’attache céda et s’ouvrit. Les pointes de ses doigts s’immiscèrent et vinrent se poser sur le coton humide avant de frotter le clitoris déjà très sensible. Une décharge d’adrénaline traversa le bas ventre de Fanny et fit frissonner tout son corps. Elle trembla et laissa échapper un petit gémissement dont son partenaire se délecta. Il continua sa progression et caressa son vagin de haut en bas, par-dessus le sous-vêtement. Sans le réaliser, il l’amena très vite au bord de la jouissance. Ma femme avait toujours été extrêmement sensible aux caresses clitoridiennes. Elle était capable de parvenir à l’orgasme très rapidement lorsqu’elle est parfaitement stimulée. D’ailleurs, l’espace d’une seconde, elle pensa bien être sur le point de venir sur le siège de la voiture. Les mouvements réguliers des doigts sur la fine toison finissaient tous par un effleurement de son bouton durcit. Celui-ci menaçait de la faire exploser de plaisir à chaque nouveau contact. La paume de Fanny recouvrait à présent l’érection de son partenaire. Elle pressait de plus en plus fort la masse compacte formée sous le tissu. Mais tandis qu’il l’avait amené au bord d’un orgasme qui semblait imminent, Nicolas retira soudain sa main. Il se redressa sur la banquette et se déhancha sur le siège afin de faire glisser son pantalon qui tomba sur ses chevilles. Puis, il fit de même avec son boxer. Fanny vit apparaitre son pénis dressé comme un pic. Malgré le faible éclairage, elle distingua sans mal les dimensions généreuses de son membre. Le jeune homme avait été généreusement gâté par la nature. Son gland, gonflé à l’extrême par les attouchements, était impressionnant. A cet instant, la franchise de Fanny me fit rire aux éclats. J’appréciais la simplicité et l’honnêteté de ses propos. N’ayant jamais eu l’occasion de contempler une autre verge que la mienne, les proportions imposantes de Nicolas l’impressionnèrent. En souriant, elle murmura sans détour devoir reconnaitre que j’étais battu à plates coutures de ce point de vue. D’un léger coup d’épaule complice, je lui assurais n’avoir aucun complexe. Bien au contraire, sa description m’excitait terriblement. Après cette parenthèse amusante, je déposais sur son front un long baiser et la remerciais pour son tact et sa franchise. Puis je la conjurais de poursuivre son excitant récit. Dès qu’il se fut débarrassé débarrassa de ses vêtements, Nicolas chercha la main de ma femme dans l’obscurité. Il la saisit délicatement et la déposa sur son pénis en érection. « Branle moi bébé, fais moi du bien ». Son murmure dans la voiture l’avait surprise. Cette voix était très différente de celle qu’elle connaissait. Sans dire un mot, elle serra doucement le sexe chaud et commença une série de va-et-vient réguliers. Le liquide séminal coula bientôt sur ses doigts. Une décharge d’adrénaline lui zébra le ventre lorsqu’elle réalisa qu’elle stimulait un autre sexe que le mien. Une sensation très étrange s’empara d’elle, mélange d’excitation et de crainte.

Ils continuèrent à se prodiguer des caresses mutuelles pendant de longues minutes tandis que leurs souffles devenaient de plus en plus bruyants dans le noir. La main de Nicolas avait reprit place dans son entrejambe, écartant l’élastique de sa culotte pour faire glisser ses doigts le long de sa petite fente trempée. Ils glissaient de plus en plus vite, passant de la vulve au clitoris sans interruption. Progressivement, Fanny constata que son partenaire concentrait ses attentions sur son vagin inondé de cyprine. Il exerçait une pression croissante sur l’entrée de son antre excité. A l’évidence, il cherchait à la pénétrer. Mais lorsque la pointe de son majeur commença à franchir ses petites lèvres, Fanny se cambra brusquement et lui souffla dans l’oreille. « Non ». Immédiatement, son partenaire remonta sa main et la repositionna sur la fine toison gluante. Ma femme interrompit également sa masturbation et desserra son emprise sur la verge tendue. Sans ménagement, Nicolas agrippa son poignet pour stopper sa retraite. « Non, s’il te plait continue, ne t’arrête pas ». Comprenant instantanément que son partenaire était parvenu au bord de l’orgasme, Fanny serra son pénis et accéléra encore un peu ses mouvements de bas en haut. Les respirations plus longues et bruyantes du jeune homme ne lui laissèrent aucun doute sur l’issue imminente. Tandis qu’il avait reprit réinvestit l’intérieur de la fine culotte, les nouveaux frottements sur son clitoris l’amenèrent également tout près de l’explosion. Elle espérait à présent jouir très fort, en même temps que lui. Une intense déception s’empara de ma femme lorsqu’elle sentit les doigts de Nicolas abandonner son intimité baignée de cyprine afin de recouvrir en catastrophe l’extrémité du gland qui explosait. L’instant suivant, il éjaculait longuement dans sa paume, la bouche plaquée contre le cou de sa partenaire. De petits gémissements accompagnaient chaque nouvelle saccade qui se déversait. Fanny observait en silence les spasmes qui agitaient cette verge imposante. Les testicules s’agitaient à chaque jet puissant, comme pour mieux expulser leur contenu. Puis finalement le calme revint dans l’habitacle, tout juste altéré par le souffle court de Nicolas. Sans la regarder, le jeune homme remonta son pantalon tandis qu’à côté de lui, ma femme étouffait peu à peu la déception de ne pas être parvenu à jouir avec lui.

Le bruit aigu du klaxon tira Fanny de ses pensées. Le feu était passé au vert depuis quelques secondes, mais déjà le conducteur du véhicule derrière elle s’impatientait. Elle démarra et s’engagea sur le grand boulevard. Une irrésistible envie de se retrouver sous la douche la gagnait. Après son éjaculation, Nicolas avait été encore plus doux et attentionné avec elle. Malgré tout, la frustration était encore tenace lorsqu’ils se quittèrent, dix minutes plus tard. Ils se séparèrent rapidement, et chacun repartit de son côté en prenant soin de ne pas sortir du parking l’un derrière l’autre. Fanny éprouvait un sentiment très contrasté après cet épisode. Impatiente et excitée de me faire le récit de ce premier échange intime, elle ne pouvait oublier la déception de ces quelques caresses qui avaient manquées pour venir. Néanmoins, elle savait que d’autres occasions se présenteraient sans doute bientôt. Et elle en avait plus que jamais envie après ce galop d’essai prometteur. En pénétrant dans l’allée de la maison, les regrets s’envolèrent enfin. Une seule idée comptait à présent : me raconter les événements dans leurs moindres détails. Elle savait que j’attendais ce moment. Elle savait également que je la prendrais immédiatement après, et qu’enfin elle pourrait libérer cet orgasme initié par un homme et conclut par un autre.
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par pfouff
#1732791
Belle histoire, haletante, excitante et superbement bien écrite.
Une façon encore de prouver que l'écriture et la connaissance sont les paravents de l'ignorance y compris dans le sexe.

Cet amant complice va t'il aller plus loin ?
Le suspens se poursuit...
par SimonD
#1733272
pfouff a écrit :Belle histoire, haletante, excitante et superbement bien écrite.
Une façon encore de prouver que l'écriture et la connaissance sont les paravents de l'ignorance y compris dans le sexe.

Cet amant complice va t'il aller plus loin ?
Le suspens se poursuit...


Merci pour ce commentaire, je partage entièrement ton point de vue sur l'écriture ;)
par SimonD
#1733375
Jeudi 27 septembre

Le lendemain, je sentis Fanny un peu plus sur la réserve lorsque nous avons évoqué les évènements de la veille. Depuis quelques jours, j’avais appris à composer avec ses changements d’humeur et ses doutes. Ils ne me surprenaient pas. Tout en regardant couler les dernières gouttes de café à travers le filtre, je l’écoutais m’exposer ses impressions, après une nuit de sommeil agitée. En prenant ma tasse bouillante, je partis m’asseoir près d’elle. Depuis son récit, la veille au soir, nos discussions tournaient presque toutes autour du même sujet, devenu désormais brûlant. Le fameux cap qui représentait le véritable point de non retour à nos yeux. La pénétration. Etions-nous tous les deux parfaitement préparés et disposés à accepter que Fanny soit prise par un autre ? Cette question n’était pas nouvelle, bien entendu. Elle faisait partie de nos premières réflexions lorsque nous avions décidé de nous engager dans cette année folle. Mais jusque là, elle demeurait toujours de l’ordre du fantasme. Ce n’était plus le cas depuis hier. Si nous poursuivions cette relation avec Nicolas, elle devenait d’une actualité imminente. Fanny et moi en étions parfaitement conscients. En ce qui me concernait, l’idée m’excitait énormément. J’avais conscience que la plupart des hommes ne pouvait comprendre ou partager un tel plaisir vécu par procuration. Mais seul le regard de Fanny m’importait en la matière. Imaginer ma femme gémissant en se faisant prendre par un autre, déclenchait systématiquement en moi de puissantes érections. Permettre à un homme d’accéder à cette intimité dont j’avais toujours eu l’exclusivité, générait des pulsions inédites. Mélange sulfureux de soumission, d’offrande et de voyeurisme. Et même s’il n’était pas dans nos intentions de vivre toute notre aventure sur ce schéma, je m’en délectais toujours autant.

En stationnant sur le grand parking extérieur, mes pensées étaient encore très éloignées de la journée de travail qui m’attendait. Les dossiers du jour attendraient encore quelques minutes. Je stoppais la voiture sur mon emplacement habituel mais je ne sortis pas immédiatement. La radio diffusait un titre entrainant que je ne connaissais pas. Ma tête se reposa sur l’appuie-tête et je fermais les yeux. La conversation de la veille revenait en boucle dans mon esprit. Après avoir fait l’amour, Fanny s’était totalement ouverte à moi. Comme jamais sans doute. Elle avait répondu avec franchise à mes questions toujours plus précises. Ses derniers mots raisonnaient encore en moi. Oui, elle se sentait vraiment prête à avoir une relation complète avec lui. Une confiance suffisante s’était installée, et beaucoup de ses craintes avaient disparues. Mon excitation avait finit de lever ses dernières réticences. Et puis elle avait évoqué une nouvelle motivation : la curiosité. Sans fausse pudeur, Fanny avoua la forte impression que lui avait procurée la vue de ce sexe imposant. Ses dimensions extrêmement généreuses l’avaient marquée. Elle m’en parla très librement, pour mon plus grand plaisir. Ma femme s’interrogeait sur les sensations nouvelles qu’un pénis aussi volumineux pouvait engendrer. Cependant, elle évoqua également les appréhensions qui demeuraient malgré un désir très fort. La crainte d’éventuelles douleurs ou d’un manque de douceur pendant l’acte, essentiellement. Puis elle se blottit dans mes bras et murmura dans l’obscurité. « Mais oui, je me sens prête ». La franchise dont elle faisait preuve me toucha profondément. Notre complicité semblait un rempart indestructible. J’enlevais finalement les clés du contact et j’ouvris la portière. Tandis que je me dirigeais sans entrain vers l’entrée de la société, le sentiment d’assumer totalement mes choix me gagna pour la première fois.
par SimonD
#1733377
Vendredi 28 septembre

Les dernières heures de la semaine de travail paraissaient souvent plus longues que les autres. Cela semblait encore plus vrai aujourd’hui. Tout au long de la journée, nous avions échangé plusieurs mails avec Fanny. Je sentais, à travers ses mots, une grande sérénité et une assurance nouvelle. En milieu d’après-midi, l’un de ses messages me faisait part de son désir de provoquer sans attendre une nouvelle rencontre avec Nicolas. A la lecture de cette confession excitante, une érection se déclencha sous mon bureau. Devant mon écran, j’imaginais plus que jamais les mains de cet homme, que je ne connaissais pas, parcourir le corps nu de ma femme. Il m’était difficile de décrire la sensation très étrange que ses mots provoquaient en moi. Un sentiment fort et agréable, mêlé d’une pointe de jalousie et de plaisir égoïste, voir pervers. Fanny terminait en se languissant par avance de ce moment délicieux où elle se glisserait sous les draps, impatiente de me raconter ses nouvelles aventures. Et d’en récolter les fruits lorsque je lui ferais l’amour, excité comme jamais par ses récits enflammés.

Le silence qui régnait dans la clinique pouvait, à lui seul, indiquer que le week-end avait débuté. Les visiteurs et le personnel quittaient peu à peu l’établissement, ne laissant dans ses murs que les équipes de garde. En passant devant l’avant-dernière chambre de l’étage, Fanny releva discrètement la manche de sa blouse blanche. Dans un quart d’heure, Nicolas fermerait les portes de la cafétéria pour la fin de semaine. Lorsqu’elle avait proposé à sa collègue de s’occuper seule des derniers rangements, celle-ci avait sauté sur l’occasion offerte de partir un peu plus tôt. Pour éviter de croiser des retardataires dans le vestiaire, ma femme traina encore un peu avant de descendre. En ce vendredi soir, chacun grignotait allégrement les dernières minutes de présence. Sans surprise, le local était totalement désert lorsqu’elle y pénétra. Trop impatiente pour prendre le temps de se changer malgré l’heure tardive, Fanny décida de repartir immédiatement vers les ascenseurs. Les mains enfouies dans les grandes poches de sa blouse blanche, elle traversait le grand hall deux minutes plus tard. Sa tenue de travail recouvrait de jolis dessous blancs en dentelle, soigneusement choisis. Ses sabots bleus claquaient sur le marbre alors qu’elle s’approchait de l’entrée de la cafétéria en pressant le pas. Soudain, une douleur désagréable traversa son ventre en constatant que les éclairages principaux de l’établissement étaient déjà éteints. Seules les petites lampes de sécurité permettaient encore d’apercevoir l’intérieur de la salle, désormais plongée dans l’obscurité. Malgré la déception, Fanny continua d’avancer. Elle n’était plus qu’à quelques mètres de l’entrée lorsqu’elle vit soudain Nicolas sortir et faire tourner un trousseau de clés dans sa main. Ma femme le regarda un instant sans bouger avant de toussoter pour indiquer sa présence. Le jeune homme sursauta légèrement, puis se retourna. Rassuré par le large sourire qui s’afficha sur son visage, Fanny avoua sa déception d’arriver trop tard pour un dernier cappuccino. Son rire raisonna dans le hall désert. Tirant soudain les clés hors de sa poche, il lui souffla que la cafétéria était entièrement à eux, au contraire. Son regard balaya les environs, par-dessus l’épaule de son interlocutrice. Puis il déverrouilla la porte vitrée qu’il venait de fermer. En silence, il pénétra à l’intérieur de la salle sombre avant de l’inviter à le suivre, d’un geste de la main. Sans perdre un instant, elle lui emboita le pas. Il referma à double tour derrière eux.

Dès qu’il se fût assuré que les portes étaient bien bouclées, Nicolas fourra le gros trousseau dans son sac à dos et prit sa visiteuse par le bras. « Viens ». Ce chuchotement et l’obscurité de la pièce renvoyèrent une impression singulière à Fanny. Elle avait soudain la sensation d’être une adolescente se cachant pour faire une bêtise. Et alors qu’elle se laissait entrainer vers le fond de la salle, elle songea que c’était peut-être effectivement le cas. Ils se retrouvèrent bientôt dans le même recoin dissimulé, près de l’entrée de la petite cuisine. Le jeune homme posa son sac sur le comptoir sans précaution et retira sa veste qu’il laissa tomber sur une chaise. Délicatement, ses mains se posèrent sur les épaules de sa partenaire et la guidèrent contre le mur froid. Ils s’embrassèrent doucement. Fanny appréciait d’être ainsi menée, de devenir le jouet de ses désirs. Leurs corps se collèrent l’un à l’autre tandis que leurs langues débutaient un ballet enflammé. Ces premiers échanges fougueux firent rapidement monter leur excitation réciproque. Fanny en constata rapidement les premiers signes entre ses jambes. Dans la lumière orangée des réverbères extérieurs, ils se caressèrent doucement. Nicolas l’attira contre lui, détachant le dos de sa partenaire de la paroi sombre. Il fit courir ses mains le long de son échine, finissant par agripper ses fesses avant de les serrer fermement. La petite culotte blanche en dentelle absorbait les premiers suintements de cyprine. Fanny ne fit rien pour les contenir. La blouse aurait de toute façon largement le temps d’être nettoyée pendant le weekend. Elle balaya instantanément ces préoccupations en réalisant que Nicolas dégrafait un à un les boutons de sa tenue de travail. L’excitation monta d’un cran dans son ventre. Lorsque le dernier lien céda, le jeune homme écarta les pans du vêtement afin de l’ouvrir complètement. La lingerie fine se révéla à son regard admiratif. Ses yeux semblaient obnubilés par les seins énormes qui paraissaient vouloir s’échapper de leurs bonnets trop étroits. Ses lèvres se posèrent sur la dentelle blanche puis descendirent lentement le long du ventre nu. La pointe de sa langue s’attarda un instant sur le nombril chaud, l’humectant délicatement avec sa salive abondante. Cette caresse eut définitivement raison de la retenue de sa partenaire. Fanny agrippa ses bras et le releva. Elle posa sa main sur l’érection visible à travers le pantalon. Alors que leurs langues se mêlaient à nouveau, ma femme défit la ceinture en cuir et fit glisser la fermeture éclair. Malgré ses gestes un peu maladroits, les doigts parvinrent sans mal à s’immiscer dans le boxer tendu. Le pénis excité jaillit instantanément sous ses yeux. Les premiers va et viens sur son membre arrachèrent à Nicolas des gémissements étouffés. Il pinça la blouse de sa partenaire et la fit glisser sur ses épaules afin qu’elle tombe à terre. Elle recouvrit bientôt leurs pieds. D’un geste rapide et précis, je jeune homme dégrafa le soutien gorge. Ma femme en saisit les bretelles distendues et le retira, posant la dentelle délicate sur une chaise toute proche. Une nouvelle fois, les deux globes imposants firent face à Nicolas. Sa bouche les avala l’un après l’autre avec avidité. Ses lèvres faisaient danser les tétons durcis par l’excitation. Sans détacher la langue de cette peau satinée, il commença à faire rouler la petite culotte en coton détrempée le long des jambes dénudées. Ma femme l’aida à l’enlever en tirant sur l’élastique avec ses pieds afin qu’il n’interrompe pas les caresses sur ses seins. Le sous-vêtement humide tomba sur la blouse qui gisait au sol. Fanny se retrouva entièrement nue face à un autre homme, pour la première fois depuis que nous nous connaissions. Après quelques secondes, Nicolas se baissa lentement et posant ses genoux sur les habits échoués à terre. Il plaqua son visage contre la fine toison brillante et ouvrit largement la bouche pour couvrir entièrement le vagin brillant. Ma femme eut l’impression qu’il s’apprêtait à l’engloutir littéralement. Sa tête partit en arrière et buta contre le mur. Ses paupières se fermèrent au fur et à mesure que sa respiration devenait plus profonde et bruyante. Les premiers va-et-vient de la langue sur son clitoris furent électriques. Son corps tout entier fut secoué par des frissons tandis que son partenaire entamait un cunnilingus effréné. Machinalement, Fanny posa la main sur cette tête qui lui donnait tant de plaisir. Elle exerça une pression sur la nuque afin de plaquer le visage encore plus fort contre sa toison et accroitre encore ses sensations. Le long de ses cuisses, elle sentit de petites gouttes suinter vers ses genoux, mélange de cyprine et de salive chaude. Malgré tout le bien qu’il lui faisait, elle trouva finalement la force de freiner son partenaire avant de dépasser le point de non retour. Fanny ne tenait pas à jouir dans cette position, debout dans la salle froide et impersonnelle. En réalité, elle n’était même pas certaine d’y parvenir. Visiblement surpris par sa réaction, le jeune homme se releva lentement et la fixa sans dire un mot. Il semblait attendre une explication. Au lieu de cela, ma femme pinça son pantalon et son boxer et les fit glisser jusqu’aux chevilles. Puis, elle colla sa joue contre la sienne avant de murmurer à son oreille. « Pas si vite, bébé, tu vas me faire venir». Nicolas lui sourit et acquiesça en silence. Il défit les boutons de sa chemise et la retira. Ils se firent face un instant, complètement nus l’un et l’autre. Ils se détaillèrent ainsi quelques secondes sans bouger, puis Fanny posa l’une de ses mains sur la fesse de son partenaire et le tira délicatement vers elle. « Viens » souffla-t-elle dans l’obscurité.
par SimonD
#1733378
Pour la première fois, le mur froid de la cafétéria répandit son fluide glacial sur son dos. Entièrement soumise aux gestes de Nicolas, ma femme se laissa enlacer et mener au creux de son torse ferme. Son corps épousa complètement le sien. Fanny sentit la verge imposante et raide frapper son bas ventre et sa toison plus trempée que jamais. Ils s’embrassèrent et se caressèrent ainsi un long moment. Sous l’effet de son excitation croissante, les mouvements de bassin du jeune homme devinrent plus brusques et saccadés. Son sexe tendu glissa sous le vagin de sa partenaire, allant et venant avec fougue le long de sa fente gluante. Fanny sentit le gland gonflé descendre irrémédiablement vers son entrejambe et se caler finalement entre ses cuisses. Ses doigts serrèrent d’avantage les fesses puissantes qui la martelaient, comme pour marquer le cap qui venait d’être franchit dans l’intensité de leur échange. L’accélération constante des va-et-vient sur sa vulve lubrifiée commençait à lui procurer du plaisir. L’amplitude et la succession des frottements lui arrachaient des gémissements qui brisaient le silence de la pièce vide. A plusieurs reprises, Fanny eut l’impression que le gland pressait dangereusement l’entrée de son vagin, attiré par ses sécrétions lubrifiantes. Soudain, un mouvement mal contrôlé le dirigea droit sur lui. Lorsqu’elle sentit ses petites lèvres s’écarter légèrement, s’apprêtant à accueillir ce sexe probablement au bord de l’éjaculation, ma femme eut un sursaut instinctif. Sa main agrippa le pénis en toute hâte et le plaqua contre son ventre. Dans l’obscurité, elle devinait la frustration probable de son partenaire en voyant s’arrêter brutalement un moment si agréable. Elle s’approcha doucement et souffla dans le noir. « Attention, il pourrait s’égarer ». Nicolas recula un peu et grimaça. Il s’excusa maladroitement pour son emportement. Fanny lui assura que tout allait bien. Tandis qu’elle avait repris une lente masturbation sur la verge, le jeune homme l’embrassa et fouilla sa bouche à nouveau. Le gland déversait généreusement son liquide séminal sur les doigts de sa partenaire, confirmant que l’orgasme était proche. « J’aimerai que tu me prenne dans ta bouche, bébé ». La voix de Nicolas trembla. Il semblait avec anxiété une réponse rapide. Après quelques secondes, Fanny recula de quelques centimètres et lui fit face. Un petit sourire était apparut sur son visage. Elle lui demanda s’il avait un préservatif avec lui. Sans dire un mot, il se pencha vers la chaise sur laquelle reposait son pantalon. Il en sortit une petite pochette argentée et lui tendit en ajoutant « Met le moi, bébé ». Un peu surprise par la requête, Fanny pouffa mais ne se fit pas prier pour déchirer l’emballage. En se penchant légèrement vers son bas ventre, elle saisit la verge et déroula lentement le latex sur toute sa longueur, en pinçant fermement le petit réservoir. Une plainte discrète confirma que l’entreprise n’avait rien d’évident dans ces conditions peu confortables. Lors de cette manipulation délicate, Fanny prit pleinement la mesure des dimensions extrêmement généreuses de la verge en érection. « Désolée » chuchota-t-elle. Pour se faire pardonner, elle embrassa avec précaution l’extrémité du gland par-dessus le plastique lubrifié. Puis, très progressivement, elle le fit pénétrer dans sa bouche jusqu’à l’avaler complètement. Elle fit glisser ses lèvres, largement ouvertes par le diamètre inhabituel, pendant plusieurs minutes le long du membre excité. Posées sur le haut de son crâne, les mains du jeune homme l’encourageaient à accélérer toujours d’avantage ses mouvements et à les rendre plus profonds. Il semblait vouloir faire disparaître le pénis entièrement dans sa gorge. Au-dessus de ma femme, les gémissements rauques annonçaient un dénouement proche. Soudain, la respiration de Nicolas devint bruyante et saccadée. Son bas ventre fût violemment agité par des spasmes incontrôlables. Bien qu’elle n’en ait encore ressentit aucun signe dans sa bouche, Fanny savait que l’éjaculation venait de se déclencher. Dans un instant, le gland libèrerait ses jets libérateurs, entrainant un orgasme puissant. Elle avala la verge autant qu’elle le put sans déclencher de haut le cœur, et attendit l’explosion. Le réservoir de latex posé sur sa langue se tendit brusquement et se réchauffa. Les rasades rapides et répétées propulsèrent la semence tiède dans le latex. La jouissance s’éternisa de longues secondes. Ma femme pria bientôt pour que l’éjaculation abondante ne vienne pas à bout de la résistance du préservatif. Mais finalement, les gémissements et les soubresauts cessèrent. Nicolas se retira en sueur et encore haletant. Fanny demeura immobile, la tête contre son ventre, attendant patiemment qu’il reprenne son souffle. Lorsqu’elle se releva, ils s’embrassèrent et s’enlacèrent encore avant de se rhabiller dans l’obscurité. En boutonnant sa chemise, le jeune homme fixa sa partenaire avant de se pencher vers elle, annonçant qu’il avait un aveu à lui faire. Tandis qu’il jouissait dans sa bouche, une irrésistible envie de lui faire l’amour l’avait envahit. Il rêvait de se retrouver en elle sans protection afin de la sentir totalement. Si nous y consentions, elle et moi, il était bien entendu disposer à passer les tests nécessaires pour nous rassurer pleinement. Avoir la chance de venir en elle sans barrière mais également de pouvoir la faire jouir et l’entendre crier de plaisir. Fanny sourit en se rappelant qu’il s’en était fallut de quelques secondes pour que cela ne se produire ce soir même. Mais elle préféra taire ce détail. Alors qu’elle finissait de se rhabiller, elle promit de m’en parler. Cinq minutes plus tard, ils empruntaient la sortie dérobée, à l’arrière de la petite cuisine, rasant les murs des couloirs déserts, en cette veille de week-end.

Ce soir-là après avoir fait l’amour, mutuellement excités par le récit de cet échange à la cafétéria, Fanny et moi sommes restés éveillés tard dans la nuit. A son arrivée, j’avais demandé à ma femme de me rejoindre avant de prendre sa douche. Je voulais sentir l’odeur de l’excitation que Nicolas avait déclenchée en elle. Lorsqu’elle eut finit de me livrer tous les détails, je l’avais prise sans attendre. Le plaisir de la pénétrer, encore humide de la stimulation d’un autre, me fit jouir rapidement. Après son passage par la salle de bain, nous avons discuté de la proposition de Nicolas. Et lorsque je demandais clairement à Fanny si elle se sentait prête à faire l’amour avec lui, elle fût très franche comme à son habitude. Sans détour, elle confessa la tentation réelle ressentie ce soir. Elle évoqua le moment où le gland avait frotté avec insistance sa vulve trempée, manquant de la pénétrer à plusieurs reprises. L’épisode avait été très perturbant. Elle devait reconnaître que, l’espace d’un instant, elle avait désiré que l’accident survienne et qu’il la pénètre brutalement sans prévenir. Une forte envie de découvrir la sensation inédite d’être prise par un sexe aux dimensions si imposantes l’avait gagnée pendant quelques secondes. En se blottissant contre moi sous les draps, elle réalisa soudain qu’il deviendrait probablement le second homme à la posséder dans sa vie. La seule raison qui l’avait empêché d’ouvrir encore un peu plus ses cuisses et laisser l’inéluctable se produire, c’était moi. Elle ne souhaitait pas franchir cette étape sans mon entière complicité. Le silence se fit dans la chambre après cet aveu. Certes, j’éprouvais un sentiment étrange à l’idée qu’elle avait désiré être possédée par un autre. Mais je ne pouvais nier le plaisir incroyable que me procurait cette vision. Je fus le premier à rompre le silence et à dire à haute voix ce que nous souhaitions entendre tous les deux. Nous prîmes donc ce jour-là l’une des décisions les plus importantes pour notre couple depuis notre rencontre. Fanny accepterai la proposition de Nicolas. Il nous fut bien évidemment très difficile de trouver le sommeil après cela, et nous avons donc prolongé cette discussion devant une tasse de thé. Nous avons imaginé le scénario de leur prochaine rencontre, devenue si cruciale. Une opportunité se présentait justement le mercredi suivant. Ma femme serait d’astreinte et devrait donc rester une heure de plus à la clinique, s’occupant seule de la fermeture du service. Elle disposerait donc des vestiaires pendant une heure. Le petit repère des aides soignantes se trouvait au premier sous-sol. Il était l’endroit idéal. Composé de la salle des casiers personnels, des douches et d’une petite pièce de repos avec une large banquette, il offrirait un confort et une discrétion parfaits. L’occasion était donc rêvée. Un simple message par téléphone signalerait à son partenaire que la voie était libre. Tout était déjà prévu : son portable de service à portée de main en cas d’urgence peu probable, les portes fermées avec les clés engagées à l’intérieur pour empêcher toute ouverture intempestive, et un étage désert après vingt-deux heures. C’était donc décidé, Fanny lui glisserai notre proposition en tout début de semaine. Lorsque la fatigue la rattrapa enfin, je demeurais encore un long moment dans le noir à l’écouter respirer profondément. Je me repassais sans cesse l’image de ce corps inconnu qui entrait dans le sien. Les sensations contrastées se bousculaient dans ma tête. Une désagréable jalousie tenace cédait peu à peu face à l’excitation de ce jeu pervers. Au final, j’avais hâte que ce jour arrive. Curieusement, il me semblait que Fanny ne pouvait l’espérer plus que moi.
par SimonD
#1735502
Mercredi 3 octobre

Comme nous l’espérions, Nicolas fut emballé par notre idée. Les différents messages échangés sur nos boites mails, créées sur internet pour l’occasion, ne laissaient aucun doute sur notre impatience commune. Dès lors, le temps sembla s’allonger et les jours devenir interminables. Mais le mercredi tant attendu arriva enfin. Au petit déjeuner, Fanny semblait plus nerveuse qu’à l’accoutumée. Nous parlâmes peu avant que je ne me dirige vers le hall pour partir au bureau. Elle me suivit en silence jusqu’à la porte et m’enlaça longuement. Nous nous embrassâmes en nous serrant très fort. Je sentis que Fanny avait besoin d’être rassurée. Mes mains se posèrent sur ses joues et je lui souris tendrement. D’une voix douce, je lui rappelai qu’elle était totalement maitresse de ses actes. Rien ni personne ne pouvait l’obliger à faire quelque chose dont elle n’aurait pas envie. Par conséquent, elle pouvait aborder ce rendez-vous avec sérénité. Elle gardait la possibilité de mettre fin à tout moment à cette rencontre. Mais plus que tout, elle avait ma pleine et entière confiance. Ces mots semblèrent visiblement la libérer d’un poids. La pression de ses bras autour de mon cou augmenta. Puis elle me regarda en souriant et me souhaita une bonne journée, ajoutant qu’elle avait hâte de me retrouver ce soir. Je l’embrassais une dernière fois avant de sortir. A travers la fenêtre, je l’apercevais guettant mon départ. Je lui adressais un petit signe de la main avant de disparaitre au bout de l’allée. Fanny laissa le rideau retomber et vint s’affaler sur le canapé du salon. Elle repassa mes derniers mots en boucle dans sa tête. Ils n’avaient pas totalement dissipés le malaise qu’elle éprouvait depuis le réveil. Le rêve de la nuit dernière lui semblait encore très réaliste. La faute sans doute à leur longue discussion de la veille. Les scènes oniriques étaient toujours vivaces dans sa mémoire. Le grand lit au milieu de la cafétéria déserte. Le matelas qui crissait sans interruption. Ses cheveux secoués dans tous les sens. Ses seins ballotés violemment dans l’air, sous elle. Elle qui se tenait à quatre pattes. Et les coups de plus en plus forts. De plus en plus orgasmiques. Nicolas nu derrière elle. Enfoui au plus profond de son vagin. Prise en levrette au milieu de cette salle vide et froide. Prête à crier. Elle allait jouir. Et puis le réveil brutal. L’afficheur du réveil qui annonçait quatre heures douze. Eric ronflait très légèrement. Alors elle s’aperçut que la sueur couvrait une bonne partie de son corps. Sa main glissa sous les draps et confirma que la cyprine recouvrait entièrement sa toison et s’était largement répandue sur le matelas. Le rêve la hantait encore. Elle fut incapable de décoller ses doigts. L’envie et la pulsion était devenue trop forts. Lentement, son majeur plongea dans son vagin et se couvrit de son humidité. Puis il entama des mouvements circulaires sur son clitoris. Le plaisir monta anormalement vite. Elle ressentait encore les coups de Nicolas derrière elle. Les frottements de son énorme gland qui se frayait douloureusement un chemin dans son intérieur. Elle eut juste le temps de mordre l’oreiller pour éviter de crier lorsque l’orgasme se déclencha au fond de son ventre. Elle jouit ainsi de longues secondes en serrant les mâchoires, puis demeura immobile un moment afin de reprendre son souffle. Après avoir vérifié que je dormais toujours profondément, elle se tourna finalement sur le côté et s’endormit le corps encore humide de ses fantasmes violents.

Au fur et à mesure que l’heure du rendez-vous approchait, Fanny sentait la nervosité monter à nouveau. Depuis son arrivée à la clinique, la soirée lui avait paru interminable. A chaque instant, elle redoutait un contretemps qui aurait pu contrecarrer ses plans. Mais lorsque la dernière aide soignante quitta les vestiaires, elle souffla enfin. A présent que l’endroit avait retrouvé son calme pour la nuit, elle réalisa que plus rien ne s’opposait au moment crucial que nous attendions tous les trois. Son pouls s’accéléra. Les décharges d’adrénalines se succédaient dans son ventre. D’un bond, elle quitta le banc et verrouilla la porte du local. Puis elle envoya depuis son portable le message que Nicolas devait attendre impatiemment. Le compte à rebours était bel et bien lancé. L’horloge des vestiaires affichait vingt-trois heures sept. La cafétéria devait déjà être fermée. Moins de cinq minutes plus tard, des petits tapotements se firent entendre sur la porte. Nouvelle décharge douloureuse dans ses tripes. Fanny ouvrit en toute hâte et laissa entrer son visiteur, puis referma aussi vite en prenant soin de laisser la clé engagée. Sans attendre, elle prit sa main et l’entraina vers la petite salle de repos du fond. Ils s’embrassèrent longuement en se caressant mutuellement. Sans précipitation, ils profitèrent de cet instant délicieux et attendu. Nicolas prit l’initiative. « J’avais hâte bébé ». Il défit les boutons de la blouse blanche et la fit tomber à terre, puis il saisit les épaules de sa partenaire et la fit doucement basculer sur la banquette en tissu. Son regard détailla les jolis sous-vêtements en dentelle blanche. Les seins imposants semblaient décidemment trop volumineux pour rester dans leurs bonnets. Dans cette position, ils menaçaient de s’échapper à tout instant. Nicolas se redressa et retira sa chemise et son pantalon. Fanny nota le relief apparent sous le boxer noir, trahissant une érection déjà bien développée. Le jeune homme s’allongea contre son flanc. Vêtus uniquement de leurs sous-vêtements, leurs langues se mêlèrent à nouveau. Les caresses mutuelles sur leurs peaux nues s’enchainèrent tendrement. Soudain, Nicolas se releva sur ses coudes et bascula au-dessus de sa partenaire. A travers le tissu léger, son sexe raide pressa avec force l’entrejambe de ma femme. Les premiers signes d’humidité se manifestèrent sous la petite culotte en coton. Le garçon imprima des petits mouvements de bassin, amplifiant les frottements de leurs intimités respectives. Sa main droite glissa lentement le long des épaules nues de Fanny, suivant la fine bretelle qui partait dans son dos. En un instant, elle entendit le déclic des agrafes qui cédaient entre les doigts experts. Le soutien-gorge se détacha de sa poitrine et tomba sur son ventre, découvrant ses seins magnifiques. La tête de Nicolas descendit et sa langue joua bientôt avec les tétons raidis par l’excitation. Ses doigts poursuivirent leur progression en direction du bas ventre. Elle pinça l’élastique de la culotte et la tira sans ménagement le long des jambes. Le coton mouillé recouvrit les genoux de Fanny. La fraicheur ambiante de la pièce fouetta sa petite toison humide et découverte. Elle était à présent entièrement nue sous lui. Les premiers effleurements sur son vagin et son clitoris recouverts de cyprine la firent frissonner. Mais soudain Nicolas stoppa ses caresses et se redressa légèrement sur la banquette. En se contorsionnant au-dessus d’elle, il retira son boxer qui tomba sur le sol. Un spasme nerveux secoua le corps de ma femme. En sentant le moment crucial se profiler, elle fut gagnée par une grande nervosité. Mais déjà elle constatait que la tête de son partenaire descendait vers son bas ventre. Le premier contact de la langue chaude sur son clitoris lui procura énormément de plaisir. En quelques allers et retours sur le petit bouton raide, ma femme fut transportée au bord de l’orgasme. Elle ferma les yeux en savourant ces attentions et commença à gémir doucement. Mais à nouveau, alors qu’elle était sur le point de jouir, il abandonna son intimité et revint à sa hauteur. Elle ne laissa rien transparaitre de l’énorme frustration tandis qu’il collait ses lèvres aux siennes. Le cœur de Fanny battait la chamade. Les quelques secondes qui avaient manqué à son explosion brouillaient ses pensées. Malgré tout, ses doigts trouvèrent la verge brûlante et la masturbèrent lentement. Son autre main enveloppa les testicules tendus et les caressèrent avec précaution. Elle savait que ces attentions me rendaient fou de plaisir et décuplait mes sensations. La respiration de son partenaire s’accéléra. Leurs joues se collèrent et il murmura les mots attendus. « J’ai envie de toi maintenant, bébé ». Fanny ne répondit pas. Nicolas se pencha vers la droite et fouilla dans ses affaires gisant au sol. Lorsqu’il se releva, ma femme aperçut le préservatif dont il déchirait déjà l’emballage. Le jeune homme s’appuya sur son avant bras et déroula le latex le long de son sexe en érection. En apercevant le petit réservoir tendu au bout de ce gland massif, Fanny réalisa soudain avec une légère angoisse l’imminence de la pénétration. Encore absorbée par ces émotions fortes, elle ne résista pas lorsqu’il posa ses mains sur ses cuisses afin de les écarter d’avantage. Nicolas s’immobilisa un court instant, contemplant le vagin enduit de cyprine qui s’offrait à lui. Il souleva les fesses et se positionna entre ces jambes fines. Ses doigts saisirent le pénis et le menèrent lentement vers la vulve luisante. Mais lorsque le plastique effleura l’entrée de son vagin, Fanny eut un mouvement de recul. Elle eut alors une réaction inattendue. Pivotant sur le flanc, ses jambes se refermèrent puis elle se tourna vers le mur. Nicolas la regardait sans bouger. La surprise le paralysait soudain. Après quelques secondes de silence, la voix de ma femme se fit entendre. « Si ça ne te fais rien, je préfère ne pas le faire aujourd’hui, je ne me sens pas prête. Je suis désolée.». Nicolas n’insista pas et se recoucha sur la banquette derrière elle. Il posa délicatement la main sur son épaule et la réconforta. Il lui rappela sa promesse de ne jamais la bousculer et de ne rien faire qui pourrait lui déplaire. Elle pouvait prendre tout le temps nécessaire, il attendrait. Pour finir, il déposa un baiser sur sa nuque. Fanny se tourna enfin vers lui et sourit. « Merci » murmura-t-elle. Ses lèvres se collèrent aux siennes et elle l’embrassa longuement. Toujours nus l’un contre l’autre, ils échangèrent encore quelques caresses. La main de ma femme reprit la verge en érection, encore enveloppée dans le latex, et la masturba à nouveau. Elle accéléra ses gestes jusqu’à ce Nicolas plaque violemment sa tête contre ses seins et éjacule dans le préservatif en émettant de longs râles. En l’écoutant jouir contre sa poitrine, Fanny songea à l’orgasme qu’il n’avait pas su lui donné encore ce soir. Dix minutes plus tard, le jeune homme quittait le local discrètement après un dernier baiser. Ma femme prit encore un instant pour vérifier que tout était en ordre et s’éclipsa à son tour en direction du parking.

La porte de la salle de bain était entrouverte. Pourtant, aucun bruit n’émanait de la pièce dans laquelle Fanny s’était réfugiée directement en rentrant. Après un bon quart d’heure d’attente dans la chambre, je me décidais enfin à la rejoindre. Dès son arrivée, j’avais ressentis un malaise qui se confirmait au fil des minutes. Elle connaissait l’impatience avec laquelle je l’attendais chaque soir. Chaque minute qui s’écoulait confirmait l’impression désagréable qu’elle retardait sciemment ce moment. Je frappais doucement à la porte avant de l’ouvrir. A ma grande surprise, je la trouvais plongée dans un bain moussant. Elle tourna la tête vers moi, affichant une mine des mauvais jours. « Je peux ? » murmurai-je. Son bras sortit de l’eau et sa main se tendit vers moi. Lentement, je m’accroupis à côté de la baignoire et je déposais un baiser sur son front humide. « Tu as envie d’en parler ? ». Elle se redressa un peu dans la baignoire et hocha simplement la tête. Fanny me relata la rencontre avec Nicolas dans les moindres détails, tandis que ses doigts jouaient avec la mousse. J’écoutais son récit sans l’interrompre. L’évocation de leurs caresses, nus sur la banquette, déclencha rapidement une érection dans mon pyjama. Mais elle disparut lorsque je pris connaissance du dénouement inattendu. Fanny tenta d’expliquer sa réticence à l’instant où son partenaire s’apprêtait à la pénétrer. Une sensation d’éloignement désagréable. Ma présence lui avait soudain fait défaut, au moment où elle franchissait une étape si importante dans notre vie de couple. Elle prit brutalement conscience que rien ne serait possible si je n’étais pas près d’elle. Un besoin de protection sans lequel la confiance ne serait pas suffisante pour aller plus loin. Il ne s’agissait nullement de remettre en cause mon choix de ne pas prendre part à leurs ébats. A nouveau je l’embrassais en affirmant que je comprenais totalement sa réaction et ses attentes. A vrai dire, je les partageais. Et alors que je faisais glisser délicatement l’éponge sur son dos nu, une idée m’apparut évidente. « Et si nous l’invitions à la maison ? ». Fanny se tourna vers moi, sans dissimuler sa surprise. Avant qu’elle ne réponde, je lui listais un à un les avantages de cette solution. Cela me permettrait de faire enfin la connaissance de Nicolas, de partager une partie de la soirée avec eux et de sceller notre complicité à trois. Et puis il y avait l’excitation supplémentaire de leur offrir notre lit conjugal pour cette première relation. Peu à peu, je vis le visage de ma femme s’illuminer face à mon enthousiasme. Elle se détendit dans l’eau savonneuse, laissant son corps se délasser complètement en écoutant mes idées excitantes. Elle ferma les yeux et laissa mes fantasmes envahir son esprit, tandis que je caressais lentement son clitoris sous l’eau avec l’éponge. Sa tête partit en arrière et se posa sur l’émail blanc. Sans lui demander son aval, j’annonçais que nous lancerions l’invitation dès le lendemain pour le samedi suivant. Les premiers souffles profonds soulevaient déjà sa poitrine opulente hors de l’eau. Fanny ouvrit encore un peu plus ses jambes pour m’inviter à continuer mes mouvements. Alors que j’avais interrompue mes divagations excitantes, elle murmura. « Continue, raconte-moi je t’en prie, ne t’arrête pas ». Je lâchais l’éponge qui remonta à la surface de l’eau et tangua sur les vaguelettes formées par les spasmes de son corps. Mes doigts prirent le relais et la masturbèrent le plus rapidement que je le pouvais. Tour à tour, j’évoquais leurs premiers attouchements devant moi, notre lit intime offert à leurs ébats, puis viendraient les coups de reins violents en elle et leurs cris de plaisir lorsqu’il éjaculerait dans nos draps. Alors que j’évoquais cette dernière étape, je vis le ventre de Fanny se bomber brusquement sous l’eau qui déborda de la baignoire. Je savais ce que cela annonçait. Après une seconde de silence absolu, elle laissa sa jouissance s’exprimer devant moi en criant très fort dans la salle de bain. Mes doigts pénétrèrent dans son vagin, ressentant les contractions rapides de l’orgasme en cours. Elle se laissa aller ainsi sans retenue, évacuant enfin toutes les frustrations accumulées pendant cette longue soirée mouvementée.
par SimonD
#1745780
Jeudi 4 octobre

De Fan74 à Nico3#75. Mardi 4 octobre. 09h43.
Coucou Nico, merci pour ce moment passé ensemble hier soir. Je tenais à m’excuser de ne pas avoir totalement répondu à tes attentes. Merci également de ta douceur et de ta patience avec moi. J’ai adoré tes mains sur moi, ta tendresse me donne encore des frissons. J’ai envie de plus bien sûr, mais j’ai également besoin d’une plus grande complicité avec Eric dans cette relation. Elle est essentielle pour nous. Lorsque nous avons décidé lui et moi d’ouvrir nos relations de couple à de nouveaux plaisirs, c’était à cette condition. Mais tu sais déjà cela, je ne t’ai rien caché. Pour notre plus grand bonheur, tu as accepté nos règles et dès lors tout a semblé facile. Hier j’ai ressentit un manque. Eric m’est apparut trop éloigné de tout cela, et cela m’a bloquée. Et tu as respecté mon choix avec une extrême sensibilité que j’apprécie chaque jour d’avantage. Je t’en remercie encore ici. Cette nuit, Eric et moi avons fait le point sur tout ça. Nous pensons tous les deux que pour profiter pleinement de ce moment fort, nous avons besoin de nous sentir en confiance dans un univers familier. Faire l’amour avec toi bébé passe forcément par cette condition. Et la proximité avec mon couple bien entendu. Voilà pourquoi nous souhaiterions t’inviter à partager une soirée à la maison. Pourquoi pas ce samedi, s’il n’est pas trop tard pour t’organiser ? Ce serait merveilleux. Eric sera présent pour boire un verre avec nous, mais il ne souhaite toujours pas participer à nos jeux intimes. Nous l’abandonnerons le moment venu. Si cela te conviens, nous serons ravi de t’accueillir dans notre petit cocon pour des moments dont nous nous languissons déjà. Mon mari a hâte de faire ta connaissance. Nous espérons avoir de tes nouvelles très rapidement, et croisons les doigts pour que tu partages notre impatience. Et si par malchance ce samedi était un délai trop court pour t’organiser, fais nous connaître tes possibilités, nous aviserons. J’espère à très vite bébé, et encore merci pour tout le plaisir que tu nous donnes et pour ta sollicitude. Bisous coquins. Fanny.

De Nico3#75 à Fan74. Mardi 4 octobre. 13h14.
Hello bébé, je profite de ma pause-déjeuner pour lire ton mail. N’ai aucune crainte, comme je te l’ai dit hier avant que tu ne partes, je ne ferais jamais rien qui puisse te faire du mal, à toi ou à Eric. J’aime trop notre relation tout en douceur et en confiance. Prenons le temps de nous découvrir sans rien brusquer. Nous avons eu l’occasion d’en discuter longuement tous les deux, tu sais que je suis également heureux en couple. Par conséquent, en aucun cas il ne faut mettre en péril ton équilibre ou le mien. Je suis persuadé que notre plaisir sera toujours plus intense si nous respectons le rythme de chacun. Je te le répète, n’aie aucun regret ni sentiment de culpabilité vis-à-vis de moi. Je suis très admiratif de votre démarche commune et même si nous n’en avons pas parlé, j’ai parfois rêvé de pouvoir connaître une aventure similaire avec Julie. Mais ma femme ne m’a jamais envoyé de signes qui me permettre de penser que cela soit possible. J’ai bien tenté quelques allusions à ces fantasmes en couple parfois, mais elle s’est toujours contentée d’en rire, sans jamais le prendre vraiment au sérieux. Un jour peut-être, qui sait. J’ai certes connu quelques aventures sans importance depuis mon mariage, plus par jeu que par nécessité d’ailleurs, mais rien de semblable à ce que je vis aujourd’hui. J’aime cette relation hors norme avec toi. Avec vous. Votre invitation m’excite énormément. Je ne peux rien promettre car je dois d’abord vérifier la possibilité de me libérer dans un délai aussi court. Mais cela n’a rien d’impossible. J’ai la chance d’avoir un ou deux bons amis d’enfance dont j’ai déjà abusé pour mes incartades. Dans tous les cas, je vous tiens au courant très vite, sans doute demain. Je dois te laisser et retourner à mon poste, ma pause se termine. Je t’apercevrais sans doute ce soir avec tes collègues. Sache qu’en te voyant, je penserais à tes superbes seins si agréables à dévorer, Eric a bien de la chance. Je le remercie d’ailleurs de me permettre de profiter de ces trésors. Je t’embrasse bébé. A très vite. Nico.

De Fan74 à Nico3#75. Mardi 4 octobre. 23h57.
Merci pour ton message, il m’a rassurée. Eric te fais dire qu’il apprécie tes attentions et ton respect vis-à-vis de nous. Sans te connaître encore, il t’apprécie déjà tout comme moi. Il a ajouté, avec l’humour qui le caractérise, qu’il était inutile de le remercier car s’il permettait que tu entres dans notre intimité, c’était avant tout pour son plaisir et le mien. Et aussi pour le tien, nous l’espérons. Nous attendrons avec impatience ta réponse pour samedi en croisant les doigts très fort. Lorsque je suis venue ce soir pour notre pause café avec le groupe, je me suis beaucoup amusé de tes regards discrets sur moi, pensant très fort à ce que tu m’avais écris. Je ne doute pas que tu ais aimé mon petit cadeau lorsque nous sommes partis. L’idée de revenir chercher mes clés volontairement oubliés sur la table m’est venue juste avant de sortir. Comme celle de défaire deux boutons de ma blouse pour que tu puisses apercevoir mes seins de près lorsque je me suis penché vers toi. L’as-tu remarqué ? J’ai eu une terrible envie à ce moment là que tu me déshabilles et que tu me dévores avec ta bouche. J’espère que cela t’aura motivé encore d’avantage pour samedi. J’ai vraiment hâte que nous passions de nouveaux moments tendres ensemble et d’en faire profiter Eric. A nouveau, il a renouvelé son souhait de ne pas être présent lors de nos ébats, du moins pas dans un premier temps. Il adore, pardessus tout, le récit des frissons que tu me procures. Peut-être cela changera-t-il, nous verrons. Encore une fois, chacun de nous trois doit vivre son aventure comme il l’entend. Je sais que tu l’acceptes également pour notre plus grand bonheur. Et si un jour, Eric manifestait le désir de se joindre à nous, tu m’as déjà fait part de ton accord. Je suis certaine que cette idée serait même susceptible de t’exciter encore d’avantage. J’espère bien que cela arrivera bientôt. Je me languis, d’ores et déjà, de ces prochains moments avec vous deux. Je file bébé. Je pars rejoindre Eric qui m’attend au lit, je suis vannée par cette grosse journée. Gros bisous coquins. Fanny.

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