Septembre - Novembre 2020, transition...suite 4 et fin
Septembre et ses reprises, le boulot, l'école ou le lycée ou la fac ou toutes sortes de contraintes qui nous donnent le cafard après des vacances trop courtes.
Mais pour une fois, je suis à fond! Toute la journée je guette un message de Marine... Qui ne vient pas.
Le soir, elle me fait languir, par jeu, puis finit par me dire que sa journée s' est bien passée. Oui, elle a vu Fabien, ils ont parlé des vacances et de la rentrée de son fils et... C'est tout! Devant ma mine déconfite, elle se met à rire puis me réprimande. Je suis trop pressé et de toutes les façons, elle n'aurait pas du tout apprécié qu'il la sollicite des le premier jour. Et surtout, qu'au cas où je l'aurais oublié, ils ont aussi un boulot!
Deux jours plus tard, Marine m'annonce par sms que Fabien lui parle des photos d'avant les vacances. Le soir, elle me résume rapidement la situation, il aimerait d'autres photos du même style, avec des sous-vêtements très transparents.
Le vendredi, je reçois dans l'après midi des copies d'écran de leur conversation. Elle a cédé à sa demande mais refusé sa proposition d'une photo de lui montrant son excitation.
De nouveau, une sorte de routine s'installe, toutes les semaines, nouvelles photos d'elle avec toujours un refus de la photo de lui en retour. A chaque fois, j'ai une poussée d'adrénaline et je me sens de plus en plus impatient entre chaque "séance".
Fabien semble se contenter de ce qu'elle lui offre et je commence à me demander si je ne vais pas le contacter de nouveau pour lui en parler quand, début Novembre...
Fin de matinée, je reçois un sms de Marine me demandant si je suis dispo pour qu'elle m'appelle. Je suis surpris car nous ne sommes pas un vendredi et leur dernier échange whatsapp date de la semaine dernière. Je l'appelle aussitôt.
_ Un problème, mon amour?
_ Non...Pas vraiment... Je peux te parler, personne ne peut t'entendre?
Je me lève, sors dd mon bureau dans un couloir.
_C'est bon, tu peux y aller.
_ C'est Fabien. Il est en déplacement et son rendez-vous chez un client a sauté, le gars n'est plus dispo. Il a un peu de temps et il m'a branché sur whatsapp...
Je frémis, il y a sûrement du nouveau pour qu'elle m'en parle tout de suite.
Comme elle ne dit plus rien, je la relance:
_ Super! Tu n'as pas prévu de culotte transparente? C'est ça qui te gêne?
Je ris de ma blague mais m'arrête aussitôt.
_Non, c'est pas ça...
A son tour, elle se met à rire puis enchaîne:
_ Il veut juste que j'enlève le tout!
Je suis scotché, je sens mon ventre se crisper et mes jambes trembler. D'une voix hésitante, je lui demande:
_ Et ben... Si tu demande ma permission... vas-y! C'est pour ça que tu m'appelles?
Je l'entends rire plus fort.
_ Pas du tout mon chéri, Je t'ai déjà dit que c'est moi qui décide ce genre de chose.
_ Ben pourquoi tu m'appelles alors?
_ Juste pour te prévenir, c'est tout. Juste pour que tu passes ta journée à imaginer plein de choses mon amour! J'adore quand tu te fais des films. A plus tard...
Elle raccroche et je reste là comme un con planté au milieu du couloir. Je la maudis et me dis que ma journée va être un enfer. Je bande déjà.
18h, je n'ai rien reçu et je me pose des centaines de questions. Je range mon bureau, j'ai rien foutu de la journée. Demain, je vais devoir cravacher pour rattraper mon retard... Je me lève, personne d'autre sur la plateforme, je peux y aller. Soudain, mon téléphone m'indique une notification. D'une main tremblante, je le sors de ma poche et ouvre fébrilement Gmail. le message est là, provenant de ma coquine, sans texte avec juste une série de photos en pièces jointes. Je les parcours rapidement et m'assois sur la première chaise à mes côtés. Heureusement que je suis seul, on pourrait croire en me regardant que je fais un malaise... Et j'en suis pas loin,
Je relis lentement leur échange, la gorge de plus en plus serrée, le ventre crispé. Je sens mon sexe se redresser rapidement, serré dans mon jean. Le souffle court, je relis une troisième fois pour déguster et pour être sûr que je ne rêve pas. Marine s'est totalement lâchée, une vraie petite salope et cela me rend fou d'excitation.
WHAT11.jpg
What12.jpg
What13.jpg
What14.jpg
What15.jpg
C'est trop violent, il faut que je lui parle. Sans prendre la précaution de l'avertir par message, je l'appelle. Elle décroche aussitôt:
_ Bonsoir mon amour... J'étais sûr que tu allais m'appeler maintenant, je suis forte, pas vrai?
Sa voix contient une forte nuance de moquerie, elle se fout carrément de moi. Et avant que je ne réponde, elle enfonce le clou!
_ Et je connais même le motif de ton appel.
Je l'entends rire et me dis qu'elle est seule à son bureau. Je bégaie stupidement comme un ado ressentant ses premiers émois:
_ Tu... Tu es franchement... Sublime, magnifique et.... Et... Bandante.
J'entends de nouveau son rire cristallin puis sa réponse:
_ Ça, je ne peux le nier, sa photo en es la preuve indiscutable!
Oh putain, elle me rend dingue cette nana... Et c'est ma femme!!!!
_ Tu... Tu as des envies, là?
Je l'entends pouffer puis d'une petite voix:
_ Si tu veux parler de sexe, disons que je me sens... Chaude... Très chaude même.
_ Tu veux baiser avec lui?
_ Je t'ai déjà dit, mon chéri, de ne pas être trop pressé. Il vient effectivement de me donner très envie... Je rentre, tardes pas trop sinon je serai obligée de me soulager toute seule... Ce serait dommage, non?
Elle coupe la communication et je reste là, essayant de reprendre ma respiration.
A peine arrivé à la maison, je constate qu’elle est déjà là. D’habitude, c’est moi le premier, elle débauche rarement avant moi. J’entre et constate que le rez de chaussée est désert. Je monte à l’étage, elle est là, assise sur le lit. Elle me regarde avec un grand sourire et pose son indexe sur sa bouche pour m’intimer l’ordre de ne rien dire. Elle se lève et sans plus attendre me déshabille. Elle ne dit rien, ses gestes sont rapides, brutaux même parfois... Je me retrouve nu devant elle, mon sexe en érection. Elle le fixe durant quelques secondes puis me pousse en arrière sur le lit. Toujours en silence, elle lève sa jupe, et baisse sa culotte puis l’enlève. Elle monte sur le lit, écarte mes cuisses avec autorité pour s’avancer à genoux. Lentement, elle saisit ma queue entre ses mains et commence à me branler doucement. Puis ele se penche en avant afin de la prendre dans sa bouche. Elle me suce profondément puis me lèche les testicules avant de me sucer de nouveau longuement. Il n’y a que les bruits de succions et celui de nos souffles. C’est terriblement excitant. Soudain, elle se relève, remonte sa jupe et s’avance au dessus de moi afin de s’accroupir juste à l’aplomb de ma bite. Elle l’empoigne, la maintien vertical et lentement s’empalle sur elle. Ses yeux me fixent pendant que je regarde ma queue disparaitre entre ses lèvres intimes. Puis lentement, elle commence à onduler du bassin, les bras tendus en appui sur ma poitrine. Tout en me regardant droit dans les yeux, elle lâche de petit soupir de satisfaction puis d’une voix rauque :
_ J’avais très envie de... De le toucher.
Je vais pour répondre mais elle plaque avec autorité sa main sur ma bouche. J’ai compris, c’est elle qui dirige ! Elle adapte son rythme selon ses envies, accélérant où ralentissant afin de garder le contrôle. Nos souffles se font de plus en plus forts et je dois faire des efforts surhumains afin de ne pas jouir. Comme si cela ne suffisait pas, elle commence à me parler, chose qu’elle fait rarement et je devine qu’elle est en train de perdre le peu de raison qu’il lui restait.
_ Sa belle queue... toute raide... Elle doit être douce... chaude...
Elle ondule plus vite, me mettant au supplice. J’étouffe, la gorge serrée et la poitrine prise dans un étau. Je perds la boule, cette salope me rend dingue. Le regard vitreux, elle continue son délire.
_ J’aimerai juste la toucher...La caresser... La serrer dans ma main...
Son souffle s’accélère puis soudain, elle bascule sur le coté et se retrouve sur le dos, les cuisses écartées.
_ Viens ! Vas-y, baises moi! Tout au fond...
Je me positionne immédiatement au dessus d’elle et la pénètre d’un coup. Elle ruisselle littéralement. Je commence tout de suite à la pilonner. C’est ce qu’elle veut et moi aussi. Ses mains crispées sur mes hanches, elle accompagne mes mouvements en me tirant vers elle à chacune de mes plongées. Elle en veut, elle a une sorte de rage qui la pousse à assouvir une envie folle de se faire tringler.
On joui en même temps, comme des bêtes... On grogne, on gémit, on crie tandis que nos corps s’agitent dans des soubresauts incontrôlables. Je sens la fontaine inonder mon ventre et le dessus de lit, preuve de son lâcher prise totale. Heureusement que notre fille est absente ce soir !
Je ne sais pas combien de temps il nous a fallu pour revenir sur terre. Elle est blottie dans mes bras, comme à son habitude après nos coups de folie. La tendresse agit comme un baume apaisant sur une blessure. Le calme revient peu à peu dans nos corps et dans nos têtes.
_ Je... J’en avais très envie...
J’éclate de rire puis tout en lui caressant doucement les cheveux :
_ J’ai vu.
Elle passe ses doigts dans les poils de ma poitrine et murmure :
_ Je ne sais pas ce que ça va donner tout ça... Je veux dire, ces petits jeux des photos... Tu en penses quoi, toi ?
_ Tu le sais bien... Moi, j’ai envie de concrétiser tout ça. Mais c’est toi et seulement toi qui peut le décider.
Silence...
_ Oui, oui, je le sais, ça ! Mais c’est un ami et je me dis que ça risque d’être compliqué à gérer si... Si on va plus loin que les photos, genre on se touche par exemple... Je veux dire que nous, on sait gérer ce genre de chose mais lui ? Avec Sophie ?
Je réfléchis et finis par me dire qu’elle n’a pas tord, il y a d’autres aspects que le sexe dans cette histoire !
_ Ben si on s’aperçoit de quelque chose qui ne nous convient pas, on devra en discuter avec lui ! Mais pour le moment, je pense qu’il nous voit plutôt comme un couple d’amis aux mœurs étranges et qu’il aimerait bien en profiter pour s’éclater un peu... On verra bien.
Elle pousse un gros soupir avant de nicher sa tête dans mon cou pour un petit câlin. Je la serre contre moi sans lui dire que pour le moment, la seule question qui me turlupine, c’est de savoir quand est-ce qu’on va vraiment concrétiser tout ça. Six moi ? Un an ?
Si j’avais su que un mois et demi plus tard...
What15.jpg