[Dionysos06]

@canlib merci beaucoup. C'est très agréable de lire tes compliments. Pas toujours facile de doser les détails, laisser voir tout en ne montrant pas trop.

[Dionysos06]

Cette scène si forte du mari qui ouvre la porte de la chambre d'hôtel et voit sa femme empalée sur son amant, peut aussi de décliner en poème.

Horaire,

Toutes les aiguilles s’affolent,
Indescriptible farandole.
Le temps ne se rattrape pas.
Ignores-tu donc ses appâts ?

Tu as voulu te promener.
Comment pouvais-tu ignorer
Notre incandescente impatience ?
Simple oubli ou pure insouciance ?

Nous avons démarré à l’heure
Le spectacle de nos ardeurs.
Aussitôt la porte franchie,
C’était tout vu, tout réfléchi.

Ses yeux brillaient de mille feux
Bleutés et disaient beaucoup mieux
Que les plus ciselés discours
Son envie de faire l’amour.

À quoi bon tous ces scenarii
Envisagés, pensés, écrits ?
Nos désirs sont beaucoup trop forts.
Le pouvoir appartient aux corps.

Coquine, elle me pousse vers
Le grand lit. Je la laisse faire.
Nos langues se trouvent et se mêlent.
Déchaînée, mon Dieu, qu’elle est belle !

En un clin d’œil, nous sommes nus.
Je suis raide de cette vue.
Le feu de nous câlins buccaux
Surchauffe notre jeu de go.

Nous cessons les préliminaires
Pour attaquer en missionnaire.
Son puits n’est plus qu’une fournaise.
Elle en veux plus, j’en suis fort aise.

Quand tu tires la bobinette,
Tu as raté notre levrette.
Tu vois ta femme sur mon membre
Jouer à monter et descendre.

Mais nous sommes bons joueurs.
Pour complaire au mari prêteur,
Voici un bis de rattrapage.
Que c’est beau le libertinage !

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[Saxojaune]

Féria féerique,
Chapitre I
Un soleil resplendissant se lève sur la mer bleue ; le jour J est enfin arrivé

Merci pour ce récit si excitant. J'ai eu le grand privilège d'avoir reçu cette nouvelle hier après-midi, avant qu'elle ne soit postée. Et c'est dans une rame de métro bondée que j'ai eu le bonheur ... et la gêne d'en faire la lecture.

J'embarque à Michel Ange, quel tableau, quelle fresque vais-je découvrir ?
Et là, la forme du texte m'incite à ne plus réfléchir et me laisser porter par les mots. Entre chaque paragraphe, je ferme les yeux et mes souvenirs illustrent si bien les mots si bien choisis de ta dernière rencontre. Je me vois dans la rue, impatient et fébrile, remonter vers l'hôtel, je me vois ouvrir la porte, tremblant, guettant le moindre bruit, le moindre cri

Station Ségur, je bande déjà ...
Je me vois longer le lit jusqu'à voir le visage déformé de ma femme qui jouit, je me vois profiter du spectacle de ton bassin qui tape les fesses de ton amante

Station Duroc, j'ai oublié que le texte ne parle pas de Clara

Elle vient de jouir. Foudroyée par cet orgasme, elle s’écroule, les yeux clos, la bouche grande ouverte, sur le lit. Son amant la suit quelques secondes plus tard, balayé lui aussi par une jouissance inouïe.

Quand l'amant qui vient de nous faire un grand cadeau en donnant autant de plaisir à ma femme finit par lui aussi exploser sur elle, nous, les couples candaus, on le prend comme un trophée, une victoire obtenue fêtée et partagée à deux, parfois à trois, comme ici

Station Vanneau,
Je découvre des photos qui mettent Clara en scène avec son Doudou, comme ça tombe bien, je laisse mes yeux parcourir le bas du post et mon esprit vagabonder ... Après avoir nettoyé la poitrine de l'amante encore essoufflée jusqu'à la dernière goutte, j'ose le faire également pour la queue de l'amant. Au vu de mon excitation, les deux amants m'autorisent à moi aussi jouir enfin.

Station Mabillon
La femme assise à côté de moi a les yeux sur mon écran, mon écran affiche encore Clara suçant son amant, mon esprit n'est plus dans le métro mais au pied du lit, je réalise que je suis coincé dans un métro, sans pouvoir me soulager avant au moins une heure, je réalise que cela doit être très déplacé pour ma voisine qui n'a rien demandé.

Station Odéon
Je renonce à répondre à @Dionysos06, je ferme le portable, je ferme les yeux et je me refais le rêve de voir @Dionysos06 séduire puis baiser Clara, la faire jouir et jouir.

J'arrive à Austerlitz, la correspondance est pénible, la foule, le vent froid, le stress d'avoir un train me sortent de ma léthargie érotique, je répondrai plus tard, je raconterai comment ça fait de se lire comme dans un miroir.

Merci infiniment @Dionysos06, parfois la lecture de tes publications me font l'effet d'une rencontre réelle, je suis cocu par l'écriture, Clara séduite par la poésie.

[Dionysos06]

@Saxojaune que dire, que répondre à ce torride, magnifique, émouvant voyage érotique et candauliste à bord de cette rame bondée du métro parisien (ligne 10 si je lis bien le plan) ? Tu décris à la perfection toutes les émotions, toutes les pensées, tous les vagabondages que j'aime faire passer dans mes textes. Ce voyage fou vers des rivages plantés de désirs auxquels on s'abandonne avec fougue. Que je suis heureux d'avoir de tels lecteurs si immergés dans mes écrits, les vivant, y compris par des érections pas toujours contrôlées, mais si révélatrices du plaisir généré.
La poésie, ou ici un texte en prose, se veut le miroir de notre âme, le reflet des sentiments les plus secrets, un moyen de faire l'amour et de procurer un orgasme. D'y réussir avec toi et d'autres est un vrai bonheur. Je suis très heureux que tu sois cocu par mon écriture, très flatté que Clara soit séduite par la poésie.
Et qui sait pour la concrétisation des rêves que tu caresses ?

[newhades69]

Quel succès cher @Dionysos06 ! mais quel succès mérité et largement mérité.
Tes mots sont ciselés et à la hauteur des émotions que nous pouvons ou pourrions ressentir. Comme le disent très justement tes lecteurs tu as su nous emmener avec toi, avec eux aussi loin que nos désirs pouvaient le faire.
Merci de ces moments de joie sensuelle. Merci de nous offrir ces moments de douceurs qui rendent les transports en communs de certains assez compliqués et les heures de bureau d'autres pas très simples mais tellement agréables.

Continue de nous offrir ces moments, tu es un orfèvre qui sait ciseler impressions, sensations et mots, nos déesses porterons haut tes créations.

[Dionysos06]

@newhades69 merci beaucoup à toi aussi.
Je ne me savais pas thérapeute des affres des trajets en transports en commun ou des longues heures de bureau
Vos commentaires si beaux m’incitent, bien sûr, à continuer à forger des mots, à les mettre en rapport avec des images et des sons.
Ciseler le plaisir des corps qui font l’amour constitue un bien bel exercice.

[Patrice63]

Mon cher @Dionysos06 , tous ces beaux commentaires sont amplement mérités. Peut importe le style que tu choisis, c'est tout simplement parfait.
Quand je pense qu:il n'y a pas si longtemps, tu envisageais de nous quitter, heureusement que raison tu as su garder pour continuer à nous ravir avec tes récits !
Merciiiiiiii d'être toujours parmi nous....

[Dionysos06]

@Patrice63 et Marine, merci beaucoup à vous aussi pour vos magnifiques compliments.

[Dionysos06]

Le formidable récit de @Saxojaune lisant ma nouvelle dans le métro, ainsi que le très beau commentaire de @newhades69 évoquant, lui aussi les transports en commun, m'ont donné l'inspiration pour cette ballade que je dédie à tous les voyageurs.

Ballade des voyageurs,

La rame déborde de gens,
Harassés, compressés, geignant.
Odorante promiscuité
Terrassant toute intimité.
C’est comme aller à pendaison
D’être assis dans cette prison.
Tant à l’aller comme au retour,
Qui donc me parlera d’amour ?

La rame fonce dans le vide
Des conversations insipides.
Chaotique tour de Babel
À rebours du septième ciel.
Chassant les idées monotones,
Le rêve vient du téléphone.
Enfin, c’est parti pour un tour !
Qui donc me parlera d’amour ?

L’écran noir devient sémillant,
Et mon esprit, phosphorescent.
J’oublie la cohue de la rame
Et me mue en un cerf qui brame.
Dès les premiers mots, je frétille
Et mon caleçon joue aux quilles
Pour voir la lumière du jour.
Qui donc me parlera d’amour ?

Le poème tant attendu
Parle avec hardiesse de cul,
Coquinerie du troubadour.
Qui donc me parlera d’amour ?

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[OnPlay]

oh ça c'est un poeme qui va plaire à @fredcandaule et @Brigittecandaule

[Dionysos06]

@OnPlay, je le pense effectivement ; et à d'autre routiers, routards du libertinage.

[Dionysos06]

Le remarquable récit de @fredcandaule (viewtopic.php?p=2569989#p2569989) mérite bien ce poème, ne serait-ce que pour soulager ce magnifique mari prêteur

Cocotte minute,

Je me sens volcan explosif
Avec un gros dard effusif.
D’avoir maté ces vidéos
A enflammé ma libido.
Je n’ai pas pu me soulager,
Belle-maman m’a dérangé.
C’est donc vers ma femme chérie
Que je pointe ma queue ravie.
Aussi pénible que sa mère,
Elle ne veut pas se laisser faire !
Pour l’instant, son septième ciel
C’est un gros navet de Noël.
« Chérie, je n’y tiens vraiment plus,
J’ai trop envie de ton beau cul ! »
Enfin, la rouquine dit oui,
J’en ai le pinceau qui frémit ;
Je ne puis plus tenir en place.
Hélas, ma mie se mue en garce.
Alors que je suis tout content,
Elle me compare à son amant,
Critiquant mes petites couilles.
Ça y est. Je vais manquer de douilles.
En une minute chrono,
J’ai déversé mes grandes eaux.
Elle rit de me voir ému,
Épanouie que je sois cocu.

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[Dionysos06]

Mes expériences personnelles d'amant ainsi que la si candauliste vidéo de @pleasecuckme (voir ici : viewtopic.php?p=2570115#p2570115) m'ont inspiré ce poème.

Vagues,

La route avait été ardue
Pour pouvoir jouir de cette vue.
Seul sur la grève, je voyais,
Ébloui, les vagues ondoyer.

Curieuse était leur faculté
À délaisser la gravité.
Enlacées autour du gréement,
Elles dansaient avec le vent.

C’est sur un axe vertical
Qu’elles bruissaient. Pas très banal.
C’est en étant tout près, qu’enfin,
Je pris conscience de ses mains.

C’est sur la mer de volupté
De ma mie, que l’intensité
Crue de la tempête érotique
Se déchaînait, si féerique.

La route avait été ardue
Pour admirer le très beau cul
De ma chérie, en mouvement
Sur le sexe de son amant.

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[fredcandaule]

Quel beau poème @Dionysos06 et quels beaux culs !

[joliefeline]

@joliefeline les mots oui, mais les images aussi.

Exactement le combo mots+clichés est parfait, notre ami @Dionysos06 est doué

Merci beaucoup @joliefeline ; tu sais, pour ta part, toujours trouver la tenue la plus sexy et élégante.

Je suis ravie de lire cela

[Dionysos06]

Merci beaucoup @fredcandaule. Oui ces culs sont somptueux. Il est dommage que je ne puisse mettre, ici, un cul tout aussi merveilleux et qui m'est très cher.

[Dionysos06]

@joliefeline, pour une fois, c'est moi qui ronronne de contentement . Merci beaucoup

[Saxojaune]

La route avait été ardue
Pour admirer le très beau cul
De ma chérie, en mouvement
Sur le sexe de son amant.

C'est un long chemin, mais la destination c'est juste à côté du Paradis.

[Dionysos06]

Comment répondre autrement que par une ballade au merveilleux récit de @Patrice63 avec en vedette hollywoodienne la ravissante et excitante Marine ( voir ci-après : http://www.forum-candaulisme.fr/viewtopic.php?p=2570352#p2570352) ?

Ballade du temps,

Ce soir souffle l’autan,
Je remonte le temps.
Les aiguilles s’affolent ;
J’ai perdu la parole.
Vais-je enfin réussir ?
Mon corps n’est que désir.

Nous nous étions ratés
Par manque de clarté.
Cette nuit Venus brille
Pour guider ta torpille.
Tu n’as qu’un mot à dire,
Mon corps n’est que désir.

Marine a fait sa mue
Pour te manger tout cru.
Tu entreras en moi,
Mais nous jouerons à trois.
Vite, je veux gémir !
Mon corps n’est que désir.

Ce soir souffle l’autan
Et tu es mon amant.
Mon corps n’est que désir.

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[Patrice63]

Comme nous te l'avons dit en MP, nous sommes très flattés, comme beaucoup sur ce forum, de t'inspirer dans ton art. On ne se lasse pas de te lire. Merci @Dionysos06 pour tous ces magnifiques poèmes !

[Dionysos06]

@Patrice63 et Marine, merci beaucoup à vous pour vos récits et vos photos qui m'inspirent.

[Dionysos06]

Hommage à tous les couples de ce forum, et à toutes leurs ravissantes épouses.

Vérité,

Depuis que je connais mon compagnon nuptial,
Chaque jour que Dieu fait, mon bonheur est total.
Il sait tous les recoins de ce corps qu’il vénère.
Et ma grotte sacrée est son lieu de prière.

Mon homme a su rendre mes désirs explosifs.
Et dès que je le vois, je suis piquée au vif.
Plus il me fait l’amour, plus j’ai envie de jouir ;
Je ne peux plus parler, mais seulement gémir.

Bien plus que mon mari, c’est un libérateur
Qui a su lire en moi, la mer de mes ardeurs.
Notre amour sort plus fort, éclate au firmament,

Quand en sa présence, je m’offre à mes amants.
Plus je suis moi-même, plus je lui fais plaisir.
Et pour des jeux heureux, ne jamais se mentir.

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[Dionysos06]

La folie est insondable, j'en suis la preuve vivante. En me lavant les mains, j'ai vu des gouttes glisser sur ma peau ; et là, un éclair me fait penser à un poème persan du XIII ème siècle. Et partant de cette lueur, j'ai composé ce texte. Quand je vous disais que la folie est insondable !

Une goutte,

Une simple goutte de pluie,
Descendue des nues et qui luit.
Les dieux en avaient décidé
Ainsi, voulant élucider
Ce lourd mystère des mortels.
Émissaire providentiel
Descendu des plus hautes sphères,
Goutte, perce donc ce mystère !

Pour cette mission hasardeuse,
Une chute vertigineuse :
De l’azur éthéré des cieux
Aux champs inconnus et boueux.
Rusée, l’envoyée devient larme
De rosée. C’est sa meilleure arme
Face à ces humains réfractaires.
Goutte, perce donc ce mystère !

Espionne menue, dévouée,
La larme est aussi fort rouée.
Il ne lui faut guère de temps
Pour boucler ce déchiffrement.
Et, avant qu’elle ne transmette
À l’Olympe sa découverte,
L’espionne agit, pour mieux se taire.
Goutte, perce donc ce mystère !

Elle sait le pourquoi des bruits,
Maintenant que son guide a joui
Dans ce propylée incendiaire.
Goutte, perce donc ce mystère !

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[fredcandaule]

Sublime @Dionysos06

[Dionysos06]

Merci beaucoup @fredcandaule

[Dionysos06]

Voici un conte de Noël à ma façon.

Illusions,

Par un chaud jour d’été,
Un homme très futé
Dans l’art d’être sournois
Entre sans qu’on le voie
Dans un noble manoir.
Le fourbe a pour vouloir
De voler en ce lieu
Des biens très prestigieux.
La taille du logis
Incite aux rêveries.
Notre homme est dans la place,
Quand, soudain, lui fait face
La reine du domaine,
Très farouche gardienne
De ce manoir cossu.
Le voleur ne peut plus
Partir, l’alarme est mise.
« C’est une jolie prise
Dans mes filets, ma foi !
Et il ne tient qu’à toi
Que la maréchaussée
Vienne se déplacer
Afin de t’arrêter. »
Celui qui s’apprêtait
À être un monte-en-l’air,
Se doit de laisser faire.
« Viens à moi, joli diable !
Je te sens très capable
D’être un nouvel Euclide
Dans l’art géométrique. »
En guise de cachot,
Elle ôte son maillot.
La beauté de son corps
Vaut bien tous les trésors
Que le mal inspiré
Pensait pouvoir voler.
Sis dans la maisonnée.
Si l’homme est un bandit,
Il s’avère poli
Et il se déshabille.
Une fière torpille
Vient demander pardon.
En invoquant le nom
De Saint Thomas, la femme
Montre sa grandeur d’âme.
Sa demande la touche ;
Elle ouvre grand la bouche.
Ses péchés effacés,
Il se montre empressé,
Et croît sa dévotion
En léchant le bonbon,
Délice à la réglisse,
Entre ses douces cuisses.
Le temps est venu
Pour lui faire l’amour.
En pleine volupté,
Surgit un invité.
Car monsieur le mari,
En libertin ravi,
Fait son apparition
Pour la pénétration.
À sa grande stupeur,
Il force le voleur,
À être patriote.
« Passe-moi les menottes !
Oui j’ai toujours voulu
Me savoir grand cocu. »
Parfois le vol conduit
Au plus beau des déduits.
Bien mieux que l’effraction,
C’est la fornication.

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[fredcandaule]

Un bien beau conte de Noël !

[Dionysos06]

Hommage plus que mérité à la superbe Marine / coquine Marina et ses aventures avec son mari Patrice, un couple vraiment remarquable (et qui aime la poésie, ce qui ne gâche rien bien sûr).
Voici le récit que ce poème illustre : viewtopic.php?p=2572264#p2572264


Automobile,

Mais quelle belle invention
Que le moteur à explosion.
Un simple tour de passe-passe
Et voici que je me déplace.
Marine conduit Marina
Vers la scène de ses exploits,
Où elle cesse d’être sage.
Chauffeur, vers le libertinage !

Un vieil ami collectionneur
Me convoite avec tant d’ardeur,
Qu’il croit que le coup de la panne
Va permettre à sa sarbacane
D’accéder à la volupté
De ma douce féminité.
Appuie plutôt sur décollage !
Chauffeur, vers le libertinage !

Pour le rendre fou, je choisis
De faire durer notre nuit.
« Deviens donc encyclopédique,
Enseigne-moi la mécanique ! »
Il se révèle professeur
Émérite quant aux bonheurs,
Souvent cachés, du bricolage.
Chauffeur, vers le libertinage !

Mais le meilleur fut la hardiesse
De son beau levier de vitesse
Manié selon le bon dosage.
Chauffeur, vers le libertinage !

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[Dionysos06]

Recommencer constitue-t-il le bonheur assuré ? Vous avez quatre heures devant vous (et un grand lit )

Nouvelle fois,

« Bis repetita placent » disaient les Romains,
Qui dans l’art des plaisirs connaissaient les sommets.
Nos aïeux voyaient juste en voulant consommer
À plusieurs reprises, les mets les plus divins.

D’avoir été instruit, en grec et en latin,
Plus souvent qu’à mon tour, m’apporte du bonheur.
Au banquet de l’art d’aimer, toutes mes ardeurs
Brillent sur ton corps, dans un poème sans fin.

La première fois, déchiffrant la partition,
Parfois aventureux, nous restâmes classiques,
Depuis l’ouverture jusqu’à la conclusion.

Pour le bis, maîtrisant toutes les harmonies,
Des mineures pudiques aux majeures extatiques,
Tu te laissas guider, et tout me fut permis.

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[Dionysos06]

Le retour de @douSSeur et de sa magnifique coquine me réjouit beaucoup. Voici un poème pour les saluer.

Ballade des fleurs,

Ma vie coule à l’envers,
Éclat de vétiver
Dans un jardin de roses.
Union qui, enfin, ose
S’enivrer des senteurs.
Viens, cueille donc sa fleur !

Les sons du Paradis
Me rendent fort, hardi.
Les océans glaçants
Du désir trépassant
Ont déserté mon cœur.
Viens, cueille donc sa fleur !

Toute chambre est mon temple,
Quand, nus, je les contemple.
Transmuté en apôtre
Pour le plaisir des autres,
Je prie pour leurs ardeurs.
Viens, cueille donc sa fleur !

Dépêche-toi, amant !
Elle te veux, t’attend.
Viens, cueille donc sa fleur !

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