- 10 janv. 2023, 13:55
#2681288
Après le récit de notre première rencontre trioliste, voici ce qu'il s'est passé au tout début de notre rencontre tout court: Elle (MY) avait à peine 18 ans et moi 22ans. Dans ce récit je parle de moi-même (Jean-Paul) à la troisième personne.
Bonne lecture (à suivre si vous voulez):
Mai 1970
Cela fait maintenant quinze jours que Jean-Paul est reparti vers sa caserne, à sept cents lointains kilomètres. Il est venu passer deux petits jours de permission, la première permission depuis qu’il a été appelé sous les drapeaux, et ces deux jours se sont passés en un éclair pour lui comme pour elle, MY, la douce fiancée.
Il a été appelé voici trois mois à faire son service militaire ; il a 23 ans et bénéficiait d’un sursis pour études. Mais voilà, les études sont terminées et il a dû prendre en mars le chemin du régiment pour effectuer son devoir national durant plus d’un an.
Tous deux se fréquentent depuis l’année dernière. Ils se sont connus lors d’un bal de campagne, comme il y en a tous les samedis et dimanches. Elle avait 17 ans et travaillait déjà, employée comme vendeuse dans une boulangerie du chef lieu de canton. Ils se sont plu, et leur flirt a vite évolué en grand amour, bien qu’elle ait toujours refusé de lui céder, de peur de tomber enceinte et par principe aussi, soucieuse de lui accorder le don de son corps pour la nuit de noces. Car ils ont parlé mariage et ont même décidé que cela se ferait à son retour de l’armée.
Alors il ronge son frein et là encore, durant ces deux jours de retrouvailles, elle n’a qu’en partie capitulé. Ils sont allés danser samedi soir et elle a passé la nuit avec lui, mais si elle a accepté ses caresses les plus osées, nue contre lui dans le lit, elle a réussi à maîtriser l’envie qu’elle avait de se donner.
Il a obtenu au matin sa première fellation, certes maladroite, mais preuve de son amour et gage d’autres caresses à venir. Lui-même s’est longuement occupé à lécher et sucer les seins en poire, le ventre, la brèche enfouie dans l’épaisse forêt de poils noirs, mais – maladresse de sa part ou précipitation – sans parvenir à obtenir la reddition qu’il attendait.
L’après-midi du dimanche, après avoir salué la famille et avant de se rendre à la gare, ils sont allés se promener dans un petit chemin forestier et là, dans la quiétude de la frondaison, à peine troublée par les chants d’oiseaux, elle lui a, à nouveau, prodigué une fellation, l’amenant à la jouissance, penchée sur lui tandis qu’il criait et lui maintenait le visage contre son ventre, l’empêchant de se soustraire à la tornade crémeuse, obligée d’accepter que sa bouche soit envahie par la semence un peu âcre. Après qu’il ait relâché sa prise sur sa nuque, elle s’est redressée, honteuse, le visage empourpré et s’est empressée de s’essuyer les lèvres. Mais contre toute attente, il l’a attirée contre lui pour un baiser profond et, malgré sa gêne, leurs langues se sont mêlées durant un long moment durant lequel la main de Jean-Paul s’est glissée sous sa jupe puis dans son slip, les doigts pénétrant dans la brèche du ventre, au milieu d’un véritable marécage et ressortant écarlates: ses règles arrivaient !
Elle s’est dit peu après, qu’à ce moment là s’il avait insisté, elle se serait donnée à lui sur-le-champ ; mais il était quelque peu refroidi par cet évènement naturel et salissant, et il avait eu d’une autre manière son plaisir, et puis l’horaire de la SNCF, c’est l’horaire. Il avait bien fallu se résoudre à reprendre le chemin du village, après qu’elle ait remis un peu d’ordre dans sa tenue.
Ce soir-là c’est Martine, son amie, qui les a emmenés à la gare dans sa petite voiture, tous deux assis à l’arrière pour un dernier câlin. Jean-Paul l’a prévenue qu’il n’aura pas de nouvelle permission avant six semaines, pour cause de manœuvres. Que c’est long, six semaines ! Ils s’écrivaient, souvent au début de son service, chaque jour, maintenant un peu moins, une ou deux lettres par semaine.
Elle a un peu de mélancolie mais Martine vient justement de passer la voir à la boulangerie ce vendredi, pour lui proposer de l’accompagner samedi soir à un bal à Besançon.
— Ça te changera les idées, on va se faire plaisir en dansant !
Elle a hésité puis accepté, se disant qu’en effet ça lui changerait les idées, d’autant plus que Martine lui a assuré, en partant d’un grand éclat de rire, qu’elles rentreraient avant l’aube.
Ce samedi, la journée touche à sa fin. Les derniers clients, habituels retardataires, sont venus en catastrophe acheter un reliquat de pain – comme s’ils ne pouvaient pas venir plus tôt, dixit sa patronne. MY tire le rideau et commence à balayer le sol carrelé. Il n’y a presque pas d’invendus à remiser, et après un dernier coup de torchon sur la vitrine, elle peut déboutonner sa blouse rose, se recoiffer rapidement, faire la bise à sa patronne qui lui recommande la prudence pour ce soir, car elle est au courant de la sortie prévue. Elle lui a d’ailleurs accordé congé pour le lendemain matin, contrairement aux autres dimanche où elle doit travailler.
Elle court jusqu’à la maison de sa sœur, mariée à l’épicier du village, chez qui elle occupe une chambre avec entrée indépendante. Elle se déshabille et s’enferme à la salle de bain. Elle se prélasse quelques minutes sous la douche, se lavant soigneusement, puis après un shampoing, elle sort et, toute nue face au miroir, elle se sèche les cheveux. Elle s’examine, sans auto-complaisance excessive: ses seins, qu’elle juge un peu petits, sont en poires – elle fait 85C de soutien-gorge – mais un peu lourds, tombants et couronnés par deux très larges aréoles rose-foncé.
Les bras levés pour brosser ses cheveux coupés à la garçonne révèlent ses aisselles tapissées de deux buissons bruns, mais à cette époque les aisselles fournies sont chose courante et peu de gens s’en offusquent. Elle attendra l’été pour les raser.
Au bas de son ventre, trop bombé à son goût, le pubis est lui aussi très touffu et ses poils débordent même dans les aines ; là aussi, elle interviendra au mois de juillet, si elle doit aller à la baignade avec Jean-Paul.
Elle se munit du rasoir de son beau-frère pour éliminer quelques poils naissants sur ses jambes qu’elle s’attache à avoir, elles, parfaitement lisses, puis elle vaporise un voile d’eau de toilette sous les aisselles, un peu sur le nombril et enfile un slip en nylon rose qui épouse crûment le galbe des ses hanches un peu larges et accentue la rotondité de son postérieur. Elle met ensuite une "combinette" (1) courte, s’arrêtant à mi-cuisses, du même nylon transparent que le slip ; les bonnets soutiennent les seins sans les comprimer comme le ferait un soutien-gorge et laissent transparaître l’ombre des aréoles. Un corsage blanc, heureusement opaque, sans manches, une jupette plissée à carreaux écossais, un peu de rouge à lèvres, elle est prête.
Dans sa chambre, elle hésite entre des mocassins plats et des nu-pieds à talons mi-hauts pour lesquels elle opte finalement ; ils mettront en valeur ses chevilles délicates et ses mollets musclés ainsi que ses délicieux orteils vernis du même rouge que les ongles de ses mains. Un gilet noir en coton, son petit sac avec un peu d’argent, ses papiers, la clé de la maison. Elle passe en coup de vent au magasin faire un bisou à sa sœur, encore affairée ; les recommandations d’usage :
— Essaie de ne pas rentrer trop tard, attention à ne pas boire, attention sur la route…
Avec Martine, pas de problème, c’est une conductrice extra. Elle la rejoint un peu avant vingt heures sur le parking de la mairie… Petit bisou et « en route pour la fiesta » comme dit en riant sa copine.
Elles sont à Besançon une demi-heure plus tard et s’autorisent, après avoir garé la voiture, à boire un diabolo menthe à la terrasse d’un café. Quelques garçons en goguette passent et les draguent gentiment, sans qu’elles y prêtent une attention particulière, si ce n’est une réflexion vacharde de Martine à propos d’un des gars à la figure constellée d’acné.
De la salle des fêtes voisine leur parviennent des accords de guitares, des essais de batterie, des trilles d’accordéon ; les musiciens font leurs derniers réglages avant le début de la soirée dansante.
Elles se dirigent enfin vers le guichet d’entrée, règlent le montant de leur ticket qui donne droit à une consommation, reçoivent un coup de tampon encreur sur le poignet, qui leur permettra de sortir de la salle, sans être inquiétées pour y revenir.
Passage obligé au vestiaire où elles déposent sacs à main et gilets. Martine porte, elle, une belle robe à fleurs à volant qui met en valeur sa poitrine généreuse et sa peau claire de rousse.
Un public déjà nombreux garnit la salle et tandis que pas mal d’hommes en sont aux retrouvailles aux abords de la buvette, les femmes papotent. À vingt et une heures pile, l’orchestre attaque les premières mesures d’un paso-doble, et aussitôt les premiers couples tournoient sur la piste.
D’autorité, Martine entraîne Maryvonne ; c’est elle qui « conduit » la danse, et la petite brune se prête de bonne grâce aux impulsions que sa cavalière lui donne pour la faire tourner à l’endroit puis à l’envers. Le rythme est soutenu, le tempo assez rapide comme il convient pour lancer une soirée dansante. Un second morceau puis un troisième succèdent au premier et le nombre des danseurs augmente.
Près du bar, trois hommes viennent d’arriver et examinent d’un œil averti l’assemblée dansante. Le plus âgé, un grand brun proche de la quarantaine, commente pour les deux autres :
— Dis donc, la mémé là-bas, elle a déjà vécu, vise un peu les poteaux, Charlie ! dit-il, en poussant son coude dans les côtes de son voisin, un blond d’une trentaine d’années.
— Ouais, t’as raison !
Effectivement, la dame qui fait l’objet de leurs remarques, est engoncée dans une robe droite qui révèle crûment les bourrelets de sa taille replète.
Le troisième, petit et râblé, au crâne déjà passablement dégarni, les interpelle à son tour :
— Visez les deux nanas…
Il désigne du menton MY et Martine qui tournoient.
— La rousse a l’air d’avoir du beau matériel… qu’est-ce t’en pense, Paulo ?
Paulo, le plus âgé rétorque, impavide :
— Moi je préfère la brunette, ça sent la fausse mince à plein nez… Regarde les guiboles !
La jupe plissée de MY se soulève à chaque virevolte que lui fait faire Martine, découvrant l’arrière de ses cuisses bien galbées.
— Allez, tourne plus vite, cocotte ! dit-il en ricanant.
Comme si les deux filles avaient entendu, elles entament une série de boucles en toupie et le tissu écossais se soulève encore plus, découvrant un bref instant, ce qui n’a pas échappé à l’œil de lynx du quadragénaire, un feston de nylon rose.
La danse s’achève et les danseurs gagnent, qui une place à table, qui le bar pour y boire un premier verre. Presque sans temps mort, l’orchestre enchaîne avec une série de valses. Cette fois les amateurs sont moins nombreux, surtout les hommes mais des couples féminins se forment. Martine se penche pour proposer cette danse à MY quand un homme (Paulo) s’approche et s’interpose en s’adressant à la petite brune :
— On danse, Mademoiselle ?
C’est à peine une question, presque une affirmation. Au même instant s’approche de Martine un garçon qui lui fait la bise. MY se lève de son siège, lissant machinalement sa jupe sur ses fesses et suit Paulo sur la piste. Il est grand mais malgré la différence de taille, il sait immédiatement comment la tenir. Elle pose sa main gauche sur l’épaule de l’homme, appréciant la douceur d’un pull en cachemire, tandis que sa main droite disparaît dans la paume de son cavalier. Il danse très bien, elle le perçoit immédiatement mais c’est lui qui la complimente :
— Hmm ! C’est un vrai plaisir, on dirait que vous avez dansé toute votre vie… Pourtant vous êtes bien jeune, combien ? Dix-neuf, vingt ?
Elle corrige :
— Dix-huit.
Il rit.
— Oh, excusez-moi… Mes compliments !
Elle rougit tandis que, imperceptiblement, la main droite de l’homme assure sa position sur ses reins ; tout juste une petite pression des doigts quand il veut la faire tourner à l’endroit, une autre pour tourner à l’envers. Il dit :
— Moi, c’est Paul, et vous ?
— Maryvonne, on dit MY…
— Enchanté, MY ; d’où êtes-vous ?
Prise de court par ce questionnaire inattendu, elle répond et dit le nom du bourg où elle travaille.
L’orchestre achève la première valse, et laisse à peine le temps aux danseurs de reprendre leur souffle qu’il enchaîne sur une autre, tout aussi rapide. Paulo, qui avait laissé se desserrer l’étreinte de son bras droit, raffermit sa prise à la taille de la petite brune. Sa main se loge davantage au creux des reins, appréciant leur cambrure prononcée.
MY peut se rendre compte que Martine danse avec le garçon qui l’a abordée tout à l’heure et qu’elle semble bien connaître, car elle rit aux éclats tandis que ce dernier la fait tournoyer.
Les valses s’achèvent et galamment Paulo ramène MY jusqu’à sa table où la rejoint Martine ; le cavalier de celle-ci est allé retrouver un garçon avec lequel il discute près du bar.
— Dis donc, tu attaques avec un senior !
MY rougit.
— Oui, oh tu sais j’ai pas fait attention. Il danse bien en tout cas !
— Alors que le mien, il me fait tourner comme une toupie ! s’esclaffe la rousse en ajoutant :
— Mais il a d’autres talents…
Elle cligne de l’œil.
— Tu le connais ? demande MY
— Oui, on flirte de temps en temps ensemble, il est sympa et il a une belle bagnole.
Les premiers accords de Rock’around the clock retentissent.
— Allez viens, on y va !
Martine l’entraîne presque de force sur la piste où deux garçons viennent les séparer.
MY, comme par hasard, hérite du grand boutonneux qu’elles ont vu à la terrasse du café, avant d’entrer tout à l’heure, mais qui s’avère être un très correct danseur de rock. Le garçon la fait pirouetter, et cette fois la jupe plissée révèle à plusieurs reprises la dentelle rose de la "combinette" et quand elle se retrousse sur le devant, le galbe charnu de ses cuisses en pleine tension musculaire.
Au bar, Paulo et ses deux acolytes ne perdent pas une miette du spectacle.
— Qu’est ce que j’avais dit, les gars, Vous avez vu les cuisses ? dit le quadra et d’ajouter avec un geste significatif de la main droite , d’après ce que j’ai constaté…Hmm la chute de reins est prometteuse.
— C’est une gamine…
— Justement, elle a dix-huit ans et ce soir j’ai envie de chair fraîche.
— Elle s’appelle comment ta brunette ?
— Maryvonne, je sais c’est d’un kitch… Mais ça me plaît encore davantage !
— Vieux dégueu !
— Peut-être, mais qui c’est qui qui emballe, hein ?
— C’est Paulo ! s’exclament les deux autres en chœur, faisant converger vers eux les regards de leurs voisins.
La série de rock and roll se termine. Après une courte pause, l’éclairage baisse en intensité, le projecteur s’allume, constellant de mille étoiles le plafond noir de la salle tandis que les musiciens jouent l’intro de Whiter shade of pale « le slow de l’été 1967 », version orchestre musette.
Les couples de forment. Sans se presser, Paulo se dirige vers la table de MY alors que Martine suit son flirt vers la pénombre. Il se présente en même temps que le grand dadais boutonneux. D’un regard il le toise le post-ado et s’adresse à la jeune fille :
— On danse ?
Cette fois ce n’est plus du tout une question. Interloquée, elle balbutie, gênée pour le garçon :
— Mais… Il…
Paulo lui prend la main.
— Allez, on y va, il aura droit à la prochaine.
Puis arrivés sur la piste, alors qu’il l’enlace :
— C’est ton fiancé ?
Elle frémit sous le tutoiement.
— Nnon… Mon fiancé est à l’armée.
Il ricane :
— Tu es venue tenir compagnie à ta copine ? Remarque, elle a l’air de se débrouiller seule.
En effet, non loin d’eux Martine a enfoui son visage au creux de l’épaule de son flirt.
Paulo parle à voix basse :
— Elle est pas mal ta copine, mais toi aussi… Tu es d’origine espagnole ?
— Oui…Comment le savez-vous ?
Il rit doucement.
— À tes yeux, je l’ai deviné à tes yeux… Et à tes cheveux, ajoute-t-il tandis que sa main gauche abandonne la main droite de la jeune fille pour venir caresser les ondulations brunes coiffées au carré.
Elle pose sa main droite abandonnée sur l’épaule virile. L’homme resserre son étreinte, sa main droite descend un peu plus bas, sur les reins. En même temps, sa cuisse s’insère davantage entre celles de la brune… il se dit : Ça passe ou ça casse…
En fait de casse, rien de ce qu’il craignait ne se produit. MY crispe légèrement ses ongles sur le cachemire de l’homme. Est-ce la fatigue, la musique langoureuse, le cafard qu’elle a ressenti tout au long de la semaine ? Tout comme sa copine Martine avec son flirt, elle laisse aller son visage contre le torse musculeux. Paulo ne s’y trompe pas ; ce ne sera pas la première fois qu’il obtient une capitulation rapide… Mais il ne veut pas brusquer les choses.
Il questionne la jeune fille :
— Ton amoureux est à l’armée pour combien de temps ?
— Encore onze mois. Il a fait la préparation aux officiers de réserve, alors il fait quinze mois au lieu d’un an.
Paulo jubile :
— Onze mois ? Bah ! c’est pas terrible…Tu verras, le temps passe vite.
La main gauche caresse savamment les cheveux de la brune, il penche son visage et la complimente pour son parfum… Il lui demande la marque. Elle lui dit :
— Canoë.
— Hmm ! Ça donne envie de naviguer…
Il se penche encore et ses lèvres viennent effleurer les cheveux, contre la tempe. Elle le laisse faire, elle se sent confusément prise dans un piège, une sensation qu’elle n’a encore jamais connue…
Derrière, la main droite descend doucement, doucement… Les doigts effleurent le renflement de la croupe, tandis que devant, contre son ventre, elle ne peut ignorer l’apparition d’une masse dure qu’elle a déjà connue plus d’une fois en dansant avec des garçons, Jean-Paul et d’autres avant lui. L’homme bande, il a une érection… Elle frissonne.
— Tu as froid ?
— Nnnon… non !
La main gauche lui caresse maintenant la joue, lui soulève le menton ; elle ne résiste pas. La bouche de l’homme s’empare de la sienne ; mélange de langues, invasion de son palais tandis que ses mains se crispent sur les épaules masculines… La peur d’être vue, que tout le monde la regarde, alors elle interrompt le baiser. Mais non, ils sont dans la partie la plus sombre de la salle, personne ne les a vus. Retour vers un espace éclairé par le halo scintillant du projecteur.
— Ta bouche est très agréable…Elle a le goût que j’aime.
Elle est terrorisée à l’idée qu’on les entende, alors il la dirige à nouveau dans la pénombre. Nouveau baiser, cette fois, plus profond. La langue envahit sa bouche, visite ses dents, repousse sa langue, et derrière la main droite qui descend encore, appréciant le renflement de ses fesses. Haletante, elle arrive à le repousser :
— Non…Il ne faut pas !
Il la ramène dans une zone éclairée et là, elle voit Martine, bouche contre bouche avec son cavalier. Paulo ricane :
— Tu vois, ta copine sait prendre du bon temps…Elle !
Un deuxième slow fait suite au premier, tout aussi langoureux et là, elle aperçoit Martine qui se dirige vers la sortie de la salle avec son copain.
Paulo lui aussi a vu la scène. Il se penche sur elle et leurs lèvres se joignent sans cette fois qu’elle se soucie d’être ou non dans la pénombre. Le baiser est savant, l’exploration intense. Sa langue vient à la rencontre de la langue de l’homme ; mélange de salives. Il se régale de la fraîcheur de ces lèvres presque enfantines. Elle ne peut plus ignorer cette fois l’ampleur de la virilité qui se presse contre son ventre alors que la main droite flatte sa croupe, sa hanche, et descend sur le côté de sa cuisse. Elle se laisse faire. Ils sont au fond du dancing et la main de Paulo fait doucement remonter le tissu de la jupe. Elle se contorsionne alors et le supplie :
— Non…Non…Pas ici !
Il jubile :
— Viens, on sera mieux dehors, sur le parking…
Est-ce là encore la fatigue, le fait d’avoir dansé trop fort ou bien l’accumulation d’une trop longue frustration ? Elle se laisse guider vers la sortie. Elle demande son gilet au vestiaire et il le lui pose galamment sur les épaules. Ils sortent…L’air est plus frais…Ils franchissent le halo de lumière de l’entrée et gagnent la pénombre. Dehors, des couples fument des cigarettes, d’autres parlent à voix basse. Martine a disparu.
Paulo la prend dans ses bras dès qu’ils sont parvenus dans le noir. Le baiser est savant, inquisiteur ; les mains expertes la palpent, derrière, devant. Elle s’accroche telle une naufragée aux épaules de l’homme. Une main descend, atteint le bas de sa jupe, remonte le long de la cuisse nue, épouse la hanche, contourne et arrive à la base d’une fesse. Elle supplie :
— Non…Non, il ne faut pas !
Il la pousse doucement vers une voiture sombre. Il cherche rapidement dans sa poche ; le cliquetis d’une clé dans la serrure…La portière arrière qui s’ouvre. Elle se laisse pousser sur la banquette. L’homme s’installe à son tour, la portière se referme, ils sont à peine éclairés par un lointain lampadaire, l’homme la voit plus qu’elle ne le voit. Elle ne cherche pas à résister quand il se penche à nouveau sur elle. Cette fois, le baiser est carrément torride, elle halète sous l’intrusion de la langue. En même temps, les doigts habiles déboutonnent le corsage, puis descendent et font glisser le zip sur le côté de la jupe à carreaux.
En peu de temps, gilet, corsage et jupe reposent sur le dossier du siège avant. Elle est dans les bras de son séducteur, tout juste vêtue de sa combinaison et de son slip. Il se recule pour la contempler alors qu’elle ferme les yeux. Elle se dit « Je vais tromper Jean-Paul » Elle veut crier, sortir de cette voiture, mais l’homme se penche à nouveau sur elle et lui murmure :
— Tu aimes être embrassée, ta bouche est bonne. Je te veux !
Elle balbutie :
— Non…Non, pas ce soir…Je n’ai jamais…
— Tu n’as jamais quoi ? Tu es vierge ?
— Oui…
— Ton fiancé ne t’a pas encore prise ?
— Non, ça a failli il y a quinze jours, mais ça ne s’est pas fait et de toutes façons, j’avais mes règles.
La naïveté et la candeur de cette fille l’amusent.
— Alors vous êtes allés jusqu’où avec lui ?
— On a déjà couché ensemble mais sans jamais aller jusqu’au bout, juste des caresses poussées.
— Avec les doigts ?
— Oui et…
— Tu l’as sucé ?
— Oui…
— Bien, alors on va voir ce que tu sais faire.
Il ouvre sa braguette.
— Sors-la et occupe-toi de moi !
Disant cela, d’une poigne de fer, il lui saisit la nuque et l’incline sur lui. C’est lui-même qui extirpe son sexe de son pantalon ; une verge épaisse, décalottée, au gland violacé.
— Mets-toi à genoux, oui, voilaaa, comme ça…
Il la place à genoux, fesses contre le dossier, puis crochetant les bretelles de la combinaison, il la roule à la taille, dénudant les seins en poire. Il appuie de nouveau sur sa nuque. Les lèvres de la jeune fille arrivent au contact de l’énorme "mentule" (2) La bouche s’ouvre et l’absorbe. Ses doigts passent sous le buste et s’emparent des tétons qui s’érigent très vite, provoquant des gémissements étouffés. Elle est obligée d’ouvrir en grand la bouche tant le membre est épais. Il rit :
— Elle te plaît ? Elle est plus grosse que celle de ton mec, je parie.
Comme elle ne répond pas, il lui tire les cheveux en arrière et lui fait redresser le visage.
— Alors ? Réponds ! Elle est plus grosse que celle de ton mec ?
Les yeux pleins de larmes, les lèvres luisantes de salive, elle bredouille.
— Oui… ohhh !
Il la fait plonger à nouveau. Puis, la maintenant toujours à genoux, il lui rehausse la croupe et retrousse le fragile nylon jusqu’à la taille. Lentement il fait glisser le slip, dénudant les fesses blanches.
La bouche de Maryvonne va-et-vient autour du chibre tendu à l’extrême. Il la complimente :
— C’est bien, pour une débutante tu t’en tires déjà bien !
La main droite flatte la double mappemonde, les doigts visitent les fossettes qui couronnent les deux demi-lunes, puis descendent lentement dans le sillon qui les sépare. Au moment où ils parviennent à la corolle du puits des reins, Maryvonne tente de se cabrer mais la main gauche de Paulo lui appuie sur la nuque et l’empêche d’interrompre sa caresse buccale. Vaincue, elle laisse les doigts l’explorer. La caresse diabolique de l’index sur le pourtour de son œillet puis sur le périnée lui fait perdre la tête. Elle réussit cette fois à se redresser, hagarde, face à son tourmenteur. Leurs bouches se joignent à nouveau puis, après lui avoir ôté son slip, il l’allonge sur la banquette et lui ouvre les cuisses. La combinaison roulée à la taille, plus aucun rempart ne voile la féminité de la jeune fille. Malgré la semi-obscurité, l’œil connaisseur apprécie l’épais triangle brun du pubis. Il lui relève les bras et constate que deux buissons tout aussi bruns tapissent les aisselles. Il ricane :
— Décidément, j’aime bien les jolies espagnoles !
Il se penche vers le compas des cuisses et sa bouche vient prendre possession du coquillage niché dans la jungle des poils. Très vite, il la fait crier. Elle découvre les joies du cunnilingus et crispe ses doigts sur la nuque de l’homme. Plusieurs fois il la fait jouir, elle dégouline. Un court instant, il se dit qu’il va la baiser, là, dans la voiture, mais il se ravise. Cette gamine mérite mieux que cela. Après l’avoir fait presque défaillir, alors qu’elle gît couchée sur le flanc, il lui caresse doucement la hanche et lui dit :
— Rhabille-toi, on va retourner au bal, après je vais te ramener si tu veux.
Docile, elle enfile ses vêtements et remet un peu d’ordre dans sa coiffure. Une fois sortis de la voiture, ils se dirigent vers le dancing. Là, Paulo la laisse passer aux toilettes pour se rafraîchir. Ses copains sont à la buvette et viennent aux nouvelles :
— Alors vieux, tu as conclu ?
— Non, mais ça ne devrait pas tarder. Je vais la ramener chez elle, mais avant ça, on va faire un crochet chez moi.
— Elle a l’air drôlement chaude, dis donc !
— Ça oui ! Elle démarre au quart de tour, mais vous ne devinerez jamais…Elle est encore pucelle !
— Eh ben dis donc, tu vas t’amuser !
— Oui, j’espère bien, elle m’a commencé une pipe dans la bagnole. Bon, elle a encore des progrès à faire, c’est pour ça que j’aime mieux l’entreprendre dans un plumard. Elle habite à R… chez sa sœur, je la ramènerai après.
Disant cela il lorgne vers la table de MY. Celle-ci est revenue auprès de sa copine et semble en grande discussion avec elle. Tout à l’heure, après être elle-même sortie en compagnie de son amoureux, Martine l’a cherchée un bon moment. Pas pour lui faire la morale, mais pour lui expliquer qu’elle souhaitait justement la ramener le plus tôt possible, ayant elle-même un projet coquin avec son flirt. MY avance timidement :
— Le…Mon cavalier…Il me propose de me ramener, alors si ça t’arrange…
Martine lui dit à voix basse :
— Moi, je vais passer à la casserole, mais je crois que je ne vais pas être la seule !
— Tais-toi…
— Eh ! Tu crois que j’ai pas remarqué quand tu es sortie tout à l’heure ? J’étais avec mon copain dans sa bagnole, vous êtes passés tout près de nous, il t’a roulé des sacrés patins ! Remarque, il est plutôt bel homme et puis un petit coup comme ça en passant, ça peut pas faire de mal !
MY n’ose pas dire à sa copine qu’elle est encore vierge, de peur d’être ridicule. Elle hasarde :
— Tu vas coucher chez ton copain ?
— Oui, on va chez lui. Il m’a déjà emmenée une fois ; c’était pas mal… Dis, tu me raconteras comment c’était avec le tien ?
Elle s’esclaffe et lui fait la bise.
— Vas-y, si tu veux être rentrée chez ta sœur avant qu’il fasse grand jour !
Là-dessus, elle part rejoindre son copain, laissant MY seule à sa table.
L’orchestre entame un slow et le garçon boutonneux revient à la charge, invitant MY à danser. Elle décline l’invitation en disant :
— C’est déjà promis !
Paulo qui depuis le bar a suivi la scène, boit du petit lait. Il se rengorge auprès de ses deux compagnons :
— Les gars, si je veux manger de l’oie blanche ce soir, c’est le moment que j’y aille ! Une petite danse et je raccompagne la Maryvonne.
Il tape rapidement sur l’épaule de ses comparses et se dirige vers la petite brune. Sans se donner la peine d’aller jusqu’à elle, il lui adresse un petit geste du doigt, signifiant qu’elle doit le rejoindre sur la piste. Elle se lève et le rejoint. Tout de suite elle se blottit dans ses bras ; sa main droite à lui descend sur la croupe de la jeune fille, tandis qu’il se penche sur son visage ; leurs bouches se soudent. Heureusement, d’autres couples en sont au même stade de flirt qu’eux car la scène est plus que torride. Le slow se termine, il murmure :
— On y va ? Je te ramène, va chercher ton sac et ton gilet, je t’attends.
C’est dit d’un ton sans réplique. Elle se rend au vestiaire pour y récupérer ses affaires. Il l’attend et l’entraîne sur le parking. Galamment, il lui ouvre la portière avant et elle s’installe. Il prend place au volant mais avant de démarrer, il se penche sur sa proie. Pendant qu’il lui baise goulûment la bouche, il déboutonne à nouveau le corsage, ses doigts habiles passent sous le nylon de la combinaison et viennent caresser savamment les seins dont les bouts se durcissent.
Enfin l’auto démarre. Ils sortent du parking. Paulo roule doucement et la voiture prend la route de R… Il conduit de la main gauche, la droite occupée à caresser sa passagère qui fait semblant de somnoler, le visage tourné vers le côté droit. Elle ne dort pas, bouleversée par ce qui est en train de lui arriver. C’est si soudain, cet homme qu’elle ne connaissait pas il y a trois heures, cet homme qui en effet pourrait être son père, cet homme l’emmène, il la domine et elle aime ça. Lorsque la voiture tourne à gauche à la sortie de Besançon, elle ne proteste même pas et lorsqu’elle s’arrête devant un pavillon dans une rue calme et que Paulo lui ouvre la porte pour qu’elle descende, elle descend… Elle lui demande simplement :
— Vous vivez seul ?
— Oui, j’ai mes habitudes comme ça, je suis divorcé et mes fils sont autonomes ; j’ai juste mes potes qui viennent squatter de temps en temps.
Il sent qu’à ces mots elle frémit et la rassure :
— T’inquiète pas, ce soir, ils sont de sortie pour la nuit complète, ils savent qu’il ne faudra pas me déranger.
Il la fait entrer dans la cour. La porte d’entrée donne sur une salle de séjour avec un canapé et des grands fauteuils. Il allume une lampe d’ambiance et après avoir verrouillé la porte, se tourne vers elle.
— Viens…
Il fait entrer MY dans la cour ; la porte d’entrée donne sur une salle de séjour avec un canapé et des grands fauteuils…Il allume une lampe d’ambiance et après avoir verrouillé la porte, se tourne vers elle. Elle semble empruntée, son sac à la main son gilet sur les épaules. Il le lui enlève et la prend dans ses bras. Pour la énième fois leurs bouches se joignent. Elle succombe rapidement et noue ses mains sur la nuque de Paulo, se laissant déshabiller sans résistance. Il prend son temps pour lui ôter son corsage, puis sa jupe, sa combinette ; elle n’a plus que son slip et ses nu-pieds à talons. Il la pousse doucement vers la pièce voisine, c’est une chambre avec un grand lit. Il allume une lampe de chevet, s’écarte un moment d’elle et la contemple, appréciant les épaules bien dessinées, les seins pas très gros mais déjà lourds, avec de larges aréoles, la cuvette du nombril, le ventre un peu rebondi, les cuisses fuselées, les genoux bien polis, les mollets galbés et les fines attaches des chevilles. Il la fait se tourner et émet un sifflement dont elle devine que son derrière est la cause…Il admire en effet le contraste entre la croupe joufflue et l’étroitesse de la taille. Elle ferme les yeux ; elle devine aux froissements de tissu qu’il se déshabille ; puis elle le sent contre elle…Elle repense à la réflexion de Martine qui lui disait tout à l’heure « Je vais passer à la casserole », elle aussi va y passer, la virilité chaude et tendue s’appuie contre ses reins…Les mains de l’homme font glisser son slip un peu brusquement, au point de craquer l’élastique de la taille ; elle lève un pied puis l’autre pour qu’il l’en débarrasse. Il conserve un instant le fragile sous-vêtement en main, le porte à ses narines, émet un murmure approbateur - Hmm, j’aime ton odeur Elle est horriblement gênée. Toujours plaqué contre son dos, il lui ramène le visage en arrière pour un nouveau baiser. La langue visite sa bouche, les mains remontent des hanches jusqu’à la poitrine, pétrissant les seins, étirant les bouts, elle cambre ses reins contre l’homme. Prestement il ouvre le lit et la couche, il s’allonge contre elle, la place sur le dos et entame une savante découverte de son corps. La bouche de Paulo parcourt les seins, descend sur le nombril, remonte puis redescend plus bas ; au moment où la langue, se frayant un chemin dans la végétation luxuriante du pubis, pénètre dans la brèche odorante et atteint la crête sensible du clitoris, elle hurle - Ohhhh… Ouiii... .Ouiii Il la dévore un long moment, mêlant salive et cyprine et lorsque la sentant prête il lui demande si elle se donne, elle répond - Ouiii, prenez moi ! Il se hisse sur elle et se guide d’une main ; elle sent le contact du gland contre ses lèvres intimes, puis l’intromission…Le membre est terriblement épais, mais l’homme sait s’y prendre ; il force en douceur et elle sent un bref instant une sensation de déchirure, puis c’est comme si elle s’ouvrait tel un fruit bien mûr. Ça y est, elle est femme ; le membre s’introduit en elle, comme s’il mesurait des mètres et des mètres. La bouche de l’homme baise ses yeux, son nez, sa bouche, elle pleure et il goûte le sel de ses larmes. En bas, dans son ventre, il bouge, il se retire et elle croit que c’est déjà fini, mais il replonge, cette fois un peu plus fort et elle crie, bouche contre bouche ; il lui parle affectueusement, il l’appelle « petit ventre », il dit qu’il aime sa chaleur, sa douceur, il commence à la pilonner et elle halète. Pendant un long moment, il va et vient dans le ventre offert, il écarte les cuisses de la fille et les remonte ; elle sent qu’elle dégouline et effarée murmure : - On va tout salir le drap… Il s’interrompt un bref instant et rit : - C’est pas grave, il y a une machine à laver ! Il plonge à nouveau, la faisant crier à chaque fois que son gland cogne contre le col de la matrice. Il la prend ainsi durant de longues minutes, d’abord doucement, ayant soin de bien s’enfoncer en elle, sans la brusquer, modulant la puissance de ses coups de reins selon le comportement de la jeune fille, attentif à ses gémissements. Au bord de la pâmoison, elle relève ses cuisses contre les flancs de l’homme. Celui-ci décide alors d’augmenter la cadence et ses allées et venues dans le ventre en fusion s’accélèrent ; maintenant, c’est elle qui attire son visage contre le sien, qui dévore sa bouche. Dans un sursaut de lucidité, elle le supplie de faire attention, elle lui dit sa peur de tomber enceinte ; elle est juste dans sa période d’ovulation. Il la rassure : - Ne t’en fais pas ma chérie, on ne va pas prendre de risque…Laisse-toi aller, je sais m’y prendre… Il reprend de plus belle son pilonnage ; cette fois elle croise ses chevilles sur les reins de son amant et il s’enfonce de toute sa longueur dans le ventre écartelé ; il lui murmure : - C’est dans ta bouche que je veux venir… - Oui…Ouiii, venez ..je suis à vous… Il se retire de l’écrin marécageux et s’allonge ; du sang macule la verge et sans scrupule, il s’empare de la petite culotte rose pour s’essuyer ; alors qu’elle ouvre la bouche pour protester, il lui prend d’autorité la nuque et l’oblige à se pencher sur sa virilité dressée… Elle absorbe le gland épais tandis qu’il lui caresse les cheveux, soucieux de ne pas trop la brusquer. Elle s’applique et le pénis s’enfonce de plus en plus loin dans sa bouche. Paulo attire les corps de la jeune fille tout contre lui et pendant que sa main gauche ébouriffe les cheveux bouclés, sa main droite caresse les reins outrageusement cambrés par la position qu’il lui a fait prendre ; la faible lumière émanant de la lampe de chevet accentue les courbes de la croupe ainsi que le profond sillon qui sépare les deux hémisphères. Elle suce avec application, ses doigts fins enserrent la base du membre ; alors qu’elle se dit qu’il va capituler comme l’a fait Jean-Paul, il y a quinze jours, il interrompt la fellation et se hisse à genoux sur le lit, il se place derrière elle et se guidant d’une main, il la pénètre à nouveau, en levrette.
La position diffère et la percussion du gland contre son utérus est plus violente. Elle crie, mais il ne s’en émeut pas et commence de la marteler en cadence, sortant presque entièrement du vagin pour replonger tout au fond. - Tu la sens ? Tu la sens bien ? - Ouii, ohh doucement… - Tu es très jolie, hum quelles belles fesses ! Disant cela il pétrit les hémisphères laiteux. Bien vite elle connaît un nouvel orgasme et lui-même a toutes les peines du monde à se contrôler…Plusieurs fois il interrompt son va et vient et essaie de penser à autre chose, réussissant à ne pas se libérer dans la chaleur du ventre. Il se retire, arrachant un cri à sa victime et se penche derrière la croupe évasée. Ses dents mordent dans la pulpe des fesses, sa langue descend dans le sillon, parcourt rapidement le cratère brun, le périnée, pour atteindre la vulve…Sans cesser son exploration buccale, il s’allonge à nouveau et attire sa proie sur lui, à l’envers… Elle comprend ce qu’il veut et le reprend dans sa bouche… Il la dévore pendant qu’elle le suce ; elle ruisselle et il déguste le miel qui s’écoule, s’interrompant un court instant pour la questionner : - C’est la première fois que tu fais un 69 ? - Oui…C’est la première fois, tout ce que vous me faites faire…C’est la première fois…C’est trop... Ohh ouiii . Elle le reprend dans sa bouche ; derrière, il la dévore, alternant les succions dans le con et le cul. Elle sent la hampe durcir dans sa bouche et devine que cette fois l’homme va se rendre ; elle redoute le moment de la salve mais la langue diabolique qui la fouille la rend folle et elle reçoit le torrent crémeux au moment même où elle a l’impression que son ventre se vide…Elle voudrait se relever, échapper à cette invasion douçâtre, mais c’est plus fort qu’elle, elle avale, tout en continuant sa succion, au paroxysme de la jouissance, elle caresse les bourses de Paulo pendant qu’elle extrait la dernière goutte, le faisant crier, comme elle a fait crier Jean-Paul il y a quinze jours, tout comme elle vient de crier elle-même…. Ils restent un long moment immobiles, puis elle abandonne sa position pour se blottir dans ses bras, se laissant caresser les flancs, les fesses. C’est le froid qui la fait réagir ainsi qu’un besoin pressant…Elle lui demande où sont les toilettes et s’y rend, toute nue, sous le regard connaisseur de son amant. De retour dans la chambre, lui offrant cette fois de face le spectacle de sa nudité, elle s’arrête au pied du lit : - Il est presque deux heures, il va falloir que je rentre… Elle baisse les yeux, consciente du regard scrutateur que l’homme promène sur elle ; allongé nu sur le lit, sa virilité encore tendue il lui dit : - Oui, je vais te ramener chez ta sœur, mais viens encore une minute ici... Allez, approche ! Comme elle ne réagit pas assez vite à son goût, il se projète hors du lit et l’oblige à s’y étendre à nouveau ; elle est à plat ventre, il se penche sur la croupe laiteuse. La bouche experte parcourt à nouveau le corps de Maryvonne, les lèvres parsèment de petits baisers la colonne vertébrale, descendent au creux des reins, suivent le profond sillon des fesses, l’entrouvrent, descendent encore. Les mains viennent écarter les demi-lunes ; malgré les protestations de la jeune fille, la langue descend encore, atteint le cratère mauve, l’humecte ; elle sent la salive couler en elle, sur elle…Elle proteste encore, mais plus faiblement. La langue pénètre dans le fondement qui se dilate ; éperdue, honteuse, Maryvonne crispe ses doigts dans l’oreiller ; Paulo la dévore ainsi plusieurs minutes, puis d’une savante reptation, il se hisse contre elle, ses doigts remontent dans le sillon, le majeur investit doucement le cratère liquéfié…Elle gémit : - Oh... non, pas çà, non…. Mais l’homme n’en a cure, il pousse son avantage ; le doigt s’enfonce , la faisant se cambrer. - Hmmm, on dirait que tu aimes çà ! - Arrêtez…Non…Non, je n’ai jamais…. - Oui, je sais, tu ne connais pas grand’chose, justement, tu es ici pour apprendre. Il se penche sur elle, lui dépose des baisers sur les fesses, sa bouche remonte sur les hémisphères jumeaux, puis le long du dos ; la peau de la jeune fille se couvre de chair de poule ; il la mord doucement, là où elle est si potelée. L’alternance de baisers et de morsures se propage sur les épaules, se concentre sur la nuque. Plus bas, le doigt a repris son forage, il s’enfonce presque avec facilité dans l’anneau brun qui se distend peu à peu. De l’autre main, il lui maintient le buste plaqué sur le lit ; le doigt se dégage du fondement et il l’humecte de salive, goûtant au passage la saveur un peu forte des entrailles…
Il se hisse sur elle, elle supplie une dernière fois, mais intraitable, il guide son membre dans le canyon ; le mufle appuie contre les fronces bistres ; elle crie au moment où il force, elle hurle. - Oh, non, non, c’est trop …. Arrêtez, ! J’ai mal… .Oh.,Non… En pleurs, elle en appelle à Dieu, à sa mère, elle supplie son tourmenteur, elle lui dit qu’il va la déchirer. Pour toute réponse, il lui redresse le buste en arrière, l’oblige à tourner la tête, sa bouche s’empare de la sienne après qu’il lui a murmuré - Mais non, ma chérie, tu vas voir, tu vas aimer, tu es faite pour ça ! Et d’ajouter avec un certain cynisme : - En plus, de ce côté-là, ça ne laisse pas de preuves, tu pourras toujours dire à ton amoureux que tu lui as réservé ton dernier pucelage. Il rigole doucement et l’humiliation l’emporte chez la jeune fille ; elle se cabre avec une énergie qu’il n’attendait pas et parvient à le désarçonner. Son membre quitte le sphincter sans l’avoir investi, provoquant un bruit douteux. Elle se redresse, hagarde, les yeux étincelants, sans se soucier de sa nudité. - Ramenez- moi chez moi , non, laissez- moi, je vais bien me débrouiller pour rentrer, en stop ! Pas fou, il comprend la situation et se dit qu’il n’a pas intérêt à envenimer les choses Il attrape son pantalon et l’enfile tandis qu’elle se rhabille en silence, se rendant seulement compte qu’elle a conservé ses nu-pieds durant toute leur étreinte. Elle enfile sa combinette, son slip souillé à l’élastique déchiré, sa jupe, son corsage et son gilet et passe son sac en bandoulière. - Pas de panique, petite, je vais te ramener chez toi Le trajet du retour est silencieux ; elle ne dit mot, il lui demande si elle dort. - Non, je ne pense pas pouvoir dormir Il rit doucement - Tu as des remords ? - Oui… - Tu veux qu’on se revoie ? - Je...Je ne sais pas Il sourit intérieurement « Si elle dit ça c’est que tout n’est pas perdu » Il s’y connaît en femmes, le Paulo ! La DS 21 arrive à l’entrée du village ; il lui demande où il doit la déposer ; elle hésite, puis à contrecœur, elle indique le commerce d’épicerie, lieu de résidence de sa sœur ; elle croit utile de lui dire - Ne laissez pas le moteur tourner devant la porte. - T’en fais pas, petite, on va s’arrêter avant. Il arrête la voiture cent mètres avant l’épicerie, se penche sur elle ; la bouche de MY est odorante de leurs baisers, mais il parvient tout de même à en forcer le passage ; il réalise alors que lui-même doit être porteur d’arômes très forts car elle le repousse juste au moment où sa main descend sur le corsage de la jeune fille. - Non, non, laissez moi, je dois rentrer Il n’insiste pas - Bye, petite, si tu veux qu’on se revoie, tu sais où j’habite ; mon nom est Paul Parent, mon téléphone est dans l’annuaire. Honteuse et fatiguée, MY descend de la voiture et se hâte vers l’épicerie de sa sœur, attentive à ne réveiller personne, elle cherche quelques secondes la clé dans son sac. Paulo n’a pas redémarré, il suit d’un regard acéré la silhouette de la jeune fille dans le halo des phares, les jolies jambes fuselées, la croupe qui ondule sous le kilt… - Hmm , c’était pas mal cette pucelle, je recommencerais bien.
Bonne lecture (à suivre si vous voulez):
Mai 1970
Cela fait maintenant quinze jours que Jean-Paul est reparti vers sa caserne, à sept cents lointains kilomètres. Il est venu passer deux petits jours de permission, la première permission depuis qu’il a été appelé sous les drapeaux, et ces deux jours se sont passés en un éclair pour lui comme pour elle, MY, la douce fiancée.
Il a été appelé voici trois mois à faire son service militaire ; il a 23 ans et bénéficiait d’un sursis pour études. Mais voilà, les études sont terminées et il a dû prendre en mars le chemin du régiment pour effectuer son devoir national durant plus d’un an.
Tous deux se fréquentent depuis l’année dernière. Ils se sont connus lors d’un bal de campagne, comme il y en a tous les samedis et dimanches. Elle avait 17 ans et travaillait déjà, employée comme vendeuse dans une boulangerie du chef lieu de canton. Ils se sont plu, et leur flirt a vite évolué en grand amour, bien qu’elle ait toujours refusé de lui céder, de peur de tomber enceinte et par principe aussi, soucieuse de lui accorder le don de son corps pour la nuit de noces. Car ils ont parlé mariage et ont même décidé que cela se ferait à son retour de l’armée.
Alors il ronge son frein et là encore, durant ces deux jours de retrouvailles, elle n’a qu’en partie capitulé. Ils sont allés danser samedi soir et elle a passé la nuit avec lui, mais si elle a accepté ses caresses les plus osées, nue contre lui dans le lit, elle a réussi à maîtriser l’envie qu’elle avait de se donner.
Il a obtenu au matin sa première fellation, certes maladroite, mais preuve de son amour et gage d’autres caresses à venir. Lui-même s’est longuement occupé à lécher et sucer les seins en poire, le ventre, la brèche enfouie dans l’épaisse forêt de poils noirs, mais – maladresse de sa part ou précipitation – sans parvenir à obtenir la reddition qu’il attendait.
L’après-midi du dimanche, après avoir salué la famille et avant de se rendre à la gare, ils sont allés se promener dans un petit chemin forestier et là, dans la quiétude de la frondaison, à peine troublée par les chants d’oiseaux, elle lui a, à nouveau, prodigué une fellation, l’amenant à la jouissance, penchée sur lui tandis qu’il criait et lui maintenait le visage contre son ventre, l’empêchant de se soustraire à la tornade crémeuse, obligée d’accepter que sa bouche soit envahie par la semence un peu âcre. Après qu’il ait relâché sa prise sur sa nuque, elle s’est redressée, honteuse, le visage empourpré et s’est empressée de s’essuyer les lèvres. Mais contre toute attente, il l’a attirée contre lui pour un baiser profond et, malgré sa gêne, leurs langues se sont mêlées durant un long moment durant lequel la main de Jean-Paul s’est glissée sous sa jupe puis dans son slip, les doigts pénétrant dans la brèche du ventre, au milieu d’un véritable marécage et ressortant écarlates: ses règles arrivaient !
Elle s’est dit peu après, qu’à ce moment là s’il avait insisté, elle se serait donnée à lui sur-le-champ ; mais il était quelque peu refroidi par cet évènement naturel et salissant, et il avait eu d’une autre manière son plaisir, et puis l’horaire de la SNCF, c’est l’horaire. Il avait bien fallu se résoudre à reprendre le chemin du village, après qu’elle ait remis un peu d’ordre dans sa tenue.
Ce soir-là c’est Martine, son amie, qui les a emmenés à la gare dans sa petite voiture, tous deux assis à l’arrière pour un dernier câlin. Jean-Paul l’a prévenue qu’il n’aura pas de nouvelle permission avant six semaines, pour cause de manœuvres. Que c’est long, six semaines ! Ils s’écrivaient, souvent au début de son service, chaque jour, maintenant un peu moins, une ou deux lettres par semaine.
Elle a un peu de mélancolie mais Martine vient justement de passer la voir à la boulangerie ce vendredi, pour lui proposer de l’accompagner samedi soir à un bal à Besançon.
— Ça te changera les idées, on va se faire plaisir en dansant !
Elle a hésité puis accepté, se disant qu’en effet ça lui changerait les idées, d’autant plus que Martine lui a assuré, en partant d’un grand éclat de rire, qu’elles rentreraient avant l’aube.
Ce samedi, la journée touche à sa fin. Les derniers clients, habituels retardataires, sont venus en catastrophe acheter un reliquat de pain – comme s’ils ne pouvaient pas venir plus tôt, dixit sa patronne. MY tire le rideau et commence à balayer le sol carrelé. Il n’y a presque pas d’invendus à remiser, et après un dernier coup de torchon sur la vitrine, elle peut déboutonner sa blouse rose, se recoiffer rapidement, faire la bise à sa patronne qui lui recommande la prudence pour ce soir, car elle est au courant de la sortie prévue. Elle lui a d’ailleurs accordé congé pour le lendemain matin, contrairement aux autres dimanche où elle doit travailler.
Elle court jusqu’à la maison de sa sœur, mariée à l’épicier du village, chez qui elle occupe une chambre avec entrée indépendante. Elle se déshabille et s’enferme à la salle de bain. Elle se prélasse quelques minutes sous la douche, se lavant soigneusement, puis après un shampoing, elle sort et, toute nue face au miroir, elle se sèche les cheveux. Elle s’examine, sans auto-complaisance excessive: ses seins, qu’elle juge un peu petits, sont en poires – elle fait 85C de soutien-gorge – mais un peu lourds, tombants et couronnés par deux très larges aréoles rose-foncé.
Les bras levés pour brosser ses cheveux coupés à la garçonne révèlent ses aisselles tapissées de deux buissons bruns, mais à cette époque les aisselles fournies sont chose courante et peu de gens s’en offusquent. Elle attendra l’été pour les raser.
Au bas de son ventre, trop bombé à son goût, le pubis est lui aussi très touffu et ses poils débordent même dans les aines ; là aussi, elle interviendra au mois de juillet, si elle doit aller à la baignade avec Jean-Paul.
Elle se munit du rasoir de son beau-frère pour éliminer quelques poils naissants sur ses jambes qu’elle s’attache à avoir, elles, parfaitement lisses, puis elle vaporise un voile d’eau de toilette sous les aisselles, un peu sur le nombril et enfile un slip en nylon rose qui épouse crûment le galbe des ses hanches un peu larges et accentue la rotondité de son postérieur. Elle met ensuite une "combinette" (1) courte, s’arrêtant à mi-cuisses, du même nylon transparent que le slip ; les bonnets soutiennent les seins sans les comprimer comme le ferait un soutien-gorge et laissent transparaître l’ombre des aréoles. Un corsage blanc, heureusement opaque, sans manches, une jupette plissée à carreaux écossais, un peu de rouge à lèvres, elle est prête.
Dans sa chambre, elle hésite entre des mocassins plats et des nu-pieds à talons mi-hauts pour lesquels elle opte finalement ; ils mettront en valeur ses chevilles délicates et ses mollets musclés ainsi que ses délicieux orteils vernis du même rouge que les ongles de ses mains. Un gilet noir en coton, son petit sac avec un peu d’argent, ses papiers, la clé de la maison. Elle passe en coup de vent au magasin faire un bisou à sa sœur, encore affairée ; les recommandations d’usage :
— Essaie de ne pas rentrer trop tard, attention à ne pas boire, attention sur la route…
Avec Martine, pas de problème, c’est une conductrice extra. Elle la rejoint un peu avant vingt heures sur le parking de la mairie… Petit bisou et « en route pour la fiesta » comme dit en riant sa copine.
Elles sont à Besançon une demi-heure plus tard et s’autorisent, après avoir garé la voiture, à boire un diabolo menthe à la terrasse d’un café. Quelques garçons en goguette passent et les draguent gentiment, sans qu’elles y prêtent une attention particulière, si ce n’est une réflexion vacharde de Martine à propos d’un des gars à la figure constellée d’acné.
De la salle des fêtes voisine leur parviennent des accords de guitares, des essais de batterie, des trilles d’accordéon ; les musiciens font leurs derniers réglages avant le début de la soirée dansante.
Elles se dirigent enfin vers le guichet d’entrée, règlent le montant de leur ticket qui donne droit à une consommation, reçoivent un coup de tampon encreur sur le poignet, qui leur permettra de sortir de la salle, sans être inquiétées pour y revenir.
Passage obligé au vestiaire où elles déposent sacs à main et gilets. Martine porte, elle, une belle robe à fleurs à volant qui met en valeur sa poitrine généreuse et sa peau claire de rousse.
Un public déjà nombreux garnit la salle et tandis que pas mal d’hommes en sont aux retrouvailles aux abords de la buvette, les femmes papotent. À vingt et une heures pile, l’orchestre attaque les premières mesures d’un paso-doble, et aussitôt les premiers couples tournoient sur la piste.
D’autorité, Martine entraîne Maryvonne ; c’est elle qui « conduit » la danse, et la petite brune se prête de bonne grâce aux impulsions que sa cavalière lui donne pour la faire tourner à l’endroit puis à l’envers. Le rythme est soutenu, le tempo assez rapide comme il convient pour lancer une soirée dansante. Un second morceau puis un troisième succèdent au premier et le nombre des danseurs augmente.
Près du bar, trois hommes viennent d’arriver et examinent d’un œil averti l’assemblée dansante. Le plus âgé, un grand brun proche de la quarantaine, commente pour les deux autres :
— Dis donc, la mémé là-bas, elle a déjà vécu, vise un peu les poteaux, Charlie ! dit-il, en poussant son coude dans les côtes de son voisin, un blond d’une trentaine d’années.
— Ouais, t’as raison !
Effectivement, la dame qui fait l’objet de leurs remarques, est engoncée dans une robe droite qui révèle crûment les bourrelets de sa taille replète.
Le troisième, petit et râblé, au crâne déjà passablement dégarni, les interpelle à son tour :
— Visez les deux nanas…
Il désigne du menton MY et Martine qui tournoient.
— La rousse a l’air d’avoir du beau matériel… qu’est-ce t’en pense, Paulo ?
Paulo, le plus âgé rétorque, impavide :
— Moi je préfère la brunette, ça sent la fausse mince à plein nez… Regarde les guiboles !
La jupe plissée de MY se soulève à chaque virevolte que lui fait faire Martine, découvrant l’arrière de ses cuisses bien galbées.
— Allez, tourne plus vite, cocotte ! dit-il en ricanant.
Comme si les deux filles avaient entendu, elles entament une série de boucles en toupie et le tissu écossais se soulève encore plus, découvrant un bref instant, ce qui n’a pas échappé à l’œil de lynx du quadragénaire, un feston de nylon rose.
La danse s’achève et les danseurs gagnent, qui une place à table, qui le bar pour y boire un premier verre. Presque sans temps mort, l’orchestre enchaîne avec une série de valses. Cette fois les amateurs sont moins nombreux, surtout les hommes mais des couples féminins se forment. Martine se penche pour proposer cette danse à MY quand un homme (Paulo) s’approche et s’interpose en s’adressant à la petite brune :
— On danse, Mademoiselle ?
C’est à peine une question, presque une affirmation. Au même instant s’approche de Martine un garçon qui lui fait la bise. MY se lève de son siège, lissant machinalement sa jupe sur ses fesses et suit Paulo sur la piste. Il est grand mais malgré la différence de taille, il sait immédiatement comment la tenir. Elle pose sa main gauche sur l’épaule de l’homme, appréciant la douceur d’un pull en cachemire, tandis que sa main droite disparaît dans la paume de son cavalier. Il danse très bien, elle le perçoit immédiatement mais c’est lui qui la complimente :
— Hmm ! C’est un vrai plaisir, on dirait que vous avez dansé toute votre vie… Pourtant vous êtes bien jeune, combien ? Dix-neuf, vingt ?
Elle corrige :
— Dix-huit.
Il rit.
— Oh, excusez-moi… Mes compliments !
Elle rougit tandis que, imperceptiblement, la main droite de l’homme assure sa position sur ses reins ; tout juste une petite pression des doigts quand il veut la faire tourner à l’endroit, une autre pour tourner à l’envers. Il dit :
— Moi, c’est Paul, et vous ?
— Maryvonne, on dit MY…
— Enchanté, MY ; d’où êtes-vous ?
Prise de court par ce questionnaire inattendu, elle répond et dit le nom du bourg où elle travaille.
L’orchestre achève la première valse, et laisse à peine le temps aux danseurs de reprendre leur souffle qu’il enchaîne sur une autre, tout aussi rapide. Paulo, qui avait laissé se desserrer l’étreinte de son bras droit, raffermit sa prise à la taille de la petite brune. Sa main se loge davantage au creux des reins, appréciant leur cambrure prononcée.
MY peut se rendre compte que Martine danse avec le garçon qui l’a abordée tout à l’heure et qu’elle semble bien connaître, car elle rit aux éclats tandis que ce dernier la fait tournoyer.
Les valses s’achèvent et galamment Paulo ramène MY jusqu’à sa table où la rejoint Martine ; le cavalier de celle-ci est allé retrouver un garçon avec lequel il discute près du bar.
— Dis donc, tu attaques avec un senior !
MY rougit.
— Oui, oh tu sais j’ai pas fait attention. Il danse bien en tout cas !
— Alors que le mien, il me fait tourner comme une toupie ! s’esclaffe la rousse en ajoutant :
— Mais il a d’autres talents…
Elle cligne de l’œil.
— Tu le connais ? demande MY
— Oui, on flirte de temps en temps ensemble, il est sympa et il a une belle bagnole.
Les premiers accords de Rock’around the clock retentissent.
— Allez viens, on y va !
Martine l’entraîne presque de force sur la piste où deux garçons viennent les séparer.
MY, comme par hasard, hérite du grand boutonneux qu’elles ont vu à la terrasse du café, avant d’entrer tout à l’heure, mais qui s’avère être un très correct danseur de rock. Le garçon la fait pirouetter, et cette fois la jupe plissée révèle à plusieurs reprises la dentelle rose de la "combinette" et quand elle se retrousse sur le devant, le galbe charnu de ses cuisses en pleine tension musculaire.
Au bar, Paulo et ses deux acolytes ne perdent pas une miette du spectacle.
— Qu’est ce que j’avais dit, les gars, Vous avez vu les cuisses ? dit le quadra et d’ajouter avec un geste significatif de la main droite , d’après ce que j’ai constaté…Hmm la chute de reins est prometteuse.
— C’est une gamine…
— Justement, elle a dix-huit ans et ce soir j’ai envie de chair fraîche.
— Elle s’appelle comment ta brunette ?
— Maryvonne, je sais c’est d’un kitch… Mais ça me plaît encore davantage !
— Vieux dégueu !
— Peut-être, mais qui c’est qui qui emballe, hein ?
— C’est Paulo ! s’exclament les deux autres en chœur, faisant converger vers eux les regards de leurs voisins.
La série de rock and roll se termine. Après une courte pause, l’éclairage baisse en intensité, le projecteur s’allume, constellant de mille étoiles le plafond noir de la salle tandis que les musiciens jouent l’intro de Whiter shade of pale « le slow de l’été 1967 », version orchestre musette.
Les couples de forment. Sans se presser, Paulo se dirige vers la table de MY alors que Martine suit son flirt vers la pénombre. Il se présente en même temps que le grand dadais boutonneux. D’un regard il le toise le post-ado et s’adresse à la jeune fille :
— On danse ?
Cette fois ce n’est plus du tout une question. Interloquée, elle balbutie, gênée pour le garçon :
— Mais… Il…
Paulo lui prend la main.
— Allez, on y va, il aura droit à la prochaine.
Puis arrivés sur la piste, alors qu’il l’enlace :
— C’est ton fiancé ?
Elle frémit sous le tutoiement.
— Nnon… Mon fiancé est à l’armée.
Il ricane :
— Tu es venue tenir compagnie à ta copine ? Remarque, elle a l’air de se débrouiller seule.
En effet, non loin d’eux Martine a enfoui son visage au creux de l’épaule de son flirt.
Paulo parle à voix basse :
— Elle est pas mal ta copine, mais toi aussi… Tu es d’origine espagnole ?
— Oui…Comment le savez-vous ?
Il rit doucement.
— À tes yeux, je l’ai deviné à tes yeux… Et à tes cheveux, ajoute-t-il tandis que sa main gauche abandonne la main droite de la jeune fille pour venir caresser les ondulations brunes coiffées au carré.
Elle pose sa main droite abandonnée sur l’épaule virile. L’homme resserre son étreinte, sa main droite descend un peu plus bas, sur les reins. En même temps, sa cuisse s’insère davantage entre celles de la brune… il se dit : Ça passe ou ça casse…
En fait de casse, rien de ce qu’il craignait ne se produit. MY crispe légèrement ses ongles sur le cachemire de l’homme. Est-ce la fatigue, la musique langoureuse, le cafard qu’elle a ressenti tout au long de la semaine ? Tout comme sa copine Martine avec son flirt, elle laisse aller son visage contre le torse musculeux. Paulo ne s’y trompe pas ; ce ne sera pas la première fois qu’il obtient une capitulation rapide… Mais il ne veut pas brusquer les choses.
Il questionne la jeune fille :
— Ton amoureux est à l’armée pour combien de temps ?
— Encore onze mois. Il a fait la préparation aux officiers de réserve, alors il fait quinze mois au lieu d’un an.
Paulo jubile :
— Onze mois ? Bah ! c’est pas terrible…Tu verras, le temps passe vite.
La main gauche caresse savamment les cheveux de la brune, il penche son visage et la complimente pour son parfum… Il lui demande la marque. Elle lui dit :
— Canoë.
— Hmm ! Ça donne envie de naviguer…
Il se penche encore et ses lèvres viennent effleurer les cheveux, contre la tempe. Elle le laisse faire, elle se sent confusément prise dans un piège, une sensation qu’elle n’a encore jamais connue…
Derrière, la main droite descend doucement, doucement… Les doigts effleurent le renflement de la croupe, tandis que devant, contre son ventre, elle ne peut ignorer l’apparition d’une masse dure qu’elle a déjà connue plus d’une fois en dansant avec des garçons, Jean-Paul et d’autres avant lui. L’homme bande, il a une érection… Elle frissonne.
— Tu as froid ?
— Nnnon… non !
La main gauche lui caresse maintenant la joue, lui soulève le menton ; elle ne résiste pas. La bouche de l’homme s’empare de la sienne ; mélange de langues, invasion de son palais tandis que ses mains se crispent sur les épaules masculines… La peur d’être vue, que tout le monde la regarde, alors elle interrompt le baiser. Mais non, ils sont dans la partie la plus sombre de la salle, personne ne les a vus. Retour vers un espace éclairé par le halo scintillant du projecteur.
— Ta bouche est très agréable…Elle a le goût que j’aime.
Elle est terrorisée à l’idée qu’on les entende, alors il la dirige à nouveau dans la pénombre. Nouveau baiser, cette fois, plus profond. La langue envahit sa bouche, visite ses dents, repousse sa langue, et derrière la main droite qui descend encore, appréciant le renflement de ses fesses. Haletante, elle arrive à le repousser :
— Non…Il ne faut pas !
Il la ramène dans une zone éclairée et là, elle voit Martine, bouche contre bouche avec son cavalier. Paulo ricane :
— Tu vois, ta copine sait prendre du bon temps…Elle !
Un deuxième slow fait suite au premier, tout aussi langoureux et là, elle aperçoit Martine qui se dirige vers la sortie de la salle avec son copain.
Paulo lui aussi a vu la scène. Il se penche sur elle et leurs lèvres se joignent sans cette fois qu’elle se soucie d’être ou non dans la pénombre. Le baiser est savant, l’exploration intense. Sa langue vient à la rencontre de la langue de l’homme ; mélange de salives. Il se régale de la fraîcheur de ces lèvres presque enfantines. Elle ne peut plus ignorer cette fois l’ampleur de la virilité qui se presse contre son ventre alors que la main droite flatte sa croupe, sa hanche, et descend sur le côté de sa cuisse. Elle se laisse faire. Ils sont au fond du dancing et la main de Paulo fait doucement remonter le tissu de la jupe. Elle se contorsionne alors et le supplie :
— Non…Non…Pas ici !
Il jubile :
— Viens, on sera mieux dehors, sur le parking…
Est-ce là encore la fatigue, le fait d’avoir dansé trop fort ou bien l’accumulation d’une trop longue frustration ? Elle se laisse guider vers la sortie. Elle demande son gilet au vestiaire et il le lui pose galamment sur les épaules. Ils sortent…L’air est plus frais…Ils franchissent le halo de lumière de l’entrée et gagnent la pénombre. Dehors, des couples fument des cigarettes, d’autres parlent à voix basse. Martine a disparu.
Paulo la prend dans ses bras dès qu’ils sont parvenus dans le noir. Le baiser est savant, inquisiteur ; les mains expertes la palpent, derrière, devant. Elle s’accroche telle une naufragée aux épaules de l’homme. Une main descend, atteint le bas de sa jupe, remonte le long de la cuisse nue, épouse la hanche, contourne et arrive à la base d’une fesse. Elle supplie :
— Non…Non, il ne faut pas !
Il la pousse doucement vers une voiture sombre. Il cherche rapidement dans sa poche ; le cliquetis d’une clé dans la serrure…La portière arrière qui s’ouvre. Elle se laisse pousser sur la banquette. L’homme s’installe à son tour, la portière se referme, ils sont à peine éclairés par un lointain lampadaire, l’homme la voit plus qu’elle ne le voit. Elle ne cherche pas à résister quand il se penche à nouveau sur elle. Cette fois, le baiser est carrément torride, elle halète sous l’intrusion de la langue. En même temps, les doigts habiles déboutonnent le corsage, puis descendent et font glisser le zip sur le côté de la jupe à carreaux.
En peu de temps, gilet, corsage et jupe reposent sur le dossier du siège avant. Elle est dans les bras de son séducteur, tout juste vêtue de sa combinaison et de son slip. Il se recule pour la contempler alors qu’elle ferme les yeux. Elle se dit « Je vais tromper Jean-Paul » Elle veut crier, sortir de cette voiture, mais l’homme se penche à nouveau sur elle et lui murmure :
— Tu aimes être embrassée, ta bouche est bonne. Je te veux !
Elle balbutie :
— Non…Non, pas ce soir…Je n’ai jamais…
— Tu n’as jamais quoi ? Tu es vierge ?
— Oui…
— Ton fiancé ne t’a pas encore prise ?
— Non, ça a failli il y a quinze jours, mais ça ne s’est pas fait et de toutes façons, j’avais mes règles.
La naïveté et la candeur de cette fille l’amusent.
— Alors vous êtes allés jusqu’où avec lui ?
— On a déjà couché ensemble mais sans jamais aller jusqu’au bout, juste des caresses poussées.
— Avec les doigts ?
— Oui et…
— Tu l’as sucé ?
— Oui…
— Bien, alors on va voir ce que tu sais faire.
Il ouvre sa braguette.
— Sors-la et occupe-toi de moi !
Disant cela, d’une poigne de fer, il lui saisit la nuque et l’incline sur lui. C’est lui-même qui extirpe son sexe de son pantalon ; une verge épaisse, décalottée, au gland violacé.
— Mets-toi à genoux, oui, voilaaa, comme ça…
Il la place à genoux, fesses contre le dossier, puis crochetant les bretelles de la combinaison, il la roule à la taille, dénudant les seins en poire. Il appuie de nouveau sur sa nuque. Les lèvres de la jeune fille arrivent au contact de l’énorme "mentule" (2) La bouche s’ouvre et l’absorbe. Ses doigts passent sous le buste et s’emparent des tétons qui s’érigent très vite, provoquant des gémissements étouffés. Elle est obligée d’ouvrir en grand la bouche tant le membre est épais. Il rit :
— Elle te plaît ? Elle est plus grosse que celle de ton mec, je parie.
Comme elle ne répond pas, il lui tire les cheveux en arrière et lui fait redresser le visage.
— Alors ? Réponds ! Elle est plus grosse que celle de ton mec ?
Les yeux pleins de larmes, les lèvres luisantes de salive, elle bredouille.
— Oui… ohhh !
Il la fait plonger à nouveau. Puis, la maintenant toujours à genoux, il lui rehausse la croupe et retrousse le fragile nylon jusqu’à la taille. Lentement il fait glisser le slip, dénudant les fesses blanches.
La bouche de Maryvonne va-et-vient autour du chibre tendu à l’extrême. Il la complimente :
— C’est bien, pour une débutante tu t’en tires déjà bien !
La main droite flatte la double mappemonde, les doigts visitent les fossettes qui couronnent les deux demi-lunes, puis descendent lentement dans le sillon qui les sépare. Au moment où ils parviennent à la corolle du puits des reins, Maryvonne tente de se cabrer mais la main gauche de Paulo lui appuie sur la nuque et l’empêche d’interrompre sa caresse buccale. Vaincue, elle laisse les doigts l’explorer. La caresse diabolique de l’index sur le pourtour de son œillet puis sur le périnée lui fait perdre la tête. Elle réussit cette fois à se redresser, hagarde, face à son tourmenteur. Leurs bouches se joignent à nouveau puis, après lui avoir ôté son slip, il l’allonge sur la banquette et lui ouvre les cuisses. La combinaison roulée à la taille, plus aucun rempart ne voile la féminité de la jeune fille. Malgré la semi-obscurité, l’œil connaisseur apprécie l’épais triangle brun du pubis. Il lui relève les bras et constate que deux buissons tout aussi bruns tapissent les aisselles. Il ricane :
— Décidément, j’aime bien les jolies espagnoles !
Il se penche vers le compas des cuisses et sa bouche vient prendre possession du coquillage niché dans la jungle des poils. Très vite, il la fait crier. Elle découvre les joies du cunnilingus et crispe ses doigts sur la nuque de l’homme. Plusieurs fois il la fait jouir, elle dégouline. Un court instant, il se dit qu’il va la baiser, là, dans la voiture, mais il se ravise. Cette gamine mérite mieux que cela. Après l’avoir fait presque défaillir, alors qu’elle gît couchée sur le flanc, il lui caresse doucement la hanche et lui dit :
— Rhabille-toi, on va retourner au bal, après je vais te ramener si tu veux.
Docile, elle enfile ses vêtements et remet un peu d’ordre dans sa coiffure. Une fois sortis de la voiture, ils se dirigent vers le dancing. Là, Paulo la laisse passer aux toilettes pour se rafraîchir. Ses copains sont à la buvette et viennent aux nouvelles :
— Alors vieux, tu as conclu ?
— Non, mais ça ne devrait pas tarder. Je vais la ramener chez elle, mais avant ça, on va faire un crochet chez moi.
— Elle a l’air drôlement chaude, dis donc !
— Ça oui ! Elle démarre au quart de tour, mais vous ne devinerez jamais…Elle est encore pucelle !
— Eh ben dis donc, tu vas t’amuser !
— Oui, j’espère bien, elle m’a commencé une pipe dans la bagnole. Bon, elle a encore des progrès à faire, c’est pour ça que j’aime mieux l’entreprendre dans un plumard. Elle habite à R… chez sa sœur, je la ramènerai après.
Disant cela il lorgne vers la table de MY. Celle-ci est revenue auprès de sa copine et semble en grande discussion avec elle. Tout à l’heure, après être elle-même sortie en compagnie de son amoureux, Martine l’a cherchée un bon moment. Pas pour lui faire la morale, mais pour lui expliquer qu’elle souhaitait justement la ramener le plus tôt possible, ayant elle-même un projet coquin avec son flirt. MY avance timidement :
— Le…Mon cavalier…Il me propose de me ramener, alors si ça t’arrange…
Martine lui dit à voix basse :
— Moi, je vais passer à la casserole, mais je crois que je ne vais pas être la seule !
— Tais-toi…
— Eh ! Tu crois que j’ai pas remarqué quand tu es sortie tout à l’heure ? J’étais avec mon copain dans sa bagnole, vous êtes passés tout près de nous, il t’a roulé des sacrés patins ! Remarque, il est plutôt bel homme et puis un petit coup comme ça en passant, ça peut pas faire de mal !
MY n’ose pas dire à sa copine qu’elle est encore vierge, de peur d’être ridicule. Elle hasarde :
— Tu vas coucher chez ton copain ?
— Oui, on va chez lui. Il m’a déjà emmenée une fois ; c’était pas mal… Dis, tu me raconteras comment c’était avec le tien ?
Elle s’esclaffe et lui fait la bise.
— Vas-y, si tu veux être rentrée chez ta sœur avant qu’il fasse grand jour !
Là-dessus, elle part rejoindre son copain, laissant MY seule à sa table.
L’orchestre entame un slow et le garçon boutonneux revient à la charge, invitant MY à danser. Elle décline l’invitation en disant :
— C’est déjà promis !
Paulo qui depuis le bar a suivi la scène, boit du petit lait. Il se rengorge auprès de ses deux compagnons :
— Les gars, si je veux manger de l’oie blanche ce soir, c’est le moment que j’y aille ! Une petite danse et je raccompagne la Maryvonne.
Il tape rapidement sur l’épaule de ses comparses et se dirige vers la petite brune. Sans se donner la peine d’aller jusqu’à elle, il lui adresse un petit geste du doigt, signifiant qu’elle doit le rejoindre sur la piste. Elle se lève et le rejoint. Tout de suite elle se blottit dans ses bras ; sa main droite à lui descend sur la croupe de la jeune fille, tandis qu’il se penche sur son visage ; leurs bouches se soudent. Heureusement, d’autres couples en sont au même stade de flirt qu’eux car la scène est plus que torride. Le slow se termine, il murmure :
— On y va ? Je te ramène, va chercher ton sac et ton gilet, je t’attends.
C’est dit d’un ton sans réplique. Elle se rend au vestiaire pour y récupérer ses affaires. Il l’attend et l’entraîne sur le parking. Galamment, il lui ouvre la portière avant et elle s’installe. Il prend place au volant mais avant de démarrer, il se penche sur sa proie. Pendant qu’il lui baise goulûment la bouche, il déboutonne à nouveau le corsage, ses doigts habiles passent sous le nylon de la combinaison et viennent caresser savamment les seins dont les bouts se durcissent.
Enfin l’auto démarre. Ils sortent du parking. Paulo roule doucement et la voiture prend la route de R… Il conduit de la main gauche, la droite occupée à caresser sa passagère qui fait semblant de somnoler, le visage tourné vers le côté droit. Elle ne dort pas, bouleversée par ce qui est en train de lui arriver. C’est si soudain, cet homme qu’elle ne connaissait pas il y a trois heures, cet homme qui en effet pourrait être son père, cet homme l’emmène, il la domine et elle aime ça. Lorsque la voiture tourne à gauche à la sortie de Besançon, elle ne proteste même pas et lorsqu’elle s’arrête devant un pavillon dans une rue calme et que Paulo lui ouvre la porte pour qu’elle descende, elle descend… Elle lui demande simplement :
— Vous vivez seul ?
— Oui, j’ai mes habitudes comme ça, je suis divorcé et mes fils sont autonomes ; j’ai juste mes potes qui viennent squatter de temps en temps.
Il sent qu’à ces mots elle frémit et la rassure :
— T’inquiète pas, ce soir, ils sont de sortie pour la nuit complète, ils savent qu’il ne faudra pas me déranger.
Il la fait entrer dans la cour. La porte d’entrée donne sur une salle de séjour avec un canapé et des grands fauteuils. Il allume une lampe d’ambiance et après avoir verrouillé la porte, se tourne vers elle.
— Viens…
Il fait entrer MY dans la cour ; la porte d’entrée donne sur une salle de séjour avec un canapé et des grands fauteuils…Il allume une lampe d’ambiance et après avoir verrouillé la porte, se tourne vers elle. Elle semble empruntée, son sac à la main son gilet sur les épaules. Il le lui enlève et la prend dans ses bras. Pour la énième fois leurs bouches se joignent. Elle succombe rapidement et noue ses mains sur la nuque de Paulo, se laissant déshabiller sans résistance. Il prend son temps pour lui ôter son corsage, puis sa jupe, sa combinette ; elle n’a plus que son slip et ses nu-pieds à talons. Il la pousse doucement vers la pièce voisine, c’est une chambre avec un grand lit. Il allume une lampe de chevet, s’écarte un moment d’elle et la contemple, appréciant les épaules bien dessinées, les seins pas très gros mais déjà lourds, avec de larges aréoles, la cuvette du nombril, le ventre un peu rebondi, les cuisses fuselées, les genoux bien polis, les mollets galbés et les fines attaches des chevilles. Il la fait se tourner et émet un sifflement dont elle devine que son derrière est la cause…Il admire en effet le contraste entre la croupe joufflue et l’étroitesse de la taille. Elle ferme les yeux ; elle devine aux froissements de tissu qu’il se déshabille ; puis elle le sent contre elle…Elle repense à la réflexion de Martine qui lui disait tout à l’heure « Je vais passer à la casserole », elle aussi va y passer, la virilité chaude et tendue s’appuie contre ses reins…Les mains de l’homme font glisser son slip un peu brusquement, au point de craquer l’élastique de la taille ; elle lève un pied puis l’autre pour qu’il l’en débarrasse. Il conserve un instant le fragile sous-vêtement en main, le porte à ses narines, émet un murmure approbateur - Hmm, j’aime ton odeur Elle est horriblement gênée. Toujours plaqué contre son dos, il lui ramène le visage en arrière pour un nouveau baiser. La langue visite sa bouche, les mains remontent des hanches jusqu’à la poitrine, pétrissant les seins, étirant les bouts, elle cambre ses reins contre l’homme. Prestement il ouvre le lit et la couche, il s’allonge contre elle, la place sur le dos et entame une savante découverte de son corps. La bouche de Paulo parcourt les seins, descend sur le nombril, remonte puis redescend plus bas ; au moment où la langue, se frayant un chemin dans la végétation luxuriante du pubis, pénètre dans la brèche odorante et atteint la crête sensible du clitoris, elle hurle - Ohhhh… Ouiii... .Ouiii Il la dévore un long moment, mêlant salive et cyprine et lorsque la sentant prête il lui demande si elle se donne, elle répond - Ouiii, prenez moi ! Il se hisse sur elle et se guide d’une main ; elle sent le contact du gland contre ses lèvres intimes, puis l’intromission…Le membre est terriblement épais, mais l’homme sait s’y prendre ; il force en douceur et elle sent un bref instant une sensation de déchirure, puis c’est comme si elle s’ouvrait tel un fruit bien mûr. Ça y est, elle est femme ; le membre s’introduit en elle, comme s’il mesurait des mètres et des mètres. La bouche de l’homme baise ses yeux, son nez, sa bouche, elle pleure et il goûte le sel de ses larmes. En bas, dans son ventre, il bouge, il se retire et elle croit que c’est déjà fini, mais il replonge, cette fois un peu plus fort et elle crie, bouche contre bouche ; il lui parle affectueusement, il l’appelle « petit ventre », il dit qu’il aime sa chaleur, sa douceur, il commence à la pilonner et elle halète. Pendant un long moment, il va et vient dans le ventre offert, il écarte les cuisses de la fille et les remonte ; elle sent qu’elle dégouline et effarée murmure : - On va tout salir le drap… Il s’interrompt un bref instant et rit : - C’est pas grave, il y a une machine à laver ! Il plonge à nouveau, la faisant crier à chaque fois que son gland cogne contre le col de la matrice. Il la prend ainsi durant de longues minutes, d’abord doucement, ayant soin de bien s’enfoncer en elle, sans la brusquer, modulant la puissance de ses coups de reins selon le comportement de la jeune fille, attentif à ses gémissements. Au bord de la pâmoison, elle relève ses cuisses contre les flancs de l’homme. Celui-ci décide alors d’augmenter la cadence et ses allées et venues dans le ventre en fusion s’accélèrent ; maintenant, c’est elle qui attire son visage contre le sien, qui dévore sa bouche. Dans un sursaut de lucidité, elle le supplie de faire attention, elle lui dit sa peur de tomber enceinte ; elle est juste dans sa période d’ovulation. Il la rassure : - Ne t’en fais pas ma chérie, on ne va pas prendre de risque…Laisse-toi aller, je sais m’y prendre… Il reprend de plus belle son pilonnage ; cette fois elle croise ses chevilles sur les reins de son amant et il s’enfonce de toute sa longueur dans le ventre écartelé ; il lui murmure : - C’est dans ta bouche que je veux venir… - Oui…Ouiii, venez ..je suis à vous… Il se retire de l’écrin marécageux et s’allonge ; du sang macule la verge et sans scrupule, il s’empare de la petite culotte rose pour s’essuyer ; alors qu’elle ouvre la bouche pour protester, il lui prend d’autorité la nuque et l’oblige à se pencher sur sa virilité dressée… Elle absorbe le gland épais tandis qu’il lui caresse les cheveux, soucieux de ne pas trop la brusquer. Elle s’applique et le pénis s’enfonce de plus en plus loin dans sa bouche. Paulo attire les corps de la jeune fille tout contre lui et pendant que sa main gauche ébouriffe les cheveux bouclés, sa main droite caresse les reins outrageusement cambrés par la position qu’il lui a fait prendre ; la faible lumière émanant de la lampe de chevet accentue les courbes de la croupe ainsi que le profond sillon qui sépare les deux hémisphères. Elle suce avec application, ses doigts fins enserrent la base du membre ; alors qu’elle se dit qu’il va capituler comme l’a fait Jean-Paul, il y a quinze jours, il interrompt la fellation et se hisse à genoux sur le lit, il se place derrière elle et se guidant d’une main, il la pénètre à nouveau, en levrette.
La position diffère et la percussion du gland contre son utérus est plus violente. Elle crie, mais il ne s’en émeut pas et commence de la marteler en cadence, sortant presque entièrement du vagin pour replonger tout au fond. - Tu la sens ? Tu la sens bien ? - Ouii, ohh doucement… - Tu es très jolie, hum quelles belles fesses ! Disant cela il pétrit les hémisphères laiteux. Bien vite elle connaît un nouvel orgasme et lui-même a toutes les peines du monde à se contrôler…Plusieurs fois il interrompt son va et vient et essaie de penser à autre chose, réussissant à ne pas se libérer dans la chaleur du ventre. Il se retire, arrachant un cri à sa victime et se penche derrière la croupe évasée. Ses dents mordent dans la pulpe des fesses, sa langue descend dans le sillon, parcourt rapidement le cratère brun, le périnée, pour atteindre la vulve…Sans cesser son exploration buccale, il s’allonge à nouveau et attire sa proie sur lui, à l’envers… Elle comprend ce qu’il veut et le reprend dans sa bouche… Il la dévore pendant qu’elle le suce ; elle ruisselle et il déguste le miel qui s’écoule, s’interrompant un court instant pour la questionner : - C’est la première fois que tu fais un 69 ? - Oui…C’est la première fois, tout ce que vous me faites faire…C’est la première fois…C’est trop... Ohh ouiii . Elle le reprend dans sa bouche ; derrière, il la dévore, alternant les succions dans le con et le cul. Elle sent la hampe durcir dans sa bouche et devine que cette fois l’homme va se rendre ; elle redoute le moment de la salve mais la langue diabolique qui la fouille la rend folle et elle reçoit le torrent crémeux au moment même où elle a l’impression que son ventre se vide…Elle voudrait se relever, échapper à cette invasion douçâtre, mais c’est plus fort qu’elle, elle avale, tout en continuant sa succion, au paroxysme de la jouissance, elle caresse les bourses de Paulo pendant qu’elle extrait la dernière goutte, le faisant crier, comme elle a fait crier Jean-Paul il y a quinze jours, tout comme elle vient de crier elle-même…. Ils restent un long moment immobiles, puis elle abandonne sa position pour se blottir dans ses bras, se laissant caresser les flancs, les fesses. C’est le froid qui la fait réagir ainsi qu’un besoin pressant…Elle lui demande où sont les toilettes et s’y rend, toute nue, sous le regard connaisseur de son amant. De retour dans la chambre, lui offrant cette fois de face le spectacle de sa nudité, elle s’arrête au pied du lit : - Il est presque deux heures, il va falloir que je rentre… Elle baisse les yeux, consciente du regard scrutateur que l’homme promène sur elle ; allongé nu sur le lit, sa virilité encore tendue il lui dit : - Oui, je vais te ramener chez ta sœur, mais viens encore une minute ici... Allez, approche ! Comme elle ne réagit pas assez vite à son goût, il se projète hors du lit et l’oblige à s’y étendre à nouveau ; elle est à plat ventre, il se penche sur la croupe laiteuse. La bouche experte parcourt à nouveau le corps de Maryvonne, les lèvres parsèment de petits baisers la colonne vertébrale, descendent au creux des reins, suivent le profond sillon des fesses, l’entrouvrent, descendent encore. Les mains viennent écarter les demi-lunes ; malgré les protestations de la jeune fille, la langue descend encore, atteint le cratère mauve, l’humecte ; elle sent la salive couler en elle, sur elle…Elle proteste encore, mais plus faiblement. La langue pénètre dans le fondement qui se dilate ; éperdue, honteuse, Maryvonne crispe ses doigts dans l’oreiller ; Paulo la dévore ainsi plusieurs minutes, puis d’une savante reptation, il se hisse contre elle, ses doigts remontent dans le sillon, le majeur investit doucement le cratère liquéfié…Elle gémit : - Oh... non, pas çà, non…. Mais l’homme n’en a cure, il pousse son avantage ; le doigt s’enfonce , la faisant se cambrer. - Hmmm, on dirait que tu aimes çà ! - Arrêtez…Non…Non, je n’ai jamais…. - Oui, je sais, tu ne connais pas grand’chose, justement, tu es ici pour apprendre. Il se penche sur elle, lui dépose des baisers sur les fesses, sa bouche remonte sur les hémisphères jumeaux, puis le long du dos ; la peau de la jeune fille se couvre de chair de poule ; il la mord doucement, là où elle est si potelée. L’alternance de baisers et de morsures se propage sur les épaules, se concentre sur la nuque. Plus bas, le doigt a repris son forage, il s’enfonce presque avec facilité dans l’anneau brun qui se distend peu à peu. De l’autre main, il lui maintient le buste plaqué sur le lit ; le doigt se dégage du fondement et il l’humecte de salive, goûtant au passage la saveur un peu forte des entrailles…
Il se hisse sur elle, elle supplie une dernière fois, mais intraitable, il guide son membre dans le canyon ; le mufle appuie contre les fronces bistres ; elle crie au moment où il force, elle hurle. - Oh, non, non, c’est trop …. Arrêtez, ! J’ai mal… .Oh.,Non… En pleurs, elle en appelle à Dieu, à sa mère, elle supplie son tourmenteur, elle lui dit qu’il va la déchirer. Pour toute réponse, il lui redresse le buste en arrière, l’oblige à tourner la tête, sa bouche s’empare de la sienne après qu’il lui a murmuré - Mais non, ma chérie, tu vas voir, tu vas aimer, tu es faite pour ça ! Et d’ajouter avec un certain cynisme : - En plus, de ce côté-là, ça ne laisse pas de preuves, tu pourras toujours dire à ton amoureux que tu lui as réservé ton dernier pucelage. Il rigole doucement et l’humiliation l’emporte chez la jeune fille ; elle se cabre avec une énergie qu’il n’attendait pas et parvient à le désarçonner. Son membre quitte le sphincter sans l’avoir investi, provoquant un bruit douteux. Elle se redresse, hagarde, les yeux étincelants, sans se soucier de sa nudité. - Ramenez- moi chez moi , non, laissez- moi, je vais bien me débrouiller pour rentrer, en stop ! Pas fou, il comprend la situation et se dit qu’il n’a pas intérêt à envenimer les choses Il attrape son pantalon et l’enfile tandis qu’elle se rhabille en silence, se rendant seulement compte qu’elle a conservé ses nu-pieds durant toute leur étreinte. Elle enfile sa combinette, son slip souillé à l’élastique déchiré, sa jupe, son corsage et son gilet et passe son sac en bandoulière. - Pas de panique, petite, je vais te ramener chez toi Le trajet du retour est silencieux ; elle ne dit mot, il lui demande si elle dort. - Non, je ne pense pas pouvoir dormir Il rit doucement - Tu as des remords ? - Oui… - Tu veux qu’on se revoie ? - Je...Je ne sais pas Il sourit intérieurement « Si elle dit ça c’est que tout n’est pas perdu » Il s’y connaît en femmes, le Paulo ! La DS 21 arrive à l’entrée du village ; il lui demande où il doit la déposer ; elle hésite, puis à contrecœur, elle indique le commerce d’épicerie, lieu de résidence de sa sœur ; elle croit utile de lui dire - Ne laissez pas le moteur tourner devant la porte. - T’en fais pas, petite, on va s’arrêter avant. Il arrête la voiture cent mètres avant l’épicerie, se penche sur elle ; la bouche de MY est odorante de leurs baisers, mais il parvient tout de même à en forcer le passage ; il réalise alors que lui-même doit être porteur d’arômes très forts car elle le repousse juste au moment où sa main descend sur le corsage de la jeune fille. - Non, non, laissez moi, je dois rentrer Il n’insiste pas - Bye, petite, si tu veux qu’on se revoie, tu sais où j’habite ; mon nom est Paul Parent, mon téléphone est dans l’annuaire. Honteuse et fatiguée, MY descend de la voiture et se hâte vers l’épicerie de sa sœur, attentive à ne réveiller personne, elle cherche quelques secondes la clé dans son sac. Paulo n’a pas redémarré, il suit d’un regard acéré la silhouette de la jeune fille dans le halo des phares, les jolies jambes fuselées, la croupe qui ondule sous le kilt… - Hmm , c’était pas mal cette pucelle, je recommencerais bien.