- 08 janv. 2011, 21:46
#185991
Anna et moi, nous sortions ensemble depuis quelques mois. Nous avions 19 ans tous les deux et nous nous sommes connus en première année de fac à Limoges. Nous n'en étions encore qu'au stade des caresses et je n'avais jamais osé aller jusqu'au bout avec elle. Elle m'avait avoué que de son côté elle avait eu déjà trois garçons avec qui elle avait fait l'amour et cet aveu n'avait fait qu'accroître mon désir pour elle. Quant à moi, il ne m'était encore rien arrivé de tel et je lui avais dit que je ne me sentais pas encore prêt. Elle m'avait répondu que ce n'était pas grave, que rien ne pressait et qu'elle était contente de savoir que j'étais vierge.
Je lui posais souvent des questions sur ses anciens amoureux et petit à petit, elle me donna des détails intimes sur ses expériences et le plaisir qu'elle en avait retiré. Je finis par lui confier à quel point j'étais jaloux et excité par ses aventures et particulièrement par le récit de sa toute première fois. Qu'un autre que moi l'ait déflorée me semblait à la fois insupportable et délicieux. Elle me demanda si je regrettais qu'elle ne soit plus vierge et je l'assurai que non ; c'était une torture pour mon esprit mais ça me la rendait encore plus belle et désirable. Elle rit et trouva cela très romantique.
Nos conversations érotiques étaient venues pimenter nos caresses et elle savait comment m'amener au bord de l'orgasme en me masturbant tout en me décrivant ses parties de jambes en l'air, réelles ou inventées. Elle arrêtait alors et me disait de continuer tout seul tandis qu'elle poursuivait son récit en en observant les effets sur mon visage. Elle s'amusait de me voir éjaculer en lui criant mon désir et mon amour. Elle me prenait ensuite dans ses bras pour me réconforter avec ses baisers tout en me disant des mots d'amour. C'était à la fois doux et humiliant. Je n'avais toujours pas franchi le pas de la première pénétration et Anna ne fit rien pour hâter le processus, au contraire, elle semblait très bien s’accommoder de ma totale innocence. Elle trouvait là une façon de me dominer et être dominé par Anna m'était infiniment délicieux, même si je me serais fait couper en deux plutôt que de le reconnaître. Bref, Anna me masturbait ou me demandait de me masturber devant elle et c'était elle maintenant qui me répétait que je n'étais pas prêt, pas assez mûr pour la prendre. Elle me refusait la pénétration et cela nous excitait tous les deux.
J'avais été très fier de présenter Anna à ma mère et à ma sœur et un weekend sur deux, nous allions chez ma mère, dans notre village, à 80 km de Limoges. Ma mère avait tout de suite apprécié Anna pour sa franchise et sa gaieté et Sonia, ma grande sœur m'avait félicité d'avoir trouvé la perle rare. Elle et Sonia étaient rapidement devenues amies.
Cet été, ma mère nous a invités, Anna et moi à passer deux semaines à la maison et le dès jour de notre arrivée, j'ai pu présenter Anna à Vincent.
Vincent est un ami d'enfance, un beau gars blond aux yeux clairs. Il a un an de moins que moi et nous avons grandi ensemble mais il a toujours été plus débrouillard que moi ; c'est lui qui dirigeait nos jeux d'enfants. Devenu adolescent, son absence totale de timidité, son physique, son humour et son côté charmeur lui ont fait faire de nombreuses conquêtes, dont certaines d'âge mûr, et il ne se privait pas de me raconter ses exploits. J'enviais et j'admirais son aisance avec les femmes.
Dès le premier coup d’œil, j'ai vu à quel point ma fiancée lui plaisait et très vite, il apparut qu'Anna appréciait également Vincent. Leurs réparties étaient vives et joueuses et j'en étais surtout le spectateur. Dans leurs échanges de plaisanteries, Vincent avait osé glisser un compliment bien tourné sur les seins d'Anna et surprise, elle avait rougi et n'avait pas pu cacher son plaisir. Avant la fin de la soirée, leurs échanges s'étaient insensiblement mué en un flirt de plus en plus évident et bien que jaloux, je les trouvais très beaux dans leurs jeux de séduction.
Le lendemain de notre arrivée, nous avons voulu montrer à Anna les lieux préférés de notre enfance et nous sommes allés dans la forêt où une cabane abritait nos jeux d'enfants. Elle était fermée par un cadenas et nous avons dû rester à l'extérieur. Assis par terre, adossés au mur de planches, nous évoquions nos souvenirs ; Anna était appuyée contre moi et je lui tenais la main. Vincent nous demanda comment nous nous étions connus et petit à petit, la conversation s'est portée sur le sexe. Sans fausse pudeur, Anna lui dit qu'elle avait eu plusieurs amoureux mais qu'il ne s'était encore rien passé avec moi. J'étais mort de honte et me réfugiai dans le silence, tandis que d'un air goguenard, Vincent jouait l'étonnement.
- Et ça ne te manque pas de faire l'amour ? lui demanda-t-il.
Anna avoua qu'effectivement, le manque d'activité sexuelle devenait difficile à supporter mais qu'elle ne voulait pas me faire de peine.
- Et toi, Pierre, tu ne fais rien, tu la laisses comme ça ? Pourquoi tu n'essaies pas ?
- Anna te l'as dit, je ne me sens pas prêt, j'aurais l'impression de lui manquer de respect... mais je comprends que ça lui manque... je ne l'oblige pas...
Je ne sus pas comment finir ma phrase. La main d'Anna serra la mienne. Vincent comprit parfaitement et saisit la balle au bond. Il arbora un grand sourire charmeur.
- Donc, si je comprends bien, on pourrait corriger ce manque, là, maintenant. Qu'en dis-tu Anna ?
Il s'avança et lui prit l'autre main. Anna était troublée et son attirance pour Vincent était évidente. Elle se tourna vers moi sans un mot et son regard interrogateur me transperça. Elle avait envie de faire l'amour et Vincent lui plaisait, voilà ce que me disait son regard et moi j'étais bouleversé ; je bandais. Une espèce de folie me prit et en la regardant droit dans les yeux, je lui soufflai :
- Si tu veux...
Un grand sourire illumina son visage.
- Allez viens, dit-elle en se levant.
Nous nous relevâmes en la tenant chacun par une main.
Vincent se mit devant elle et commença à déboutonner sa robe, tandis que derrière elle, je lui embrassais le cou et les épaules tout en tirant la robe pour aider Vincent à la déshabiller ; elle avait déjà le souffle court. Anna ne portait pas de soutien-gorge et les mains de Vincent trouvèrent tout de suite les seins de mon amie. Il les caressait, les soupesait, faisait saillir les mamelons puis il se pencha vers elle pour les sucer tandis que je finissais d'enlever la robe en parcourant les épaules nues d'un chemin de baisers. Vincent se saisit de la robe ; il avait une idée. D'un geste, il me fit comprendre qu'il la voulait entièrement nue puis il roula la robe et demanda à Anna de lever les bras contre le tronc de l'arbre. Il attacha les bras de la jeune fille avec la robe ; elle n'opposa aucune résistance, visiblement troublée par le fait d'être attachée. Le lien n'était pas très serré, il était plutôt symbolique mais Anna n'essaya pas de s'en libérer ce qui rendait encore plus évidents son abandon et sa soumission à mon ami. Le cœur battant, les sens en ébullition, je baissais la culotte d'Anna comme l'avait demandé Vincent. Je me disais que j'étais fou, je me voyais enlever cette petite culotte de coton blanc pour permettre à Vincent de baiser ma fiancée. Je prenais conscience que non seulement je n'avais aucune envie de résister mais ce qui allait arriver était ce que je désirais le plus au monde. Je savais que c'était inévitable et je voulais que cela arrive.
Vincent se plaça derrière elle et entreprit de caresser lentement, le dos, les seins le ventre, les fesses de ma fiancée puis il inséra la main entre ses cuisses. A chacune de ses caresses, Anna répondait par un gémissement, une sorte de chant d'amour. Avec un sourire, il ressortit sa main pour me la montrer ; la jeune fille ruisselait déjà. La longue période d'abstinence, les caresses, la sensation de sa nudité en pleine forêt, ses mains attachées avaient démultiplié son plaisir. Vincent défit son pantalon et sortit une verge épaisse et longue, dressée et qui oscillait à chaque mouvement. Il plaça ses mains sur ses hanches et tira sur ses cheveux pour maintenir sa tête en arrière et cambrer son dos puis il positionna le bout de son sexe dans la vulve inondée. D'un seul mouvement, sans aucun effort, il pénétra ma fiancée jusqu'au fond lui arrachant un long cri de gorge. A genoux devant elle, je caressais ses seins et son ventre, en adoration devant la plus belle scène que j'ai jamais vue. La fille que j'aimais jouissait tandis que Vincent la baisait, il entrait et sortait, poussant son ventre jusqu'entre ses fesses, chaque coup de piston accompagné d'un cri de bûcheron. Je me relevai pour voir son visage que le plaisir avait transformé et dans un élan de tendresse, je posai mes lèvres sur les siennes. Pendant que nous échangions un long baiser, Vincent avait accéléré le rythme et Anna sentit venir sa jouissance. Elle quitta mes lèvres et renversa sa tête en arrière puis elle cria, le corps arqué, parcouru de tremblements tandis que Vincent répandait sa semence en elle en poussant une sorte de râle.
Pendant qu'Anna finissait de reboutonner sa robe, je la pris par la taille et la couvris de baisers dans le cou en proie à une vague de désir pour elle. Je lui murmurais mon adoration. Sa peau était chaude et transpirante et son corps tremblait encore. Elle rit de mes effusions et dit :
- C'est fini, mon chéri, il faut qu'on rentre.
Sur le chemin du retour, elle était assise à côté de moi, sur le siège du passager et Vincent derrière elle avait placé ses bras autour de son cou. Je ne pus m'empêcher de penser qu'il voulait marquer sa possession et j'en ressentis une pointe de jalousie.
Je me tournai vers elle, admirant comme toujours les cuisses largement découvertes par la petite robe courte.
- Ça va, demandai-je doucement ?
Elle rit
- Oui, ça va mais ça coule et je vais tacher ton siège.
- Ça lui fera un souvenir, dit Vincent.
Je ne répondis rien, humilié et terriblement excité à la pensée que c'était le sperme de Vincent qu'Anna sentait couler, là, entre ses cuisses.
Pendant les seize jours que dura notre séjour, Anna coucha avec Vincent toutes les nuits. Ma mère avait prévu qu'Anna coucherait dans la chambre de ma sœur (qu'elle n'occupait plus guère depuis qu'elle travaillait à Limoges), ce qui n'arriva que la première nuit car dès le deuxième soir, ma chérie me dit que Vincent l'avait invitée pour la nuit et qu'elle avait décidé d'accepter son invitation. Lorsque je lui eus dit bonsoir avec un baiser et que je les vis s'en aller ensemble vers une nuit de plaisir, je ne pus m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux en proie à des sentiments confus d'humiliation, d'excitation, de douleur et de jalousie. Cette nuit, Anna donnerait son corps à Vincent et il niquerait ma fiancée qu'il ne connaissait que depuis la veille alors que moi, je ne l'avais encore jamais pénétrée. Cette nuit là, le sommeil tarda à venir et je dus me masturber deux fois avant de retrouver un peu de sérénité et de pouvoir m'endormir.
Après la troisième nuit, ma mère résolut de tirer les choses au clair. Dès le matin, avant le retour d'Anna elle me questionna :
- Pierre, ça fait deux nuit qu'Anna ne dort pas à la maison. Est-ce que la chambre ne lui convient pas ? Peux-tu me dire où elle se trouve ?
Je n'avais pas préparé de réponse et de toutes façons, quel que soit le mensonge, ma mère s'en apercevrait et ne me lâcherait pas avant d'avoir su la vérité. Je n'avais pas le choix. Une boule dans la gorge, je lui dis la vérité :
- Elle dort chez Vincent et ça n'a rien à voir avec la chambre.
- Tu veux dire qu'elle passe la nuit avec Vincent ?
- Oui... entre eux, c'est... sexuel.
- Et toi ? Ça ne se passe pas bien entre vous ?
- Maman !... Il ne s'est encore rien passé entre nous et puis ce n'est pas la première fois... je veux dire, pour Anna... elle a déjà eu plusieurs expériences, alors ça ne change rien pour moi.
- Je comprends, mon chéri, tu lui laisses sa liberté et tu as raison.
- Tu penses vraiment ce que tu dis ?
- Absolument. En réalité, j'ai beaucoup parlé avec Anna hier après-midi et elle m'a expliqué votre relation. Je savais déjà ce que tu m'as dit et je suis heureuse de voir que tu m'as dit la vérité. Je pense qu'Anna est une fille bien, franche et qui sait ce qu'elle veut. C'est le genre de femme qui te convient, à la fois aimante, douce et qui saura te diriger.
- Me diriger ?
- Oui, Pierre. Si j'ai bien compris, tu n'as encore pas eu d'expérience avec une fille, c'est bien ça ?
- Je... oui...
- Alors, fais-lui confiance, laisse-la te guider ; elle prendra l'initiative quand elle pensera que le moment est venu de t'initier.
- Tu penses que pour ça, c'est à elle de décider ?
- Oui mais pas seulement pour ça. Tu n'es pas comme Vincent. Toi, tu ressembles à ton père, tu es un homme droit, respectueux, fidèle dans tes choix et sur qui on peut toujours compter mais tu as besoin d'être guidé. Je suis sûr que tu seras un bon mari, mais c'est à Anna de diriger votre couple.
- Ce n'est pas au mari de diriger le couple ?
- Non pas toujours ; en tout cas pas dans votre cas. Anna te dominera et tu lui obéiras et je suis sûre que c'est comme ça que vous serez heureux. D'ailleurs, je pense que tu le sais au fond de toi-même.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ? dis-je dans un sursaut d'orgueil.
- Tu l'as laissée se donner à Vincent et tu les as regardés faire ! Ose dire que tu n'as pas éprouvé de plaisir en voyant Vincent prendre ta fiancée !
- Maman ! … Arrête ! ... Oui, c'est vrai. Je ne sais pas pourquoi... et on n'est pas encore mariés.
- Moi je sais pourquoi, mon chéri. Tu aimes Anna de tout ton cœur et tu places son plaisir avant tout, avant le tien ; c'est pour ça que vous serez heureux. Anna a beaucoup de chance de t'épouser et elle le sait. Tu la laisseras libre et elle aura des amants et toi, tu lui seras fidèle et dévoué, comme ton père l'a été avec moi.
- Comment sais-tu que je lui serai fidèle si elle, elle a des amants ?
- Si tu la trompais, tu lui manquerais de respect ; tu oserais faire ça à Anna ?
- Non, tu as raison, mais elle, pourquoi devrait-elle prendre des amants ?
- Parce qu'elle est belle, parce que beaucoup d'hommes la voudront et qu'une femme aime se sentir désirée. Si elle décide d'avoir du plaisir avec un autre homme, tu accepteras sa décision. Les hommes sont tous différents dans l'étreinte et elle s'enrichira et s'épanouira dans les relations extra-conjugales et tu verras que cela te rendra heureux. Je suis sûre qu'elle partagera son plaisir avec toi en te racontant ou en te laissant regarder comme elle l'a fait l'autre jour.
- Tu nous as toujours dit que papa et toi, vous vous étiez beaucoup aimés. Tu as trompé papa ?
- Oh oui ! Avant et après notre mariage. Avant parce que j'ai eu un amant avant ton père ; c'était son meilleur copain, exactement comme toi avec Anna, sauf que ton père n'était pas présent quand ça s'est passé. Et après, j'ai eu de nombreux amants sans jamais le cacher à ton père et il m'a même encouragée à le tromper. Ton père a été un merveilleux mari et un excellent père et lorsqu'il est mort, la dernière chose qu'il m'a dite, c'est qu'il m’adorait. Moi aussi, je l'ai adoré. Tu étais trop petit pour te souvenir de notre vie commune. Ta sœur a sans doute plus de souvenirs que toi de cette période. Les seules choses que je regrette, c'est que nous ayons eu si peu de temps ensemble et aussi qu'à notre époque, nous ayons toujours dû nous cacher pour vivre une relation adultère tandis que vous, mes enfants, rien ne vous empêchera de rendre public le fait qu'Anna te fasse cocu, sans le crier sur les toits, mais sans vous cacher.
- Je ne suis pas sûr d'avoir envie que tout le monde le sache.
- Il ne s'agit pas de tout le monde, mais de vos proches ; ta grande sœur par exemple.
- Maman, ne le dis pas à Sonia.
- Pierre, c'est normal, c'est même indispensable que ta sœur sache que ta future femme a et aura des amants. Sinon, cela impliquerait toute une vie de cachoteries et de mensonges, ce serait trop compliqué et je suis sûre que Sonia sera ravie d'apprendre qu'Anna te fait cocu. Et pour Anna, il est important qu'elle puisse se sentir à l'aise parmi nous quand elle parlera de votre vie de couple ; ce sera humiliant pour toi, mais ça ne fera qu'ajouter à son plaisir et au tien aussi d'ailleurs. Tu ne crois pas ?
Impossible de répondre, j'avais la gorge sèche et aucun son ne voulut en sortir. L'humiliation avait déjà commencé et ma mère avait raison : je bandais. A son regard et son sourire moqueurs, je vis qu'elle avait sa réponse.
Elle se pencha vers la fenêtre et aperçut Anna sur le chemin.
- Voilà Anna qui arrive ; je suis contente de t'avoir parlé, mon grand.
J'essayai de me recomposer un visage.
- Moi aussi. Merci de m'avoir dit, pour papa.
Anna est entrée dans la cuisine, fraiche et pleine de vie. Son trajet dans le petit matin lui avait laissé le souffle court et son petit nez était tout froid quand elle m'a embrassé. Elle était magnifique de gaieté et de vie, cette jeune fille qui vivait sa sexualité avec naturel et simplicité. Ma mère avait raison. Anna sera ma femme, elle dirigera notre couple et je lui obéirai. Je sais parfaitement qu'elle me fera cocu mais nous en serons heureux, tous les deux.
Je lui posais souvent des questions sur ses anciens amoureux et petit à petit, elle me donna des détails intimes sur ses expériences et le plaisir qu'elle en avait retiré. Je finis par lui confier à quel point j'étais jaloux et excité par ses aventures et particulièrement par le récit de sa toute première fois. Qu'un autre que moi l'ait déflorée me semblait à la fois insupportable et délicieux. Elle me demanda si je regrettais qu'elle ne soit plus vierge et je l'assurai que non ; c'était une torture pour mon esprit mais ça me la rendait encore plus belle et désirable. Elle rit et trouva cela très romantique.
Nos conversations érotiques étaient venues pimenter nos caresses et elle savait comment m'amener au bord de l'orgasme en me masturbant tout en me décrivant ses parties de jambes en l'air, réelles ou inventées. Elle arrêtait alors et me disait de continuer tout seul tandis qu'elle poursuivait son récit en en observant les effets sur mon visage. Elle s'amusait de me voir éjaculer en lui criant mon désir et mon amour. Elle me prenait ensuite dans ses bras pour me réconforter avec ses baisers tout en me disant des mots d'amour. C'était à la fois doux et humiliant. Je n'avais toujours pas franchi le pas de la première pénétration et Anna ne fit rien pour hâter le processus, au contraire, elle semblait très bien s’accommoder de ma totale innocence. Elle trouvait là une façon de me dominer et être dominé par Anna m'était infiniment délicieux, même si je me serais fait couper en deux plutôt que de le reconnaître. Bref, Anna me masturbait ou me demandait de me masturber devant elle et c'était elle maintenant qui me répétait que je n'étais pas prêt, pas assez mûr pour la prendre. Elle me refusait la pénétration et cela nous excitait tous les deux.
J'avais été très fier de présenter Anna à ma mère et à ma sœur et un weekend sur deux, nous allions chez ma mère, dans notre village, à 80 km de Limoges. Ma mère avait tout de suite apprécié Anna pour sa franchise et sa gaieté et Sonia, ma grande sœur m'avait félicité d'avoir trouvé la perle rare. Elle et Sonia étaient rapidement devenues amies.
Cet été, ma mère nous a invités, Anna et moi à passer deux semaines à la maison et le dès jour de notre arrivée, j'ai pu présenter Anna à Vincent.
Vincent est un ami d'enfance, un beau gars blond aux yeux clairs. Il a un an de moins que moi et nous avons grandi ensemble mais il a toujours été plus débrouillard que moi ; c'est lui qui dirigeait nos jeux d'enfants. Devenu adolescent, son absence totale de timidité, son physique, son humour et son côté charmeur lui ont fait faire de nombreuses conquêtes, dont certaines d'âge mûr, et il ne se privait pas de me raconter ses exploits. J'enviais et j'admirais son aisance avec les femmes.
Dès le premier coup d’œil, j'ai vu à quel point ma fiancée lui plaisait et très vite, il apparut qu'Anna appréciait également Vincent. Leurs réparties étaient vives et joueuses et j'en étais surtout le spectateur. Dans leurs échanges de plaisanteries, Vincent avait osé glisser un compliment bien tourné sur les seins d'Anna et surprise, elle avait rougi et n'avait pas pu cacher son plaisir. Avant la fin de la soirée, leurs échanges s'étaient insensiblement mué en un flirt de plus en plus évident et bien que jaloux, je les trouvais très beaux dans leurs jeux de séduction.
Le lendemain de notre arrivée, nous avons voulu montrer à Anna les lieux préférés de notre enfance et nous sommes allés dans la forêt où une cabane abritait nos jeux d'enfants. Elle était fermée par un cadenas et nous avons dû rester à l'extérieur. Assis par terre, adossés au mur de planches, nous évoquions nos souvenirs ; Anna était appuyée contre moi et je lui tenais la main. Vincent nous demanda comment nous nous étions connus et petit à petit, la conversation s'est portée sur le sexe. Sans fausse pudeur, Anna lui dit qu'elle avait eu plusieurs amoureux mais qu'il ne s'était encore rien passé avec moi. J'étais mort de honte et me réfugiai dans le silence, tandis que d'un air goguenard, Vincent jouait l'étonnement.
- Et ça ne te manque pas de faire l'amour ? lui demanda-t-il.
Anna avoua qu'effectivement, le manque d'activité sexuelle devenait difficile à supporter mais qu'elle ne voulait pas me faire de peine.
- Et toi, Pierre, tu ne fais rien, tu la laisses comme ça ? Pourquoi tu n'essaies pas ?
- Anna te l'as dit, je ne me sens pas prêt, j'aurais l'impression de lui manquer de respect... mais je comprends que ça lui manque... je ne l'oblige pas...
Je ne sus pas comment finir ma phrase. La main d'Anna serra la mienne. Vincent comprit parfaitement et saisit la balle au bond. Il arbora un grand sourire charmeur.
- Donc, si je comprends bien, on pourrait corriger ce manque, là, maintenant. Qu'en dis-tu Anna ?
Il s'avança et lui prit l'autre main. Anna était troublée et son attirance pour Vincent était évidente. Elle se tourna vers moi sans un mot et son regard interrogateur me transperça. Elle avait envie de faire l'amour et Vincent lui plaisait, voilà ce que me disait son regard et moi j'étais bouleversé ; je bandais. Une espèce de folie me prit et en la regardant droit dans les yeux, je lui soufflai :
- Si tu veux...
Un grand sourire illumina son visage.
- Allez viens, dit-elle en se levant.
Nous nous relevâmes en la tenant chacun par une main.
Vincent se mit devant elle et commença à déboutonner sa robe, tandis que derrière elle, je lui embrassais le cou et les épaules tout en tirant la robe pour aider Vincent à la déshabiller ; elle avait déjà le souffle court. Anna ne portait pas de soutien-gorge et les mains de Vincent trouvèrent tout de suite les seins de mon amie. Il les caressait, les soupesait, faisait saillir les mamelons puis il se pencha vers elle pour les sucer tandis que je finissais d'enlever la robe en parcourant les épaules nues d'un chemin de baisers. Vincent se saisit de la robe ; il avait une idée. D'un geste, il me fit comprendre qu'il la voulait entièrement nue puis il roula la robe et demanda à Anna de lever les bras contre le tronc de l'arbre. Il attacha les bras de la jeune fille avec la robe ; elle n'opposa aucune résistance, visiblement troublée par le fait d'être attachée. Le lien n'était pas très serré, il était plutôt symbolique mais Anna n'essaya pas de s'en libérer ce qui rendait encore plus évidents son abandon et sa soumission à mon ami. Le cœur battant, les sens en ébullition, je baissais la culotte d'Anna comme l'avait demandé Vincent. Je me disais que j'étais fou, je me voyais enlever cette petite culotte de coton blanc pour permettre à Vincent de baiser ma fiancée. Je prenais conscience que non seulement je n'avais aucune envie de résister mais ce qui allait arriver était ce que je désirais le plus au monde. Je savais que c'était inévitable et je voulais que cela arrive.
Vincent se plaça derrière elle et entreprit de caresser lentement, le dos, les seins le ventre, les fesses de ma fiancée puis il inséra la main entre ses cuisses. A chacune de ses caresses, Anna répondait par un gémissement, une sorte de chant d'amour. Avec un sourire, il ressortit sa main pour me la montrer ; la jeune fille ruisselait déjà. La longue période d'abstinence, les caresses, la sensation de sa nudité en pleine forêt, ses mains attachées avaient démultiplié son plaisir. Vincent défit son pantalon et sortit une verge épaisse et longue, dressée et qui oscillait à chaque mouvement. Il plaça ses mains sur ses hanches et tira sur ses cheveux pour maintenir sa tête en arrière et cambrer son dos puis il positionna le bout de son sexe dans la vulve inondée. D'un seul mouvement, sans aucun effort, il pénétra ma fiancée jusqu'au fond lui arrachant un long cri de gorge. A genoux devant elle, je caressais ses seins et son ventre, en adoration devant la plus belle scène que j'ai jamais vue. La fille que j'aimais jouissait tandis que Vincent la baisait, il entrait et sortait, poussant son ventre jusqu'entre ses fesses, chaque coup de piston accompagné d'un cri de bûcheron. Je me relevai pour voir son visage que le plaisir avait transformé et dans un élan de tendresse, je posai mes lèvres sur les siennes. Pendant que nous échangions un long baiser, Vincent avait accéléré le rythme et Anna sentit venir sa jouissance. Elle quitta mes lèvres et renversa sa tête en arrière puis elle cria, le corps arqué, parcouru de tremblements tandis que Vincent répandait sa semence en elle en poussant une sorte de râle.
Pendant qu'Anna finissait de reboutonner sa robe, je la pris par la taille et la couvris de baisers dans le cou en proie à une vague de désir pour elle. Je lui murmurais mon adoration. Sa peau était chaude et transpirante et son corps tremblait encore. Elle rit de mes effusions et dit :
- C'est fini, mon chéri, il faut qu'on rentre.
Sur le chemin du retour, elle était assise à côté de moi, sur le siège du passager et Vincent derrière elle avait placé ses bras autour de son cou. Je ne pus m'empêcher de penser qu'il voulait marquer sa possession et j'en ressentis une pointe de jalousie.
Je me tournai vers elle, admirant comme toujours les cuisses largement découvertes par la petite robe courte.
- Ça va, demandai-je doucement ?
Elle rit
- Oui, ça va mais ça coule et je vais tacher ton siège.
- Ça lui fera un souvenir, dit Vincent.
Je ne répondis rien, humilié et terriblement excité à la pensée que c'était le sperme de Vincent qu'Anna sentait couler, là, entre ses cuisses.
Pendant les seize jours que dura notre séjour, Anna coucha avec Vincent toutes les nuits. Ma mère avait prévu qu'Anna coucherait dans la chambre de ma sœur (qu'elle n'occupait plus guère depuis qu'elle travaillait à Limoges), ce qui n'arriva que la première nuit car dès le deuxième soir, ma chérie me dit que Vincent l'avait invitée pour la nuit et qu'elle avait décidé d'accepter son invitation. Lorsque je lui eus dit bonsoir avec un baiser et que je les vis s'en aller ensemble vers une nuit de plaisir, je ne pus m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux en proie à des sentiments confus d'humiliation, d'excitation, de douleur et de jalousie. Cette nuit, Anna donnerait son corps à Vincent et il niquerait ma fiancée qu'il ne connaissait que depuis la veille alors que moi, je ne l'avais encore jamais pénétrée. Cette nuit là, le sommeil tarda à venir et je dus me masturber deux fois avant de retrouver un peu de sérénité et de pouvoir m'endormir.
Après la troisième nuit, ma mère résolut de tirer les choses au clair. Dès le matin, avant le retour d'Anna elle me questionna :
- Pierre, ça fait deux nuit qu'Anna ne dort pas à la maison. Est-ce que la chambre ne lui convient pas ? Peux-tu me dire où elle se trouve ?
Je n'avais pas préparé de réponse et de toutes façons, quel que soit le mensonge, ma mère s'en apercevrait et ne me lâcherait pas avant d'avoir su la vérité. Je n'avais pas le choix. Une boule dans la gorge, je lui dis la vérité :
- Elle dort chez Vincent et ça n'a rien à voir avec la chambre.
- Tu veux dire qu'elle passe la nuit avec Vincent ?
- Oui... entre eux, c'est... sexuel.
- Et toi ? Ça ne se passe pas bien entre vous ?
- Maman !... Il ne s'est encore rien passé entre nous et puis ce n'est pas la première fois... je veux dire, pour Anna... elle a déjà eu plusieurs expériences, alors ça ne change rien pour moi.
- Je comprends, mon chéri, tu lui laisses sa liberté et tu as raison.
- Tu penses vraiment ce que tu dis ?
- Absolument. En réalité, j'ai beaucoup parlé avec Anna hier après-midi et elle m'a expliqué votre relation. Je savais déjà ce que tu m'as dit et je suis heureuse de voir que tu m'as dit la vérité. Je pense qu'Anna est une fille bien, franche et qui sait ce qu'elle veut. C'est le genre de femme qui te convient, à la fois aimante, douce et qui saura te diriger.
- Me diriger ?
- Oui, Pierre. Si j'ai bien compris, tu n'as encore pas eu d'expérience avec une fille, c'est bien ça ?
- Je... oui...
- Alors, fais-lui confiance, laisse-la te guider ; elle prendra l'initiative quand elle pensera que le moment est venu de t'initier.
- Tu penses que pour ça, c'est à elle de décider ?
- Oui mais pas seulement pour ça. Tu n'es pas comme Vincent. Toi, tu ressembles à ton père, tu es un homme droit, respectueux, fidèle dans tes choix et sur qui on peut toujours compter mais tu as besoin d'être guidé. Je suis sûr que tu seras un bon mari, mais c'est à Anna de diriger votre couple.
- Ce n'est pas au mari de diriger le couple ?
- Non pas toujours ; en tout cas pas dans votre cas. Anna te dominera et tu lui obéiras et je suis sûre que c'est comme ça que vous serez heureux. D'ailleurs, je pense que tu le sais au fond de toi-même.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ? dis-je dans un sursaut d'orgueil.
- Tu l'as laissée se donner à Vincent et tu les as regardés faire ! Ose dire que tu n'as pas éprouvé de plaisir en voyant Vincent prendre ta fiancée !
- Maman ! … Arrête ! ... Oui, c'est vrai. Je ne sais pas pourquoi... et on n'est pas encore mariés.
- Moi je sais pourquoi, mon chéri. Tu aimes Anna de tout ton cœur et tu places son plaisir avant tout, avant le tien ; c'est pour ça que vous serez heureux. Anna a beaucoup de chance de t'épouser et elle le sait. Tu la laisseras libre et elle aura des amants et toi, tu lui seras fidèle et dévoué, comme ton père l'a été avec moi.
- Comment sais-tu que je lui serai fidèle si elle, elle a des amants ?
- Si tu la trompais, tu lui manquerais de respect ; tu oserais faire ça à Anna ?
- Non, tu as raison, mais elle, pourquoi devrait-elle prendre des amants ?
- Parce qu'elle est belle, parce que beaucoup d'hommes la voudront et qu'une femme aime se sentir désirée. Si elle décide d'avoir du plaisir avec un autre homme, tu accepteras sa décision. Les hommes sont tous différents dans l'étreinte et elle s'enrichira et s'épanouira dans les relations extra-conjugales et tu verras que cela te rendra heureux. Je suis sûre qu'elle partagera son plaisir avec toi en te racontant ou en te laissant regarder comme elle l'a fait l'autre jour.
- Tu nous as toujours dit que papa et toi, vous vous étiez beaucoup aimés. Tu as trompé papa ?
- Oh oui ! Avant et après notre mariage. Avant parce que j'ai eu un amant avant ton père ; c'était son meilleur copain, exactement comme toi avec Anna, sauf que ton père n'était pas présent quand ça s'est passé. Et après, j'ai eu de nombreux amants sans jamais le cacher à ton père et il m'a même encouragée à le tromper. Ton père a été un merveilleux mari et un excellent père et lorsqu'il est mort, la dernière chose qu'il m'a dite, c'est qu'il m’adorait. Moi aussi, je l'ai adoré. Tu étais trop petit pour te souvenir de notre vie commune. Ta sœur a sans doute plus de souvenirs que toi de cette période. Les seules choses que je regrette, c'est que nous ayons eu si peu de temps ensemble et aussi qu'à notre époque, nous ayons toujours dû nous cacher pour vivre une relation adultère tandis que vous, mes enfants, rien ne vous empêchera de rendre public le fait qu'Anna te fasse cocu, sans le crier sur les toits, mais sans vous cacher.
- Je ne suis pas sûr d'avoir envie que tout le monde le sache.
- Il ne s'agit pas de tout le monde, mais de vos proches ; ta grande sœur par exemple.
- Maman, ne le dis pas à Sonia.
- Pierre, c'est normal, c'est même indispensable que ta sœur sache que ta future femme a et aura des amants. Sinon, cela impliquerait toute une vie de cachoteries et de mensonges, ce serait trop compliqué et je suis sûre que Sonia sera ravie d'apprendre qu'Anna te fait cocu. Et pour Anna, il est important qu'elle puisse se sentir à l'aise parmi nous quand elle parlera de votre vie de couple ; ce sera humiliant pour toi, mais ça ne fera qu'ajouter à son plaisir et au tien aussi d'ailleurs. Tu ne crois pas ?
Impossible de répondre, j'avais la gorge sèche et aucun son ne voulut en sortir. L'humiliation avait déjà commencé et ma mère avait raison : je bandais. A son regard et son sourire moqueurs, je vis qu'elle avait sa réponse.
Elle se pencha vers la fenêtre et aperçut Anna sur le chemin.
- Voilà Anna qui arrive ; je suis contente de t'avoir parlé, mon grand.
J'essayai de me recomposer un visage.
- Moi aussi. Merci de m'avoir dit, pour papa.
Anna est entrée dans la cuisine, fraiche et pleine de vie. Son trajet dans le petit matin lui avait laissé le souffle court et son petit nez était tout froid quand elle m'a embrassé. Elle était magnifique de gaieté et de vie, cette jeune fille qui vivait sa sexualité avec naturel et simplicité. Ma mère avait raison. Anna sera ma femme, elle dirigera notre couple et je lui obéirai. Je sais parfaitement qu'elle me fera cocu mais nous en serons heureux, tous les deux.