Chapitre 6, Descente aux Enfers . . .
Après la rencontre manquée avec Chris, nous ressentions tous deux une forte frustration. Nous allions de déceptions en déceptions. Emeric était une super première fois mais nous n'avons jamais réussi à nous revoir par manque de disponibilités communes puis il s'est mis en couple. Hervé était une immense frustration car après avoir construit un super feeling pendant presque deux mois par claviers interposés, le passage au réel fut vraiment déplorable : outre la déception physique, nettement moins beau que sur ses photos, la déception « technique », il était vraiment peu monté et pas du tout doué. Enfin, Chris, le top du top, super beau, super feeling et . . . super panne. Au delà de la panne dont au final on se foutait éperdument, il a un peu « disparu », il ne se sentait pas de nous revoir de suite à cet échec.
A toutes ces déceptions, il faut ajouter la quantité de gros porcs vulgaires qui nous écrivaient continuellement de la plus glauque des façons sur le site, les couples qui nous harcelaient pour « initier Mme aux clubs, aux plaisir entre filles etc etc », comme si nous étions « malpolis » ou « anormaux » par rapport à eux bref, l'univers qui nous amusait au début nous plaisait de moins en moins. Nous pensions prendre du recul et nous nous efforcions de mieux trier les contacts ce qui n'est pas toujours évident. Et puis nous avions bien compris que malgré tous nos « filtres » et toutes nos précautions, les déconvenues sont toujours possibles . . . Dans ce paysage de moins en moins avenant, au milieu de toutes les sollicitations, beaucoup de pseudos « maîtres », qui avaient probablement passé trop de temps à se tripoter le sifflet en lisant l'affligeant 50 Shades voulaient absolument « soumettre » l'indomptable Mrs Smooth et bien sûr n'avaient aucune considération pour moi. Ceci dit au début ça nous faisait plutôt rire et l'un d'entre eux, apparemment moins « trash » que la moyenne insistait quotidiennement pour nous rencontrer, il voulait absolument nous inviter à dîner tous les deux et promettait que ce serait sans arrières-pensées juste pour « faire connaissance » et nous expliquer de vive voix ce qu'il entendait dans ses pratiques D/S. Curieux et probablement un brin taquins, nous avons fini par accepter son invitation « dans un des meilleurs restaurants de Mougins ».
Le jour J donc, nous nous rendons au rendez-vous convenu. Mougins étant une ville mondialement réputée pour sa gastronomie, nous nous attendions presque à un étoilé pour finalement échouer dans un restaurant traditionnel touristique très sympathique au demeurant, bien plus dans notre style qu'un gastro sur-étoilé. Pour l'occasion, Mrs Smooth a revêtu une délicieuse robe noire sans bretelle, assez courte, suffisamment pour laisser subtilement deviner le haut de ses bas lorsqu'elle s'assoit. De nouveau, ensemble de lingerie noir 3 pièces, le « Bahia » de chez Aubade. String, soutien-gorge et porte-jarretelle avec toujours des bas Cervin Tentation noirs, toujours avec la couture. Et bien sûr, pour accompagner le tout, ses Louboutin So Kate noires. Elle est tout simplement divine et fait très forte impression lorsque nous déambulons dans les rues du Vieux Mougins pour aller à la rencontre de notre rendez-vous du soir. Il s'appelle Emmanuel et nous attend devant le restaurant. Nous sommes clairs dans notre esprit, nous sommes là pour passer une agréable soirée parce qu'il a insisté et que ça nous fait plaisir de sortir mais il ne se passera rien ce soir, c'est clair. Et ça le devient encore plus lorsque nous le retrouvons. Emmanuel a bien 10 ans de plus que nous, il a passé la quarantaine, il doit mesurer 1,75m maximum, les cheveux noirs, le teint pâle, les épaules tombantes, nageant dans un pantalon de costume et une chemise noirs mal taillés, d'un physique tout à fait normal, sans être spécialement gros il apparaît clairement qu'il n'est pas sportif et ne semble pas vraiment prendre soin de lui. Sans être spécialement laid, il n'est certainement pas beau. Et il a le charisme d'une huître dépressive. Pas de quoi émoustiller Mrs Smooth. Mais, nous avons coutume de ne pas nous fier aux apparences qui peuvent parfois être bien trompeuses.
Pardon pour ces termes qui peuvent sembler très durs et nous faire passer pour des gros c*** élitistes, mais lorsque nous avons décidé de nous lancer dans ces aventures, ce n'était pas pour partager la beauté de Mrs Smooth avec le premier venu. Bien entendu, la beauté est un concept relatif, elle est dans l'oeil de celui qui regarde et la beauté de ma Mrs Smooth n'engage que moi. Néanmoins, j'aime à croire que nous pouvons nous permettre d'être sélectifs. Ne voyez donc dans nos propos aucune méchanceté gratuite.
Une fois attablé, notre hôte se révèle assez prévenant au premier abord. Il nous propose un apéritif (dont je ne me souviens plus) puis nous passons commande. Nous sommes installés sur une petite table carrée, lui et moi face à face tandis que Mrs Smooth se trouve sur le côté, comme « entre nous ». Mes souvenirs sont brouillés. Je me souviens surtout que la soirée nous a semblé interminable. Le repas est tout à fait correct mais la discussion . . . Que je m'explique ; puisque nous étions invités par un « maître » qui voulait « jouer » avec nous et Mrs Smooth, nous nous attendions à une discussion pour le moins « émoustillante ». Au lieu de ça, Emmanuel a passé le repas à nous parler de ses « affaires » en immobilier pro, dans des termes professionnels obscurs, avec force de détails tous plus inintéressants les uns que les autres. Quand il aborde la partie « sexuelle » de sa vie, c'est pour nous raconter comment il emmène une complice ou soumise ou peu importe dans une sorte de « local poubelle industriel » pour l'entreprendre là. Ce type d'anecdotes glauque a peut-être de l'effet sur certaines femmes, mais pour ce qui est de Mrs Smooth, cela a eu l'effet de lui donner envie de partir dès l'apéritif. Il parle, il parle, il n'arrête pas. Il s'écoute parler de son travail, de son immobilier, de son ISF, de son local poubelle, de ses plans dans des villas, il est tout simplement « gerbant ». Il n'est séducteur en rien. Ni dans son allure, ni dans son regard, ni dans ses propos et certainement pas dans son attitude. En effet, il mange avec la grâce d'un sanglier affamé qui aurait trouvé un gisement de glands cachés sous 30 cm de boue. Dans l'instant, admirant Mrs Smooth savourer son poisson (massacré par le serveur lors de la découpe) avec délicatesse, le dos droit, ses mains fines manipulant ses couverts avec grâce et douceur puis jetant un oeil vers notre hôte, courbé sur la table, sans un regard pour sa beauté, enfournant bruyamment le contenu de son auge, je me figure précisément l'expression « de la confiture aux cochons ».
Vous vous doutez bien que la soirée de n'est pas éternisée. Alors qu'il n'a pas eu l'air de s'intéresser à Mrs Smooth du repas, sans doute trop absorbé par sa « propre » personne, voilà qu'Emmanuel veut nous raccompagner jusqu'à notre voiture. Dans les ruelles étroites du Vieux Mougins, il ne la lâche pas, tente de saisir tantôt sa main, tantôt son bras pour marcher à ses côtés. 3 pas en arrières, je n'en perd pas une miette. Avec un véritable amant j'aurais sûrement beaucoup apprécié la situation, mais avec lui je suis intérieurement mort de rire. Je connais ma Mrs Smooth d'amour par cœur ! Et je vois qu'elle n'est pas froide mais bien glaciale envers lui, proche du zéro absolu ! Je vois bien qu'elle a clairement honte de s'afficher avec lui, mais elle est tellement gentille et polie qu'elle n'en laisse rien paraître . . . Et lui, il ne voit rien, continue sa drague lourdingue et pathétique. J'attendais presque le moment où la chatte sauvage allait surgir des profondeurs de la bienséance mais elle a su se contenir. Arrivés au parking, il nous révèle, Ô surprise, qu'il veut vraiment nous revoir et surtout revoir Mrs Smooth et il reste interdit, dans l'incompréhension la plus totale lorsqu'elle lui dit clairement qu'elle non, pas du tout et que nous en resterons là. Surpris (on se demande pourquoi), il insiste un peu avec la lourdeur d'un lycéen maladroit puis après de nouveaux refus nous le laissons là planté sur le parking.
Par la suite il a encore insisté quelques fois via Wyylde, il nous avait même écrit un témoignage (alors qu'il ne s'était rien passé) que nous n'avons jamais publié. Il n'était pas méchant, il a même été très gentil de nous avoir invité et nous l'avons vraiment remercié pour ça mais tout le reste était inenvisageable. Encore une fois, d'aucuns me trouverons certainement dur dans mes propos mais nous avons eu tellement de déconvenues qu'il s'est probablement créé chez nous une sorte d'intolérance. Et le pire restait à venir . . .
Je vais vous passer rapidement une rencontre brève qui se tint dans l'un de nos endroits préférés sur Cannes, le Roof, le bar restaurant de l'excellent hôtel Five Seas. Il s'agit d'une petite pépite cachée dans le petites ruelles cannoises, juchée sur le toit de l'hôtel, avec une très belle terrasse avec piscine. Un cadre charmant, moderne et pas non plus hors de prix.
Notre rendez-vous du jour avait pour pseudo BeauGosse sur sa fiche Wyylde. Rien que ça ça aurait dû nous mettre la puce à l'oreille. Mrs Smooth avait choisi la robe blanche offerte par Hervé. Arrivés les premiers sur place, nous avons pu le voir apparaître à son tour. Un Emmanuel bis. Même allure, même charisme, même ennui. Son discours était d'une platitude navrante, encore une fois aucun jeu de séduction mais pour le coup nous avons coupé très court. Nous avons réglé et nous sommes partis après le premier verre. Il était déçu mais encore une fois, nous ne nous étions pas inscrits pour faire du social ! Lui aussi voulait nous revoir. Lui aussi a dû nous oublier.
Nous allions décidément de déception en déception mais à l'horizon se profilait une rencontre que nous attendions avec impatience. Depuis 2 mois, Mrs Smooth échangeait de longues discussions avec un dénommé Julien qui était à St Barth et qui venait s'installer à St Tropez en juillet. Dès son arrivée, il était convenu, en fonction de nos emplois du temps respectifs que nous nous rencontrions enfin. Le feeling avec Julien était vraiment excellent. Ses photos étaient rares, il n'y en avait qu'une, assez classe d'ailleurs, mais dans nos échanges il apparaissait comme un garçon tout à fait charmant. Il faut préciser qu'à cette époque, par soucis de discrétion nous n'avions pas de photos de nos visages sur le site, pas même dans un album privé. Par conséquent, par correction, nous ne nous permettions pas d'exiger de nos contacts qu'ils ouvrent le leur. Nous avions un excellent feeling avec lui, vraiment. La même vision des choses, le même état d'esprit, de l'humour bref, nous avions hâte de le rencontrer. Mrs Smooth elle même était impatiente tant le feeling était bon. Après l'enchaînement des déceptions que nous venions d'avoir, nous étions enfin ravi d'être tombés sur un partenaire avec qui ça passait aussi bien.
Professionnellement, il était dans le yachting / conciergerie de luxe. Il avait un gros réseau de clients et leur louait bateau, chauffeur, services etc. Donc très très pris. Nous avons fini par réussir à nous trouver une disponibilité commune. Nous devions nous retrouver un après-midi chez lui à St Tropez. Il nous avait fallu faire garder nos enfants, moi m'assurer d'être libre professionnellement mais, nous avions vraiment envie de le rencontrer, on sentait vraiment que ça pouvait aller loin, dans le bon sens du terme. Au jour dit donc, nous partons pour St Tropez. En juillet. Un samedi après-midi. C'est à dire 3h de bouchons ! ! Mrs Smooth était plus que sublime. Elle arborait une des tenues que je préfère : une simple robe en lin blanche qu'un contre-jour bien placé rend divinement transparente. Bien souvent, le « suggéré » est bien plus torride que le « à nu » . Du moins c'est mon avis. Sous cette robe elle portait pour toute lingerie un simple string de dentelle blanche, que l'on devinait avec ravissement selon l'indiscrétion du soleil, et rien d'autre. Aux pieds, une splendide paire de sandales à brides recouvertes de cristaux Swarovski surmontant un talon doré de 10cm. Elle était une nouvelle fois irrésistible.
Après 3 longues heures de trajet, de bouchons, d'impatience, nous arrivons enfin. Par téléphone, il nous indique l'entrée de sa résidence à la marina de Cogolin. Un portail en interdisant l'accès direct, nous nous garons, attendant qu'il vienne nous chercher. Le soulagement d'être enfin arrivés cède rapidement la place au traditionnel stress qui précède toute nouvelle rencontre. Pour ma part c'est une sensation qui fait généralement un peu monter une forme d'excitation cérébrale. Mrs Smooth elle est stressée et comme d'habitude doute d'elle-même. Elle se regarde constamment dans le miroir pour arranger une coiffure pourtant parfaite, ses cheveux longs flamboyants tombant nonchalamment sur ses douces et fines épaules d'albâtre dénudées. Elle peste d'avoir transpiré pendant le trajet, alors que clairement, comme d'habitude, elle est parfaite. Je sais, je suis partial, je l'aime comme un fou. D'un coup, message de Julien, « j'arrive, je suis en scooter ». Original. Et effectivement, nous le voyons peu après apparaître au loin, remontant l'impasse dans laquelle nous nous trouvons. De bonne carrure, cheveux longs (première surprise) au vent, il est négligemment vêtu un t-shirt blanc et d'un bermuda en jean avec une parie de tongs. On est pas des exigeants du costard 3 pièces sur mesure à chaque fois, mais nous considérons qu'un effort vestimentaire est une forme de début de séduction. On essaie de plaire grâce à nos habits en premier. Là on dirait qu'il était en train de faire de la mécanique. Arrivé à notre hauteur, moteur tournant, il nous lance un « salut, suivez-moi » désarmant. Puis il repart d'où il est venu. Interdits, nous nous regardons puis nous montons en voiture. D'emblée, Mrs Smooth ne me cache pas sa déception flagrante. On est loin de l'homme charmant avec qui elle discute depuis 2 mois et dont la seule photo était en chemise blanche et chino bleu ciel plutôt classe. Et en le suivant, sur son scooter, les cheveux au vent, me vient l'image du « Rebelle ». Trop tard, éclat de rire. Certes, il les a un peu moins longs que Lorenzo Lamas mais quand même, nous sommes décontenancés par cet accueil qui a fait retomber toute notre excitation comme un soufflet. On hésite même à repartir direct mais d'une part la politesse et la courtoisie auxquelles nous sommes attachés nous l'interdisent ainsi que les 3h de bouchons garantis au retour.
Après nous être garés, nous le suivons donc jusqu'à son appartement. Il s'agit d'un petit 2 pièces saisonnier, froid et quasiment vide hormis les rares meubles loués avec. Il nous explique que c'est plus pratique pour lui, il est à la fois proche du bateau et de la voiture qu'il loue. Il nous dit aussi qu'il vit avec son chauffeur (????) mais que celui-ci est en course pour la journée et qu'il ne devrait pas rentrer avant la soirée (2x????). Le pire en fait c'est qu'il est vraiment très gentil. Nous discutons et effectivement, l'excellent feeling ressenti lors de nos échanges virtuels se confirme. Mais, au delà de son apparence qui a déjà anéanti tout désir chez Mrs Smooth (et moi-même), il parle avec un terrible accent « de quartier ». Effectivement, il est parti de rien et s'est fait tout seul, ce que nous respectons profondément. Mais tout mis bout à bout c'est impossible. Et pourtant il désire ardemment Mrs Smooth. Ses yeux ne la quittent pas et lorsqu'elle fait quelques vers la fenêtre, se penchant légèrement par-dessus le garde-fou, ses splendides fesses rondes et musclées tendant le lin de sa robe et accentuant ainsi l'effet de transparence, il a un temps d'arrêt, un blocage. Moi aussi d'ailleurs ^^Elle, bien-sûr, elle ne s'est rendue compte de rien et se retourne face aux 2 idiots qui la déshabillent du regard avec les yeux de merlans frits et nous lance un « Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? ».
Malheureusement, malgré ce bon feeling, le physique et l'attitude ne passent pas, aussi nous décidons honteusement de nous échapper. Je prétexte que la nounou vient de m'écrire plusieurs messages pour nous dire que ça ne se passe pas bien puisque c'était censé être la « première fois avec elle ». Tout est faux bien sûr, mais à cet instant là, la cruelle vérité nous semble impossible à avouer. Toujours aussi gentil, Julien comprend et nous rassure, « les enfants c'est le plus important » etc. Il nous raccompagne et nous reprenons la route et ses bouchons. Et une nouvelle cruelle désillusion vient s'ajouter aux autres. La liste commence à être longue.
C'est celle-ci qui nous a d'ailleurs fait réfléchir et changer notre façon de faire. En effet, nous avons réalisé que 2 mois de discussion avec Julien ne nous avaient menés à rien, alors que quelques échanges à peine avec Chris nous avaient conduits à une merveilleuse rencontre, panne mise à part. On a donc décidé de filtrer « en gros » sur le site (virer les très gros porcs, les impatients, ls vulgaires, les consommateurs, les irrespectueux, etc), échanger peu mais concis et rencontrer plus tôt pour filtrer « en vrai ». Et surtout, nous avons ajouté un album de visages. Plus de surprises ! !
C'est ainsi qu'autour du 14 juillet nous avons découvert Mickaël. Après de brèves discussions sur le site, il semblait courtois, dans notre état d'esprit, très intéressé par une relation suivie et à fond sur Mrs Smooth. Rendez-vous fixé donc à Nice vers 20h. Mrs Smooth est ravissante, elle porte une jolie robe rose estivale, serrée à la taille et évasée au niveau des jambes. Dessous, son bel ensemble 3 pièces blanc, tanga, soutien-gorge et porte-jarretelle avec bas Cervin Tentation Roses. Bien sûr, les Louboutin Crissos pour rester dans le thème. Avec les bas en plein été elle a chaud mais elle est infiniment sexy et glamour. Il arrive 5 à 10 minutes après nous. Décontracté, charmant mais sans plus, vêtu d'un t-shirt marinière et d'un chino bleu marine, souriant, il nous propose d'aller prendre un verre dans le Vieux-Nice que nous ne connaissons pas. Nous le suivons pour nous retrouver sur une terrasse où nous commandons nos premiers verres. La discussion n'est pas très intéressante mais surtout, il ne montre aucun signe d'intérêt à Mrs Smooth. Et ça c'est très dur pour elle. Il faut savoir qu'elle fait beaucoup d'efforts pour s'apprêter et séduire et qu'elle a besoin de sentir qu'elle plaît à l'homme censé la courtiser. Là rien de tout ça. Il nous parle, il lui parle, mais comme si on était des potes. Pire que tout, à un moment, alors que nous sommes toujours sur les banquettes de cette terrasses, 3 filles passent, vulgaires et voyantes mais pas non plus des bombes, loin de là. Et lui ne trouve rien de mieux que de les regarder et de me dire un truc du genre « ah oui, pas mal ». Sur le coup, j'avoue que je n'ai pas compris. J'ai cru que c'était du second degré, je ne relève pas. Je ne peux pas comprendre. Mrs Smooth, est en face de lui, assise, en étant observateur on peut voir qu'elle porte des bas, elle est terriblement sexy et lui, il mattes les filles qui passent ! Invraisemblable. Nous aurions dû partir mais nous n'en avons rien fait. Puis lorsqu'il nous propose d'aller prendre un verre chez lui, je ne sais pas quoi répondre. Personnellement, je ne le sens pas, je n'ai pas accroché. Mais Mrs Smooth accepte. Je saurai plus tard qu'elle a avant tout accepté par peur de me « décevoir », peur de « passer pour une chieuse difficile ». Mickaël se lève donc pour aller régler et je me tourne vers elle pour lui demander :
-« Tu es sûre ? »Elle me répond : « oui. C'est bon on discute toujours 10 piges pour finalement être déçus, on a eu que des déceptions, on est trop exigeants, on verra bien . »
Je suis très surpris par sa réponse mais je ressens aussi la même frustration. Après une excellente première fois avec Emeric, nous n'avons finalement eu que des déconvenues. Nous le suivons donc en voiture jusque chez lui, un quartier sympa rempli de vieux immeubles et de vieilles maisons de villes niçoise très charmantes. Il habite en rez-de-villa d'une de celles-ci un 2 pièces atypique, tout en longueur avec une petite terrasse que nous devinons à peine à cette heure sombre. Nous nous installons, Mrs Smooth dans le canapé, moi sur une sorte de chaise - tabouret tournante. Après nous avoir servi un verre de mandarinello familial je crois, il s'installe aux côtés de Mrs Smooth, sur le canapé que j'avais volontairement laissé libre à son intention.
Les premiers baisers n'ont pas tardé, mais ils me semblaient sans charme. Ils ne me procuraient pas autant d'excitation que d'habitude. Plus tard, Mrs Smooth me confirmera d'ailleurs qu'il était très brutal dans sa façon d'embrasser, elle avait l'impression qu'il lui « violait la bouche » avec sa langue. En caressant les cuisses gainées de nylon rose de ma Belle, il découvrit, en remontant sa robe, qu'elle portait effectivement un porte-jarretelle. Il laissa d'ailleurs échapper un « tiens, j'avais pas vu, ça », pas très glamour. La robe rose eu tôt fait de se retrouver sur le sol bientôt rejointe par le soutien-gorge blanc. A l'oeil, il m'était difficile de deviner si Mickaël était brusque ou passionné tant ses gestes étaient vifs et sans précautions. Réalisant enfin que Mrs Smooth était très mal à l'aise sur ce canapé, il lui propose d'aller à la chambre, ce qu'elle accepte en jetant un œil vers moi. Son regard me disait clairement de ne pas l'abandonner, ce dont je n'avais pas du tout l'intention.
C'était une petite chambre, carrée, pourvue d'un grand lit au milieu et dont un mur était quasiment entièrement recouvert de miroirs. Rien de mieux pour la mettre mal à l'aise . . . On voit déjà « l'égo » du mec . . . A partir de là mes souvenirs sont diffus. Je suis assis sur un coin du lit, elle est étendue au milieu, sur le dos, Mickaël a déjà plongé entre ses cuisses. Il lui enlève rapidement son tanga qu'il abandonne nonchalamment et reprend de plus belle son travail de sa langue et de ses doigts. Il semble d'ailleurs bien plus doué de ses doigts que de sa langue. Rapidement, il enfile une protection et, toujours entre les jambes de Mrs Smooth, il remonte pour en prendre possession en missionnaire. C'est une position qui interdit clairement tous jeux à trois, donc je reste sur le côté en « observateur ».
C'est la première fois que je ne suis pas à l'aise. Je ne ressens pas le même plaisir, la même excitation que d'habitude. Et clairement, Mrs Smooth passe un très mauvais moment, elle me l'avouera très vite ensuite. Après quelques minutes ainsi, il se redresse, la soulève par le bassin pour lui faire comprendre qu'il veut qu'elle se tourne, qu'elle s'offre à lui en levrette, lui offrant ainsi une vue qui anéantirait dans l'instant le plus pieux des vœux de chasteté. Il la repénètre sans tarder. De mon côté, j'en profite aussitôt pour aller la voir, l'embrasser, la prendre dans mes bras. C'est une situation que j'adore quand ça se passe bien, c'est comme si je partageais alors son plaisir, son excitation. Je peux également sentir dans mes bras les assauts de l'amant. Là clairement, je sens bien que je partage une sorte de « souffrance » mais elle ne dit rien. Pire, alors qu'il « besogne » ma belle, car il n'y a pas d'autre mot, je l'entends marmonner de temps en temps. Elle elle l'entend clairement. Elle me dira ensuite qu'il y allait de ses petits commentaires du genre « t'es bonne », « mmh t'es bien ouverte là » et tout un tas d'ignominies sans noms auxquelles ni elle ni moi n'adhérons DU TOUT. Elle me dira même qu'elle a clairement senti, entre 2 pénétrations alors qu'il l'entreprenait de nouveau de sa langue, qu'il lui avait carrément « craché » dessus, oui, craché sur son intimité, son petit sexe doux et délicat qui mérite pourtant le plus grand des respects. C'est quelque chose que je n'ai pas clairement vu dans la pénombre, mais dans tous les cas, je me souviens que je ne savais plus comment me positionner, que faire, ne pas faire, laisser faire. C'est très perturbant. Au final, j'attendais, tout comme elle qu'il « finisse ». Malgré tout, elle trouvait le courage et la force de s'occuper de moi de sa bouche mais même si elle est pour cela dotée d'un talent merveilleux je n'y étais pas, je n'avais pas envie.
Je me remets un peu à l'écart, lui tenant toujours la main quand l'autre animal se retire subitement, pour la retourner à nouveau sur le dos. Il joue ainsi quelques minutes avec ses doigts, arrachant à notre grande surprise un de ces si beaux orgasmes puissants dont Mrs Smooth est capable. Elle me dira d'ailleurs qu'il a choisi cette solution car il bandait mou, ce qui en rajoutait au détestable de la situation. Puis, pour mettre « enfin » un terme à tout ça, elle se met à genoux face à lui, s'appuyant sur une main, arrachant le préservatif de l'autre faisant disparaître ce membre agressif dans sa fine bouche de velours. L'effet ne se fait pas attendre. Je vois Mickaël se tordre, tenant d'une main la flamme rousse des cheveux de mon amoureuse. Puis, sentant qu'il n'en peut plus, il lui fait comprendre qu'il risque d'imploser, mais elle, sereine, continue, accélérant même de façon explicite. Il tente à nouveau de la prévenir un peu lourdement, il ne comprend clairement pas où elle veut en venir. Je lui dis alors : « tu réfléchis trop » . . . A ces mots, il lâche à son tour un râle rauque, se tordant de plaisir, une main toujours crispée sur les cheveux de Mrs Smooth, l'autre se perdant sur et entre ses fesses, à la recherche d'un point qu'il n'atteindra jamais. Son orgasme puissant est long, je vois les soubressauts de son bassin, signifiant clairement qu'il déverse à l'instant, sous mes yeux, de longs jets de sperme chaud dans la bouche de mon épouse que j'aime. Je suis soulagé pour elle, ce calvaire évident est fini.
Elle effondre alors sur le lit et, là où d'habitude, je laisse de la place à l'amant, je me précipite vers elle pour la serrer dans mes bras, l'embrasser, la retrouver, la rassurer. Il s'absente pour la salle de bain et en quelques mots nous échangeons le même ressenti, c'est une horreur. On se souvient même que j'ai dit, un peu pour exterioriser ce que je venais de voir et qu'elle venait de vivre mais avec une sorte de second degré « bravo, tu peux être actrice porno » en faisant une moue un peu génée et dégoutée. Sous le choc, elle ne relève même pas. Comme moi, elle est interdite et ne sait pas comment réagir. Ok, elle a joui, mais plus par un effet mécanique. Elle veut partir, moi aussi. Lorsqu'il revient, nous sommes déjà tous deux quasiment rhabillés. Il n'a même pas l'air de s'en offusquer. Nous rentrons vite chez nous tenter de faire disparaître cette mauvaise expérience par une bonne douche.
Quelques jours après, il nous a réécrit sur Wyylde, tout gentil, nous disant qu'il avait adoré, qu'il aimerait vraiment nous revoir, que Mrs Smooth était vraiment magnifiqe, qu'on était beaux tous les deux, etc etc. Et là, c'était la goutte de trop. Elle l'a massacré, fumé, démonté, mis plus bas que terre. Elle lui a clairement dit que c'était l'expérience la plus traumatisante de toute sa vie (et ça l'est encore à ce jour), elle lui a reproché de l'avoir « baisée comme la dernière des putes ramassée sur le trottoir », lui avoir « craché dessus ! ! ! », l'avoir insultée etc etc. Mais à quel moment avait-elle fait quoi que ce soit qui puisse être pris pour un signe disant « vas-y , traite moi mal ». Moi je m'en voulais (et je m'en veux encore) de n'avoir pas tout vu, d'avoir laissé faire etc. Aujourd'hui, clairement, cela n'arriverait plus, ça tournerait vite très court avec pertes et fracas. Mais à l'époque, inexpérimentés, nous étions tous deux interdits et tétanisés. Il s'est bien sûr confondu en excuses maladroites, arguant qu'il ne savait pas ce qu'il lui a pris, suppliant une seconde chance qu'aura jamais. Inflexible, Mrs Smooth le fume tellement qu'il finira par supprimer sa fiche quelques jours plus tard. Voici donc l'une des pires de nos rencontres qui achève notre longue descente aux enfers, débutant une première période de pause nécessaire.
A suivre . . .
Une photo de la robe noire, une de l'ensemble blanc pour le reste j'ai un peu improvisé

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