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A cet endroit particulier et réservé du forum cando, qui est entièrement dédié aux récits et aux confidences intimes des membres les plus libertins, vous avez la possibilité de partager et de raconter avec force détails toutes vos expériences candaulistes les plus débridées ainsi que vos aventures libertines les plus folles vécues dans le cadre du candaulisme et du cuckolding.

N'hésitez pas à relater de manière très descriptive auprès de notre communauté d'initiés les différentes rencontres torrides et les multiples expériences sensuelles que vous avez pu réaliser au fil du temps, les mises en situations complètement déjantées, les plans candau endiablés avec des hommes seuls en quête de plaisirs charnels, bref, faites-nous profiter de toutes vos petites histoires coquines, de vos anecdotes les plus intimes et de vos fantasmes les plus fous.

Partagez sans retenue toutes ces instants de débauche qui font votre bonheur et votre épanouissement sexuel. Plongez-nous dans l'ambiance de ces parenthèses enchantées. Faites-nous sentir, goûter et ressentir la magie de ces moments d'extase. Révélez-nous les moindres détails de vos ébats d'une nuit et de vos étreintes les plus sauvages. Bref, nous sommes en attente de tous vos récits candaulistes les plus osés et de toutes vos histoires libertines vécues dans le domaine du candaulisme et du cuckolding.

Nous sommes à votre écoute et attendons avec impatience de pouvoir lire vos confidences les plus coquines ici même !
#258710
Il vient de me revenir que ce qui a notablement "compensé" (subalterné) son manque d'érotisme, c'est que des choses plus graves, à mon sens, sont arrivées dans son comportement.
Le poisson est mangé par un plus gros poisson.
#258716
Ca fait des jours que j'ai hâte d'être à raconter la suite mais j'ai d'autres choses à raconter avant ! Ca ne cesse de m'embêter.

Mais impossible d'écrire "il m'a fait ci et ça" sans avoir écrit que "je pensais, croyais ou ressentais ci et ça". Parce qu'il n'y aurait plus que du factuel donc plus d'histoire.

Rhaa, ça me ronge, ça m'énerve ! J'ai envie d'y être !
#258722
Là, tout notre temps libre ou presque, nous conversions par écrit.
O m’appelait de petits mots doux (« ma puce, ma mie, ma my, miemie, ma chérie, mon bébé… ») qui m’enchantaient mais il n’abordait jamais le domaine de l’amour, ni les choses de la chair. Par pudeur et maintenant, je crois savoir, par désintérêt. CQFD. Je lui disais qu’il était trop sage, pas assez rock'n roll mais que cela pouvait s'arranger. J’étais sûre de l’y aider (mais ça ne s’est jamais arrangé.)

Un jour, je lui ai suggéré de me « tripoter » qui est un mot osé dans notre lexique par rapport à ce que sentais pouvoir me permettre, mais utilisé dans un registre un peu ludique. « Quand tu viendras, faudra que tu tripotes mon vélo cassé. Avec moi aussi, tu le pourras. N’oublie pas de me tripoter, hein, loulou. Pas de te forcer, non, jamais, ou sinon qu'un peu. Une fille, ça aime qu'on la désire. Toutes les filles, pas seulement moi, même si toutes ne veulent pas qu'on ne pense qu'à ça mais ce "çà" doit toujours planer. Désirer sa nana, c'est être toujours dans la relation à elle. » Comme à son habitude, il y a répondu en souriant ce jour-là mais dans notre petite vie, il m'a très rarement tripotée et jamais de son propre chef.

Jour après jour, une volonté s’ancrait doucement mais de plus en plus en moi d’y aller délicatement avec lui, aussi bien dans l’amour que dans le sexe, surtout pour ne pas le blesser, le choquer, l’abîmer, pour ne pas abuser de la situation (par négligence plutôt que par intérêt), car si je percevais ses sentiments amoureux à travers ses mots et surtout l’ardeur de son regard - quasiment de l’admiration - il ne montrait pas pour autant d’avidité pour la chose, mais je lui reconnaissais une petite attention voire curiosité étonnée que j’espérais satisfaire et bien plus dans le temps.

Je lui parlais, certes, un peu de moi en élargissant le propos aux autres femmes, manière de rester au centre de ses préoccupations immédiates et de l’habituer à l’idée de la femme dans l’absolu. Plus tard, ma volonté sera toujours de « le rendre au monde » en sachant tout d’une femme, de ce qu’elle aime à ce qui la fait mourir, afin qu’il puisse s’adapter à n’importe quelle femme qu’il rencontrerait plus tard et la rendre heureuse dans la vie et au lit.

Cela s’est plus précisément décidé dans mon esprit lors de notre second week-end ensemble. Il s’agissait certainement pas pour moi de le modeler mais de lui permettre d'être vraiment lui-même pour devenir lui-même, de se découvrir à son rythme, qu’il éclose en quelque sorte entre mes bras, à mon contact, grâce à mon influence parce que je lui voulais du bien - et c’est peu de le dire - parce que je trouvais qu’il valait la peine de cet effort et de ce plaisir où je serais partie prenante, dedans avec lui mais aussi en marge, observatrice de son évolution.. pour autant que je puisse. Je désirais lui donner autant que je pouvais pour qu’il soit satisfait et heureux d’être avec moi, d'être tout court. Qu’il se sente bien. Avec moi puis après moi.
Ne dit-on que la nature profonde d'une femme est de rendre son homme heureux ?

Moi dans l'histoire, je voulais juste que les choses se fassent pour que quelque chose qui criait se taise en moi donc se satisfasse aussi, sans réfléchir au lendemain me concernant. Pour cela, je savais devoir faire un effort permanent pour ne pas me laisser aller à mes mauvaises habitudes avec les mecs, de tout analyser, de tout systématiser ou que sais-je encore... Surtout, le prendre tel qu’il était. Je ne pense pas avoir démérité sur ce dernier point.

J’ignorais en revanche, ô combien, j’étais à mille lieues d’imaginer que du doux flottement amoureux dans lequel je me trouvais bercée déjà, se retournerait brusquement contre moi une lame qui me poignarderait dans le dos et dont la violence m'emporterait au loin, loin de lui, me laisser pisser un jus rouge, amer et douloureux.
#258724
J'ai hésité... mais me suis un peu habituée ces derniers jours, quand j'écris quelque chose d'hier tellement à l'opposé d'aujourd'hui, de le signifier un peu.
Pourtant, je préfèrerais éviter. Je n'aurais pas dû commencer.
Vouloir que le récit se perçoive presque en temps réel (très relatif) chronologique (puisqu'il n'y a pas de plan) et que le lecteur (!) ressente/vive ce que j'ai ressenti/vécu, que ça le frappe presqu'autant que ça m'a frappée.
Ben, c'est un peu raté.
Un autre type "d'effet", amoindrissant, s'est installé. Dommage.

Je tiens à dire que mon dernier post est très important dans l'histoire - mais je n'aurais pas à le dire si j'écrivais mieux. A l'impossible, nul n'est tenu.
#258739
Sans sa chute, il n'y aurait pas le récit de cette histoire.
Ce qui est important, c'est l'histoire ou l'histoire avec sa chute. Cela dépend d'où l'on veut se placer.
Certainement pas la chute toute seule, aussi connue que le monde est vieux.

Je ne lui ai jamais dit que je voulais le préparer aux femmes mais oui que je lui voulais du bien. Une partie de cela a été copiée/collée à partir d'un mail que jui avais envoyé y'a presque un an.

Le préparer aux femmes, c'est avant et après, c-à-d s'il sait s'y prendre avec moi (moi lambda), il saura s'y prendre avec les autres.
Aussi, j'ai accompagné mon guidage sur moi de conseils généraux plus élargis. A l'occasion et hyper discrètement pour qu'il ignore tjrs quel était mon dessein, pour qu'il ne sente jamais petit garçon, élève mais toujours l'homme, celui qui sait et qui va m'en donner, éventuellement.
#261382

Deux jours après notre premier week-end ensemble, je me suis aperçue dans le miroir de ma salle de bain que mon menton était recouvert d’une sorte de tout petit duvet blanc que j’ai pris dans un premier temps pour une allergie à quelque chose. Et en plus, ça me faisait un peu mal. En inspectant plus attentivement l’endroit, j’ai vu qu’il s’agissait en fait de presque microscopiques pelures de peau : mon menton pelait. Et après une minute de réflexion, j’ai fait le rapprochement !
O possède un menton assez fort et j’avais senti qu’il frottait contre le mien lors de nos baisers si longs et si nombreux toutes ces nuits-là mais j’ignorais que son menton avait agi comme une sorte dremel entraînant un peeling de ma peau. En tout cas, le résultat était là et me gênait un peu. Ce n’était pas très joli.
Pour l’heure, une noisette de crème apaisante régulièrement pendant deux ou trois jours et on n’y voyait presque plus rien.

Le menton irrité qui pèle, je l’ai eu systématiquement après chaque rencontre ; ça n’a jamais failli. Quand bien même O se rasait de près, il suffisait de quelques heures ensemble pour qu’apparaisse ce micro-peeling. Je lui écrivais « Ca y est, j’ai le menton qui pèle ! » et à chaque fois, c’était pour moi une petite gêne esthétique mais surtout, une marque érotique, un rappel s’il était besoin de nos baisers nombreux et langoureux et de ce qui les avait accompagnés. Il en souriait tendrement.

Dans un premier temps, il avait pensé ne plus se raser pour que sa barbe ne me blesse pas mais comme je déteste la barbe, il ne voyait pas de solution. Avec ses talents dans ce domaine, il devait être capable, lui disais-je de trouver l’exact millimétrage pour faire négligé, ce que je souhaitais, sans être coupant, grattant, rappeur. Il répondait ne pas vouloir se transformer en tortionnaire (et pourtant !) puis, au lieu de se remémorer ce que nous avions fait ensemble pour que j’aie un menton aussi « abîmé », il proposait de m’envoyer des photos de lui quand il s’était essayé à la barbe, à la barbichette, aux moustaches, aux favoris, enfin à tous les looks qu’un jeunot tente quand sa barbe d’adolescent commence à pousser. Oh non ! surtout pas ! Non seulement, je n’aime pas la barbe mais de plus, encore moins sur un gamin. Surtout, je ne voulais certainement pas le reconnaître sous des traits d’adolescent certainement proches de ceux d’aujourd’hui et qu’il y ait confusion. Je voulais ne posséder en moi que son image d’homme et pas une autre. Ces photos, c’était trop tôt pour moi.

Il ne comprenait pas, disait qu’il fallait être curieux de l'autre, le voir sous toutes les formes où il peut être et ajoutait « Moi je voudrais voir n'importe quelle photo de toi «. Cette phrase presque anodine à cette époque, a toujours par la suite figuré dans mon panthéon des mots d’amour.

Il semblait ne pas comprendre qu’il fallait qu’il fasse aussi attention à ce que mon désir pour lui ne soit pas altéré par une perception désagréable de lui. O à 17 ou 20 ans, ça ne m’intéressait absolument pas ! Bébé, petit garçon, peut-être et même certainement mais il était hors de question pour moi de le confondre avec un adolescent trop vert. Ca m’aurait rendue trop « maman » ou « incestueuse ». O était et devait rester un jeune homme sans âge, continuer ainsi à me plaire et basta.

Il y a vu autre chose :

Lui : ouais, rassure-moi quand même, ton intérêt pour moi est accroché à autre chose qu’a des ornements de surface
Moi : à l'origine évidemment mais si tu commence à boire de la bière, à roter, à te laisser pousser une barbe de gorille et à porter des pantalons en tergal, jvais débander tt de suite
Lui : non, j'avais juste la barbe, et je l'ai taillée en faisant des essais de look
à travers le temps et les genres
un jour je te montrerai quand même, je suis assez fier de certains
Moi : j'ai dit NON
Lui : un jour, si
Dans, pff, longtemps
Moi : mais non, te dis-je !
Tu vas me dégoûter
Lui : on verra, de toute façon y’a des chances que j’oublie
Moi : c’est ça : oublie !


La dernière fois que j’ai constaté que mon menton irrité pelait après un week-end en novembre avec lui - le dernier - j’ai souhaité qu’il restât ainsi longtemps en marque et preuve visible de l’amour que nous avions fait malgré son amour que je n'avais plus. Je n’ai pas appliqué de crème apaisante pour estomper l’effet peeling ou l’irritation, et j’ai pleuré amèrement chaque fois que le miroir me les montrait.
#261898
[color=#000040]On allait bientôt se revoir. J’avais hâte et lui aussi. Il y avait chez moi un empressement heureux de le retrouver moins torturant qu’avant le premier week-end mais tout aussi excitant. Je voulais retrouver et continuer à découvrir l’homme, l’individu, ses épaules, ses bras, sa bouche et un peu son sexe mais sans avidité particulière. Je voulais revoir son mètre quatre-vingt campé sur ses jambes solides et son sourire quand il me regarderait. Lui.

Je pensais à lui constamment dans la journée comme si O circulait dans mes veines et à lui demander constamment s’il aimait mon sang. Une certitude s’imposait : si je vivais, c’était pour lui.

Nous continuions à converser par msn et je n’étais qu’au début de mon « guidage » en m’en rendant à peine compte :


Moi : c'est marrant : avant, je vivais disons normalement et aujourd'hui, tt ce que j'ai vu ou fait, j'avais l'impression que c'était "pour toi"..
Lui : et c'est mal ?
Moi : j'ai eu plein d'heures de travail et je t'assure que très très souvent, j'avais l'impression que t'avais mis un micro et que tu m'entendais déconner avec les collègues, me fâcher, les faire réagir (bien ou mal) et j'imaginais mm tes commentaires (là, t'aurais pu dû dire ça / là, c'était cool..) T'as vu comme j'ai pensé à toi ? tout le temps !
Lui : ça me fait plaisir tu sais
moi je peux pas dire que je fais chaque chose pour toi vu que je ne fais pas grand chose
Moi : (je remettais mes cheveux en place devant le miroir et jme disais "c'eset pour mon lolou", alors ke t'étais pas près de me voir..
Lui : mais je pense à toi sans arrêt aussi
Moi : ça va être chouette demain soir
Lui : ah non, moi c'est plutôt "eh ben j'ai une de ces tronches, heureusement que Mymy ne me voit pas"
Moi : (ça m'arrive aussi)
mais les nanas, ce n'esrt pas comme les mecs : Les mecs sont dans le fantasme, l'image, ils projettent du film et ça attise leur désir. Les nanas diffèrent largement. Moi, jsuis une nana et jme mets à la place du mec : est-ce k'il aimerait cette image ?
Lui : oui
mais les mecs le font un pau aussi, parfois
Moi : d'où la photo
le mec peut ne pas être beau mais qd mm faire en sorte ke la nana le désire C'est autre choz qui entre en oeuvre
Lui : oui, et c'est très compliqué
Moi : pas tant
Lui : vu par toi sans doute...
Moi : disons déjà que chez toi, je sais ce ki me plaît et ce ki m'éloigne un peu.. Jpeux pas te le dire hein, tu comprendras
Lui : oui, je comprends déjà un eu
Moi : jpeux te dire seulement ce qui m'attire un peu (qd ce n'est pas bcp)
Lui : oui
tu peux, mais pas le reste
ça servirait à rien, serait désagréable et ressemblerait à une plainte ou un reproche
(je sais pas si t'as remarqué mais j'ai horreur que tu me fassent des reproches, fussent-ils constructifs)
*fasses
Moi : voilà un truc ke j'n'aime pas chez toi !!!
Lui : c'est valable pour moi mais ça le serait pour n'importe qui
qui essaierait de te plaire
Moi : ben loulou, on n'y arrivera jamais
Lui : Un mec veut être parfait pour toi, tu lui sid "t'as trop comme ça, pas assez comme ça", c'est blessant
Moi : justement, il n'a pas à vouloir être parfait, c'est débile, car on ne tombe pas amoureux d'une statue !*
Lui : mais je ne te demande pas de garder quoi que ce soit pour toi
oui, justement
ha
Moi : tu te contredis
Lui : enfin, tu vois le truc ? le mec ne veut pas être parfait et sait qu'il n'a pas à l'être, et pourtant c'est ce que la fille lui dit
non, oui
parfait pour elle, qui trouvera parfait qqn d'imparfait
Moi : exactement
Lui : mais si on lui dit qu'il est imparfait même dans son imperfection...
Moi : lol, jte laisse , faut ke je m'occupe de mes tifs, ça me gave d'avance et pourtant, j'aime bien d'hab mais trop fatiguée


Il venait de signifier là, un vrai trait de son caractère : l'orgueil susceptible. O est quelqu’un qui ne supporte pas ce qui lui semble être une remise en cause, qui se blesse facilement à la moindre remarque et réplique violemment. Sur le moment, je n’en ai à peine tenu compte, ce n’était qu’un détail parmi d'autres dont il était impossible de peser l’importance. C’est la fréquentation d’O qui m’a montré sur le long terme à quel point le moindre conseil peut être perçu par lui comme un reproche insupportable et doit donc lui être donné avec des précautions de chirurgien du cerveau sous peine de recevoir un coup de scalpel en retour.
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Modifié en dernier par mylu le 10 mars 2011, 03:41, modifié 3 fois.
#262400
Aux tout débuts, où je lui disais un jour : "Ce n'est pas normal : je te trouve parfait", il a répondu : "Alors soit je ne suis pas normal, soit je ne suis pas parfait".

Je crois plutôt qu'il se voit parfait dans l'absolu et comme il se croit conscient de ses imperfections (dans sa perfection, exceptions confirmant la règle), il ne peut supporter qu'on les souligne ou qu'on en découvre d'autres.

Toujours est-il que la remarque ("fut-elle constructive") lui est insupportable et se retourne contre la personne qui l'a émise.

On est mal barré.
#263490
[color=#000040]Pour l’instant, toute à mon engouement, je me piquais à jouer un peu avec lui sur msn, au hasard de la conversation. J’ignorais alors que ce type de jeux pouvait le faire souffrir jusqu’à l’éloigner totalement de moi :


Moi : tu ne m'as pas demandé quel truc par ex, j'aimais chez toi .. A ton avis ?
Lui : si, je te l'ai demandé, sans te le demander
- dis
Moi :non, t'as pas été insistant ; j'ai vachement surveillé ta prose
- t'as embrayé sur ce ki ne faut pas dire
Lui : non, j'ai pas été insistant, ça aurait été disgrâcieux
Moi : pff; disgracieux pour un truc plaisant ? n'importe nawak
Lui : eh si
- bn alors mymy, c'est quoi qui te plaît chez moi ? Hein, dis, c'est quoi ?
Moi : des clous. Laissons la disgrâce s'éloigner de nous en ses qualités désirables et restons face à face avec les défauts, qu'impitoyablement, on ne manquera pas de faire remarquer à l'autre, mm silencieusement
Lui : pffffffff
Moi : t'as raté le coche
Lui : tout ça pour ça !!
- non, c'est sadique ça
Moi : en plus, il en veut pour son argent temporel !
- c'est moi ki n'ai pas arrêté de te brancher sur les bottes ou ce ki me plaisait chez toi.
- Et toi, t'as à chak fois embrayé sur autre choz ? ok, assume
Lui : non, pour ce qui te plaisait j'ai pas embrayé sur autre chose
Moi : jte trouve pas assez.. pas assez..
- relis et tu verras
Lui : j'ai commencé par balayer le contraire, en guise d'intro, pour faire place nette
Moi : tu ne m'enfarineras pas
Lui : je veux bien être "trop..." mais pas "pas assez..."
Moi : ton défaut principal est.. est... !
Lui : je veux bien être imparfait mais pas insuffisant
Moi : ce que je ne supporte pas chez toi que c'est une calamité, c'est.. c'est.. !
Lui : aaaaah !!! arrête
Moi : une nana comme moi a besoin de.. de.. !
- que tu ne me donnes pas !
Lui : de, de sensualité , d'excitation ? d'obsession ?
Moi : et je ne te parle mm pas de ton tue-l'amour qui est.. est ... !
Lui : l'obéissance ?
Moi : et je sais déjà ce qui me fera te quitter qui est.. est.. !
Lui : !!!!!!!!!!!!!!!!!!
- ARRËTE
- dis !
Moi : ki plaît ou déplaît à ta mie ?
Lui : je sais plus
- t'en as trop dit et pas assez
- t'es dégueulasse, j'ai jamais agi comme ça avec toi
Moi : manquerait plus que ça !
- tu ne réponds pas aux questions lulu et te plains pas que j'aille dans le fossé..
- ou t'y jette
Lui : mais je ne veux pas TE répondre à ces questions là, je veux ME répondre, mais je ne veux pas que ce soit TOI qui les poses
- et tu les poses
Moi : ne crie pas
Lui : que tu saches déjà pourquoi tu vs me quitter, t'aurais pas dû me le dire
Moi : non, je ne le sais pas
Lui : ouais ouais...
Moi : tt cela était de la rigolade charrieuse pour t'embêter et te faire rire
Lui : ah ça m'a fait vachement rire
Moi : prends pas au 1°
Lui : le risque valait la peine d'être considéré en tt cas
Moi :pas du tt estimé ça
- et jpensais ke tu jouais l'outré
- ça me faisait rire
Lui : t'es plus intelligente que moi. C'est la première fois que je reconnais à une fille d'être plus intelligente que moi. Ne joue pas avec ça, c'est pas cool
Moi : comment peux-tu imaginer une liste aussi longue venant de moi alors k'on se connaît pas bcp et ke je n'ai pas arrêté de te répéter qu'aujourd'hui, t'étais dans ma tête & dans mon coeur ? Ce n'est pas logique..
Lui : bah, la logique...
Moi : on n'a pas la mm intelligence ; y'a pas de comparaison à faire
Lui : si tu veux
Moi : j'suis plus futée ou aiguisée que toi mais jpense pas être plus intelligente que toi.. Ce ne sont pas les mm valeurs.
Lui : ouais, possible, plus "aware" en tout cas
Moi : p-être
Lui : Tu m'as donné faim (bah oui)
Moi : au revoir loulou
Lui : à plus tard ma mymy
Moi : pas sûr
Lui : ok. Repose-toi bien en tt cas
- biz
Moi : vais faire mes tifs
Lui : pas trop court quand même ;)
Moi : non, juste à la diable
Lui : ok
- bon courage


Je n’avais pas aimé qu’O me croie plus intelligente que lui, surtout qu’il y ait pensé. Je voyais ne serait-ce que dans sa façon de le dire un placement en infériorité que je ne voulais pas pour lui - et pour moi. On ne pouvait pas cumuler ainsi un âge inférieur et un QI inférieur, ce serait trop. De toute façon, cela ne présentait aucun intérêt pour moi de m’interroger pour savoir si c’était vrai ou faux puisque je le trouvais intelligent, suffisamment intelligent. J’allais écrire : puisque je le trouvais terriblement attirant.

En fait, je l’ai toujours trouvé très intelligent dans son domaine professionnel (et je ne suis pas la seule) qui le passionne et dans ces centres d’intérêt (particulièrement des sports dont il conçoit quelques instruments dans leur plus fine complexité et pratique comme un art en remportant des victoires), aussi dans l’exactitude de ses jugements et dans ses qualités pédagogiques avec ses précisions d’entomologiste (toujours dans ses domaines de prédilection), intelligent encore lors de rares conversations sur certaines conceptions de la vie, mais beaucoup moins quelquefois. Quelquefois, je me demandais même s’il n’était pas idiot ( !). D’autres fois, je le trouvais bête car pas assez dégrossi ; le contraste entre sa délicatesse habituelle et un jugement à l’emporte-pièce me dérangeait ; il n’en était que plus criminel. Certaines fois encore, c’était peut-être son caractère, sa façon d’être buté sur les choses, imperméable au bon sens partagé, fier de son « mauvais sens » égoïste qui me le faisait apparaître stupide.

Pour l’instant, je ne trouvais absolument rien de radical, ni rédhibitoire chez lui – ses quelques ignorances ou maladresses dues à son âge ne pouvant le condamner - et refusais qu’il me pensât plus intelligente que lui et s’en fasse un complexe ridicule. O était mon homme choisi, mon préféré, mon loulou, celui auquel je pensais et que je désirais, obligatoirement très intelligent.

Par ailleurs, je remarquais une petite contradiction par rapport à ce qu’il avait avancé précédemment sur la critique, que je n’ai pas relevée sur le coup : « je veux bien être imparfait mais pas insuffisant ». Oh, si on joue sur les mots en les tirant au maximum de leurs sens, cela revenait presque au même.
Plus tard, je me servirai (en vain) de son insuffisance et lui abusera de sa suffisance.

Avec lui, je pensais faire joujou sur msn et l’avais en fait torturé, blessé. Petit chou ! Je sentais parfaitement que je le dominais affectivement parlant, c’était moi qui avais la main – il semblait plus amoureux que moi, plus sensible - mais à la hauteur de mes décisions le concernant, je n’en voulais abuser. Tout en étant des plus sincères, je me rattrapais alors bien vite pour panser sa plaie toute fraîche :


Moi : llolo
- loulou
- mon loulou
Lui : mie....
Moi : y'a qqchoz..
Lui : oui
Moi : ... qui me fait fondre..
- lolo
Lui : ha, jt'adore ma puce
Moi : loulou
Lui : tu me fais sourire
Moi : .. tu sais ?
- loulou
Lui : oui, je sais.....
Moi : non, tu ne sais pas..
Lui : si, je crois
Moi : c'est ?
Lui : et dans mon sourire, il y a de la tendresse et un peu de fierté égoiste de me douter de ça
Moi : et ?
Lui : ................
- j'aime que ce soit sous-entendu ma mymy
Moi : alors, tu ne sais pas..
Lui : peut-être que si
Moi : dis-moi ce ke tu crois..
Lui : non non
Moi : tu casses
Lui : laisse-moi mon sourire, il est pour toi
- non, au contraire
Moi : tu ne le regretteras pas, dis..
Lui : non
Moi : stp
Lui : ..........


Depuis qu’il avait commencé avec ses allusions, ses sous-entendus et sa « fierté égoïste », je me demandais bien s’il n’était pas tout simplement à penser à sa queue de chimpanzé. Non, quand même pas ça ?! Ce qui ferait fondre une Romantique comme moi après notre premier week-end, qui s’y prenait tout en minauderies et en câlineries verbales pour amener le sujet, serait quelques centimètres de plus de son os ? (Ah, ce n'est pas un os ?) Il n’aurait pensé qu’à ça et pensé que je n'avais pensé qu'à ça ? C'était stupéfiant.
Son sexe, je ne l’avais même pas approché, pas fait sa connaissance : je l’avais entr’aperçu, à peine touché et il ne m’avait pas fait crier, alors que d'autres, plus modestes, si. De plus, on n’était pas au marché aux bestiaux et moi, pas maquignon.

En fait, je n’ai jamais su à quoi il faisait allusion ce jour-là. J’ai reposé la question plus tard mais il n’y a jamais répondu. Ce qui me laisse pencher encore plus en faveur de son sexe et vers la certitude qu'il est bel et bien conscient de posséder un beau jouet qui peut faire crac boum hue.


Moi : pourquoi "cacher" qqchoz que j'ignore p-être, qui vient p-être en seconde position ?
Lui : pourquoi tout dévoiler my
Moi : pas tout , juste ça (le tien) et ça (le mien) car sur que ce n'est pas la mm choz
Lui : je n'ai pas à tout expliquer, et si je cherche à l'expliquer, à le borner pour pouvoir le dire, ça indroduit du doute
- "est-ce que c'est bien ça ?"
Moi : qu'on soit ensemble, déjà, ce n'est pas bien !
Lui : je voulais dire "est-ce que c'est vraiment ça ?"
- si, c'est bien qu'on soit ensemble ma mie
- je ne le regrette pas, ne le regretterai jamais
Moi : la fille a besoin qu'on lui raconte des histoires
- tu le regretteras qd je recommencerai à te rendre chèvre
Lui : non, même pas
Moi : raconte-moi une histoire
- (attention ! jte surveille)
- une histoire avec..
- avec..
Lui : avec nous
Moi : non
- mais ça aurait pu être
- avec un mot.. tu l'as dit pour la 1ère fois, après notre 1ère nuit..
- une histoire avec un possessif
- un possessif & un mot..
Lui : je ne crois pas t'avoir dit LE mot... il fait peur
Moi : pas cuila
- tu me l'as dit plusieurs fois..
Lui : les autres, oui
- ma chérie
Moi : oui j'aime bien mm bcp (alors ke je déteste d'habitude !!!)
- mais c'n'est pas ça encore.. Essaie mario
Lui : moi j'aime t'appeler comme ça
- ma my chérie
Moi : ça ne me dégoûte pas mais..
- t'as mieux pour moi..
Lui : ma douce, ça nous va bien aussi
Moi : si tu veux mais encore..
Lui : ma puce ? c'est quand même pas ça ?!
Moi : !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- fonte des neiges - ;;;;;::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Lui : tu aimes tant que je t'appelle ma puce ? comme ma petite puce, ma petite fille, myl ?
Moi : j'adore..
- depuis 18H06 où jme suis connectée, je n'attendais ke ça. Tu l'as écrit une fois mais par inadvertance.
Lui : j'aime que tu aimes, mais ça m'étonne car à chaque fois tu ne réagissais pas
Moi : Hier, je n'attendais que ça. Toute la soirée et y'a pas eu ça.
Lui : ça me gênait presque de tappeler comme ça, du coup
Moi : no reaction ? tu m'étonnes. Ou j'"emmagasinnais..
Lui : hahaha
- génial
- ma ptite puce chérie
Moi : sinon, tout le reste me plaît aussi..
- mai ça, ça me tue.
Lui : c'est bine ! j'aime
*bien
Moi : ça, je déteste chez toi : récrire les trucs compréhensibles, perdre ton temps au lieu de me dire de l'amour
Lui : mais ça, c'est tout moi, ma douce
Moi : tu sais loulou..
- maintenant que je t'ai donné la clef..
- tu vas m'avoir à tous les coups
Lui : sans effort ? mouais...
Moi : loulou, j'ai mes tifs à faire putain
Lui : La clé, je te ferai l'attendre...
Moi : (elle aime aussi les contrastes)
Lui : oui, et moi j'ai à me nourrir
- allez ma chérie
- bon courage pour la coupe
- A bientôt
Moi : m'en fous : j'ai ta photo en fond d'écran
Lui : ok, remplace-moi par mon image pixellisée, c'est pareil ;)
Moi : ça suffira pour ce ke je pourrais faire avec toi ce soir
Lui : ouais, c'est vrai !
Moi : et demain, tu me prendras dans tes bras, hein
Lui : je t'embrasse beaucoup beaucoup, beaucoup
Moi : et tu m'embrasseras dans le cou, hein
Lui : Oui, je te serrerai
- oui
Moi : et tu me diras ma puce, hein
Lui : oui
- demain...
- allez
Moi : alorsça suffira à mon bonheur
Lui : et ton bonheur suffira au mien
Moi : mon lol
Lui : ma myl
Moi : c'est du vrai amour que je t'envoie
- prends-le, il s'évapore
Lui : il me rentre dedans mais ne e blesse pas
- allez on se laisse. A demain...............

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Modifié en dernier par mylu le 10 mars 2011, 03:44, modifié 1 fois.
#263601
MonsieurP a écrit :Je suis frappé en lisant ces échanges, la seule chose que je pense c'est que tu a la place du mec… et clairement elle ne te plait pas. Enfin je ne veux pas tomber dans le cliché, mais je pense que tu comprendras ce que je veux dire.

Que je refuse la place de mec, je l'ai écrit plusieurs fois mais là, où le vois-tu ?
#264017
MonsieurP a écrit :Bah c'est évident, je sais pas combien de fois tu essayes de lui faire dire que tu détestes qu'il soit si peu sensuel. Bien sur tu le fais pour le taquiner (ce qu'il ne comprend pas), mais il y a quand même un fond de vérité douloureux, en te lisant je t'ai sentie un peu agacée que ça mette autant de temps à venir, signe que ça ne te plait pas de lui faire cette maïeutique.

Normalement c'est plutôt le rôle du mec de faire avouer ses sentiments à la fille… et clairement ça t'agace de devoir le faire. C'est comme ça que je l'ai lu, d'où ma conclusion.

Tout à fait exact.
Je ne peux pas mieux dire : exact. Très bien vu.
C'est exactement ce que je faisais/voulais/sentais.
#271149
Aujourd’hui, on est le 5 Mars 2011, exactement à un an jour pour jour, nuit pour nuit de notre première nuit.
Ce n'est pas n'importe quel jour et cette nuit ne sera pas n'importe quelle nuit. J'y pense tous les mois, même au début où O fêtait joyeusement notre anniversaire. J''y pense depuis février, j'y pense tous les jours ces derniers temps. C'était une date importante que ce jeudi 5 Mars 2010.

Je viens de rentrer sur chez moi.
Bilan très difficile, très très mitigé.

Oui, O m'avait dit Non après des peut-être, pour la énième fois Non mais là, je n'en pouvais plus.
Suis partie vers midi presque sur un coup de tête. Ca fait certainement 100 fois que je voulais y aller malgré son Non mais je me suis toujours retenue par respect pour lui alors qu'il ne me respecte plus depuis longtemps - et par peur.
Attendu le train 1H à St-Lazare puis direct Normandie. Là-bas, la gare est loin de tout, semble-t-il. Le car pour le bled où O habite depuis janvier était dans 2H. Comment attendre loin du centre ville, ainsi sans rien dire, rien faire, soleil mais vent froid ?
Je lui ai téléphoné mais répondeur. J'ai juste dit bonjour et "je ne suis pas loin de toi" avec une voix câline. Pas vraiment de calcul, c'est venu comme ça.

En partant, ma motivation, outre le voir enfin, était de tout lui dire enfin, lui dire tout ce que j'avais investi en lui, tout ce que j'avais espéré pour nous, la décision que j'avais prise le concernant il y a un an, lui dire ce qui me manquait concrètement, où il avait été défaillant, comment il pourrait être brillant avec tout le monde, comment il pourrait faire crier n'importe quelle fille au monde s'il me suivait... Mais non, j'ai pris pour ce message une voix de petite fille qui fait de l'oeil en coin en espérant qu'on l'attrape.

Pas de car ? Ai osé l'auto-stop. Très très gênant, la honte. J'avais déjà fait ça (pour le rejoindre) début novembre en Bretagne. Je ne compte plus tout ce que j’ai fait pour lui et jamais pour un autre. Ai beaucoup attendu en tendant mon pouce timidement. Les Normands sont méfiants, m'a-t-on dit ensuite. Enfin, une femme m'a prise en stop jusqu'à Trucville (j'adore ces noms de bleds qui me replongent dans Maupassant et Flaubert ; ai l'impression d'y être un peu chez moi, sites du monde de ma jeunesse puisqu'on vit plus ses romans que sa vie) puis un bonhomme jusqu'à Bled en Caux. Le bol. A part que cet inspecteur des impôts m'a raconté son incendie de maison et ses problèmes d'assurances. Un coup dur pour lui et j'ai compati.

Arrivée enfin à Bled en Caux dont je me délectais sur le chemin de voir le nom affiché sur les panneaux car c'était un bout du nom de mon Loulou sur les panneaux, un avant-goût. Mais là, que faire ? Devant une boutique fermée, j'ai téléphoné à loulou en espérant qu'il me prenne enfin en ligne. Il l'a fait ! Voix convenable = tout est possible. J'ai été un peu sibylline, comme "je suis tout près de toi", mais quand je lui ai demandé où il était, il a répondu "Rouen" ! chez son copain où il ne devait rester que le vendredi soir. Galère. Il a dit avoir l'intention de rentrer ce soir samedi (on était quand mm l'après-midi vers 16h ou 17H) et j'ai dit "pas grave" (genre, je t'attendrai). Il était hésitant mais de couleur positive, je le sentais tanguer vers moi. C'est une impression délicieuse de le sentir tanguer vers moi, non parce que j'aurais vaincu quelque chose chez lui mais parce qu'il me semble toujours que quelque chose en lui qu'il s'évertue d'occulter, d'enterrer au plus profond, ressurgit malgré tout. En fait, je crois toujours qu'au fond de lui, il m'aime. Je pourrais expliquer pourquoi mais je suis fatiguée.
Puis d'un coup au téléphone, il a dû sentir la petite "responsabilité/contrainte" que je figurais pour lui et il a changé de ton, a pris celui du méchant et m'a engueulée violemment : "Je t'ai dit non mais t'en fais qu'à ta tête ! En plus, j'ai des choses à faire,moi, je dois dormir pour récupérer, j'avais l'intention de jouer (guitare, piano), de faire mes trucs et tu viens m'emmerder en plein milieu ! j'ai eu une dure semaine et j'ai pas envie de te voir, je te l’ai déjà dit, ect !"

J'étais choquée par ses mots, j'ai attendu qu'il ait fini sa crise puis ai continué avec ma voix de conciliation parce que j'avais entendu à travers la sienne qu'il y avait une possibilité pour moi de me glisser au milieu de sa colère plaquée pour la tempérer. Et j'ai dit que ce n'était pas grave, qu'effectivement, il m'avait dit des choses dures dans ce sens par mail mais que j'avais décidé de les prendre de façon positive (!), que je n'allais pas le déranger dans ses affaires, que c'était juste pour qu'on se voie parce que ça faisait des mois qu'il tergiversait, disait oui, p-être (j'insistais sur "oui" et "peut-être"), puis disait non et que je n'en pouvais plus d'attendre alors que je sais qu'il voulait bien me voir au fond mais que maintenant ici, je pouvais l'attendre gentiment, ça ne posait pas de problème, qu'il prenne son temps et me téléphone quand il serait là, etc.

Il a semblé être raisonné ou avoir fini sa gueulante, comme revenu à des sentiments plus tempérés, sa voix s'est adoucie, et j'ai senti qu'il hésitait à m'accorder la victoire et donc, à se considérer vaincu par mes mots ou moi (je pense plutôt par moi) mais ne le voulant pas dans cette position, j'ai dit quelques mots montrant que je n'avais rien remporté ou que je ne m'étais pas aperçue de la moindre bataille. Il m'a conseillée de me promener sur la plage. J'avais de toute façon, l'intention de le faire.
Cela n’a l’air de rien mais c’est énorme qu’il m’ait conseillée de me promener quelque part pour passer le temps me séparant de lui. Cela sous-entendait qu’il me rejoindrait, certes, mais aussi qu’il me prenait un tant soit peu en charge avec ce conseil, et si y’a bien une chose qu'O ne fait jamais, c’est s’occuper de quelqu’un. L’empathie, la solidarité, la responsabilité, ce n’est vraiment pas son truc.

Ok, ça marche. Je me promène sur la jetée en contrant un vent terrible et une mer plutôt agitée en face mais qu'importe ces éléments hostiles puisqu'enfin, je vais retrouver mon O, mon bébé, mon tout doux. Le soleil est présent. C'est normal, le soleil est l'ami d'O qui lui ressemble. Fait froid. Je suis contente, les choses vont se passer, je vais le voir et surtout, j'ai aimé comment il a repris une voix normale pour finir la conversation, voix dans laquelle j'avais ma place comme si déjà, c'était ses bras.

Ensuite, j'ai longé de port de plaisance pour y lire le nom des bateaux, voir s'ils avaient un rapport quelconque avec nous deux, et dénombrer ceux à voile. Je suis entrée chez un brocanteur, Domi, hors de prix pour de la semi-daube en barre qu'il essayait de vendre. Après, le centre ville est vite visité avec ses commerces de proximité sans charme particulier.
Je choisis une brasserie, "Chez Franck", hélas bruyante, pour m'y poser et bouquiner un magazine de nanas (j'ai emporté 2 livres de philo et 2 magazines). J'y suis restée jusqu'à la fermeture à 20h, ne me concentrant jamais suffisamment pour comprendre ce que je lisais. J'étais toujours contente, je m'imaginais ce qu'on allait faire, comment on allait s'y prendre, comment j'allais ou non lui parler, tout lui dire, comment je le pourrais ou pas, etc.
Modifié en dernier par mylu le 08 mars 2011, 01:32, modifié 1 fois.
#271154
je suis de normandie s'il ne répond pas je veux bien te receuillir et je veux bien t'aider à le rendre jaloux montre lui qu'il y en d'autre qui de désire il voudra peut être te récupérer
#271187
Merci mais tu ne sais même pas à quoi je ressemble, ce que j'aime et moi-même ignore ce qui pourrait le faire vouloir me récupérer. Certainement rien.
En tout cas, je suis sûre qu'il ne serait pas jaloux mais "soulagé" d'un poids. Le poids, c'est moi.
#271199
pourquoi tu dis cela, il y ena peut être d'autre qui te trouve mignonne et qui te respecterons tu le mérite souvent moi j'était rapide en besogne c'est pour te faire comprendre qu'il y a toujours des opportunité dans la vie.(même si je ne suis pas forcément intéresser la personnalité et le physique reste important)
#271234
Vas tu poster la suite ce soir ? Quoi qu'il en soit, je te souhaite sincèrement qu'elle laissera place à une ouverture ! Si seulement les évènements pouvaient perturber complètement le cours de ton beau récit triste, je serai pas fâché de jamais savoir la fin :)
#271238
C’est dans cette attente rêveuse, fébrile, anxieuse que mon téléphone émet sa petite musique. O doit certainement vouloir me contacter pour me demander où venir me chercher. A 19H, il m'envoie non pas un coup de fil qui serait trop direct, trop carné, non, il m’envoie un sms :
Rentre chez toi. Je reste à Rouen.
Stupeur ! horreur ! Ce n'est pas chose possible ! ou un cauchemar ? Un couperet s’est abattu sur ma tête. Le truc saisissant, la douche glacée, effroyable, je tremble.

Et réplique :
Moi : Je peux plus loulou. Y-A plus car maintenant !! Au secours !
lui 19H08 : Y'en a un qui part du port à 19h18, 19H28 à l'espace du littoral.

Je ne sais pas l’heure qu’il est mais entre temps, la batterie s’est mise à clignoter. Ce portable basique est merdique, la batterie ne tient même plus quelques minutes depuis que Loulou m’a quittée. Je peux à peine l'écrire et le croire : Mon lou m'a quittée. On aurait dit que la batterie voulait me faire signe que dorénavant, je n’aurais plus besoin d’elle puisque loulou ne m'enverrait plus de mots doux. Elle va me lâcher elle aussi ! Je panique un peu, la nuit tombe, je ne sais pas où devoir penser en premier. J’avise le patron de la brasserie qui empile ses chaises, qui veut bien brancher ma prise sur son secteur, ouf, et j’attends en me rongeant les sangs. Je n’en reviens pas. Des semaines et des mois à espérer, des heures de voyage, des heures d’attente et à nouveau, après son peut-être, son oui, un Non tranchant et sans état d’âme. Comment peut-on être aussi inconséquent ?!
Enfin, je récupère mon portable avec du jus et relis son dernier message.

Moi 19H18 : Non pas le samedi ! please Loulou, me laisse pas come ça ! Obligée de t'attendre mais ou ? Tout ferme. Batterie faible com moi
lui 19H20 : Si, le samedi ! Trop tard maintenant ! DEMERDE-TOI

« DEMERDE-TOI » en capitales. C’est un mot terrible. Décidément, il se confirme dans le scato. Je ne peux m’empêcher de penser qu’il a eu certainement un blocage au stade anal, mais pour l’heure, c’est moi qui suis dans une merde crasse. De plus, comme ma boîte est pleine à craquer des anciens messages de Loulou, je suis obligée d’en virer deux pour en envoyer un. Je panique, lequel choisir hyper rapidement ? Allez, un de décembre pas très sympa et un autre d’octobre. Je garde tous ses mots d’amour, les « ma puce », les « ma petite chérie », les « je pense à toi », les « tu m’as ! » mais je dois revenir à l’abominable « DEMERDE-TOI » pour cliquer dessus. Comment peut-on dire une telle chose ? Il fait nuit, à travers la baie vitrée de la brasserie, je vois les gens rentrer en courant parce qu'il fait froid, dans leur voiture un pain à la main, ils ont tous où dormir cette nuit et moi, je devrais me démerder au milieu de nulle part. Arriverais-je à aborder quelqu’un pour lui demander l’hospitalité ? Mais qui suis-je, où suis-je ?!

moi 19H31 : Non pas ça ! Viens s'il te plait. Excuse-Moi. Ai eu tort. Pensais jolie surprise. Désolée
lui 19H36 : Je ne peux pas te ranener à un train, y'en a plus nulle part. Tu me gaches mon week-end. Ce soir je vais au cinéma, tu peux venir si tu te tais du début à la fin. Après je voudrais que tu n'essaies plus d'entrer en contact avec moi

Ai envoyé un dernier sms : "Je dirai rien" mais je viens de voir à l'instant qu'il est resté dans les Brouillons ! il ne l'a même pas lu. Il n’a même pas lu qu’une bavarde comme moi était d’accord pour prendre sur elle et ne pas dire un seul mot, ni qu’elle avait volontairement fait fi de son autre condition terrible, horrible, inimaginable de ne plus jamais avoir de contact avec lui.

Je viens de m'apercevoir qu'en recevant son sms, j'avais lu trop rapidement car dans la panique, qu'il voulait aller au ciné à Rouen et que je lui gâchais son w-end à cause de cela. En fait, il a écrit qu'il voulait aller au ciné à Bled en Caux – avec moi..
Pas trop pigé non plus comment quelqu'un dont les prétextes pour ne pas me voir étaient qu'il avait beaucoup à faire en rentrant chez lui, puisse décider d'y passer outre pour prolonger son w-end chez son pote. Il n’a plus 1000 choses à faire maintenant ? ou est-ce moi ?
Suis-je si horrible ? Eviter de me rencontrer vaudrait-il bien qu’il sacrifie ses projets ? Je ne peux m’y résoudre. Je repense à ses mots anciens : "Je te désire comme c'est pas permis.. Tu me plais.. Je ne voudrais cesser avoir de photos de toi.. Tu es précieuse pour moi.. Je te mangerai en gratin bien croustillant.. Ma mie, bébé.."

Je ne raconte même pas la terrible angoisse qui a suivi. J'ai prié 100 fois que d ieu me vienne en aide dans ce bled hostile, seule, la nuit, sans lulu.. J'ai focalisé sur "rentre chez toi", sur " DEMERDE-TOI ", sur "tu me gâches mon w-end", sur "plus entrer en contact avec moi".. Ou comment vivre un cauchemar.

J'ai même imaginé demander à des gens dans la rue s'ils pouvaient m'héberger ! la trouille. En attendant, un type à moitié saoul est venu vers moi, envoyé par ses copains restés au bar et m'a raconté sa vie merdique. Un gentil gars qui m'aurait trouvée (avec ses copains, d’après lui), belle, seule, triste - puis à la conversation, intelligente et qui comprend tout (pas difficile au royaume des aveugles).. Il voulait discuter avec moi, disait-il, pas pour autre chose car il est un bon gars et c'était crédible. Gris et puant l'alcool, possiblement tatoué, je me suis même demandée si c'était lui à qui j'allais demander l'hospitalité - ou un hôtel somewhere ? Loulou allait-il venir me sauver ?

Puis j'ai continué ma lecture, ma fausse lecture de magazine de mode pétillante et colorée, quel contraste avec moi, vision très troublée, ma vue avait baissé, je n'arrivais pas à lire et plissais les yeux à m’en faire mal au crâne. Faudrait que je m’achète des lunettes. Comme depuis que Loulou m’a quittée, j’ai attrapé une flopée de cheveux blancs, p-être 5 à 10 % de ma chevelure, moi qui en étais si fière. Faudrait que je me teigne ?
La brasserie a fermé, on m'a indiqué un bar, le Flash, ringard à souhait mais ouvert jusqu’à 2h du matin, où j'ai pris table à nouveau devant les regards scrutateurs des gens sans gêne, eux. En province, je ne sais pas si c'est moi mais je me fais vachement reluquer. On dirait que les provinciaux ont toujours faim. Et pas gênés pour un sou, c’en est incroyable. A Paris, on ne regarde pas les gens ainsi. Un vieux esseulé m'a abordée pour me demander si j’avais une soeur, par exemple.
#271247
Mouais, moyen l'ouverture...

Depuis le début de ton récit, j'ai une fâcheuse tendance à lui chercher des excuses, je te trouves un peu trop dur avec lui et son jeune age. Mais là quand même, je suis sidéré par son comportement et par ses mots :(

Mais ôte moi quand même d'un doute, ce que tu écrit c'est passé samedi dernier, j'ai bien compris ?
#271248
Oui, ce samedi exactement. Tout est vrai. J'en ai même ôté car ça me prend un temps fou d'écrire et se souvenir d'autres détails que souvent, on n'aperçoit qu'après postage.

Je n'ai pas pu tenir : j'ai sauté un an dans mon récit pour raconter ce samedi 5 Mars..

Oui, donne-moi les excuses que tu lui trouves. C'est pour cela aussi que j'écris : pour comprendre mieux.

Là, je dois partir. Me lève à 6h demain.

La suite du samedi est au bout de mes doigts.
#271255
Les excuses que je lui trouve ?

Pour t'avoir fait attendre et laissé espérer avant de te planter quand tu ne pouvais plus faire machine arrière ?

Aucune.

Ne plus avoir envie de te voir est une chose, mais faire ce coup là à une femme amoureuse et triste, appel plus l'insulte que la réflexion sur un commentaire à sa décharge.

Je dis ca sur le coup, mon flegme finira par reprendre le dessus. En attendant, c'est pas encore bien clair dans mon esprit, mais ca tourne autour de son inexpérience certaine, d'un possible manque de patience de ta part, et de certaines généralités difficile à exprimer sur les rapports homme-femme (mais bien illustrées par les films de Catherine Breillat, que je te recommande chaudement. "Romance" et "Parfait amour" en particulier. Attention, certaines scènes et certaines idées développées peuvent choquer très fort).

Promis, je développerai ça le moment venu. J'attends notamment de savoir à quel point vos incompréhensions érotiques ont jouées dans le triste cours de cette histoire.

bonne nuit.
#271258
Loulou a fait sonner mon portable sans message. J'ai vu sa voiture se garer devant le bar ; il n'en est pas descendu ; il a juste déverrouillé la portière passager de l’intérieur. Ma peur de ces dernières heures se transforme en une autre peur. J'ai bien baissé ma casquette sur mes yeux. Il était là, c'était le principal. Ca fait 4 mois et 2 jours que je ne l’ai vu. Suis montée sans un mot. Il m'a dit "bonjour" sur le ton de "quand même ! t'es pas polie" (laissez-moi rire) et j'ai répondu "bonjour".

Ensuite, il a conduit comme un courseux qu’il est, hyper rapidement et sportivement, hyper efficacement, prenant des risques dans les rues mais bien maîtrisés grâce à ses changements de vitesse rapides, ses coups de volant calculés aux virages et ses freins ad hoc. Très masculin avec quand même un tout petit peu, à peine, de frime. Même pas pour moi : de l’auto-frime. Cela m’a rappelé notre petit voyage en Bretagne, au printemps dernier. Il conduisait toute la journée pour qu’on visite un maximum d’endroits de son pays d’Armor. C’était le bonheur, moi la tête à la fenêtre à chanter les cheveux au vent ou contre son épaule alanguie, la main sur sa main posée sur le levier de vitesse. Quelquefois, obligé de se presser, il pilotait la voiture avec une dextérité aussi ferme et probante que ce soir. Il avait dû conduire ainsi de Rouen pour arriver « aussi rapidement » me récupérer. Tout cela pour arriver un peu en retard à la séance du Casino pour voir "Rien à déclarer".

A l'entrée, à la queue, je me tiens derrière lui et peux ainsi l’observer un instant de dos ; ça fait quand même des mois que j’attends ce moment et dans ces mois, il y a des milliers d’heures de patience, d’espoir et de désespoir. Enfin, je suis près de lui. N’était sa veste en cuir, il porte de nouveaux vêtements. Ses cheveux semblent plus sombres, fini le blond lumineux que je lui ai connu, ce doit être l’hiver.. Sa nuque est coupée court par un coiffeur de province, elle ressemble à la nuque de n’importe qui mais moi qui l’ai tellement aimée et caressée, moi qui ai tellement rêvé d’y déposer mes baisers tous ces longs mois interminables pendant que lui m’y tenait à l’écart par caprice, par « lassitude », par indifférence, je souffle à l'adresse cette nuque fière et inique un inaudible "connard", juste pour dire ce que je pense de son attitude et tout le mépris qu’elle m’inspire. J’en suis même étonnée. De ma vie, je ne l’ai jamais, même secrètement en pensées, traité de connard. C’est mon bébé avant tout, ma lumière, mon lutin, ma libellule, c’est mon lulu à moi.

Devant la guichetière, je me réjouis un instant : il va me faire son premier cadeau, celui qu'il n'a jamais pu me faire encore, avec son premier salaire mais arrive le choc de ma vie : il paye sa place 6 euros et pas la mienne. Suis tellement abasourdie que je dis alors qu’il poireaute face à moi "Faut payer ?" et il répond "Ben oui, si tu veux voir le film !" avec le ton qu’on emprunte devant une crétine.
On comprendra ma stupeur, mon mal-être, mon dégoût, quand on saura que tout le temps où on a été ensemble, j'ai toujours tout payé ou quasiment. Tout. O sincèrement ne le voulait pas, ça le gênait mais j'expliquais régulièrement qu'il n'avait pas de sous et qu'il était normal que je règle les trucs puisque je gagnais ma vie sinon on ne pouvait jamais rien faire ensemble (hôtels, restos, gâteaux, courses, billets d'entrée, etc.). Au bout d’un petit temps à ce rythme, j’avais conçu ce système suivant la logique simple et dynamique qui convenait à ma morale que pour l’instant, je payais pour deux, j’avançais cet argent en quelque sorte, et que dès qu’il le pourra, il paiera pour nous deux et me couvrira de roses. En effet, de temps à autre, O répliquait joyeusement et plein d’espoir que lorsqu'il trouvera un job, on claquera son fric ensemble et il me fera des cadeaux. Je ne l'ai jamais oublié ; il l'a oublié. Euh, vraiment ?

Six euros ! il n'a pas pu me les offrir, même pas une minable place de cinéma, alors que depuis janvier, il gagne 3000 E/mois, bien plus que moi. Ce n’est pas un crachat dégueulasse sur nos promesses, nos souvenirs, sur nous, ça ? Plutôt sur moi.
#271272
Ce n’est pas un crachat dégueulasse sur nos promesses, nos souvenirs, sur nous, ça ? Plutôt sur moi.


Il est certain que son attitude est détestable.

Il n'a pas volé ton "connard".

Peut être qu'il n'a pas voulu payer ta place justement pour bien montrer la distance qu'il a pris avec vos anciens rêves, et par la même votre relation. En tout cas, c'est surement l'excuse qu'il donnerai s'il était interrogé là dessus, mais je pense surtout qu'il a délibérément choisit de te faire souffrir. S'il ne voulait pas te voir, il aurai tout simplement pu te le dire lors de ton premier appel, et tu serais rentrée chez toi.

Il voulait donc te voir, mais pour t'en faire baver. Pourquoi ?

Comment êtes vous passé de la situation de l'année d'avant, ou il était certes trop innocent et maladroit, mais quand même amoureux et doux, au personnage de ce samedi ? Difficile de commenter sans savoir comment vous en êtes arrivés la...

Il n'a vraiment rien fait/dit de sympa ? Même pas une petite ambiguïté ? à aucun moment ? rien du tout ?
#272588
feign a écrit :c'est bien que tu écrive au moins cela te soulage de tous débaler c'est une véritable catharsis

Pour du déballage, effectivement, c'est du déballage, pas jojo mais ainsi est la vérité factuelle.

talez a écrit :cet homme hésite sur ses sentiment.ce n 'est pas une question d' argent mais surtout la preuve d un manque total d'envie.Alors la suite me laisse perplexe, les roses dont tu a rêvé se transforme en épine .Et cela ne peut que te faire mal au coeur

On peut penser comme toi. Je pense comme toi souvent.
Il m'a 100 répondu ces derniers mois, quand je lui demandais pourquoi son refus de me voir, de me rencontrer, de s'amuser ensemble, de profiter l'un de l'autre, d'avoir du plaisir, de coucher avec moi, de me donner des nouvelles, de répondre à mes mails, de décrocher le tél : soit "Je ne sais pas", soit "Je n'ai pas envie"..

TristanAline a écrit :Il est certain que son attitude est détestable.
Il n'a pas volé ton "connard".

Peut être qu'il n'a pas voulu payer ta place justement pour bien montrer la distance qu'il a pris avec vos anciens rêves, et par la même votre relation. En tout cas, c'est surement l'excuse qu'il donnerai s'il était interrogé là dessus,

Le lendemain, il m'a donné une autre excuse qui ne vaut pas grand chose.
Mais au fond, la véritable raison a à voir avec ce que tu dis.
N'empêche, offrir une minable place de cinoche à une femme qu'on n'a pas vue depuis des lustres n'est pas chose trop engageante. Ce n'est pas un serment devant monsieur le Maire. On irait au cinéma toi et moi que tu me l'offrirais sans hésiter, comme à quiconque. 6 euros, c'est pas trop cher, hein ?
Mais là, c'est délibéré ou inconscient. C'est-à-dire que je ne pense même pas que c'est bien pour marquer le coup de ses promesses de "restitution", de cadeaux, enterrées comme le reste. Il doit n'en avoir plus souvenir (bien que je les lui ai rappelées, le mois dernier, en les copiant/collant. Oui, parce qu'il me les a dites et écrites.)
Apparemment, les mots ne sont pas fondateurs pour lui. Alors, quoi l'est ?

TristanAline a écrit :mais je pense surtout qu'il a délibérément choisit de te faire souffrir.
Il voulait donc te voir, mais pour t'en faire baver. Pourquoi ?

Je ne pense pas.

TristanAline a écrit : S'il ne voulait pas te voir, il aurai tout simplement pu te le dire lors de ton premier appel, et tu serais rentrée chez toi.

Il n'a cessé de me dire depuis des mois qu'il ne voulait pas me voir. Enfin, il disait qu'il ne savait pas encore, puis p-être, puis pourquoi pas, puis qu'on verrait, puis Non.
Mon 1er coup de fil l'avait mis devant le fait accompli et comme il devait rentrer dans son bled et qu'il aimerait quand même bien me voir de temps en temps (il me l'a dit encore la semaine dernière), il a accepté. Y'a aussi qu'il était de bonne humeur. C'est important dans sa personnalité pour décider ci ou ça.
Mais s'il m'avait dit de rentrer chez moi lors de ce coup de fil, je ne l'aurais pas accepté (tous ces espoirs, tout cet investissement, tous ces trajets aventureux pour rien ?!) et j'avoue que je me serais rongée les sangs durant plus d'heures encore que je n'ai fait, mais je serais restée sur place. Trouver un hôtel dans le bled, par ex.
Moi, une envie incroyable de le voir depuis DES MOIS et sachant qu'il aimerait bien me voir malgré tout (bien qu'il dise Non tout le temps à la dernière seconde) = Faut que les choses se fassent.

TristanAline a écrit :Comment êtes vous passé de la situation de l'année d'avant, ou il était certes trop innocent et maladroit, mais quand même amoureux et doux, au personnage de ce samedi ? Difficile de commenter sans savoir comment vous en êtes arrivés la...
Il n'a vraiment rien fait/dit de sympa ? Même pas une petite ambiguïté ? à aucun moment ? rien du tout ?

Laisse-moi le temps de l'écrire !
Ca prend un temps dingue, c't'histoire.

J'avoue que ce qu'il a fait et dit ce samedi a été la pire chose, vu le contexte. Depuis l'année dernière, tout va decrescendo dans ses sentiments et crescendo vers cette attitude genre samedi 5 Mars, date anniversaire.
#272637
Ton amant est une ORDURE,un MUFLE. Non mais ?. Comment peut-on se conduire comme ca ? Ma femme avait un amant italien bien plus jeune qu´elle, elle en était un peu amoureuse...mais la muflerie de ce mec, trop interressé par l´argent, a fait que maintenant elle ne veut PLUS en entendre parler.Bonjour á Mylu. grosse bises.
#272705
kuis a écrit :Ton amant est une ORDURE,un MUFLE. Non mais ?. Comment peut-on se conduire comme ca ? Ma femme avait un amant italien bien plus jeune qu´elle, elle en était un peu amoureuse...mais la muflerie de ce mec, trop interressé par l´argent, a fait que maintenant elle ne veut PLUS en entendre parler.Bonjour á Mylu. grosse bises.

Lui n'est absolument pas intéressé par l'argent. (c'est pire alors !)

Oui, c'est l'homme, l'individu le plus goujat que j'ai connu dans ma vie et paradoxalement (c'est le plus choquant), le mieux élevé et le plus délicat que j'ai connu dans ma vie.
J'ai cette capacité de révéler des gens leurs travers ou chez lui, sa nature bipolaire.
#273008
Salle. Il m'a précédée pour y pénétrer mais comme s'il y entrait seul, pas pour reconnaître galamment le chemin. Il s'est rapidement installé à une place centrale légèrement décalée sur la droite, m'obligeant à m'asseoir encore plus légèrement décalée sur la droite par rapport à l'écran, sans m'interroger du regard pour savoir si ces places me convenaient. Je pense qu'on ne m'a jamais fait cela non plus de ma vie, ni à moi ni à quiconque d'ailleurs. Ce qui se fait est de demander l'acquiescement de l'autre d'un regard ou d'un mot. Je n'y avais jamais pensé avant de l'écrire maintenant.
Film. Sur ma gauche, il est froid et immobile comme d'habitude. Je ris quelquefois, rarement, en ne me retenant pas car je sais qu'il aime quand je ris. Il ne m’a appréciée que sous ce format.
Le film est nul pour moi.

A mi-course, je suis roide, pas encore détendue et j’hésite mille fois mais toujours dans ma « journée Lagardère » (celui qui vient à soi quand on ne vient pas à lui), j’approche puis glisse quand même ma main dans la sienne pour tenter une approche que le silence et l’obscurité de la salle peuvent m’offrir. Avec l’immobilité imposée, ces conditions interdisent les réactions violentes ou impulsives et permettent à la pudeur, la sienne, la mienne, d’être préservée.
Tout se joue là, me semble-t-il. Il la prend, caresse un peu à peine mes doigts et place les siens comme il aime : croisés avec les miens. Je n’ai jamais trop aimé cette position car elle emprisonne un peu la main et réduit sa mobilité. Normalement, conformément à son esprit, il ne devrait pas tenir la main ainsi car ainsi, il emprisonne aussi la sienne et un indépendant tel que lui devrait s’y refuser et au contraire, permettre toute liberté de mouvement à sa main mais très étonnamment, ce n’est pas le cas.

C’est un moment important. C’est le premier contact physique depuis des mois. Oh cette mini-caresse qui n'a duré que quelques secondes à peine sur mes doigts ! l'impression qu'il me disait qu'il m'aime et me désire ! comme s'il commençait à tisser le voile honteux à jeter sur ses mots précédents si grossiers et cruels. Cette mini-caresse, c’est sa reconnaissance de moi, son acceptation, c’est l’antichambre de l’amour. J'en suis sûre.
Il m'a retrouvée, alors je le retrouve. Je commence à respirer mais timidement encore.

Nos mains serrées, coincées et immobiles, ça fait un peu transpirer et contrairement à d'habitude, peut-être même pour la première fois, j'apprécie cette légère moiteur qui constitue comme un ciment lisse entre nous. Je suis surtout heureuse qu’il ait répondu à mon contact et je me dis que cela me suffirait. Oh oui, cela suffirait ! Si à ce moment-là, il portait ma main à ses lèvres et l’embrassait, geste suprême, je pourrais mourir, c’est-à-dire accepter que tout s’arrête sur ce dernier geste : un baiser sur la main qui embrasserait tout le reste, de mon corps à mon âme, et rester jusqu’à la fin de mes jours sur le souvenir de ce bonheur.

A un moment, le film montre un moteur hyper boosté et ne pouvant pas résister malgré toute ma volonté de retenue - si, si, je résiste, je résiste mais - je me tourne quand même vers lui en souriant fort et l’œil allumé car je sais que l'image doit éminemment lui parler. Et je le vois juste regarder l’écran en souriant doucement avec la complaisance d’un homme de l’art devant le chef d’œuvre de quelqu’un d’autre, sans me jeter le moindre regard de complicité.

Un peu plus tard, il pose sa main droite (qu’il retirera assez rapidement) sur ma cuisse gauche. Il a toujours posé une main sur ma cuisse quand on se retrouvait après une séparation et discutait avant de passer la nuit ensemble. Main posée, immobile, ne remontant jamais nulle part mais prometteuse quand même car j’ai ainsi rapidement compris à chaque fois dans ce geste qu’il voulait faire l’amour avec moi, ou dans ses termes, qu’il avait envie.. C’est le signe, c’est feu vert. Mais je reste prudente.

Un peu plus tard encore durant le film, je cède à mon envie soudaine et me colle à lui en marquant une certaine résistance contraire comme si j’étais aimanté par son corps et sa tête mais que la raison me tirait en arrière pour ne pas y succomber : buste retenu contre son bras et ma tête légère contre sa tête, ma bouche tendue près de son cou à un millimètre et sans le toucher de mes lèvres, comme pour le respirer, fort. Etre dans son monde le plus immédiat. Puis, sans aucune réaction, ni même et heureusement pas choquée de sa part malgré la soudaineté de mon mouvement, je reviens à ma place. Je récidive dix minutes plus tard et là, je montre que j'en attends autre chose que l'indifférence en me collant encore plus près, mon souffle perceptible et mon corps dur comme la pierre. Il hésite un peu et comme vaguement forcé car son geste est lourd bien que tendre, il penche lentement sa tête contre la mienne pour la toucher. Il est ok ! De toutes façons, les mains enlacées l'indiquaient déjà mais la façon dont je m'étais collée à lui et avais respiré son odeur étaient plus sexuelles que le contact de nos mains. Promesses encore et là, avec sentiments ajoutés à cause de la douceur avec laquelle son crâne était entré en contact avec le mien. Mais malgré ce qui s’est passé par la suite, je ne peux toujours pas dire que je me suis trompée sur ce point.
Modifié en dernier par mylu le 10 mars 2011, 04:22, modifié 1 fois.

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