- 10 sept. 2011, 15:08
#756701
- Tant pis pour toi, je t’aurais prévenu. Allons-y, puisque tu y tiens tellement…
- Comment es-tu habillée ?
- Ma toilette t’intéresse, maintenant ?
- Tu es très injuste. J’aime beaucoup ce que tu portes et j’y suis très attentif.
- Tailleur beige. Chemisier et chaussures bordeaux.
- Enlève ta veste, s’il te plaît.
- Je suis dans ma chambre d’hôtel depuis une heure. Réfléchis un peu : la veste est depuis longtemps sur le dossier d’une chaise !
- Passons alors au chemisier. Lentement. Bouton après bouton – ils sont sept. En commençant par celui du haut. Ceux des poignets, maintenant. Laisse-le glisser par terre. La jupe (j’entends le bruit de la fermeture à glissière, puis un bruit sourd). C’est ta jupe qui a fait ce bruit en tombant ?
- Une chaussure, ballot ! tiens voici la seconde (le bruit se reproduit).
- Tu es en slip et soutien-gorge ?
- Il est incongru et terriblement discourtois de suggérer qu’une honnête femme puisse ne pas porter de petite culotte.
- Je te présente mes très sincères excuses. Enlève donc cette culotte, honnête femme. Puis le soutien-gorge.
- Il faisait tellement beau que je n’en ai pas mis.
- Te voilà donc nue comme la vérité. Allonge-toi maintenant sur le dos.
- Sur la moquette, ou sur le lit ?
- Ecoute : tu as été si gentille et obéissante, que tu as droit au lit. Commence à te caresser lentement. Les cuisses d’abord, puis les hanches, le ventre, les seins. Fais durcir les mamelons avec ta paume. Voilà : sont-ils à point ? Oui ? Tu refais le trajet en sens inverse : le ventre, les hanches, l’intérieur des cuisses. Dès que tu es prête, pose une main sur ton sexe. Comment est-il ?
- Mouillé, tiens. Je devrais même dire : trempé. Mais l’idée est toujours mauvaise.
- Qu’en pense ton clitoris ?
- Oh ! celui-là, il est comme les chiens : toujours ami avec qui le caresse. Alors, en ce moment, il a la taille et la consistance d’une olive.
- Consacre-lui trois doigts, et utilise ton autre main pour tes seins.
- Et le téléphone ?
- Tu branches le haut-parleur pour continuer à m’entendre, et tu places le micro près de ton sexe, que je profite de ces bruits mouillés que j’adore et qui t’excitent tant. Mais débrouille-toi aussi pour que je t’entende jouir.
- Alors là, mon bonhomme, va falloir que tu y mettes du tien !
- OK. Continue à te caresser doucement, je reviens. Je l’abandonne quelques instants pour passer au salon. En revenant j’écoute pendant trois ou quatre minutes les clapotis évoqués plus haut, entrecoupés de ses premiers gémissements.
- Coucou, me revoilou !
- Qu’as-tu été faire, lâcheur ?
- Chercher une photo.
- Une photo ?
- De toi, mon amour, de toi…
- Est-il indiscret de demander laquelle ?
- Ben… disons que c’est un agrandissement où tu es extrêmement nue, et où tu joues avec une banane.
- Galapiat ! Tu m’avais juré avoir brûlé cette série.
- J’en étais persuadé, mais vois-tu, l’une d’entre elles doit avoir échappé à l’autodafé.
- Et quel usage en fais-tu ?
- Je suis agenouillé sur le lit, la photo posée entre mes cuisses écartées, et je commence à me masturber.
- Mais tu me traites comme… comme…
- Comme je traitais les playmates de mes quinze ans. Il faut voir ça comme un hommage. D’autant que tu es infiniment plus… motivante, que ne l’étaient ces demoiselles.
- Merci !
- A ce propos… je me suis toujours demandé ce que ressentaient ces filles qui posaient pour Playboy en sachant pertinemment qu’un million de mâles américains se branlaient sur elles.
- La voilà, ta réponse ! (Les gémissements, qui s’étaient notablement accélérés, ont maintenant fait place à d’étranges couinements). C’est extrêmement excitant… et encore, en ce qui me concerne, je n’ai qu’un seul… lecteur. Alors j’imagine un million. Quoi que…
- Quoi que quoi ?
- Un million d’éjaculateurs, cela doit faire plusieurs baignoires remplies de sperme. Je me demande si ce n’est pas trop.
- Trop pour moi, en tous cas. Je vais verser mon obole. Ecoute (on entend un bruit rappelant étrangement les premières gouttes d’une pluie d’orage frappant une toile de tente). Je crains d’avoir totalement manqué de respect à ton portrait. Me pardonneras-tu ?
- J’ai eu l’impression que tu giclais sur mes seins. C’est fou ! (elle hurle de plaisir. Un bruit sourd et régulier l’accompagne. Le silence revient enfin).
- C’est ton cœur qui cognait si fort ?
- Mon cœur ? il battait beaucoup plus vite que ça, mon cœur ! C’était le voisin qui devait me trouver trop bruyante et tapait au mur…
- C’est l’hommage des envieux. Fais-moi plaisir : pose le récepteur sur ta poitrine ?
- Toi aussi. (Plusieurs minutes passent. Nous écoutons les battements du cœur de l’autre revenir à la normale).
- Tu as aimé ?
- Non.
- …
- Adoré…
- Comment es-tu habillée ?
- Ma toilette t’intéresse, maintenant ?
- Tu es très injuste. J’aime beaucoup ce que tu portes et j’y suis très attentif.
- Tailleur beige. Chemisier et chaussures bordeaux.
- Enlève ta veste, s’il te plaît.
- Je suis dans ma chambre d’hôtel depuis une heure. Réfléchis un peu : la veste est depuis longtemps sur le dossier d’une chaise !
- Passons alors au chemisier. Lentement. Bouton après bouton – ils sont sept. En commençant par celui du haut. Ceux des poignets, maintenant. Laisse-le glisser par terre. La jupe (j’entends le bruit de la fermeture à glissière, puis un bruit sourd). C’est ta jupe qui a fait ce bruit en tombant ?
- Une chaussure, ballot ! tiens voici la seconde (le bruit se reproduit).
- Tu es en slip et soutien-gorge ?
- Il est incongru et terriblement discourtois de suggérer qu’une honnête femme puisse ne pas porter de petite culotte.
- Je te présente mes très sincères excuses. Enlève donc cette culotte, honnête femme. Puis le soutien-gorge.
- Il faisait tellement beau que je n’en ai pas mis.
- Te voilà donc nue comme la vérité. Allonge-toi maintenant sur le dos.
- Sur la moquette, ou sur le lit ?
- Ecoute : tu as été si gentille et obéissante, que tu as droit au lit. Commence à te caresser lentement. Les cuisses d’abord, puis les hanches, le ventre, les seins. Fais durcir les mamelons avec ta paume. Voilà : sont-ils à point ? Oui ? Tu refais le trajet en sens inverse : le ventre, les hanches, l’intérieur des cuisses. Dès que tu es prête, pose une main sur ton sexe. Comment est-il ?
- Mouillé, tiens. Je devrais même dire : trempé. Mais l’idée est toujours mauvaise.
- Qu’en pense ton clitoris ?
- Oh ! celui-là, il est comme les chiens : toujours ami avec qui le caresse. Alors, en ce moment, il a la taille et la consistance d’une olive.
- Consacre-lui trois doigts, et utilise ton autre main pour tes seins.
- Et le téléphone ?
- Tu branches le haut-parleur pour continuer à m’entendre, et tu places le micro près de ton sexe, que je profite de ces bruits mouillés que j’adore et qui t’excitent tant. Mais débrouille-toi aussi pour que je t’entende jouir.
- Alors là, mon bonhomme, va falloir que tu y mettes du tien !
- OK. Continue à te caresser doucement, je reviens. Je l’abandonne quelques instants pour passer au salon. En revenant j’écoute pendant trois ou quatre minutes les clapotis évoqués plus haut, entrecoupés de ses premiers gémissements.
- Coucou, me revoilou !
- Qu’as-tu été faire, lâcheur ?
- Chercher une photo.
- Une photo ?
- De toi, mon amour, de toi…
- Est-il indiscret de demander laquelle ?
- Ben… disons que c’est un agrandissement où tu es extrêmement nue, et où tu joues avec une banane.
- Galapiat ! Tu m’avais juré avoir brûlé cette série.
- J’en étais persuadé, mais vois-tu, l’une d’entre elles doit avoir échappé à l’autodafé.
- Et quel usage en fais-tu ?
- Je suis agenouillé sur le lit, la photo posée entre mes cuisses écartées, et je commence à me masturber.
- Mais tu me traites comme… comme…
- Comme je traitais les playmates de mes quinze ans. Il faut voir ça comme un hommage. D’autant que tu es infiniment plus… motivante, que ne l’étaient ces demoiselles.
- Merci !
- A ce propos… je me suis toujours demandé ce que ressentaient ces filles qui posaient pour Playboy en sachant pertinemment qu’un million de mâles américains se branlaient sur elles.
- La voilà, ta réponse ! (Les gémissements, qui s’étaient notablement accélérés, ont maintenant fait place à d’étranges couinements). C’est extrêmement excitant… et encore, en ce qui me concerne, je n’ai qu’un seul… lecteur. Alors j’imagine un million. Quoi que…
- Quoi que quoi ?
- Un million d’éjaculateurs, cela doit faire plusieurs baignoires remplies de sperme. Je me demande si ce n’est pas trop.
- Trop pour moi, en tous cas. Je vais verser mon obole. Ecoute (on entend un bruit rappelant étrangement les premières gouttes d’une pluie d’orage frappant une toile de tente). Je crains d’avoir totalement manqué de respect à ton portrait. Me pardonneras-tu ?
- J’ai eu l’impression que tu giclais sur mes seins. C’est fou ! (elle hurle de plaisir. Un bruit sourd et régulier l’accompagne. Le silence revient enfin).
- C’est ton cœur qui cognait si fort ?
- Mon cœur ? il battait beaucoup plus vite que ça, mon cœur ! C’était le voisin qui devait me trouver trop bruyante et tapait au mur…
- C’est l’hommage des envieux. Fais-moi plaisir : pose le récepteur sur ta poitrine ?
- Toi aussi. (Plusieurs minutes passent. Nous écoutons les battements du cœur de l’autre revenir à la normale).
- Tu as aimé ?
- Non.
- …
- Adoré…