- 28 mars 2021, 11:28
#2511953
Au départ, c'était par pudeur.
Pour jouir de cet autre bonheur,
J'avais besoin d'intimité ;
Ignorer les yeux envoûtés
D'un mari tellement présent
Qu'il eût éclipsé mon amant.
Désormais, moi, la cocufieuse
Assumée, je suis demandeuse
De cet écran noir des ébats.
Savoir que mon Fred se débat
Avec son imagination,
Accroît mes envies, mes pulsions.
Mon amant peut me démonter
Et jouir de moi à satiété.
Mais mon époux, garde confiance !
Tu verras sur moi sa semence
Couler en cascade adultère.
Ce sera la fin du mystère.
Ben oui, pourquoi ? D’abord ce fut par pudeur. Et on comprend facilement qu’il n’est pas évident de se livrer ainsi dans cette fusion des corps adultère, si transgressive dans nos sociétés puritaines.
Puis passé cette gêne ce silence était uniquement dû à l’envie de faire l’amour et de profiter du moment. Prendre des photos ça casse bien l’action tout de même. Impossible de le nier même lorsqu’on est un cocu mateur. Je pense même que depuis quelques temps cet oubli d’image est lié à un brin d’espièglerie. N’est ce pas grisant de frustrer son petit homme qui attend sagement à la maison ?
Au départ, c'était par pudeur.
Pour jouir de cet autre bonheur,
J'avais besoin d'intimité ;
Ignorer les yeux envoûtés
D'un mari tellement présent
Qu'il eût éclipsé mon amant.
Désormais, moi, la cocufieuse
Assumée, je suis demandeuse
De cet écran noir des ébats.
Savoir que mon Fred se débat
Avec son imagination,
Accroît mes envies, mes pulsions.
Mon amant peut me démonter
Et jouir de moi à satiété.
Mais mon époux, garde confiance !
Tu verras sur moi sa semence
Couler en cascade adultère.
Ce sera la fin du mystère.
Le libertinage , c'est aimer au pluriel tout en restant singulier