- 03 avr. 2022, 12:38
#2604209
Hello à tous,
Je vais prendre le temps ici (ou du moins essayer) pour vous raconter, pas à pas, ce que nous vivons, ma petite-amie et moi. Je tiens à vous prévenir que ce ne sera ni de la grande littérature, ni quelque chose de très sexuellement poussé. Je dirais que c’est plus une « expérience sociale » pour nous deux, et que j’en fais ici le récit, comme un carnet de bord. Nous allons à notre rythme et c’est plus pour « nous tester » que nous essayons des choses qui sembleront complètement futiles aux plus expérimentés d’entre-vous !
D’abord, le contexte : nous sommes en couple depuis un peu plus d’un an et ça a été, pour être très honnête, un immense coup de foudre réciproque ; comme une évidence.
Nous sommes pour autant très opposés : j’ai un « passif » plutôt de rebelle un peu con, elle est beaucoup plus mesurée (et c’est tant mieux). Même physiquement, tout nous oppose. Sarah est plutôt grande (1m70) et est très très fine (ça a son importance pour la suite), je fais quelques centimètres de plus mais surtout, beaucoup de kilos de plus qui sont certes composés de muscle, mais pas que hehe
Sarah a toujours eu du mal avec son corps, étant tombée sur des garçons aussi odieux que stupides. Moi, je trouve son corps magnifique, je le trouve aussi fragile que fort, et j’aime la différence de nos enveloppes charnelles. Bref, je l’aime, et comme beaucoup j’imagine j’aimerais qu’elle se voit comme je la vois.
Dans le même temps, il y a moi. Je ne sais pas trop d’où ça vient, mais j’entretiens ce fantasme du vandalisme depuis des années, sans jamais avoir passé réellement le pas. Je n’ai jamais caché ce désir à mes copines successives, mais aucune n’était vraiment intéressée. En revanche, je dois admettre avoir toujours eu de la chance de tomber sur des filles compréhensives et qui (je crois) ne me jugeaient pas pour cette sexualité étrange.
Je dis « étrange » parce que cela, de prime abord, ne me correspond pas. Je suis quelqu’un de très jaloux (ou du moins, j’ai peur qu’on me quitte, tout le temps), je suis donc très protecteur (sans être harceleur évidemment) et je pense que l’on pourrait dire (probablement à tort) que je suis l’image que se fait (à tort encore) les gens d’un « homme viril »
Pourtant, j’ai ce désir de « partager » par amour, d’être fier de voir les regards des autres sur ma petite-amie, qu’elle se sente élevée, désirée et aimée. C’est aussi, et je le sais, un désir de « tout » contrôler, d’être aux manettes de cette aventure. J’ai conscience que ce n’est pas forcément top niveau psychologique, mais je me suis efforcé à être honnête ici, jusqu’au bout.
Ainsi, le combo « j’aime le candaulisme dans l’idée » et « j’ai envie que ma copine comprenne qu’elle est la plus belle personne sur cette planète » m’a poussé à lui parler de tout ça, petit à petit. Nous approchons des 30 ans, c'est peut-être l'occasion de se lancer !
J’ai été très étonné qu’elle ne me juge pas ou me trouve complètement bizarre. Peut-être que je dois en fait m’habituer au fait que les gens sont parfois gentils et compréhensifs
On a conclu rapidement tous les deux que ça viendrait avec le temps en mettant certaines limites, notamment que je serais toujours présent (c’est son choix, je ne discute pas ses choix, même si ce n’est pas ce que j’aurais choisi).
ET DONC, Sarah s’est inscrite aujourd’hui sur Tinder.
C’est un tout petit pas pour l’humanité je sais, mais un immense pour nous !
Elle n’a jamais été sur ce genre d’applications, étant de nature ultra-timide et très réservée. Elle est, alors que je vous écris, en train de découvrir l’application.
L’objectif est de la laisser discuter paisiblement avec qui elle veut, se découvrir petit à petit uniquement si elle en a envie ; et pourquoi pas une rencontre sans rien de sexuel. À voir !
(Navré pour les pavés)
Je vais prendre le temps ici (ou du moins essayer) pour vous raconter, pas à pas, ce que nous vivons, ma petite-amie et moi. Je tiens à vous prévenir que ce ne sera ni de la grande littérature, ni quelque chose de très sexuellement poussé. Je dirais que c’est plus une « expérience sociale » pour nous deux, et que j’en fais ici le récit, comme un carnet de bord. Nous allons à notre rythme et c’est plus pour « nous tester » que nous essayons des choses qui sembleront complètement futiles aux plus expérimentés d’entre-vous !
D’abord, le contexte : nous sommes en couple depuis un peu plus d’un an et ça a été, pour être très honnête, un immense coup de foudre réciproque ; comme une évidence.
Nous sommes pour autant très opposés : j’ai un « passif » plutôt de rebelle un peu con, elle est beaucoup plus mesurée (et c’est tant mieux). Même physiquement, tout nous oppose. Sarah est plutôt grande (1m70) et est très très fine (ça a son importance pour la suite), je fais quelques centimètres de plus mais surtout, beaucoup de kilos de plus qui sont certes composés de muscle, mais pas que hehe
Sarah a toujours eu du mal avec son corps, étant tombée sur des garçons aussi odieux que stupides. Moi, je trouve son corps magnifique, je le trouve aussi fragile que fort, et j’aime la différence de nos enveloppes charnelles. Bref, je l’aime, et comme beaucoup j’imagine j’aimerais qu’elle se voit comme je la vois.
Dans le même temps, il y a moi. Je ne sais pas trop d’où ça vient, mais j’entretiens ce fantasme du vandalisme depuis des années, sans jamais avoir passé réellement le pas. Je n’ai jamais caché ce désir à mes copines successives, mais aucune n’était vraiment intéressée. En revanche, je dois admettre avoir toujours eu de la chance de tomber sur des filles compréhensives et qui (je crois) ne me jugeaient pas pour cette sexualité étrange.
Je dis « étrange » parce que cela, de prime abord, ne me correspond pas. Je suis quelqu’un de très jaloux (ou du moins, j’ai peur qu’on me quitte, tout le temps), je suis donc très protecteur (sans être harceleur évidemment) et je pense que l’on pourrait dire (probablement à tort) que je suis l’image que se fait (à tort encore) les gens d’un « homme viril »
Pourtant, j’ai ce désir de « partager » par amour, d’être fier de voir les regards des autres sur ma petite-amie, qu’elle se sente élevée, désirée et aimée. C’est aussi, et je le sais, un désir de « tout » contrôler, d’être aux manettes de cette aventure. J’ai conscience que ce n’est pas forcément top niveau psychologique, mais je me suis efforcé à être honnête ici, jusqu’au bout.
Ainsi, le combo « j’aime le candaulisme dans l’idée » et « j’ai envie que ma copine comprenne qu’elle est la plus belle personne sur cette planète » m’a poussé à lui parler de tout ça, petit à petit. Nous approchons des 30 ans, c'est peut-être l'occasion de se lancer !
J’ai été très étonné qu’elle ne me juge pas ou me trouve complètement bizarre. Peut-être que je dois en fait m’habituer au fait que les gens sont parfois gentils et compréhensifs

On a conclu rapidement tous les deux que ça viendrait avec le temps en mettant certaines limites, notamment que je serais toujours présent (c’est son choix, je ne discute pas ses choix, même si ce n’est pas ce que j’aurais choisi).
ET DONC, Sarah s’est inscrite aujourd’hui sur Tinder.
C’est un tout petit pas pour l’humanité je sais, mais un immense pour nous !
Elle n’a jamais été sur ce genre d’applications, étant de nature ultra-timide et très réservée. Elle est, alors que je vous écris, en train de découvrir l’application.
L’objectif est de la laisser discuter paisiblement avec qui elle veut, se découvrir petit à petit uniquement si elle en a envie ; et pourquoi pas une rencontre sans rien de sexuel. À voir !

(Navré pour les pavés)
sergio a liké