- 11 août 2023, 11:31
#2736083
Elle oriente son organe aux volumes marbrés de veines brunes entre ses lèvres trempées. Son appétit sexuel prend le pas et il devient urgent qu'il la pénétre. Elle le guide. Ce n'est pas son rôle, mais le bel inconnu fait preuve de mansuétude. La tonicité et la gestuelle de son corps trahissent la bête qui se réveille. Il sait, il sent qu'elle est veut l'accueillir. Un premier coup de rein tendre et mesuré. Tout en retenue. C'est fait. On pourrait ressentir à distance l'assouplissement de ses muscles internes autour de sa queue vigoureuse. D'une contraction elle se cambre pour mieux y revenir. Cette fois la pénétration est totale, brutale. Il reste au fond. Elle ne gémit plus. Elle affirme son plaisir sans retenue. Elle m'a oublié, je n'existe plus, ils sont en fusion. Ça me bouleverse de voir sa transe remplie d'un autre que moi. Et elle en redemande. Plus vite, plus loin, plus fort, plus serré. Elle a une grosse montée quand il reprend énergiquement le contrôle de la laisse. Cette poigne la renvoie à ce qu'elle est devenue de son plein gré: son animal domestique, sa chose, une soumise à éduquer. Acceptera t'-elle un jour de se définir d'elle-même comme sa "chienne"? Quelle que soit la représentation qu'elle se fait d'elle même et qu'elle le veuille ou non, maintenant, il est son maître, et il a entrepris de la dresser.
Il dirige, elle encaisse ses coups de boutoir avec délectation. C'est brutal, c'est bestial, peut-être un peu douloureux, pour son plus grand plaisir. Elle est en position de faiblesse, elle peut tout au plus déhancher son bassin pour épouser au mieux la cambrure et les volumes de cet organe rigide. C'est une danse, une osmose dynamique aux degrés de libertés contraints.
Elle devient animale. Plus une seule syllabe articulée, plus aucun mot, seulement des râles d'extase. Lui aussi ça le chamboule. Il est fier d'être cet étalon et de voir ma compagne transfigurée par ses caresses, ses gestes et ses aller-retours généreux. C'est bon d'accompagner et d'amplifier le mouvement par une traction sur cette laisse. Tout maître de la situation qu'il soit, il ne peut contenir plus encore son plaisir. C'est subit, c'est intense, son expression se limite à d'intenses expirations rauques. Il se retire brusquement, répand en plusieurs jets sa substance sur le ventre et la poitrine de ma femme. Délibérément il prive ma femme de cet orgasme imminent et de fait la rend dépendante de son bon vouloir. Elle est sous son emprise maintenant, elle jouira quand il décidera que le moment est venu.
Le rythme de leur respiration se désynchronise, Madame est tremblante, en nage, certainement frustrée d'être coupée dans son élan, mais elle peut enfin redescendre à un niveau d'excitation plus raisonnable. Quand son tour viendra, ce devrait être grandiose.