- 10 oct. 2010, 13:36
#103178
Nouvellement inscrit sur ce site, je souhaite vous faire partager mon histoire qui s’est déroulée en avril 2010.
Dans un souci d’authenticité je n’ai pas souhaité changer les lieux, prénoms et dialogue de cette fabuleuse Aventure.
Je venais de prendre mes fonctions d’ingénieur commercial au siens d’un groupe anglo-américain dans le secteur des réseaux de télécommunications.
J’avais pour directeur un homme charmant et cultivé, il était en poste depuis 1998 et dirigeait son service avec une maîtrise parfaite et une capacité inouïe a motivé « ses troupes ».
Entre Alain et moi le courant était rapidement passé, nous partagions la même vision de l’approche commerciale et nous avions en commun deux passions, celle des belles montres de collection et l’univers du Whisky.
Il était fier de sa nouvelle « recrue » et chaque trimestre il me donnait de nouveaux challenges que je dépassais avec mon éternel esprit de compétition.
Il est clair que notre « relation » était mal vu par l’ensemble des autres commerciaux mais je ne prêtais pas attention et je continuais à faire « rentrer du chiffre »
Un jeudi soir, alors que je quittais le siège parisien du groupe, il m’a proposé de passer dimanche après midi pour une dégustation de whisky et me faire découvrir sa collection de montres.
Le rendez vous était fixé pour dimanche vers 17h00.
Je passais ma journée de vendredi et mon samedi sans me douter une seule seconde que j’allais vivre une relation exceptionnelle et intense en émotion, une Histoire qui marqua à tout jamais ma vie d’homme…
Bien entendu, je m’empressais de me rendre à la Maison du Whisky, rue d’Anjou à Paris, pour lui offrir un pur malt de qualité, par la même occasion je passais chez Fauchon place de la Madeleine pour prendre une boîte de chocolat pour son épouse.
Alain vivait dans le 9ème arrondissement de Paris et étant moi même dans le 9ème je me rendais à pied chez lui.
Arrivé devant son immeuble je sonnais à l’interphone
Une voix féminine me répondu
« Oui ? »
« Bonjour, c’est Olivier le collègue de votre mari »
« Je vous ouvre, c’est au troisième »
J’entrais dans un immeuble cossu pavé de marbre et de grands miroirs… merci à ce cher Baron Haussmann qui a transfiguré le paysage parisien.
J’avais décidé de m’habiller casual, je portais un jeans avec une chemise, je voulais un peu casser l’ambiance travail.
Je sonnais à la porte, la maîtresse de maison m’ouvrit.
Je me trouvais face à une femme d’une cinquantaine d’années, de petite de taille, cheveux blonds, yeux verts pétillants.
Elle portait une jupe droite avec un chemisier en soie bleu nuit et des escarpins assortis, le tout serré à la taille par une ceinture Hermès.
« Elisabeth, je suis enchanté, entrez je vous en prie, Alain m’a si souvent parlé de vous et de vos prouesses commerciales »
Je jouais la carte de la modestie « Je fais de mon mieux et pour ne rien vous cacher j’aime vraiment mon métier »
J’avançais dans un appartement meublé avec goût, de grandes portes, un beau parquet en chêne, de belles boiseries au plafond.
« Alain est dans son bureau il est en communication avec notre fils qui fait un stage à Madrid, installez vous il ne va pas tarder »
« Tenez c’est pour vous »
« Oh il ne fallait pas se déranger, c’est très gentil je vous en remercie »
Cette femme dégageait une aura particulière, son allure, son charme et sa prestance retenait toute mon attention mais j’étais à mille lieux d’imaginer la suite des événements
Je regardais la maîtresse de maison s’éloignait et je restais scotché par son allure…
J’habite près des Galeries Lafayette et j’ai l’occasion de croiser au quotidien de belles femmes mais l’épouse d’Alain avait quelque chose qui me troublait particulièrement.
Alain ne m’avait jamais parlé de sa femme ou de ses enfants, il était bon vivant, chaleureux, mais discret sur sa vie privée.
Je m’installais dans le salon qui donnait sur la place Saint Georges.
« Olivier »
Alain s’avançait vers moi avec un large sourire, c’était la première fois que je le rencontrais en dehors du travail et de surcroît sans le traditionnel « costume – cravate »
« Bonjour Alain, merci pour l’invitation »
« Je t’en prie ça me fait extrêmement plaisir, au fait il ne fallait pas te déranger, allez viens, suis moi je vais te faire rêver »
Nous avons traversé ce grand appartement pour arrivés dans son bureau
« Approche »
Il s’installa près d’une sorte de petit coffre et en ouvrit la porte
« Regarde, ma plus belle pièce »
J’étais émerveillé…une montre Jaeger Le Coultre tourbillon
« C’est Elisabeth qui me l’a offerte pour mes 50 ans »
Pendant quelques minutes il m’a montré sa collection de toquantes, une pacha de Cartier, une Rolex GMT II, une IWC réserve de marche, une Chaumet heure sautante et d’autres modèles qui m’ont fait rêvé.
Nous nous sommes installés côte à côte, et pendant qu’il me dévoilait sa collection je glissais un œil furtif sur son bureau, il était impeccablement rangé.
Je remarquais une photo de son épouse allongée sur une plage bordée de palmier, je découvrais sa femme en maillot de bain deux pièces, et malgré sa bonne cinquantaine elle avait gardé un corps magnifique, de beaux seins lourds…
Il remarqua mon absence et me dit « une belle femme hein ? »
Je devenais rouge pivoine, je ne savais plus où me mettre tellement je me sentais confus et honteux je balbutias « oui…elle est très jolie »
A cet instant il me regarda avec un regard à la fois complice et sournois ce qui me déstabilisa davantage.
« Elle plaît beaucoup aux hommes et depuis qu’elle a vendu son agence de com. elle prend davantage soins de son corps, je le trouve de plus en plus belle »
J ‘étais embarrassé par ses propos mais je ne pouvais que confirmer son point de vue.
« Et encore tu n’as pas tout vu »
Il s’est installé devant son mac et a commencé à me montrer des photos de sa femme lors de soirée ou en vacances, chaque photo laissait apparaître une femme sensuelle, pleine de charme, et terriblement désirable…
Il était fier de son « trophée » Alain avait un esprit de chasseur et ce n’est que plus tard que j’ai compris que j’étais en fait une de ses proies, il avait décidé dès les premiers jours que j’allais devenir son nouveau « trophée » et qu’il pouvait obtenir de moi ce qu’il souhaitait…
Un frisson parcouru mon dos, je réalisais que tout ce qu’il me faisait faire au travail s’était une façon de prendre le contrôle sur moi
Comme un bon petit soldat j’exécutais tout, il était parvenu à faire en sorte que je me dépasse, que me livre à lui sans retenue, sans même imaginais une seule seconde que j’étais entre ses mains…
Des flashback envahissait ma tête, je me souvenais de conversations au café où je lui parlais de ma vie privé, de mes relations avec les femmes… alors qu’il restait mué à ce sujet.
« Elle est terrible n’est ce pas ? »
Etant troublé par cette découverte je lâchais un simple « Oui »
« Si j’ai bonne mémoire tu m’as dit que tu avais une attirance pour les femmes très bcbg et plus âgée que toi »
Je sentais le sang me montait à la tête, je réalisais combien cet homme était un grand manipulateur…
« As tu déjà entendu parlé du candaulisme ? »
« Du quoi ? »
« Je vais te montrer »
Je ne savais plus où j’étais, j’avais l’impression que cet homme assis à mes côtés m’avait soutiré une série d’information de la manière la plus simple du monde, en m’attirant dans ses filets il avait lu en moi comme dans un livre ouvert.
A présent apparaissait à l’écran des photos de couples ou plutôt d’un couple avec un homme à côté, les protagonistes avaient tous le visage flouté, et les situations était ambigües…. L’homme était généralement assis ou près de la femme tandis que le deuxième homme était dans les bras de la femme…
« Tu vois le candaulisme cela se résume à cela, le fait d’avoir du plaisir à regarder sa femme dans les bras d’un autre homme…
C’est tout un rituel, il y a d’abord la préparation, la façon de l’habiller, de la parfumer, puis la conduire à l’Autre…
Enfin pouvoir l’admirer, écouter sa voix, ses cris, capter ses regards, ses émotions, l’entendre jouir, prendre du plaisir avec cet homme.
Bien entendu, pour réaliser cela il faut trouver la perle rare, l’homme courtois et prévenant, un homme complice qui sache où sont les limites, un partenaire de jeux pervers et vicieux, un amant galant et délicat, cérébral et joueur, en fait pour que la relation soit parfaite il faut une osmose véritable à trois, une fusion des êtres »
J’étais totalement dépassé par ce qui m’arrivais je vous assure que chaque mot qui sortait de sa bouche faisait échos dans ma tête, et je m’en souviens encore aujourd’hui… je me sentais liquéfier, cet homme, mon directeur commercial, cette personne que je côtois au quotidien est en train de me parler d’une relation avec sa femme et moi ? je rêve ?
« Je t’ai observé Olivier, pendant de longues semaines… tu as le profil que je recherche, tu es célibataire, sans enfant à charge, élégant, vif d’esprit, tu apprécies le raffinement, tu es observateur, respectueux et surtout discret…
C’est la raison pour laquelle tu es ici cet après midi, je voulais te mettre face à cet épreuve.
Tu as le choix, soit tu m’écoutes jusqu’au bout…. soit tu m’arrêtes net et dans ce cas cette conversation n’a jamais existé entre nous, nous passons dans le salon déguster un bon whisky et ensuite on se quitte en collègue de travail »
J ‘étais médusé, tout était confus dans mon esprit, si je refusais j’appréhendais la suite de ma relation avec Alain sur le plan professionnel, si j’acceptais je n’avais encore bien compris ce qu’il attendait de moi, que je couche avec sa femme ? Qu’on établisse une relation à trois ?
« Olivier ? Quel est ton choix ? Sache que si tu refuses, il n’y aura aucune incidence au travail, puisque je considérerai que nous n’avons jamais évoqué cela ensemble »
Je lâchais un « ok je veux bien vivre ce type de relation mais sans vouloir te fâcher peux tu m’expliquais plus en détail de quoi il en retourne »
Un large sourit illumina son visage, il avait gagné…
A suivre…
Dans un souci d’authenticité je n’ai pas souhaité changer les lieux, prénoms et dialogue de cette fabuleuse Aventure.
Je venais de prendre mes fonctions d’ingénieur commercial au siens d’un groupe anglo-américain dans le secteur des réseaux de télécommunications.
J’avais pour directeur un homme charmant et cultivé, il était en poste depuis 1998 et dirigeait son service avec une maîtrise parfaite et une capacité inouïe a motivé « ses troupes ».
Entre Alain et moi le courant était rapidement passé, nous partagions la même vision de l’approche commerciale et nous avions en commun deux passions, celle des belles montres de collection et l’univers du Whisky.
Il était fier de sa nouvelle « recrue » et chaque trimestre il me donnait de nouveaux challenges que je dépassais avec mon éternel esprit de compétition.
Il est clair que notre « relation » était mal vu par l’ensemble des autres commerciaux mais je ne prêtais pas attention et je continuais à faire « rentrer du chiffre »
Un jeudi soir, alors que je quittais le siège parisien du groupe, il m’a proposé de passer dimanche après midi pour une dégustation de whisky et me faire découvrir sa collection de montres.
Le rendez vous était fixé pour dimanche vers 17h00.
Je passais ma journée de vendredi et mon samedi sans me douter une seule seconde que j’allais vivre une relation exceptionnelle et intense en émotion, une Histoire qui marqua à tout jamais ma vie d’homme…
Bien entendu, je m’empressais de me rendre à la Maison du Whisky, rue d’Anjou à Paris, pour lui offrir un pur malt de qualité, par la même occasion je passais chez Fauchon place de la Madeleine pour prendre une boîte de chocolat pour son épouse.
Alain vivait dans le 9ème arrondissement de Paris et étant moi même dans le 9ème je me rendais à pied chez lui.
Arrivé devant son immeuble je sonnais à l’interphone
Une voix féminine me répondu
« Oui ? »
« Bonjour, c’est Olivier le collègue de votre mari »
« Je vous ouvre, c’est au troisième »
J’entrais dans un immeuble cossu pavé de marbre et de grands miroirs… merci à ce cher Baron Haussmann qui a transfiguré le paysage parisien.
J’avais décidé de m’habiller casual, je portais un jeans avec une chemise, je voulais un peu casser l’ambiance travail.
Je sonnais à la porte, la maîtresse de maison m’ouvrit.
Je me trouvais face à une femme d’une cinquantaine d’années, de petite de taille, cheveux blonds, yeux verts pétillants.
Elle portait une jupe droite avec un chemisier en soie bleu nuit et des escarpins assortis, le tout serré à la taille par une ceinture Hermès.
« Elisabeth, je suis enchanté, entrez je vous en prie, Alain m’a si souvent parlé de vous et de vos prouesses commerciales »
Je jouais la carte de la modestie « Je fais de mon mieux et pour ne rien vous cacher j’aime vraiment mon métier »
J’avançais dans un appartement meublé avec goût, de grandes portes, un beau parquet en chêne, de belles boiseries au plafond.
« Alain est dans son bureau il est en communication avec notre fils qui fait un stage à Madrid, installez vous il ne va pas tarder »
« Tenez c’est pour vous »
« Oh il ne fallait pas se déranger, c’est très gentil je vous en remercie »
Cette femme dégageait une aura particulière, son allure, son charme et sa prestance retenait toute mon attention mais j’étais à mille lieux d’imaginer la suite des événements
Je regardais la maîtresse de maison s’éloignait et je restais scotché par son allure…
J’habite près des Galeries Lafayette et j’ai l’occasion de croiser au quotidien de belles femmes mais l’épouse d’Alain avait quelque chose qui me troublait particulièrement.
Alain ne m’avait jamais parlé de sa femme ou de ses enfants, il était bon vivant, chaleureux, mais discret sur sa vie privée.
Je m’installais dans le salon qui donnait sur la place Saint Georges.
« Olivier »
Alain s’avançait vers moi avec un large sourire, c’était la première fois que je le rencontrais en dehors du travail et de surcroît sans le traditionnel « costume – cravate »
« Bonjour Alain, merci pour l’invitation »
« Je t’en prie ça me fait extrêmement plaisir, au fait il ne fallait pas te déranger, allez viens, suis moi je vais te faire rêver »
Nous avons traversé ce grand appartement pour arrivés dans son bureau
« Approche »
Il s’installa près d’une sorte de petit coffre et en ouvrit la porte
« Regarde, ma plus belle pièce »
J’étais émerveillé…une montre Jaeger Le Coultre tourbillon
« C’est Elisabeth qui me l’a offerte pour mes 50 ans »
Pendant quelques minutes il m’a montré sa collection de toquantes, une pacha de Cartier, une Rolex GMT II, une IWC réserve de marche, une Chaumet heure sautante et d’autres modèles qui m’ont fait rêvé.
Nous nous sommes installés côte à côte, et pendant qu’il me dévoilait sa collection je glissais un œil furtif sur son bureau, il était impeccablement rangé.
Je remarquais une photo de son épouse allongée sur une plage bordée de palmier, je découvrais sa femme en maillot de bain deux pièces, et malgré sa bonne cinquantaine elle avait gardé un corps magnifique, de beaux seins lourds…
Il remarqua mon absence et me dit « une belle femme hein ? »
Je devenais rouge pivoine, je ne savais plus où me mettre tellement je me sentais confus et honteux je balbutias « oui…elle est très jolie »
A cet instant il me regarda avec un regard à la fois complice et sournois ce qui me déstabilisa davantage.
« Elle plaît beaucoup aux hommes et depuis qu’elle a vendu son agence de com. elle prend davantage soins de son corps, je le trouve de plus en plus belle »
J ‘étais embarrassé par ses propos mais je ne pouvais que confirmer son point de vue.
« Et encore tu n’as pas tout vu »
Il s’est installé devant son mac et a commencé à me montrer des photos de sa femme lors de soirée ou en vacances, chaque photo laissait apparaître une femme sensuelle, pleine de charme, et terriblement désirable…
Il était fier de son « trophée » Alain avait un esprit de chasseur et ce n’est que plus tard que j’ai compris que j’étais en fait une de ses proies, il avait décidé dès les premiers jours que j’allais devenir son nouveau « trophée » et qu’il pouvait obtenir de moi ce qu’il souhaitait…
Un frisson parcouru mon dos, je réalisais que tout ce qu’il me faisait faire au travail s’était une façon de prendre le contrôle sur moi
Comme un bon petit soldat j’exécutais tout, il était parvenu à faire en sorte que je me dépasse, que me livre à lui sans retenue, sans même imaginais une seule seconde que j’étais entre ses mains…
Des flashback envahissait ma tête, je me souvenais de conversations au café où je lui parlais de ma vie privé, de mes relations avec les femmes… alors qu’il restait mué à ce sujet.
« Elle est terrible n’est ce pas ? »
Etant troublé par cette découverte je lâchais un simple « Oui »
« Si j’ai bonne mémoire tu m’as dit que tu avais une attirance pour les femmes très bcbg et plus âgée que toi »
Je sentais le sang me montait à la tête, je réalisais combien cet homme était un grand manipulateur…
« As tu déjà entendu parlé du candaulisme ? »
« Du quoi ? »
« Je vais te montrer »
Je ne savais plus où j’étais, j’avais l’impression que cet homme assis à mes côtés m’avait soutiré une série d’information de la manière la plus simple du monde, en m’attirant dans ses filets il avait lu en moi comme dans un livre ouvert.
A présent apparaissait à l’écran des photos de couples ou plutôt d’un couple avec un homme à côté, les protagonistes avaient tous le visage flouté, et les situations était ambigües…. L’homme était généralement assis ou près de la femme tandis que le deuxième homme était dans les bras de la femme…
« Tu vois le candaulisme cela se résume à cela, le fait d’avoir du plaisir à regarder sa femme dans les bras d’un autre homme…
C’est tout un rituel, il y a d’abord la préparation, la façon de l’habiller, de la parfumer, puis la conduire à l’Autre…
Enfin pouvoir l’admirer, écouter sa voix, ses cris, capter ses regards, ses émotions, l’entendre jouir, prendre du plaisir avec cet homme.
Bien entendu, pour réaliser cela il faut trouver la perle rare, l’homme courtois et prévenant, un homme complice qui sache où sont les limites, un partenaire de jeux pervers et vicieux, un amant galant et délicat, cérébral et joueur, en fait pour que la relation soit parfaite il faut une osmose véritable à trois, une fusion des êtres »
J’étais totalement dépassé par ce qui m’arrivais je vous assure que chaque mot qui sortait de sa bouche faisait échos dans ma tête, et je m’en souviens encore aujourd’hui… je me sentais liquéfier, cet homme, mon directeur commercial, cette personne que je côtois au quotidien est en train de me parler d’une relation avec sa femme et moi ? je rêve ?
« Je t’ai observé Olivier, pendant de longues semaines… tu as le profil que je recherche, tu es célibataire, sans enfant à charge, élégant, vif d’esprit, tu apprécies le raffinement, tu es observateur, respectueux et surtout discret…
C’est la raison pour laquelle tu es ici cet après midi, je voulais te mettre face à cet épreuve.
Tu as le choix, soit tu m’écoutes jusqu’au bout…. soit tu m’arrêtes net et dans ce cas cette conversation n’a jamais existé entre nous, nous passons dans le salon déguster un bon whisky et ensuite on se quitte en collègue de travail »
J ‘étais médusé, tout était confus dans mon esprit, si je refusais j’appréhendais la suite de ma relation avec Alain sur le plan professionnel, si j’acceptais je n’avais encore bien compris ce qu’il attendait de moi, que je couche avec sa femme ? Qu’on établisse une relation à trois ?
« Olivier ? Quel est ton choix ? Sache que si tu refuses, il n’y aura aucune incidence au travail, puisque je considérerai que nous n’avons jamais évoqué cela ensemble »
Je lâchais un « ok je veux bien vivre ce type de relation mais sans vouloir te fâcher peux tu m’expliquais plus en détail de quoi il en retourne »
Un large sourit illumina son visage, il avait gagné…
A suivre…