Bonjour
@Tom78,
Oui, il m'aura fallu un certain temps pour digérer les choses car on s'en fait une idée, tout semble établi et paf ! retournement de situation au moment le moins souhaité.
Alors effectivement, quand on a un besoin presque viscéral de contrôler les choses, ça peut vite coincer.
Et c'est là tout l'enjeu de la chose : lâcher prise face aux évènement.
Dans certains couples, le mari conserve la main mise sur le déroulement des choses, mais alors je me pose la question de savoir si la femme ne le ferait dans ce cas là que pour son mari.
Et ce besoin de contrôle, eh bien il prend son origine dans l'ego qui vient donc titiller l'orgueil du mâle alpha quand les choses ne se déroulent pas comme il le souhaite.
Et ce n'est pas tant le fait d'avoir peur de la perdre elle que de perdre quelque chose qu'il y avait entre nous qui m'a perturbé, car je suis convaincu de son amour.
>> Malheureusement, si j'ai bien compris, elle a besoin de créer du lien avec son amant, d'être charmée.
Je m'y suis fait et comprends la raison de ce besoin.
Je partage ton analyse. A partir du moment où le fantasme sort du cadre de mon domaine intime, il est forcément influencé par les "éléments" extérieurs et est ainsi appelé à évoluer d'une manière ou d'une autre.
>> Tu t'es senti exclu parce qu'ils se sont "trop" consacrés à eux.
Ca peut sembler idiot, mais oui, c'est ça.
>> Ce que tu dois intégrer, à mon avis, et je reprendrai les paroles de Candaule que tu connais bien
Comment tu sais ça ?
>> la rencontre entre 2 amants ne peut pas ressembler à une rencontre entre 2 gymnastes.
Je ne suis pas trop d'accord car ça dépend des positions auxquelles ils se livrent...
>> Je pense que tu devrais lui montrer plus de confiance. Et elle plus te rassurer peut-être. J'ai l'impression que vous vous écharpez sur ce motif.
C'est bien un problème de confiance qui a mis le feu aux poudres car nous avions définis un cadre pour cette première expérience, loin de moi qui plus est, et elle s'en est affranchie. Ca m'a fait d'autant plus remué que j'ai pu constater beaucoup de témoignages de personnes pour qui la "feuille de route" avait été respectée à la lettre, et au nom de cet amour qui nous unit, de cette complicité qui est nôtre, je ne comprenais pas comment elle avait pu si facilement tout laisser de côté. Eh oui, j'avoue, ça m'a fait mal.
Mais je n'aime plus évoquer ce que cela a suscité en moi car ça ravive du ressentiment, chose complètement contre-productive. J'entends alors la voix de mon ego qui se précipite dans la brèche pour tenter de semer la zizanie.
Car finalement, au bout du bout, est-ce le protocole qui est important ? Quelle valeur a-t-il en lui-même si ce n'est celle d'établir un cadre qui est une extension de la volonté de contrôle, alors que la nature de l'expérience est ailleurs ?
@michpat >>Comment peut on parler de candaulisme sans l'avoir vécu ?

C'est possible ! J'ai écrit un texte riche en détails quant aux émotions que tout cela devait susciter pour faire part à ma femme de ce désir incongru sont j'ignorais même le nom. D'accord, ça reste loin de ce que la pratique apporte, mais c'est néanmoins possible.
Peut-être que là où ça a aussi coincé, c'est que nous n'y sommes pas allé très progressivement. Ca a plutôt été le saut dans le grand bain sans bouée ! Du coup j'ai un peu bu la tasse...
La demi-mesure n'est pas la spécialité de ma femme. Si elle est partante pour quelque chose, elle fonce !
@multipass >> Sinon pour répondre à la question initiale... Ben ça dépend. ^^
Voilà qui va faire avancer le shimlimli, le shimlimliblik !
Mais en même temps, je suis entièrement de ton avis. J'ai ouvert ce sujet sous le coup des questionnements qui me harcelaient.
Maintenant qu'ils se sont tus, je prends conscience qu'il n'y a pas de modèle particulier.
Le candaulisme a une finalité commune à tout le monde : que la personne que l'on aime prenne du plaisir avec une autre personne que nous. Mais ce qui y amène, comment on y parvient, cela est propre à chacun et à chacune.
J'ai bien dédramatisé ce que j'ai vécu et me suis rendu compte que plus que l'oubli de ma demande, c'est l'éternité qu'il m'a fallu braver, en proie à une tension nerveuse croissante qui m'a littéralement mis à genoux. Alors forcément, quand les choses sont finalement devenues sérieuses et que je n'ai pas pu les accompagner comme je l'aurais souhaité, ça m'a atteint.
Tout cela invite à la réflexion sur soi, à l'humilité. Non, on ne peut pas toujours tout contrôler. Et il faut savoir l'accepter (j'ai du mal à croire que c'est moi qui suis en train d'écrire, là !!!

). Je suis sur le chemin...
En tout cas, merci pour vos contributions qui sont pleines d'intelligence et empruntes d'humanité. C'est aussi ça que j'ai trouvé dans la candaulisme. Des personnes sincères et vraies.