Je post à sec, sans préliminaires ni même présentation, c'est bien moi, ça...
Candaulisme… fantasmé ou candaulisme vécu, souhaité, suggéré, assumé des deux et complice, pouvant participer au bonheur individuel et du couple. Tout dépend de ce que l’on veut pour soi en accord avec l’autre ! Il y a un pas à franchir (ou pas), à risquer qui peut être décevant ou grisant selon bon nombre de paramètres. Avec une infinité de possibilités, de situations possibles, des plus excitantes aux plus glauques, des plus tartes aux plus surprenantes et agréables. Avec tous les degrés et variantes possibles.
A mon sens, la femme de Nolf lui fait vivre son fantasme. Une variante créative pour leur sexualité. Peut-être mal-adroite, mais sans doute pas tant que ça. On peut même se demander si cet amant existe bel et bien… sublimé par elle …ou totalement fantasmé par lui ?
Le véritable candaulisme nécessite une forte complicité, de la confiance en soi surtout et dans l’amour et le respect que l’on porte à son conjoint. Pourquoi ? Parce que justement c’est le conjoint, celui qui assume les aspects plus pesants du quotidien après tout, dans la durée, et souvent dénués de tout fantasme.
Par ailleurs, le candaulisme ne souffre pas de compromis et ne doit pas être forcé. Il peut être provoqué ou suggéré mais certainement pas posé comme une chape même sous-entendue sur la sexualité du couple, comme une condition ou une menace. Ou alors c’est que ça coince …ailleurs.
Est-on en droit de demander, de suggérer ou imposer… ? Où commence la manipulation, la domination ?
Quelle part de risque, quels sont les désordres que je peux générer ? J’ai envie de sexe, d’autre hommes, (ou de femmes)
Si l’état de soumission est totalement accepté, ya pas de soucis. C’est alors un jeu érotique même s’il-y- a une part de masochisme induit.
Les premiers signes de désordres sont à mon sens quand on « évite » sciemment de parler d’une relation naissante, fantasmée ou consommée à son conjoint pour ne pas le faire souffrir, «être peinard » ou pour assouvir un besoin égoïste. C’est là qu’on commence à se mentir à soi-même ou plutôt au couple et à mon sens le début d’une fin possible. Un risque. C'est très con mais ça craint vraiment.
Perso je préfère savoir mon homme avec une femme et la troncher toute une nuit que de me rendre compte qu’il recherche la compagnie même lointaine d’une autre sans m’en parler même pour a cup of tea.
Alors même que l’on se targue d’être candauliste ou totalement libéré, on ne l’est finalement pas tant que ça, pour soi-disant préserver l’autre ? Un peu égoïste, non ? C’est là que commence la relation tronquée par manque de respect pour soi, pour l’autre. Avec tous les degrés de tromperie ! Que ce soit pour partager une ballade sur les bords de Loire, un simple échange de mails dans le but de susciter une rencontre ou le plan sexe le plus débridé, dès lors qu’une démarche de séduction est entamée sans que l’autre ne soit au courant. En réalité, toutes les tromperies ou petits mensonges qui nous éloignent du couple, par le simple fait que l’autre n’est pas « au courant » alors que c’était convenu… que cela dure une heure, deux jours, des semaines ou deux ans peu importe, ce n’est pas la durée qui est importante mais l’intention ou la « cachotterie ». Et le degré d'éviction de l'autre.
Peut-être la femme de Nolf lui révèlera bientôt que finalement il ne s’est rien passé avec cet amant ? Paradoxe, lui qui souffrait tant à cette idée l’autre jour, il risque d’en être déçu.
Sa femme pour autant doit se forcer à avoir un amant ?
Je pense que nombre d’hommes ou de femmes un brin dépendants amoureux ou soumis on voit ça comme on veut, sont prêts à tout y compris s’oublier eux-mêmes et l’idée qu’ils se font de leur couple, de leur sexualité, de leur vie, pour « garder » près deux ou dans leur cœur un conjoint, qui ne leur correspond tout simplement plus. Car la complicité s’est envolée.
Le demandeur, candauliste ou libertin-fantasmeur dans l’âme, le dominant ( ?) l’insatisfait ou plus simplement le jouisseur, (homme ou femme bien sûr) impose alors à l’autre des idées, des désirs et un fonctionnement cachés ou pas. Plus ou moins adroitement. Ces demandes sont également légitimes puisqu’elles existent !
Sans parler de l’environnement social, du contexte familial, des biens matériels et du rythme quotidien, qui bien entendu parasitent également la donne, il me semble important de se poser de temps à autre la simple question : « est-ce que cela me plait, à moi » car après tout, dans le couple il y a bien deux individus !
Si l’un des deux sort de la complicité… c’est que l’autre ne le « mérite plus » ??
Au delà des concessions nécessaires du quotidien, il est insupportable d’imaginer que l’un ou l’autre subisse la sexualité ou les atermoiements de l’autre. Lorsque la sexualité est subie, il faut sortir de la relation.
A moins d’être maso… ou une loche !
A parcourir les posts, je lis beaucoup de questionnements, parfois des drames, des tristesses ou des fantasmes exacerbés visiblement non vécus. Sans compter les blessures.
Nous n’existons pas pour compenser les choix de l’autre. Si l’autre se trompe ou dévie de l’optique de départ, de ce qui était convenu, il est à mon sens important de se poser la question de savoir ce que l’on veut vraiment et DE PARTIR. L’autre évolue et c’est sa liberté. Informer son conjoint est alors la moindre des choses il me semble pour sa liberté à lui aussi. Simple respect ! La femme de Nolf « part « ou provoque ? A mon avis, elle tire la sonnette d’alarme. C’est tout. (Message fort, en tenir compte, attention)
SAUF si c’est un jeu, bien entendu. Si c’est un jeu convenu ou intuitivement accepté par l’un imaginé par l’autre. Une taquinerie. Pas un calcul ou une manipulation bien entendu. Un « besoin » accepté voire voulu pour le simple plaisir de voir l’autre heureux. De l’amour dans la sexualité. Un cadeau d’amour en quelque sorte. Tout le monde n’en est pas capable. Ou pas encore. Le détachement complet est difficile à acquérir pour certains !
Perso je ne suis pas ni la ménagère, ni la putain de qui que ce soit, je suis putain si c’est le jeu, quand je le veux (même si je fais croire que c’est lui qui décide ) avec sa complicité voire sa présence uniquement puisque c’est ainsi que nous avons décidé de fonctionner, entre autre, puisque c’est lui que j’aime, lui avec qui je préfère être. Et comme il est d’accord, ça fonctionne.
Et s’il me vient à l’idée de vivre ou de tenter de vivre une ou plusieurs relations en évitant pour je ne sais quelle raison d’en parler et quel qu’en soit le degré, sexuel ou pas, nous ne sommes plus dans le candaulisme, mais dans un « lieu » où il n’a plus accès.
Nous ne sommes pas non plus dans les petits jardins secrets indispensables à chacun mais dans le mensonge, ou dans la peur, les compromis unilatéraux, nous sommes dans une vaste étendue, où le conjoint gambade et dans laquelle le couple n’a plus accès. C’est moi qui rejoins MON cocufié quand je le décide, jamais le contraire, c’est là que ça va plus.
Nous ne sommes donc plus dans une relation d’amour, de complicités, d’échanges et de confiance.
Le « délaissé » se trouve tout à coup face à une personne qui se cherche, qui va voir si l’herbe est plus verte ailleurs.
Je suis candauliste, c'est-à-dire que j’aime voir mon homme s’occuper d’une femme. Ou le savoir s’occuper d’une femme même si c’est parfois difficile de dépasser les sentiments que j’ai pour lui, mes peurs mes doutes etc etc…
La femme de Nolf est à mon sens très fine et bien plus amoureuse de son mari qu’il ne peut l’imaginer. L’amour d’une femme peut être infini.
Et je perçois Nolf comme peu sûr de lui et tendre. Beaucoup de femmes aiment cela plus que tout chez un homme. Beaucoup de femmes détestent les kékés, arrêtez vos délires Messieurs !
Changer les serrures !!! Que connaissez-vous de cette femme, de ses désirs intimes !
Il faut reconnaitre que beaucoup de femmes vivent d’hommes en hommes, je ne crois pas du tout que ce soit le cas ici. D’éternelles insatisfaites, prêtes à quitter du bout de l’orteil puis complètement l’homme dont elles diront bientôt qu’ « il était l’homme de leur vie et qu’il leur manque cruellement et gnagnagna ». Plutôt motivée par la recherche de confort que de l’amant idéal. Une demie fesse mollement posée sur le coin du canapé en cuir du salon, les pieds dans les starting-blocks et un œil sur les points retraite du suivant. Quête éternelle… et non pas quéquette éternelle, malheureusement. Ne désenchantez pas messieurs, elles sont réellement nombreuses, j’en connais. De quoi débander définitivement. Tour à tour emprisonnant celui qui leur apporte sécurité matérielle (sans l’aimer pour autant) ou le trompant sur tous les plans du premier jour au dernier. Puis aimant éperdument le nouveau possible, hululant des orgasmes improbables, flattant les mensurations de Celui qui sera le nouveau dindon de la farce car ne vous y fiez pas Messieurs, la plupart des femmes ne partagent pas ! même si elle disent « ouioui » lisez « nonnon » ou «c’est ça mon con ».
(Enfin, sauf moi et quelques unes de mes amies)
Y compris dans beaucoup de milieux soi-disant libertins. C’est à mourir de rire d’ailleurs.
La plupart des hommes ont des bites à la place du cerveau, et j’adore ça.
[Concrètement, plus ils ont leur , plus j’adore ça. Enfin surtout à certains moments.]
Le souci c’est que les femmes en jouent, beaucoup de femmes en jouent, elles ne font d’ailleurs que ça, tout le temps. Même si elles ne baisent pas ! Elles font semblant.
Elles se révèlent pourtant assez vite ! Elles n’aiment pas sucer et avalent encore moins !
Les expertes de la manip’… dans le non-amour total. Je crois que je peux compter sur les doigts d’une main les hommes de mon entourage qui ne sont pas dans ce cas. Elles arrivent par je ne sais quels artifices à toujours vous faire croire queue… comme dans les dessins animés.
Les hommes rament et les femmes disposent. Dans une féminité exacerbée qui n’en est plus une. Qu’elles baisent ou pas, les hommes se font souvent baiser et ne s’en rendent même pas compte.
Je ne suis pas féministe du tout mais alors pas du tout, j’adore les hommes, pour leur psychologie directe et souvent bien plus féminine que la majorité des femmes. Qui sont des bourrins pour la plupart il faut le dire. Je rêve de voir les hommes reprendre le pouvoir ! Dans un bel équilibre complice avec tous les possibles.
Heureusement j’ai quelques amies qui pensent pareil. Ça fait du bien
C’est pourquoi je suis candauliste et que j’aime ça. Pour celles-là.
Puis pour ceux-là, car j’adore à mon tour me lâcher dans les bras d’un autre, tendrement ou sauvagement sous son regard… ou ses pensées… complices !