[fox38]

Bonjour,

Quel est l'Origine du Candaulisme selon vous ?

Je souhaite avoir votre avis sur une hypothèse que j'ai et pour essayer d'expliquer cela, d'abord, une explication suite a une lecture que j'ai faite :

Il y'a quelques mois, j'ai découvert sur internet l' explication du Masochisme.
(Je précise que je ne suis pas Masochiste)
En fait, à l'origine, cet acte sexuel est lié à des fessées infligées par les parents durant l'enfance.

Cela s'explique très bien car les fesses sont des zone érogènes.
Comme les terminaisons nerveuses du sexe sont situés tres prés des fesses, malgré la douleur lors des coups, les nerfs du sexe peuvent etre stimulés et un orgasme peux etre declanché. ( = Douleur physique)

A cela il faut rajouter le fait que les fessées sont souvent expliquées par la suite par les parents comme étant un geste "d'amour" infligées pour "le bien de l'enfant". (= Psychologique)

Certe, beaucoup d'enfant ont reçoivent des fessées durant l'enfance et cela n'arrive que dans X cas sur 100 ou 1000. Cependant, l'auteur expliquait que cela modifie a vie la sexualité de l'individu.

(Au passage, il faut savoir, qu'une seule féssée ayant une lieu dans ce cas avant l'age de 3 ans de l'enfant, ne laisse pas forcement un souvenir conscient de cela à l'age adulte, le refoulement de cette origine est donc total) ( donc au pasage : pas de fessés sur les enfants !!)

A l'age adulte, les masochistes ont des orgasmes beaucoup plus intenses lorsque des gestes violents sont réalisés durant l'acte sexuel.

D'autre explications mettaient aussi en évidence le fait que le relationnel et affectif enfant-parents influt sur la vision que l'enfant à de l'amour au sens général du terme.


Par la suite, à l'adolescence et/ou age adulte cela peut avoir des conséquence sur l'individu, dans ses relations amoureuses, sexuels, etc...

Bref, ma question :

Le candaulisme ne peut t'il pas etre lié également au "relationnel" avec nos parents (= psychologique) durant notre enfance et/ou pré-adolescence ?

Aujourd'hui, je m'attend bien avec mes parents et j'ai une bonne situation, suis sportifs, etc... bref tout va bien.

Cepandant, si je refléchit et repense a certains souvenirs de mon enfance et pré-adolescence , je sais que mes parents m'ont parfois comparé avec par exemple d'autre enfant qui étaient meilleurs que moi a l’école, etc...
Il m'on aussi traité "de bon a rien", etc....

Bref, des critiques que l'on entend finalement egalement souvent, mais là aussi :
Dans X cas sur 100 ou 1000 , cela ne pourait t'il pas modifier notre vision de l'amour, et acte sexuel,etc...

Le fait de voir donc quelqu'un qui donne du plaisir a notre douce, à notre amour.

A vous lire,

[fox38]

post remonté up

[Titou31]

Ouaw c'est dingue ce que tu dis, tout simplement parce que j'ai vécu la même chose. Lorsque je "ratais" quelque chose enfant, exemple aider ma mère a ranger les courses, je prenais un plaisir coupable à être rabroué "tu es empoté". Cela me faisait du mal, une boule dans la gorge, mais au fond j'aimais garder cette sensation, je la cherchais même.

De plus, il arrivait fréquemment qu'elle me compare, lorsque j'avais 8 - 9 ans à un jeune garçon de ma classe, "qu'il est mignon", "ses parents sont 'classes' ", etc. je le détestais à cette époque, mais je crois que cela a déteint sur ma personnalité sexuelle. J'ai remarqué qu'il y avait peu d'écrit sur le sujet, du coup je ne trouve pas quelles différences ils existent entre candaulisme, échangisme, et masochisme. Je visualise bien les différences "techniques" dans leurs définitions propres, mais d'un point de vue psychologique....

Par contre personnellement je ne le vis pas bien, j'en parlais souvent à ma partenaire, mais au fond j’espérais qu'elle ne souhaite jamais accéder à ma demande, la jouissance passée il fallait que je lui précise que ça n'était qu'un fantasme que je ne souhaitais pas réaliser.

Pour revenir aux origines du candaulisme, je pense que le besoin est de se rabaisser, pour mieux confirmer "inconsciemment" que nous sommes moins bien que-X pour flatter notre moi narcissique : je suis moins bien que lui (exemple moins bien membré, néanmoins elle continue de m'aimer), la question est de savoir si ce fantasme, n'est pas l'inverse (en terme d'expression émotionnelle, d'une dépendance affective et/ou d'un syndrome d'abandon), l’inconscient ne souffre en effet d'aucun paradoxe (exemple: que je quitte quelqu'un ou que je sois quitté pour l’inconscient c'est pareil), ainsi peut-être que l'excitation liée à l'infidélité serait un moyen pour l'inconscient d'évacuer cette peur de l'abandon.

Enfin, je me risque à une dernière hypothèse qui je pense ne sera pas du goût de tout le monde, j'ai remarqué que lorsque j'imaginais ma partenaire avec un autre, il m'arrivait de me placer dans le ressenti sexuel de ma copine. Bref, d'imaginer le plaisir qu'elle pouvait ressentir, je me demande donc si ça ne serait pas le refoulement d'une attirance homosexuelle, qu'elle soit forte (refoulement, déni) à minime (refoulement de quelques fantasmes).

Ou alors une chose à régler avec le père.

Enfin, j'ai remarqué que le candaulisme avait l'air de s'exprimer surtout chez les hommes. Je ne sais pas si je me trompe mais peut-être est-ce important.

[fox38]

Merci Titou pour ton passage et avis.

Je ne suis sur mais qu'en je pense que les enfants n’apprécie par forcement cela mais et sont obligé d'apprécié ce genre comportement de la art de leur parents. ("Apprecier" pour mieux le vivre car ils n'ont pas le choix)


Concernant la dernière partie de ton hypothèse, j'ai en effet déjà lu cela et j’avoue ne pas y être totalement contre...

74 passages avis en qq jours, Personne d'autre pour eprimer son avis ??! (même rapidement)

[abyssos]

ami fox, ne sois pas désolé du peu d'intérêt selon toi qu'a suscité ton post.
Tu t'es exprimé ? c'était le but, j'espère car si tu poste pour être lu, il faut peut-être aller un peu au-delà du marronnier :" la fessée aux bambins, cause des traumatismes de l'adulte" , surtout pour parler du candaulisme !

Alors lis "la Vénus à la fourrure" de Sacher Masoch tu comprendras davantage l'origine du mot.
On peut aussi évoquer Paulhan (du bonheur dans l'esclavage) ou Jean Genet qui pour aimer l'humiliation n'a même pas besoin que celle-ci soit infligée par l'être aimé.

Mais ne fais pas du candauliste un maso refoulé, incapable de satisfaire son épouse, obligé d'embaucher des mercenaires pour qu'elle puisse jouir de temps en temps.

Je suis candauliste, fier de l"être, fier lorsqu'un homme me dit du bien de mon épouse, attentif aux choix qu'elle fait au point de parfois mettre mon veto sur un type que je ne sens pas dans notre ligne et il ne nous est jamais venu à l'idée à l'un comme à l'autre qu'on pourrait un jour cesser nos relations amoureuses de couple.

[mohican]

Nos méandres individuels sont d'une complexité inextricable.

Pourquoi, comment, certaines sensations, émotions nous stimulent alors qu'elles laissent d'autres indifférents, voire les "épouvanteraient" ? Freud éclaire toutes ces contradictions à la lumière de l’enfance ou de la petite enfance… Tous chez le psy !

Comme beaucoup, cet aspect de ma personnalité ne m'a été révélé que très récemment c'est à dire à la quarantaine à peine franchie...

D'où cela vient-il ? Pourquoi maintenant ? Quadra sans histoire, bonne situation comme tant d'autres, en bonne santé, sportif entretenu... né d’une famille sans histoire même si je dois concéder une mère à la personnalité - très - envahissante contre laquelle mon épouse a bataillé ferme pour lui faire admettre ce qui ne relevait plus de ses prérogatives.(cause pas exclue donc...).

La seule chose dont je suis le témoin quotidien, c'est que notre vie de couple en a été transcendée (après 20 années et deux enfants... difficile de maintenir une flamme vigoureuse) et nos rapports connaissent une intensité et une fréquence que je souhaite à beaucoup. Mon amour pour celle qui partage ma vie s'exprime avec une intensité décuplée. Je sais également qu'il y a une relation avec une prise conscience relative à mes performances d'amant (dont ma femme ne s'est strictement jamais plainte néanmoins). Un léger déficit de confiance en soi dont l’effet n’a pas été négatif, au contraire !

Je sais également que ce fantasme est plus envahissant qu’aucun de ceux que j’ai connu auparavant. Il est terriblement entêtant et je ne me l’explique pas. Il a fait passer ceux qui m’habitaient autrefois aux oubliettes de ma libido. Mais à l’instar de Titou31, je préfère l’abandonner sur l’oreiller. Une fois la tension sexuelle apaisée, il ne m’est ainsi pas nécessaire d’avoir à remercier un « partenaire » réel en lui serrant une main d’un air faussement détachée en regard des évènements qui viennent de trouver là leur conclusion.

Il existe autant de couples que de fonctionnement à deux, autant de configurations que de partenaires du même sexe ou de sexes différents. La maturité aide à savoir qui on est, qui on ne veut pas être, et à essayer d’anticiper les risques et dangers de décisions prises sous l’influences d’émotions qui peuvent altérer le jugement ; et l’excitation sexuelle est un instrument à ce titre redoutable, et malheureusement, particulièrement pour les hommes. Beaucoup de sado le savent et utilisent ce levier à l’envi pour manipuler et contraindre leur maso et en arracher des simulacres de consentements pour satisfaire un narcissisme pathologique.

Un couple solide doit/devrait (?) aider, dans l’amour et le respect réciproque, à trouver son chemin et explorer ses limites en se protégeant mutuellement d’un fantasme mal contrôlé qui pourrait conduire à des conséquences destructrices sur notre équilibre affectif.

Vouloir vivre ses fantasmes sans contraintes est un choix de vie qui se respecte mais rester sourd à d’éventuels effets délétères déjà apparents et niés ou supposés demeure coupable en tant qu’adulte responsable. C’est comme le type qui saute du dixième étage. Comme il passe devant chaque étage, on peut l’entendre répéter « jusqu’ici, ça va… jusqu’ici, ça va, … jusqu’ici, ça va »


Picasso disait « devient qui tu es ». Mais saurons-nous un jour qui nous sommes nous-mêmes ? Là est la vraie question selon moi. Ceux qui répondent par l’affirmatives sont soit des menteurs fanfarons (il sont nombreux et se mentir à soi-même c’est de la vrai mythomanie), soit très vieux… virtuellement ou réellement.