Un sujet intéressant !
La mienne occupait un poste de cadre de la fonction publique, dans le domaine des finances. Bien que son cercle de travail ressemblât le plus souvent à un baisodrome, elle s’efforçait de présenter un profil aussi bas que possible et rasait les murs afin d’échapper aux assauts des énarques de passage, parmi les plus énervés. Sans parvenir cependant à leur résister toujours (la chair est faible…).
De mon côté, bien qu’ayant l’esprit partageur, je préférais largement que les sorties de route de ma belle se fassent dans le cadre complice qui était le nôtre, à travers des scénarios créatifs concoctés à deux, qu’Anne appréciait sans réserve. Hélas cette complicité ne l’a jamais empêchée de craquer pour un homme rencontré ci ou là, voire même d’entretenir une liaison cachée durant quelques mois. De toute évidence, ces situations me plaçaient pleinement en position de cocu, un titre que je ne recherchais pas vraiment. A deux reprises, j’ai découvert par moi-même mon infortune et y ai mis un terme dans la minute - Anne tenait vraiment à la survie de notre couple.
Son job interférait inévitablement avec ses conquêtes, du moins celles vécues hors les murs de son administration. La plupart du temps, elle restait très évasive sur ses fonctions, tout en ayant du mal à se départir de son look BCBG. Mais lorsqu’il lui arrivait d’en parler avec ses rencontres, elle pouvait se voir confrontée aux réactions les plus opposées : soit le gars en perdait ses moyens, soit cela dopait sa libido dans des proportions exagérées, ce dont ma chérie se plaignait rarement, évidemment.
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Parfois, son job intervenait directement dans notre relation, à travers le choix de certains de ses amants. Une fois, lors d’une soirée animée où étaient présents l’essentiel de ses collègues, de tous niveaux, et à laquelle j’étais moi-même convié, elle s’était ostensiblement laissé draguer par une vedette de passage, un économiste, avec qui elle avait disparu trois bons quart d’heures au prétexte de lui rendre un dossier… Bon, elle avait abusé des alcools et par ailleurs je n’étais connu que de deux ou trois personnes présentes, dont son assistante. Mais quand même. D’autant que lors de sa réapparition, son état laissait fort peu de doute sur la nature du dossier en question. La honte, quoi !
Ce fut aussi le cas pour une bande-son qu’elle me fit écouter un soir, de retour d’une séance mémorable dans un grand hôtel, en conclusion d’un jeu monté entre tous les deux. Sur la bande, son amant l’avait fait grimper en tours en lui parlant et la faisant parler, tout en la baisant, jusqu’à ce qu’il lui demande entre cris, soupirs, claques sur le cul, directives et hurlements : « Tu t’caresses, à ton bureau ? - Heu... - Oui ? - Ouiii ! - Et comment ? - Pour de vrai des fois… (là, elle baisse la voix de trois crans)… J’ai un collègue… enfin, heu… c’est un agent d’accueil… (il rit) - Ah ouais ? -Ouï. Et Il… il me baise… il me baise… ».
Cet aveu chuchoté, à peine audible, obtenu un peu « à l’issu de son plein gré », m’excita au plus haut point. L’agent en question était un martiniquais qui selon elle n’avait jamais manqué de lui faire un compliment, rigolo ou émouvant, chaque fois qu’ils se croisaient dans les bureaux. Et elle avait fini par craquer un soir de déprime où elle avait bossé tard et où ce « Léo » lui avait proposé de la ramener chez nous. Je l’encourageai évidemment à ne pas renoncer à un tel secours dans l’avenir... à condition de me transmettre quelques témoignages en son et images de ses transports.
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