Vers le triolisme et le candaulisme
Le lendemain, Carla faisait comme si rien n’était arrivé, j’en arrivais à la conclusion que Carla n’était pas fâchée, peut-être juste un peu frustrée de ne pas avoir eu le même niveau de satisfaction que moi.
Le lundi suivant, nous avions convenu d’un dîner avec Yves et Corinne, car Corinne prenait l’avion le mardi matin. Je craignais un peu ce dernier dîner, mais celui-ci s’est passé exactement comme les autres, dans la joie, la bonne humeur, et la complicité. Si dans la conversation nous sommes revenus sur cette dernière expérience pour bien clarifier les choses, Corinne confirmant que je ne m’étais pas introduit en elle et que le départ de tout cela était bien un quiproquo. Au final, aucun de nous n’exprimait de regrets, mais plutôt la satisfaction d’avoir réalisé cette expérience ensemble.
C’est au dessert que Corinne nous a exprimé sa tristesse de partir et nous a versé une larme. Elle n’avait pas d’autre choix que de s’envoler vers le Canada avec ses enfants, prendre possession de leur nouvelle maison et organiser l’installation. Son vol étant programmé très tôt, il n’y a pas eu d’extras ce soir-là. Yves devait rester encore deux semaines en France pour débarrasser leur maison de banlieue, et rendre les clés.
Corinne partie, nous avons revu Yves qui est venu dîner plusieurs fois à la maison. Je suis allé l’aider une journée pour livrer le plus gros des meubles vendus. C’était l’occasion rêvée de se retrouver « entre couilles » et d’avoir une discussion masculine sur la dernière soirée coquine. C’est à cette occasion que Yves m’a avoué avoir deux ressentis opposés de ce qui c’était passé. Tout d’abord le regret de ne pas avoir pu honorer et savourer correctement le moment passé avec Carla. Puis il m’avouait avoir toujours fantasmé sur le fait de partager Corinne ce que Corinne lui avait toujours refusé. Voir Corinne se faire prendre lors de notre soirée lui avait énormément plu et il en rêvait depuis longtemps. Depuis que Corinne était partie, il ne cessait d’y repenser et se refaisait le film de la soirée en se touchant le soir seul chez lui, s’imaginant prendre Carla pendant je m’occuperais de Corinne.
En rentrant à la maison, je racontais tout cela à Carla.
• — Tu sais, j’ai discuté avec Yves. Il me disait que comme toi, s’il a apprécié te prendre, il regrette que cela ait été aussi court.
• — Ah, ben alors je ne suis pas seule à avoir eu ce sentiment, ça me fait plaisir qu’il confirme.
• — Il me disait également que s’il le pouvait, il ferait en sorte que ce soit mieux
• — Et qu’a-t-il pensé de voir sa femme jouir avec toi ?
• — Il m’a dit avoir apprécié, car c’était un de ses fantasmes.
• — Et toi tu as ce fantasme de me voir avec un autre homme ?
• — Je ne sais pas, mon cœur.
• — Pourtant quand nous délirons, parfois tu me demandes bien si j’aimerais me faire prendre par un autre, non ?
• — Oui, c’est vrai.
• — Alors, tu aimerais ?
• — Peut-être… Pourquoi tu voudrais réessayer avec Yves ?
• — Je ne sais pas. Peut-être. Dans un sens oui, et dans l’autre non.
• — Explique-toi.
• — Ben je ne t’imagine pas planté devant nous à regarder tout seul, cela me bloquerait, et en même temps, je n’imagine pas le faire sans toi ça me bloquerait aussi.
• — C’est compliqué ton histoire, mon cœur.
• — Oui, je sais.
Nous en restions là de cette discussion.
Au fil des jours, la maison de Yves et Corinne se vidait, le tri des affaires devant partir par container et celles devant être vendues/données restait difficile. Si la tâche s’annonçait facile au début, elle se complexifiait à mesure que la date de départ approchait. Nous avions convenus qu’Yves viendrait dormir à la maison le vendredi soir afin que je l’amène le samedi matin à l’aéroport. L’avant-veille de son départ, nous prenions des nouvelles d’Yves pour nous caler. Yves nous faisait part de l’avancée de ses travaux. Il nous racontait s’être organisé avec son frère pour finir de débarrasser le seul meuble restant, à savoir le canapé du salon, et pour l’état des lieux après son départ. Il craignait de ne pas réussir à tout finir, car il lui restait encore à faire un sérieux coup de ménage et finir quelques cartons. Enfin, nous convenions que Carla irait le chercher dans l’après-midi du vendredi, et pour ma part je préparerai un barbecue sachant que j’ai la possibilité de finir un peu plus tôt le vendredi.
Le vendredi matin, j’étais au bureau, je consultais mon téléphone entre deux réunions, j’avais un sms de madame.
9 h 57 « coucou mon cœur, je suis sur la route, je vais aider Yves à finir ses cartons et son ménage ».
Ma gorge s’est nouée à cet instant, car j’étais pris d’un moment d’inquiétude, m’imaginant cinquante mille choses à la fois. Pourquoi cette décision soudaine ? Pourquoi y allait-elle ce matin alors qu’elle devait partir vers 16 h ? Y allait-elle pour vraiment faire des cartons et le ménage ? Je me mis à m’imaginer à la place d’Yves. Que ferais-je à sa place ? Je tenterais probablement quelque chose. Alors pourquoi ne le ferait-il pas ? Bref, j’étais pris de jalousie. Et en même temps, je me rassurais en me rappelant les propos de Carla qui me confirmait qu’elle ne pourrait rien faire sans moi. Je me décidai à l’appeler pour en avoir le cœur net.
• — Bonjour mon cœur, ça va ? Pas trop de monde sur la route ?
• — Non ça va, ça roule bien, ce matin.
• — Comment se fait-il que tu ailles ce matin chez Yves ?
• — Tu sais il m’a fait de la peine, hier soir, il me semblait tellement perdu avec tout ce qu’il lui reste à faire. Ce matin, il m’a envoyé par MMS les photos de tout ce qu’il lui reste à emballer et l’état de la cuisine. Alors je lui ai proposé de venir l’aider.
• — Ah ok.
• — Pourquoi qu’as-tu cru ?
• — Rien, je te fais confiance mon cœur, mais j’avoue que j’ai eu un petit coup de flip.
• — Ne t’inquiète pas mon cœur, comme on a dit, jamais l’un sans l’autre. On va juste faire des cartons ce matin, ce midi nous irons manger un morceau, et cet après-midi grand nettoyage de la cuisine.
• — Euh… le morceau que tu vas manger, j’espère qu’il ne sera pas contondant d’une longueur d’environ 17 cm et de 3 de diamètre !
• — Tu es bête, s’esclaffa-t-elle en riant de bon cœur à ma plaisanterie. Quoique, si tu insistes…
• — Bon, allez, je te laisse mon cœur, à plus tard, j’ai encore du travail ce matin.
• — OK, je te tiens au courant par SMS et MMS. Bisous.
Voilà, j’étais rassuré sur le moment. Il n’empêche que je passais le reste de la matinée à guetter l’arrivée éventuelle de SMS ou MMS sur mon téléphone qui restait muet jusqu’à l’heure du déjeuner.
11 h 48 « On n’a pas arrêté d’emballer. On fait une pause. »
À ce SMS étaient jointes deux photos en MMS, l’une d’une pile de carton, l’autre un selfie de Yves et Carla ensemble, tout sourire.
Je remarquais sur le selfie que Carla s’était légèrement maquillée, elle était vêtue d’un vieux survêtement dont la veste à demi fermée offrait une vue magnifique sur ses seins comprimés dans un soutien-gorge Marlies Dekkers.
Je répondis :
« Bravo, bon courage à vous. Bisous »
12 h 03 Nouveaux MMS reçus :
Premier MMS :
« Yves en train de rigoler avec un soutien-gorge de Corinne posé sur la tête, les bonnets sur les oreilles façon casque d’aviateur.»<t/ab1>
Second MMS :
« Carla qui se montre menaçante avec le balai comme si elle voulait frapper quelqu’un.»
Ces MMS me rassuraient et je répondis :
« Ben bravo, je vois que vous vous amusez bien.»
12 h 08 Nouveau MMS reçu :
Gros plan sur le décolleté de Carla
« Voilà qui est appétissant juste avant de déjeuner.» répondis-je.
« Oui très appétissant.», avec la signature d’Yves.
12 h 10 Nouveau MMS reçu, Carla en selfie, le regard plein de malice, la bouche semi-ouverte à hauteur de la braguette d’Yves accompagné du message suivant :
« Pour me mettre en appétit aussi.»
« Coquine ! allez je file déjeuner, car moi aussi tout cela m’a mis en appétit, mais soyez sages hein ! .»
« OK mon chéri, bon appétit.»
Pendant ma pause-déjeuner, je ne cessais d’imaginer ce que serait leur pause-déjeuner à eux et me posais mille questions. De quoi parleraient-ils ? Comment régirait-elle si Yves lui faisait des propositions ? N’y a-t-il pas eu déjà un risque de rapprochement quand ils faisaient ensemble les cartons ? Quels ont été les échanges de regards entre eux ? J’étais jaloux, horriblement jaloux, jaloux comme un pou, mais en même temps je me surprenais à bander à ces idées. Je me demandais si j’avais envie qu’il se passe quelque chose entre Carla et Yves ou si je ne le souhaitais pas. D’un côté, cela remettrait les compteurs à zéro, d’un autre côté cela me dérangeait. D’un côté j’en avais envie, d’un autre côté je ne le souhaitais pas.
Je décidai de rappeler Carla vers 14 h, mais elle n’a pas répondu. Plus je m’inquiétais plus j’imaginais ma femme en train de faire des choses avec Yves, et plus je bandais.
14 h 04 SMS de Carla :
« dsl je ne pouvais pas te répondre. Je suis aux toilettes. Ce midi Yves m’a parlé, il m’a dit qu’il adorerait me refaire l’amour et qu’il espérait bien être plus performant cette fois-ci. Tu lui as dit que j’avais été déçue ? »
« Oui je le lui avais dit. Et ? »
« Il m’a embrassée. »
« C’est tout ? »
« Oui c’est tout. Il vient de me dire qu’il avait très envie, mais je lui ai dit que sans toi ce n’était pas possible. »
« Tu en avais envie ? »
« Oui, nos délires m’ont un peu émoustillée »
« Tu veux le faire ? »
« Tu n’es pas là. »
« Je t’appelle en Facetime dans 10 minutes
»
Je fermai la porte de mon bureau, consultai mon agenda vide pour l’après-midi, et je rappelai Carla cette fois-ci en Facetime pour avoir l’image et le son. Carla a décroché, ils étaient debout dans la cuisine.
• — Ça va mon cœur ?
• — Oui et vous ?
• — Nous venons juste de finir de déjeuner.
À ce moment, Yves apparut par-dessus l’épaule de Carla en me souriant :
• — Salut, Éric, ça va ?
• — Oui et toi ? Et vous avez bien mangé ?
• — On s’est fait livrer « chinois », mais ce n’était pas très bon, me répondit Carla.
• — Dommage, vous sembliez être en appétit.
• — Les nems n’étaient pas terribles et on n’a pas encore mangé le dessert.
• — J’ai bien des boules coco à proposer en dessert, dit Yves.
Éclat de rire général. Même Carla riait de bon cœur à la plaisanterie d’Yves.
• — C’est vrai ça, mon cœur. Tu pourrais te rattraper sur le dessert avec les boules coco de Yves, renchéris-je.
À ce moment, j’ai vu Carla regarder Yves, puis me regarder sur son petit écran.
• — Tu es sûr de toi ?
• — Oui, lui répondis-je.
Carla orienta le téléphone pour me montrer qu’elle baissait la braguette du pantalon d’Yves, plongea une main dans son pantalon pour en extraire le sexe déjà raidi d’Yves, et commençait à le masturber, puis retourna l’objectif du téléphone vers elle.
• — Alors ? me dit-elle, toujours sûr de toi ?
• — Oui, mon cœur, si tu n‘as pas bien mangé, venge-toi sur le dessert !
Carla donna le téléphone à Yves pour être libre de ses mains.
• — Tiens, filme s’il te plaît.
Carla commença à lécher le gland d’Yves avant d’engloutir cette queue au fond de sa bouche. Elle le léchait avec gourmandise, l’aspirait, et le branlait. Yves faisait de son mieux pour que je ne perde pas une miette de la scène.
Les lèvres de ma femme glissaient sur la queue d’Yves et occupaient la quasi-totalité de mon écran. Je bandais comme un âne devant ces images et ne pouvais même pas me toucher de crainte que quelqu’un n’entre dans mon bureau. Je ne pouvais dériver mes yeux de l’écran, j’entendais les bruits de succion et les gémissements de plaisir de Yves. Ma queue était devenue si dure qu’elle me faisait mal trop à l’étroit dans mon boxer. J’aurai aimé me branler et étrangler le borgne, mais je ne pouvais pas.
Puis Carla ressaisit le téléphone et me demanda.
• — Alors mon amour ? Cela te plaît ? Est-ce aussi bien que les webcams que tu aimes tant regarder ?
• — C’est beaucoup mieux mon cœur. Et on dirait qu’Yves est en forme.
• — Oui, ça je peux t’assurer qu’il l’est. Regarde un peu comme il bande. Et toi, ça te plaît ? Montre-moi un peu.
Pour la première fois de ma vie, je sortis ma queue de mon pantalon dans mon bureau et montrai à Carla l’effet que me faisait la situation.
• — Mais tu bandes dur mon chéri, ça te plaît ? Que veux-tu que je fasse maintenant ? Profite, tu n’auras pas 2 fois cette occasion.
• — Je voudrais qu’Yves te lèche la chatte pour bien te préparer. Lui aussi a droit à une petite douceur après le repas.
Carla entraîna Yves dans le salon, posa le téléphone sur une pile de cartons de sorte que le champ de vision de la caméra soit orienté vers le canapé.
Me faisant face, elle a demandé à Yves de se déshabiller, ce qu’il fit rapidement, mais elle l’a arrêté au moment où il voulait baisser son slip souhaitant le faire elle-même. Au regard de Carla je devinai que Yves devait présenter un engin en grande forme. Pour ma part, je ne voyais que les fesses de sportif d’Yves.
• — Je ne vois pas grand-chose, dis-je.
Carla et Yves se mirent alors de profil, et ce que je devinais s’avérait être une réalité. Yves avait la queue dressée comme je l’ai rarement vue. Carla s’accroupit alors face à lui et reprit une fellation dont elle a le secret. Elle le branlait et frottait son gland contre ses lèvres, le léchait, Yves ne disait plus rien, mais savourait le moment. À cette cadence il n’avait aucune chance de résister très longtemps, il décida alors de reprendre les choses en mains pour ne pas à nouveau passer pour un mauvais coup. Yves prit la caméra et la posa sur l’accoudoir du canapé afin que je puisse suivre, et fit asseoir Carla dans le canapé afin de la déshabiller. Il commença par dézipper sa veste de survêtement qu’il envoya valser sur le sol, lui retira ses chaussures, puis fit glisser l’élastique de son pantalon jusqu’à ses chevilles. Carla était désormais en sous-vêtements face à Yves, cet ensemble Marlies Dekkers que je lui avais offert pour son anniversaire. Avec le recul, je suis désormais certain que cette escapade était inconsciemment prévue dans la tête de mon épouse. Carla prit les mains d’Yves et les posa sur l’élastique de son slip. Fébrilement il l’a fait glisser sur le sol. Elle écarta les jambes offrant son intimité tout entière à Yves. La scène que me renvoyait la caméra était d’une intensité folle.
Yves se pencha sur le ventre de Carla qu’il embrassa, puis descendit doucement. La peau de Carla devait frissonner au passage de son souffle sur son ventre et il atteint bientôt son pubis. Elle écarta franchement les cuisses offrant totalement son intimité à la bouche d’Yves. Sa langue se rapprocha progressivement de son sexe, jusqu’à ce qu’elle arrive enfin aux grandes lèvres qu’il lécha délicatement. Puis il introduisit un doigt dans sa chatte et commença à la masturber tout en titillant son clitoris de sa langue. Les yeux fermés, elle saisit sa tête pour la plaquer contre sa chatte, en essayant de s’ouvrir plus, afin qu’il déguste son plaisir. Aux gémissements de Carla, il est clair qu’elle avait oublié que je regardais et s’abandonnait à son plaisir. Je n’osais pas intervenir pour la laisser faire comme elle l’entendait, je voulais respecter ce moment comme elle avait respecté le moment que j’avais eu avec Corinne.
À mesure qu’Yves excitait Carla, celle-ci penchait dangereusement sur le canapé pour se retrouver totalement allongée. Yves quant à lui ne cessait pas de fouiller la chatte de ma femme en l’embrassant à pleine bouche. Elle l’enlaçait, le tenait par le cou, et l’attirait contre elle.
Puis ne résistant plus à l’appel de leurs corps, à ce besoin d’épiderme, il s’allongea sur Carla, l’a regardée dans les yeux, et s’est positionné entre ses jambes, le gland planté entre ses lèvres. Il était prêt à la pénétrer et, d’un clignement d’yeux, elle l’invita à s’introduire en elle, ce qu’il fit en une fois, d’un coup de rein puissant. Un mélange de surprise et de plaisir passa dans les yeux de ma femme qui poussa un petit cri au passage de ce membre dans son intimité.
Il est resté ainsi immobile un instant, l’a embrassée à nouveau. Dans un réflexe, Carla saisit les hanches d’Yves, pour mieux contrôler ses mouvements. Le sourire de Carla invitait Yves à commencer ses va-et-vient qu’elle contrôlait. Il allait et venait à un rythme progressivement plus rapide, pour finir après de longues minutes par la pilonner très vite. Elle se sentait remplie et possédée par le sexe son amant remontant ses cuisses au maximum pour mieux accueillir les assauts de celui-ci. Elle creusait son ventre pour amplifier ses sensations. Par moment, Yves ralentissait le rythme, je lisais sur son visage sa volonté de contrôle, son besoin de mâle de démontrer qu’il n’était pas ce mauvais coup de la première fois.
Je ne disais rien de peur d’interrompre ce moment, et si je mourais d’envie de soulager mon état d’excitation en me branlant vigoureusement, j’étais condamné à rester observateur. Je ne pouvais plus arrêter ce qui ce passait, et ne pouvais pas soulager ma queue devenue trop sensible. Un simple courant d’air m’aurait fait jouir et je ne pouvais risquer de m’en mettre plein le pantalon dans mon bureau.
Yves s’arrêta enfin de faire tordre ma femme de plaisir et lui demanda de se mettre à genou sur le canapé ce qu’elle fit en s’accoudant au dossier. D’une main elle écarta ses fesses pour offrir sa croupe à Yves et lui dit :
• — Prends-moi, fais-moi jouir encore.
Je vis Yves saisir son gourdin dur, puissant, luisant des secrétions de plaisir de ma femme, et le faire aller et venir entre ses fesses, le faire glisser de sa rondelle à sa fente plusieurs fois, puis s’introduisit à nouveau dans sa chatte d’un coup. Yves la prenait en levrette, position fatale pour Carla qui jouit toujours très vite en pareille circonstance.
J’étais rassuré de voir que Carla ne m’avait pas fait l’affront d’offrir son petit trou à Yves, car étant le pionnier de cette issue je souhaitais que celle-ci me restât réservée. Les cris de jouissance de Carla m’obligèrent à baisser le son de mon smartphone au minimum. Yves ne se retenait plus et la défonçait comme il en avait toujours rêvé. Carla se redressa et se cambra pour libérer un orgasme que je devinais bouillant et liquide aux cris qu’elle émettait. Puis elle se retira de la queue de Yves, se retourna, et saisit la queue de Yves pour le branler d’une main experte.
Elle le regarda droit dans les yeux et lui dit :
• — Vas-y, lâche-toi, je veux ton jus.
Elle continua ses mouvements, ouvrant la bouche, la langue tirée pour quémander sa récompense, Yves se crispa et lâcha sa semence sur le visage et dans la bouche de Carla. Elle le finissait en douceur en lui gobant le gland, en lui léchant le membre sur toute sa longueur sans oublier les boules tout en douceur. Yves, secoué par tant de plaisir, avait du mal à tenir debout sur ses jambes flageolantes et tenait la tête de Carla entre ses mains.
Quelques instants plus tard, Carla saisit la caméra, me regarda les yeux brillants de plaisir et me dit :
• — Merci, mon chéri.
Puis elle coupa la communication.
Ma vue devint floue, mes idées embrouillées, mes jambes tremblaient et la sensibilité de mon sexe dressé me figeait sur ma chaise ébahi, mon smartphone entre les mains. Étais-je contrarié ? Étant donné mon état, définitivement, non. Me sentais-je trahi ? Pas le moins de monde. Avais-je aimé voir ma femme se déchaîner ainsi ? Manifestement oui. Je revoyais ces images, et je n’arrivais pas à débander. Je décidais alors de me rendre aux toilettes pour soulager la crampe qui me saisissait tout le bas-ventre. La porte fermée, à peine avais-je posé ma main sur ma queue que mon sexe explosait et se vidait d’une quantité impressionnante de sperme. Après m’être essuyé, je m’asseyais le temps de recouvrer l’usage de la raison. Un quart d’heure plus tard, je décidai que quitter le bureau et de rentrer à la maison non sans envoyer au préalable un petit SMS de réconfort à mon épouse qui devait aussi se poser mille questions.
• — Merci, mon amour, j’ai adoré te voir prendre ton pied avec Yves et j’espère que cela effacera ta déception de la première fois.
Le retour ne se fit pas attendre.
• — Merci pour ton message mon amour. Je t’aime
Je rentrais à la maison et comme prévu et vaquais à mes occupations pour préparer la soirée. Pour l’apéro, j’avais préparé une sangria.
Yves et Carla arrivèrent finalement assez tôt, il faut croire qu’ils avaient bien bossé dans la matinée et qu’il ne restait plus grand-chose à faire dans l’après-midi. En arrivant, Carla se jeta dans mes bras, m’embrassa amoureusement et me dit :
• — Tu ne m’en veux pas ?
• — Mais non, ne t’inquiète pas.
• — Tu es sûr ?
• — Oui je suis sûr, je dois même t’avouer que j’ai aimé.
• — C’est vrai ?
• — Oui, je te dis. C’était une expérience inoubliable. J’ai même dû aller me branler aux toilettes du bureau tellement j’étais excité, c’est te dire !
• — Rhoooo… Coquin. Côté expériences, c’est vrai qu’on en a eu ces derniers mois.
• — Chuuuut. Allez viens, j’ai tout préparé, il ne reste plus qu’à amener les plats sur la table et commencer l’apéro avant de démarrer le barbecue.
Yves était resté en retrait. Je venais le saluer chaleureusement pour le mettre à l’aise et l’invitait à m’aider aussi.
Installés dans le salon de jardin la discussion nous ramenait sur le la fin du déménagement, l’installation de Corinne dans la nouvelle maison, la fixation de l’heure de départ pour l’aéroport le lendemain matin, mais ne revenions pas sur l’épisode de début d’après-midi. Yves nous montrait les dernières photos reçues de Corinne qui se débrouillait plutôt bien dans l’arrangement de la maison. Elle attendait avec impatience l’arrivée d’Yves pour acheter les derniers meubles les plus lourds.
Au cours du repas, Yves nous avoua que Corinne avait déjà la nostalgie de la France, et que ce qui lui manquait déjà, en dehors de son mari, c’étaient nos soirées agitées. Nous finissions de dîner vers 22 h 30 et prenions notre temps dans le jardin, mais la fraîcheur de la tombée de la nuit nous renvoya dans le salon à l’intérieur de la maison.
Yves et moi étions assis côte à côte dans le canapé, tandis que Carla s’était installée dans le fauteuil face à nous. Je me levais pour mettre un peu de musique d’ambiance. Sans y prêter attention, ni même le faire exprès, la première chanson de ma playlist était la chanson sur laquelle Corinne dansait dans la chambre d’hôtel lors de notre dernière soirée à 4.
• — Tiens ça me rappelle quelque chose cette musique, dit Carla.
• — Oui, moi aussi, répondit Yves en souriant.
J’invitai Carla à se lever et à venir danser avec moi ce slow. La tête posée sur mon épaule elle m’accompagnait dans cette danse que je tentais d’érotiser un peu. Je passais mes mains dans son dos, les faisais descendre sur ses fesses, puis je la faisais tourner sur elle-même par un pas de rock tout en douceur. Après quelques pas tels que ceux-ci, je la fis pivoter, et le bloqua le dos tout contre moi. Nous faisions tous les deux face à Yves et continuions notre slow dans cette position. Je sentis ma queue commencer à gonfler sous l’effet du frottement contre ses fesses. J’embrassai ma femme, dans le cou, et lui caressai le ventre avant de faire remonter mes mains sur ses seins que je malaxai. Je descendis la fermeture Éclair de sa veste pour mieux la caresser, et je fis un petit signe à Yves pour qu’il vienne nous rejoindre dans cette danse.
Yves se leva se mit face à Carla, posa ses mains sur les hanches de mon épouse, se colla à elle, et tournait avec nous. Il l’embrassait dans le cou, Carla fermait les yeux comme pour marquer son accord. À chaque pas, je sentais le bassin de Carla tantôt se frotter contre son partenaire de devant, tantôt contre mon sexe qui devenait de plus en plus vigoureux.
Carla passa une main derrière elle pour venir tâter la bosse de mon pantalon, et je vis son autre main faire de même devant.
• — Vous êtes en forme, messieurs, nous dit-elle.
La troisième chanson se terminant, j’entraînais Carla et la fit asseoir dans le canapé. Yves et moi nous posions chacun d’un côté, Yves à sa droite, moi à sa gauche. Carla posa ses mains sur nos braguettes, et nous caressa de concert.
• — Vous êtes quand même deux beaux salauds nous dit-elle. Vous bandez comme des ânes.
• — Ça ne te plaît pas ? lui demandai-je
Sans me répondre, elle laissa Yves, descendit ma braguette pour extraire ma queue et la faire disparaître fond de sa bouche. Elle me suçait et me branlait tandis qu’Yves lui caressait les fesses.
• — Alors comme cela tu as aimé me voir avec Yves, cet après-midi ?
• — Oui, mais l’écran était petit, je n’ai pas bien vu, répondis-je pour l’encourager.
• — Ah bon, me dit-elle, et donc tu voudrais voir en live alors ?
Sans attendre ma réponse, elle s’est retournée vers Yves pour libérer son sexe et le sucer.
Elle alternait, passait alternativement d’une queue à l’autre, mais la configuration n’était pas des plus pratiques pour elle.
• — Et si nous passions dans la chambre ? nous dit-elle.
Nous tenant par le sexe, elle nous entraîna dans la chambre d’amis et s’assit sur le bord du lit. Elle nous fit baisser nos pantalons et nous lui présentions nos sexes gonflés de désir en offrande. Elle les saisit, un dans chaque main, et nous masturba en nous regardant dans les yeux, puis se remit à nous sucer, chacun notre tour, sans jamais arrêter de branler le sexe délaissé par sa bouche. À un moment, elle joignit nos deux sexes pour en lécher les glands en même temps.
Yves passa une main entre les cuisses de ma femme, lui caressa le clitoris et introduisit un doigt dans sa fente. Pendant ce temps, Carla se concentrait sur ma queue. Son attention et ses mouvements étaient entrecoupés de moments d’inaction quand les caresses d’Yves devenaient trop appuyées. Je m’écartai légèrement pour laisser passer Yves qui s’était accroupi entre les jambes de Carla pour lui lécher son abricot. Je voyais sa langue s’agiter sur le bouton de Carla, puis s’aventurer entre ses lèvres et s’enfoncer dans sa grotte. Carla posait sa main gauche sur la tête d’Yves pour le guider et continuait de me sucer.
Lorsque je me suis reculé, Carla s’est allongée pour mieux savourer les caresses de la langue d’Yves, je me positionnai à côté d’elle pour la caresser et lui lécher les seins. Yves se redressa, et présenta son gland entre les lèvres de Carla, puis la pénétra. Carla écarquilla les yeux, ouvrit grand la bouche et poussa un long cri de plaisir. Il commença à la besogner, Carla agrippa les draps du lit, et savoura à nouveau cette queue qui l’avait déjà fait jouir un peu plus tôt. Elle tourna la tête vers moi, attrapa ma queue et me suça pendant qu’elle se faisait prendre de plus en plus vite. Puis Yves s’arrêta, je demandai alors à Carla de se mettre à quatre pattes sur le lit, je voulais à mon tour la prendre.
Je m’introduisis en elle, sa chatte était déjà trempée de plaisir, je devinai qu’elle libérait orgasme sur orgasme tant sa chatte dégoulinait sur mes couilles. Yves s’est planté devant Carla qui le suçait à mesure que je la pilonnais. J’étais dans un état d’excitation maximum, posséder ainsi ma femme suspendue à la bite de Yves me rendait fou, je dus ralentir la cadence pour ne pas exploser trop vite.
• — Vous êtes vraiment deux gros cochons, nous lança Carla.
• — Dis que tu n’aimes pas, dis-je en m’enfonçant au plus profond de sa chatte.
• — Oh que si, salaud, c’est trop bon.
Je portai mon index à ma bouche, l’enduisis de salive et le portai sur sa rondelle. Je fis tourner mon doigt sur sa rosette qui s’ouvrit toute seule, et je l’introduisis doucement. Yves s’était écarté et regardait la scène, la queue dressée comme un I.
• — Tu aimes mon doigt ici ? lui demandai-je
• — Ouiii hummmm.
• — Tu veux que je te prenne par ici aussi ?
• — Si tu veux, fais ce que tu veux mon amour.
• — Vraiment ?
• — Oui, tout ce que tu veux.
• — Et si je veux qu’on te prenne tous les deux en même temps ? Un devant, un derrière ?
• — Humm oui, allez-y prenez-moi, nous répondit-elle.
Je fis allonger Yves sur le lit la queue dressée et énorme. Carla l’enjamba rapidement, puis le corps bien droit, s’empala d’un seul coup sur lui. Les mains posées sur le torse d’Yves, elle fit quelques mouvements de bassin d’avant en arrière comme pour bien se caler sur ce membre. Puis elle se pencha en avant, la tête dans le creux de l’épaule d’Yves qui commença quelques va-et-vient. Je pouvais voir les lèvres de son vagin complètement distendues s’ouvrir et se refermer au rythme des coups de bite d’Yves. Carla passa une main sur ses fesses pour me montrer l’entrée de la petite porte. Elle tourna la tête dans ma direction et me dis :
• — Viens maintenant.
Je présentai ma queue sur son anus, et d’une légère poussée m’enfonçai doucement dans son fondement. Chaque centimètre gagné prolongeait son « ouiii » de bonheur. Une fois bien planté au fond d’elle, je restais immobile, à l’étroit dans son fourreau tandis que Yves entamait la reprise de ses allers-retours dans la chatte de ma femme. Je sentais la queue de Yves aller et venir le long de la mienne. Carla n’en finissait plus de gémir et de se tordre de plaisir. Je me mis à mon tour à aller et venir dans son petit cul, me calant sur le rythme d’Yves.
La sensation de ces deux pistons s’agitant en elle rendait Carla folle de plaisir.
• — Oui salauds, ouiiiii. Oh putain, vous me défoncez, oui oui ouiiiii encore… plus fort oui…
Nous donnions réalité à ses demandes en la prenant de plus en plus vite et de plus en plus fort. Mon pubis claquait contre ses fesses à chaque coup de rein, ma queue disparaissait entièrement en elle. Ses instincts animaux animés par le plaisir nous renvoyaient des encouragements de plus en plus rapprochés
• — Oui, encore, encore, humm je jouis oh putain oui c’est bonnnnn ouiiiiii
Yves et moi essayions de conserver un minimum de coordination, mais ce n’était pas facile tant nous étions tous excités. D’un coup, je sentis ma queue se comprimer dans ce petit conduit, coincée par la queue gonflée de Yves qui jouissait et répandait son jus dans la chatte de ma femme. Je n’ai pas résisté à cette sensation envoyant moi aussi tout mon foutre dans le fonds du cul de ma femme qui se liquéfiait de plaisir en même temps que nous. Nous restions ainsi emboîtés les uns dans les autres quelques instants pour reprendre notre souffle et déguster ce moment. Je me retirai doucement, et m’allongeai à côté d’Yves. Carla avait la tête dans le creux de l’épaule d’Yves et restait inerte toujours empalée sur sa queue. Elle releva la tête, ouvrit les yeux et se pencha pour m’embrasser tendrement.
• — Merci mon chéri, me dit-elle avant de rouler sur le côté et s’allonger entre nous deux.
Nous sommes restés ainsi un bon moment, puis Carla se leva pour prendre une douche. Yves et moi restions figés sur le lit, les yeux fixant le plafond revoyant les images de ce que nous venions de faire.
Il n’y a pas eu de second round ensuite. Après sa douche, Carla est venue nous dire que nous l’avions épuisée et qu’elle voulait aller se coucher. Je pris congé de Yves, et rejoignis ma femme dans notre chambre où nous nous sommes endormis sans mot dire.
Le lendemain matin, j’emmenais Yves à l’aéroport. Dans la voiture nous ne sommes pas revenus sur la journée de la veille.
Après le départ définitif de nos complices, Carla a souhaité arrêter le libertinage. Ce fut pour nous une période d’essais à durée déterminée non renouvelable, une expérience inoubliable que nous avons appréciée et dont nous parlons parfois, mais en aucun cas un mode de vie. Des nouvelles que nous avons eues du Canada, nous avons compris qu’Yves n’avait jamais parlé de cette journée de débauche à Corinne. Cela fait maintenant deux ans et demi qu’ils sont partis et nos contacts se sont malheureusement espacés.
Notre gode a repris du service.