Début Juillet, Fabien devait nous rejoindre pour un week-end en Irlande. On avait tout prévu, tout organisé. Un aller-retour en avion low cost depuis Limoge, deux jours de ballade à Dublin, soirée dans un pub et surtout 2 nuits tous les trois dans une chambre d’hôtel... J’avais même suggéré à Marine de prévoir un peu de lingerie pour surprendre notre complice. Et au dernier moment, désistement du Fab !
Sophie lui avait fait une surprise, deux billets de réservés pour aller voir un spectacle.
Enorme déception de Marine (et de moi, bien sûr) mais tant pis, on en a bien profité quand même de notre virée en Irlande...
De retour chez nous, on a tenté de rattrapé le coup. Le weekend prochain, c’est promis, on se retrouve en Ardèche pour une soirée. Fabien a annoncé à Sophie qu’exceptionnellement, il rentrera de déplacement le samedi soir. En réalité, il nous rejoindra le vendredi aprèm en rentrant effectivement de déplacement. Nous on a déjà réservé l’hôtel ? une chambre pour deux mais Fab nous rejoindra pour passer une nuit avec nous. On arrivera le vendredi et on repartira le dimanche soir. Ces mensonges à Sophie nous pèsent de plus en plus à Marine et moi. Elle est sympa et nous avons de plus en plus l’impression de la trahir. Fabien aussi est parfois mal à l’aise mais il nous a avoué qu’il ne pouvait plus se passer de nos petits jeux et ils ne sont pas si fréquents.
Marine m’a dit qu’elle envisageait de s’occuper de Sophie. Elle aimerait bien la faire « évoluer » un peu et s’en faire une amie proche. Gros challenge en perspective !
Mais là, on ne pense qu’au prochain weekend. Plus que trois jours. Je tourne en rond vu qu’en plus, dans ma boite, ce n’est pas en Juillet qu’on bosse le plus ! Ce matin, Marine a pris une petite demi journée pour aller chez l’esthéticienne. J’adore quand elle est comme ça, toute excitée par la perspective d’une nuit de baise intense. Au, programme, épilation de ses jambes et surtout de sa petite chatte... J’attends de ses nouvelles, non, nous attendons, avec Fabien, de ses nouvelles ! J’imagine déjà tout ce qu’on va pouvoir faire pour rattraper le temps. Déjà pratiquement deux mois qu’on n’a pas eu de relations à trois, j’ai des envies de sexe coquin terrible...
Je suis d’autant plus excité que je sais que Marine est dans le même état d’esprit. Je sors un dossier pour faire semblant de bosser un peu comme pas mal de mes collègues. Nous avons tous déjà la tête ailleurs, les vacances sont proches pour beaucoup d’entre nous.
Je sursaute, une notification whatsapp vient de me réveiller. Je jette un coup d’œil autour de moi mais tout le monde semble occupé. Une deuxième notification, vite, je sors mon téléphone et ouvre fébrilement l’appli. Mon cœur bat la chamade, c’est terrible... La photo, elle a envoyé une photo pour répondre à Fabien sur notre conversation à trois. Je tremble de partout, elle est totalement libérée notre coquine ! Je les laisse discuter un peu tous les deux puis c’est plus fort que moi, j’interviens. Marine est à fond et finit par envoyer une seconde photo d’une indécence totale. Je devine son excitation, ma femme est merveilleuse !!!
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Je transpire comme un malade. Le téléphone dans la poche, je me lève pour aller me dégourdir les jambes et me calmer un peu. Je bande terrible et mon jean me serre trop. Arrivé dans le box de la machine à café, je regarde de nouveau la conversation et zoom sur les photos. Quelle petite salope quand même, je suis sûr qu’elle imaginait la queue bien raide de Fab lorsqu’il matait sa chatte bien exposée. J’hésite un peu, mais c’est décidement très calme. Je suis tout seul dans ce coin. J’appele Fabien...
_ Salut Pat !
_ Salut Toi, tu as vu ? Elle est terrible, non ?
_ Pfffooouuuaaaa, t’imagines pas comme elle m’a donné envie de la baiser...
Je rigole nerveusement.
_ Oh que si, j’imagine très bien, au contraire... Vivement vendredi que je puisse profiter du spectacle !
A son tour de rire.
_ Ben vu son état, faudra venir m’aider aussi... On sera pas trop de deux pour la satisfaire !
On rigole ensemble, on sait bien que c’est toujours pareil. Il commence tout seul, je mate un moment et ensuite je le rejoins pour le relayer afin de faire durer un max. On adore tous les deux la rendre folle de plaisir et la regarder jouir. Ce n’est pas pour rien qu’elle nous appelle ses tortionnaires !
Fab ne peut poursuivre la conversation et raccroche me laissant tout pensif. Ca va être une sacrée nuit...
J-1 : Nous sommes à table, un peu déprimés. Fabien vient de nous appeler. Il doit ramener sur Issoire un stagiaire en formation avec un de ses collègues, commercial comme lui. Marine est complètement abattue, terriblement déçue. On discute, il nous dit qu’il viendra quand même. Il en a parlé au type, un certain Cyril, qui n’est pas contre une petite escapade en Ardèche. Fab nous rassure, Cyril s’est trouvé un hôtel à une dizaine de km du nôtre donc on aura aucun problème pour passer la nuit ensemble, comme prévu ! Il raccroche. On se regarde avec Marine et je vois de l’inquiétude dans ses yeux. Je lui demande :
_ Tu le connais ce Cyril ?
_ Pfff non, pas vraiment. J’ai vu passer les notes d’information c’est tout. Il a été recruté pour la région nord mais ils n’avaient personne, là haut, pour le former. C’est pour ça que c’est un de chez nous qui l’a pris avec lui pour sa période d’essai. Je sais qu’il a été validé et qu’il va bosser dans le nord-est. Je pensais que c’était déjà fait... Je ne comprends pas pour il ne rentre pas par ses propres moyens... C’est nul ! Et en plus, l’agence d’Issoire est fermée pour les congés, qu’est-ce qu’il va foutre là-bas ?
_ Ben ça dépend où il était... remonter à Issoire en diagonale, il n’y a pas vraiment de solution en transport en commun ... Et si Fab lui a parlé d’Aubenas, l’autre s’est peut-être dit que ça pourrait être sympa comme ballade. Pas facile de refuser.
_ Mouai... Ben j’espère qu’il ne va pas nous pourrir notre soirée ! Et pis si c’est le cas, ben tant pis pour Fab, nous on en profitera quand même ! Tu me feras l’amour au bord de l’Ardèche...
Elle rit et je sens qu’elle reprend du poil de la bête comme on dit. Elle n’a visiblement pas envie de se laisser abattre... Et moi non plus.