- 17 juin 2011, 08:52
#532803
bonjour en ce matin qui est celui d'un grand jour (je risque fort de me retrouver cocu ce soir...) A ce propos, je précise que le terme "cocu" n'est utilisé dans les pages de mon journal autant qu'il m'amuse et ajoute au strict candaulisme la dimension du jeu. Pour le reste il va sans dire que la complicité est totale avec S. mon épouse que j'aime et qui m'aime...
Dimanche 22 mai
N’ai rien perdu de mes bonnes impressions d’hier: « simple et naturelle, apaisante… » . N’ empêche, il y a un petit bémol…! A voir S. s’activer si volontiers dans la rue à rénover portes et volets de la maison la question se pose de savoir s’il ne s’agit pas de se mettre « en scène » et, l’air de rien, d’intercepter notre mignon voisin. Et plus je le suspecte, plus je suis jaloux… En fait, je crois comprendre le processus de mon excitation… Il y a stimulation précisément dans cette phase où je me sens écartelé entre désir et non-désir, où j’oscille entre le plaisir et la raison, la certitude et le doute, le rêve et le cauchemar… Ces tensions attisent la vigilance, génèrent une ébullition intérieure des neurones vers les hormones. Le point d’équilibre entre acceptation et refus - au départ au niveau plancher -, finit par prendre des proportions de combat cyclopéen, de lutte vitale, de déchirement, très en phase avec une soudaine réactivité sexuelle. L’angoisse est liée à mon plaisir, lequel se voit ainsi tributaire d’une angoisse qu’il désire (secrètement) toujours plus fondée et présente. Si je caresse les seins de ma femme en songeant au plaisir qu’y prendrait Eric lui-même, j’atteins le sommet de l’angoisse où mon propre plaisir devient total et rejoint - ou dépasse même peut-être - celui de mon « rival ». Avec un tel fonctionnement le « pire » pour moi est ainsi toujours souhaitable! Voilà pourquoi, hier, après la jouissance, ai-je ressenti, comblé moi-même, ce délitement mental d’où l’angoisse, éjaculée avec mon sperme lourd, n’était plus en moi. Et voilà donc pourquoi l’idée d’Eric avec S. ne m’apparaissait plus que simple, naturelle et apaisante…
A présent cependant revient la trouille, cette peur de puceau qui me punit, que je mérite et qui m’exalte. Est-ce le besoin de croire encore à un petit pouvoir de manoeuvre - lequel ne consisterait d’ailleurs plus guère qu’à prendre le train en marche -, je me suis surpris hier à encourager l’épouse - s’il se trouvait que son amant vînt à passer -, à lui proposer un café sur la terrasse. « Je ne vous rejoindrais pas tout de suite » ai-je ajouté… C’était aussi bien sûr manière de souffler sur les bonnes braises de ma jalousie et de mon inquiétude. Il faudrait que je lui dise en outre - mais elle le sait déjà - qu’il me plairait fort de la voir peser sur moi en jouant de ma faiblesse, l’assurer qu’elle pourrait en obtenir beaucoup. Cela je pense pourrait advenir très naturellement si « l’adultère » a lieu: sans doute lui sera-t-il agréable alors de m’arracher de la sorte des autorisations de sortie, de restaurant ou de ciné… L’idée de me savoir à sa merci me plait terriblement. J’en eus d’ailleurs un aperçu convaincant dans la nuit de vendredi quand, très fiévreux par l’idée qu’elle me trompe j’attendais d’elle - comme un toutou quémande son câlin - un petit geste de consolation… heureusement obtenu.
Lundi 23 mai
Hier, mauvais dimanche, mauvais jour, mauvaise soirée et mauvaise nuit; occupations chaotiques, temps perdu, pas de sieste coquine, inquiétudes stressantes (carte de parking perdue momentanément), bref tout pour concourir à une insatisfaction dont mon fond de machisme crétin a cru pouvoir se venger sur S… Dans la soirée dissension à propos de sa tendance à toujours dire « je » ou « moi » même en ma présence de sorte que je me sens alors déconsidéré - sentiment d’autant plus conséquent que je demeure inconsciemment hanté par mes douze centimètres maxi et leur usage peu glorieux... D’où une soirée gâchée par ma faute et que je n’ai pas su même rattraper par une « réconciliation sur l’oreiller » du fait de mes propres mauvaises ondes et de l’heure tardive. Quel petit con je peux faire parfois! Consolation cependant de constater au matin que nos corps et nos envies nous portaient l’un vers l’autre. N’empêche, je ne me sens pas quitte et ne sais trop comment faire oublier cet écart. Parfois je me dis que je mériterais bien en effet de me retrouver cocu. En attendant cela me soulagerait d’être puni mais j’ignore quel barème s’applique à ce genre de faute: coups de ceinture (combien?, et la chose au moins lui agrée-t-elle?…)? Me présenter à elle tout nu, mains sur la tête, en lui disant que je suis un petit con? Dois-je me l’écrire sur le torse et me faire prendre en photo?… En attendant je me suis imposé de moi-même le port de la plus inconfortable de mes petites culottes, la première, ce confetti de dentelle noire qu’elle m’a offert un jour en me le jetant à la tête dans un éclat de rire…
Où est passé Eric? Pas revu depuis vendredi soir. Sans doute passe-t-il ses week-end ailleurs, à la campagne, peut-être chez des amis… Peut-être est-il allé leur raconter sa mésaventure de vendredi et la touche sérieuse qu’il a avec une superbe et très gentille femme mariée - qui plus est sa voisine…? Une chose est certaine, il sait qu’il lui plait, qu’il a toutes ses chances. Ce doit être une chose fort agréable de sentir à cet âge qu’on plait à une femme expérimentée. Voilà quelque chose de plus qui le distingue encore de ce que je fus. Je me sens enclins déjà à baisser la tête devant lui, à abdiquer, céder cette place précieuse dont il est très digne, dont il fera un usage apprécié et tirer le meilleur parti pour son devenir d’homme. Avec cela néanmoins je l’attends et avec impatience… C’est que je n’ai pas la force et l’assurance tranquilles de mon épouse ni même d’ailleurs les siennes. Il me semble en effet du genre qui sait que « tout vient à point à qui sait attendre… » - un trait qui pourrait bien promettre un amant doué que j’ai en effet tout lieu de craindre. C’est du reste ce qui sans doute m’attire et m’impatiente: les tortures qu’il promet et qu’un jour comme aujourd’hui je mérite bien…
A propos de punition, je me dis que l’adultère pourrait en fournir à S. de bien senties pour moi! Voyant comme je me désole à l’idée qu’ils fassent l’amour chez lui plutôt que chez nous (non tant dans la déception de ne pouvoir jeter un œil ou m’exciter à leur proximité que dans l’appréhension d’être trop tenu à l’écart, trop absent), je me dis que la punition serait toute trouvée qu’elle me confronte volontairement à cette phobie, laquelle pourrait être déclinée diversement : en allant faire l’amour chez lui en effet mais aussi à l’hôtel, en promenade, en voiture…. Inversement quelle récompense cela serait si l’on s’octroyait mes services de voyeur, de laquais ou de bonniche, si ma proximité immobile dans l’antichambre ou active à l’office, agréait à leurs ébats ou se voyait admise par indifférence ou pitié!
Lundi 23 mai 12h30
S. vient de me dire qu’Eric sera visible demain. Ses activités d’artisan vont le conduire en effet à passer la journée chez nos voisins mitoyens tandis qu’elle-même sera tout le temps dans la rue à rénover et repeindre les volets. Autant dire qu’ils auront l’occasion de se croiser et de s’entretenir à tout bout de champ. Du reste, S. a déjà son plan: se faire inviter par les voisins au moment du café par exemple… La chose après tout ne serait pas si atroce pour moi si je n’étais pas dans le même temps relégué à mes propres travaux du sous-sol à quoi je suis censé me tenir et d’où je ne verrai rien, n’assisterai à rien, ne saurai rien, ne participerai à rien, n’aurai aucun mot à dire et serai inexistant…
Dimanche 22 mai
N’ai rien perdu de mes bonnes impressions d’hier: « simple et naturelle, apaisante… » . N’ empêche, il y a un petit bémol…! A voir S. s’activer si volontiers dans la rue à rénover portes et volets de la maison la question se pose de savoir s’il ne s’agit pas de se mettre « en scène » et, l’air de rien, d’intercepter notre mignon voisin. Et plus je le suspecte, plus je suis jaloux… En fait, je crois comprendre le processus de mon excitation… Il y a stimulation précisément dans cette phase où je me sens écartelé entre désir et non-désir, où j’oscille entre le plaisir et la raison, la certitude et le doute, le rêve et le cauchemar… Ces tensions attisent la vigilance, génèrent une ébullition intérieure des neurones vers les hormones. Le point d’équilibre entre acceptation et refus - au départ au niveau plancher -, finit par prendre des proportions de combat cyclopéen, de lutte vitale, de déchirement, très en phase avec une soudaine réactivité sexuelle. L’angoisse est liée à mon plaisir, lequel se voit ainsi tributaire d’une angoisse qu’il désire (secrètement) toujours plus fondée et présente. Si je caresse les seins de ma femme en songeant au plaisir qu’y prendrait Eric lui-même, j’atteins le sommet de l’angoisse où mon propre plaisir devient total et rejoint - ou dépasse même peut-être - celui de mon « rival ». Avec un tel fonctionnement le « pire » pour moi est ainsi toujours souhaitable! Voilà pourquoi, hier, après la jouissance, ai-je ressenti, comblé moi-même, ce délitement mental d’où l’angoisse, éjaculée avec mon sperme lourd, n’était plus en moi. Et voilà donc pourquoi l’idée d’Eric avec S. ne m’apparaissait plus que simple, naturelle et apaisante…
A présent cependant revient la trouille, cette peur de puceau qui me punit, que je mérite et qui m’exalte. Est-ce le besoin de croire encore à un petit pouvoir de manoeuvre - lequel ne consisterait d’ailleurs plus guère qu’à prendre le train en marche -, je me suis surpris hier à encourager l’épouse - s’il se trouvait que son amant vînt à passer -, à lui proposer un café sur la terrasse. « Je ne vous rejoindrais pas tout de suite » ai-je ajouté… C’était aussi bien sûr manière de souffler sur les bonnes braises de ma jalousie et de mon inquiétude. Il faudrait que je lui dise en outre - mais elle le sait déjà - qu’il me plairait fort de la voir peser sur moi en jouant de ma faiblesse, l’assurer qu’elle pourrait en obtenir beaucoup. Cela je pense pourrait advenir très naturellement si « l’adultère » a lieu: sans doute lui sera-t-il agréable alors de m’arracher de la sorte des autorisations de sortie, de restaurant ou de ciné… L’idée de me savoir à sa merci me plait terriblement. J’en eus d’ailleurs un aperçu convaincant dans la nuit de vendredi quand, très fiévreux par l’idée qu’elle me trompe j’attendais d’elle - comme un toutou quémande son câlin - un petit geste de consolation… heureusement obtenu.
Lundi 23 mai
Hier, mauvais dimanche, mauvais jour, mauvaise soirée et mauvaise nuit; occupations chaotiques, temps perdu, pas de sieste coquine, inquiétudes stressantes (carte de parking perdue momentanément), bref tout pour concourir à une insatisfaction dont mon fond de machisme crétin a cru pouvoir se venger sur S… Dans la soirée dissension à propos de sa tendance à toujours dire « je » ou « moi » même en ma présence de sorte que je me sens alors déconsidéré - sentiment d’autant plus conséquent que je demeure inconsciemment hanté par mes douze centimètres maxi et leur usage peu glorieux... D’où une soirée gâchée par ma faute et que je n’ai pas su même rattraper par une « réconciliation sur l’oreiller » du fait de mes propres mauvaises ondes et de l’heure tardive. Quel petit con je peux faire parfois! Consolation cependant de constater au matin que nos corps et nos envies nous portaient l’un vers l’autre. N’empêche, je ne me sens pas quitte et ne sais trop comment faire oublier cet écart. Parfois je me dis que je mériterais bien en effet de me retrouver cocu. En attendant cela me soulagerait d’être puni mais j’ignore quel barème s’applique à ce genre de faute: coups de ceinture (combien?, et la chose au moins lui agrée-t-elle?…)? Me présenter à elle tout nu, mains sur la tête, en lui disant que je suis un petit con? Dois-je me l’écrire sur le torse et me faire prendre en photo?… En attendant je me suis imposé de moi-même le port de la plus inconfortable de mes petites culottes, la première, ce confetti de dentelle noire qu’elle m’a offert un jour en me le jetant à la tête dans un éclat de rire…
Où est passé Eric? Pas revu depuis vendredi soir. Sans doute passe-t-il ses week-end ailleurs, à la campagne, peut-être chez des amis… Peut-être est-il allé leur raconter sa mésaventure de vendredi et la touche sérieuse qu’il a avec une superbe et très gentille femme mariée - qui plus est sa voisine…? Une chose est certaine, il sait qu’il lui plait, qu’il a toutes ses chances. Ce doit être une chose fort agréable de sentir à cet âge qu’on plait à une femme expérimentée. Voilà quelque chose de plus qui le distingue encore de ce que je fus. Je me sens enclins déjà à baisser la tête devant lui, à abdiquer, céder cette place précieuse dont il est très digne, dont il fera un usage apprécié et tirer le meilleur parti pour son devenir d’homme. Avec cela néanmoins je l’attends et avec impatience… C’est que je n’ai pas la force et l’assurance tranquilles de mon épouse ni même d’ailleurs les siennes. Il me semble en effet du genre qui sait que « tout vient à point à qui sait attendre… » - un trait qui pourrait bien promettre un amant doué que j’ai en effet tout lieu de craindre. C’est du reste ce qui sans doute m’attire et m’impatiente: les tortures qu’il promet et qu’un jour comme aujourd’hui je mérite bien…
A propos de punition, je me dis que l’adultère pourrait en fournir à S. de bien senties pour moi! Voyant comme je me désole à l’idée qu’ils fassent l’amour chez lui plutôt que chez nous (non tant dans la déception de ne pouvoir jeter un œil ou m’exciter à leur proximité que dans l’appréhension d’être trop tenu à l’écart, trop absent), je me dis que la punition serait toute trouvée qu’elle me confronte volontairement à cette phobie, laquelle pourrait être déclinée diversement : en allant faire l’amour chez lui en effet mais aussi à l’hôtel, en promenade, en voiture…. Inversement quelle récompense cela serait si l’on s’octroyait mes services de voyeur, de laquais ou de bonniche, si ma proximité immobile dans l’antichambre ou active à l’office, agréait à leurs ébats ou se voyait admise par indifférence ou pitié!
Lundi 23 mai 12h30
S. vient de me dire qu’Eric sera visible demain. Ses activités d’artisan vont le conduire en effet à passer la journée chez nos voisins mitoyens tandis qu’elle-même sera tout le temps dans la rue à rénover et repeindre les volets. Autant dire qu’ils auront l’occasion de se croiser et de s’entretenir à tout bout de champ. Du reste, S. a déjà son plan: se faire inviter par les voisins au moment du café par exemple… La chose après tout ne serait pas si atroce pour moi si je n’étais pas dans le même temps relégué à mes propres travaux du sous-sol à quoi je suis censé me tenir et d’où je ne verrai rien, n’assisterai à rien, ne saurai rien, ne participerai à rien, n’aurai aucun mot à dire et serai inexistant…