- 12 oct. 2018, 15:17
#2220110
- LA LECTRICE -
La Nymphette était assise timidement sur la méridienne, son livre sur ses genoux, le regard baissé. Le lampadaire à proximité diffusait une lumière suffisante pour lui permettre de lire et assez douce pour éclairer avec tendresse les courbes de son visage. Elle écoutait les battements de son cœur dans le silence. Pourtant, elle n'était pas seule.
À différents endroits de la pièce étaient installés trois hommes et son époux, trois invités choisis avec soin, conviés à venir écouter et regarder sa Nymphette. Assis à bonne distance d'elle, ils se trouvaient dans la pénombre. Elle distinguait à peine leurs visages mais sentait leurs regards posés sur elle, mélange de bienveillance, d'impatience et de plaisir. Elle sentait sa gorge se resserrer jusqu'à ne plus laisser passer qu'un mince filet d'air. Pourtant, il allait falloir parler. Elle ouvrit doucement le livre là où se trouvait le marque-page; elle avait choisi ce passage où les deux protagonistes de l'histoire vivaient avec passion leurs sentiments à travers une relation platonique. Elle aimait ces mots simples mais qui traduisaient la fougue de leur amour, la sensualité de leurs échanges.
La Nymphette prit une respiration ample et commença sa lecture, ajustant la hauteur de sa voix pour être entendue de tous. Son timbre était chancelant et manquait de chaleur. Mais elle continuait, se disant que cela allait s'améliorer au fil des phrases. Son époux entendant sa tension vint doucement auprès d'elle pour lui retirer ses ballerines, laissant apparaître ses petits pieds soigneusement réhaussés d'un vernis à la couleur si particulière, un roux nacré s'accordant à la perfection avec la teinte de sa peau. Il déposa un doux baiser sur chaque pied, pour mettre sa Nymphette en confiance. L'effet fut immédiat, tant ces baisers sensuels et érotiques laissaient présager la suite de la soirée. Sa voix devint plus chaude, son rythme plus fluide, elle rentrait dans son texte, mais affirmait aussi sa présence auprès de ces hommes venus pour la déguster.
Ce fut Henri qui s'approcha le premier. En veillant à ne pas la déconcentrer, il déposa à son tour quelques baisers sur ses pieds froids puis remonta délicatement sa longue jupe qui ne laissait qu'entrevoir ses frêles chevilles, jusqu'à ses genoux. Chacun put contempler ses jambes délicates, d'une pâleur lumineuse dans la pénombre. Pour lui permettre d'aller un peu plus avant dans sa découverte, et sans interrompre sa lecture, la Nymphette changea de position, s'adossant à un côté de la méridienne pour pouvoir allonger ses jambes. Henri put alors faire glisser la jupe pour découvrir les cuisses fraîches, tout aussi pâles, aux courbes rondes qui annonçaient les hanches. Mais il ne voulait pas aller trop vite et retourna s'asseoir à sa place.
La Nymphette avait ressenti avec délice les caresses sur ses jambes. Il était difficile de rester concentrée mais c'est ce qui faisait tout le charme de ce petit jeu. Elle poursuivait donc sa lecture, assise, les jambes nues légèrement repliées, offrant une charmante vue au spectateur assis face à elle ... il put découvrir qu'elle ne portait pas de dessous. Elle sentit, sans le voir, l'émoi de Louis et son envie de venir auprès d'elle. Il se leva, et après avoir planté son regard entre ses cuisses, fit le tour de la méridienne afin d'ôter le gilet de la Nymphette. Il fallut se concentrer pour continuer à lire tout en tenant le livre d'une main pour pouvoir dégager chaque bras du vêtement. Après ces contorsions, elle se trouvait seulement vêtue d'un petit haut à fines bretelles, laissant entièrement deviner sa poitrine menue aux pointes saillantes. Louis s'attarda sur son cou et ses épaules, y déposant des baisers délicats et de subtils effleurements déclenchant de violents frissons sur la peau lisse de la lectrice. Il fit de nouveau le tour du fauteuil et en passant à côté des jambes toujours allongées, il glissa rapidement ses doigts jusqu'à l'antre de la Belle pour y recueillir ce qu'il cherchait : la liqueur qui s'en échappait. Il lécha ses doigts puis retourna s'asseoir.
La Nymphette sentait maintenant pleinement son désir et celui de ces quatre hommes disposés autour d'elle. Elle continuait à lire le texte de sa voix chaude et douce, mais sa lecture se faisait presque malgré elle, tant elle était en prise avec ses sensations. Toute gêne, toute timidité avait disparu. Néanmoins, elle était toujours habillée. Ce fut à Philippe que revint l'honneur de finir ce que Henri et Louis avaient commencé. Il commença par la jupe. Pour lui faciliter la tâche, elle se mit debout. Il put alors dénouer le lien qui maintenait la jupe à sa taille puis faire glisser le tissu le long de ses hanches et dévoiler à tous sa toison noire, objet de bien des désirs. Agenouillé pour récupérer la jupe tombée au sol, il vint déposer un long baiser sur ce tapis soyeux, se retenant d'aller plus loin pour ne pas interrompre le flot de paroles. Puis, il entreprit de découvrir le buste de la Nymphette en enlevant ce petit haut si indiscret. Quelques contorsions furent nécessaires mais on en vint à bout. Cette fois, la diction retrouva un soupçon de tension. Elle se vit nue, éclairée au milieu de cette pièce, quatre hommes la regardant avec envie. Elle pouvait sentir leur souffle, leur odeur masculine, deviner leur sexe tendu. Philippe ne fit qu'effleurer la pointe de ses seins, mais la lecture s'arrêta, c'en était trop pour la Belle. Elle ferma son livre, c'était le signe que la seconde partie de la séance pouvait commencer.
La Nymphette s'assit au bord de la méridienne et commença à défaire le pantalon de Philippe. Une fois sa verge accessible, elle commença à le caresser doucement puis mit délicatement son gland dans sa bouche. Elle le suça délicieusement, lui se retenant de gémir, elle sentant des flots de liqueur inonder son sexe. Puis elle se recula, écarta les cuisses, s'allongea pour l'accueillir. Il la pénétra vite et s'activa en elle avec fougue. Les autres hommes assistaient au spectacle terriblement excitant, voyant la délicate Nymphette agitée par les assauts du mâle. L'image était terriblement stimulante, et elle-même se sentait très excitée par la situation. Philippe jouit rapidement, sans doute bien préparé par les baisers de la Belle.
Ce fut alors le tour de Louis. Elle le fixa du regard pour lui signifier de s'approcher. Une fois devant elle, elle se retourna, se mit à quatre pattes sur la méridienne pour lui offrir sa croupe. Il ne put résister à cette diabolique invitation et la pénétra lui aussi vivement en s'agrippant à ses hanches larges. Les coups répétés faisaient gémir la Nymphette qui se laissait aller. Lui ne cessait ses va-et-vients que pour caresser son dos et son ventre. Il profita longuement de sa position mais finit lui aussi par se laisser emporter par la vague de plaisir.
La Nymphette réservait une surprise pour Henri. Elle s'allongea entièrement sur la méridienne et commença à se caresser tout en le regardant. Il vint à ses côtés, se mit entièrement nu, à genoux et posa son gland sur la bouche de la Belle. Elle jouait de sa langue pour le lécher, le sucer par moment mais c'était lui qui menait la danse. Quelques gouttes de liqueur s'échappaient parfois, il étalait alors son précieux liquide sur ses lèvres. Ce petit jeu ne dura pas longtemps tant le désir était brûlant. Il éjacula sur sa bouche, son visage, son cou, sous le regard brillant de l'époux.
Le partage était terminé. Son époux allait maintenant reprendre sa Nymphette après l'avoir offerte. Il voulait la faire jouir, privilège qui lui était réservé ce soir. Il la fit se relever et s'allongea sur la méridienne. Elle vint sur lui, le chevauchant. Il passa un long moment à lui caresser les seins, jouant avec ses tétons, les faisant durcir et s'allonger. Elle résistait à l'envie de faire bouger son bassin. Ce fut lui qui commença à imprimer ses mouvements, la soulevant par intermittence. Puis elle prit le relais, accélérant ses mouvements peu à peu. Son buste penché vers l'avant, elle offrait ses seins à la bouche de son époux. Il les empoignait, les avalait goulûment. Elle ne résistait pas à ces baisers qui déclenchèrent un orgasme violent. Ses râles, les spasmes de son vagin, la vue de ce corps tendu de plaisir le firent jouir à son tour, intensément. Il se répandit en elle, en grande quantité.
La vue de ce si joli spectacle en avait fait redurcir certains et même éjaculer un !
La séance de lecture terminée, chacun se rhabilla, et ils finirent la soirée autour d'un verre de vin, pour célébrer dignement les plaisirs de la littérature française.
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