[novilis]

J'ai 44 ans, ma femme 6 de moins. Nous sommes mariés depuis 8 ans. C'est ce que les hommes appellent une femme séduisante et sexy.
Elle m'a trompé une première fois lors de notre troisième année ensemble. Avec un garçon que je connaissais un peu, mais peut-être avait-elle eu à l'époque d'autres liaisons, ça je le saurai jamais. Un choc. Beaucoup de souffrance d'avoir été trahi par le mensonge autant que par cet homme. Notre amour pourtant a survécu à cette épreuve. J'étais super amoureux, impossible d'imaginer la vie sans elle. Il en allait pareil pour elle je pense. Et puis elle a recommencé. Ce deuxième choc fut aussi terrible que le premier pour une raison à laquelle j'étais aussi peu préparé que celle d'être cocu : j'ai pris conscience de mon impuissance, de ma faiblesse. Qu'elle couche avec d'autres hommes je me rendais compte que je l'acceptais. Je ne pouvais m'y opposer. J'étais cocu et je l'aimais malgré tout. Pire, ces relations extra-conjugales me la rendaient encore plus désirable. Elle avait pour moi une beauté supplémentaire. Je vis ça avec un sentiment de grande honte, d'humiliation, comment puis-je être ainsi ? Je souffrais, je souffre toujours mais mon désir d'elle est plus fort. Elle le sait. Depuis, ses liaisons ne se sont plus arrêtées. Aujourd'hui, elle a plusieurs amants et ne prend même plus la peine de se cacher. J'ai un sentiment d'avilissement total au fond de moi, mais jamais aussi je n'ai ressenti de choses si fortes pour elle. Et puis cet aveu que je ne fais qu'ici : en secret, j'aime sombrer pour elle, c'est terrible.
Jusque-là, je n'avais jamais entendu parler de candaulisme, de cuckolding. Et puis je découvre ces mots, ces expériences vécues par d'autres, ce forum...

[reverencieux]

donc tu es COCU et cocu consentant finalement donc CUKOLD
maintenant si tu avoues a ta femem que cela te plais, que même cela t'excite tu e s devenu candauliste comme nous tous ici, alors n'en souffres plus et jouis en , réjouis toi

mais as tu fais le point avec ta femme, sait elle que tu sais? etc

[novilis]

Cocu, cuckold... Oui, il est possible que je sois cela. Je découvre les mots. Je me découvre moi-même sous un autre visage avec un mélange d'effroi et d'excitation primitive. Je me sens comme devant mon propre abîme...
Ma femme sait bien sûr que je sais puisqu'elle vit maintenant ses relations extra-conjugales sans se cacher.
Ma faiblesse et mon incapacité à arrêter tout ça, c'est évident, lui ont sauté au visage. Je lui ai parlé de ce que je ressens pour elle, de ce que j'accepte pour elle. elle répond avec tendresse qu'il ne faut pas que j'aille contre ma nature, que certains hommes sont nés pour être cocus et d'autres amants. Que je la rends heureuse ainsi. Je ne sais si c'est de la moquerie, du cynisme pour profiter plus facilement de la situation ou une nouvelle preuve de notre amour. Je sais, tout cela est peu brouillon. Je reconnais que la situation engendre beaucoup d'excitation en elle et en moi. C'est palpable chaque jour, même si je dois convenir que nos étreintes sexuelles se réduisent à mesure que ses relations avec d'autres hommes s'emballent.

[Candaul84]

Je reconnais que la situation engendre beaucoup d'excitation en elle et en moi. C'est palpable chaque jour, même si je dois convenir que nos étreintes sexuelles se réduisent à mesure que ses relations avec d'autres hommes s'emballent.

Si vous êtes content de la situation elle et vous, il n'y a pas de problèmes, par contre si cela vous dérange, il y a un souci ...
Ces rapports qui s''espacent, est-ce que ça vous gène ou non ?
Sont ils remplacés par des câlins ?

[novilis]

C'est assez complexe de répondre parce c'est un mélange de souffrance aigüe et de plaisir trouble. Voilà pourquoi je m'en suis ouvert sur ce site. Je ne m'attendais pas à trouver une forme d'excitation dans cette douleur. J'ai l'impression de découvrir un autre moi, peut-être même le vrai. Peut-être a-t-elle raison quand elle dit que je suis fait pour être cocu, que je ne dois pas m'inquiéter et jouir de tout ce qui se présente.
Et si nos relations sexuelles se raréfient, elles sont remplacées par une autre forme de sexualité. La tendresse est là, son attention à m'exciter, à se montrer sexy, ses caresses qui me laissent dans un désir que j'ai rarement connu avec elle depuis qu'elle me trompe ouvertement.

[sdelva]

Bonjour, même si je n'ai pas l'expérience de candaulisme mais juste son fantasme, je rejoins ce que dit Candaul84 : si cela te convient poursuis, sinon arrête voire quitte ta femme et choisis toi une épouse qui te corresponde et te respecte !

Nous avons tous le droit au respect, à moins que notre fantasme soit d'être humilié, mais alors il faut l'assumer non ?

Bref, écoute-toi, fais le point en toi-même et avance avec courage et discernement !

[novilis]

Je ne conçois pas de vivre sans elle. Je suis très amoureux. L'objet de mon post, c'est que, justement, j'ai fini par aimer aussi son infidélité. Et avec elle, les souffrances qu'elle provoque. Je me sens pris dans un tourbillon. C'est irrésistible, confus, paradoxal je sais. Mais ses infidélités ont révélé un autre moi-même : faible, docile, soumis même... et heureux de l'être pour elle.

[serviteuroral]

Se fait-elle plus élégante pour ses amants que pour toi ?
Si OUI, peux-tu communiquer des détails ?
Te parle-elle de ses rapports sexuels avec ses amants ? si OUi, exprime-t-elle des comparatifs ?
Te restreint-elle en rapports sexuels ?
Lesquels t'autorise-t-elle ? Cunnilingus only ?

[ninah]

J'ai 44 ans, ma femme 6 de moins. Nous sommes mariés depuis 8 ans. C'est ce que les hommes appellent une femme séduisante et sexy.
Elle m'a trompé une première fois lors de notre troisième année ensemble. Avec un garçon que je connaissais un peu, mais peut-être avait-elle eu à l'époque d'autres liaisons, ça je le saurai jamais. Un choc. Beaucoup de souffrance d'avoir été trahi par le mensonge autant que par cet homme. Notre amour pourtant a survécu à cette épreuve. J'étais super amoureux, impossible d'imaginer la vie sans elle. Il en allait pareil pour elle je pense. Et puis elle a recommencé. Ce deuxième choc fut aussi terrible que le premier pour une raison à laquelle j'étais aussi peu préparé que celle d'être cocu : j'ai pris conscience de mon impuissance, de ma faiblesse. Qu'elle couche avec d'autres hommes je me rendais compte que je l'acceptais. Je ne pouvais m'y opposer. J'étais cocu et je l'aimais malgré tout. Pire, ces relations extra-conjugales me la rendaient encore plus désirable. Elle avait pour moi une beauté supplémentaire. Je vis ça avec un sentiment de grande honte, d'humiliation, comment puis-je être ainsi ? Je souffrais, je souffre toujours mais mon désir d'elle est plus fort. Elle le sait. Depuis, ses liaisons ne se sont plus arrêtées. Aujourd'hui, elle a plusieurs amants et ne prend même plus la peine de se cacher. J'ai un sentiment d'avilissement total au fond de moi, mais jamais aussi je n'ai ressenti de choses si fortes pour elle. Et puis cet aveu que je ne fais qu'ici : en secret, j'aime sombrer pour elle, c'est terrible.
Jusque-là, je n'avais jamais entendu parler de candaulisme, de cuckolding. Et puis je découvre ces mots, ces expériences vécues par d'autres, ce forum...

Posez-vous la question si par hasard elle ne joue pas avec votre amour pour aller plus loin dans l'humiliation! Vous risquez de devenir la souris d'un chat très joueur! Et on sais ce que font les chats après avoir tant joué cruellement avec la souris!

Là je me demande s'il n'y a pas un problème de dignité tout simplement! La vôtre! Car on vous fait avaler des choses que vous n'aimez pas, ou du moins vous vous donner l'impression de les aimer!

Attention...sombrer peut amener à couler... et je doute que ce soit ce que vous cherchez!

Posez-vous toutes ces questions, seul ou accompagné. Des professionnels peuvent vous aider à réfléchir, et surtout à voir le fossé dans lequel vous vous enfoncez!

[novilis]

Peut-être que le pire est à venir, je n'en sais rien. Mais cette situation me renvoie à une part de moi-même d'une intensité jamais connue. Si je dois périr par les flammes de mon désir pour elle, je n'en serai que responsable donc, autant qu'elle.
Je venais me faire ici la confession de ce vertige, simplement (enfin autant que j'essaie de l'être).