- 13 oct. 2015, 10:16
#1831930
La jeunesse, cette période dorée…
Mais la bande d’amis que je fréquentais lorsque j’étais étudiante était issue de milieux plus aisés que le mien, de ces catégories socio-professionnelles où l’argent n’est pas le souci prioritaire de la vie. Personnellement, je n’étais pas malheureuse, j’avais un petit studio sympa à Nancy, mes parents subvenaient à mes besoins de base, mais cela ne me permettait pas de suivre le train de vie de mon cercle d’amis. Pour arrondir ma dote d’étudiante, j’enchaînais les petits boulots, assurais des extras dans des restaurants, donnais des cours à des lycéens, faisais du baby-sitting. Jusqu’au jour où, échangeant avec une copine autour d’un café, elle me présenta une nouvelle façon de gagner sa vie : louer ses charmes. Elle a su se montrer convaincante, d’ailleurs, étais-je difficile à convaincre..? J’étais mignonne, pas très farouche sur la sexualité: quelques jours après, j’entrais dans ce monde particulier qu’est la prostitution non professionnelle. Ma copine avait un carnet d’adresses bien rempli, nous étions l’une et l’autre très sollicitées, pour des « passes » traditionnelles, avec des hommes, dans des chambres d’hôtel, en journée, mais, également, pour des « missions » plus originales, à savoir jouer les compagnes d’un soir auprès d’hommes adultères en soirées privées ou la femme facile d’un homme d’affaire ayant besoin des charmes de son « épouse » pour décrocher un contrat. C’est à cette époque que j’ai commencé ma relation avec Thibault. Lui non plus ne semblait pas trop arc-bouté sur des valeurs traditionnelles de la relation amoureuse, nos discussions sur le sujet et ses actes montraient une grande tolérance. Naturellement franche et entière, je pouvais difficilement vivre avec mon petit secret sans lui en parler. Dire qu’il a applaudi à deux mains serait faux, mais il respectait mon choix et ne voyait pas cela comme une entrave à notre idylle. Nous parlions de mes « activités », ces confidences servaient, il faut l’avouer, de piment à notre propre vie sexuelle, j’appréciais autant de me confier à lui sur ces sujets brûlants que lui de me faire l’amour en m’écoutant. Aussi, le jour où je fus confrontée à une demande un peu particulière de potentiels « clients », je m’en suis ouverte naturellement à lui.
Il s’agissait d’un couple, trente-cinq ans, cadres l’un et l’autre, deux enfants de 5 et 8 ans. Lui sortait d’un accident de moto grave et étais, pour l’heure, cloué sur un fauteuil roulant, sans savoir s’il retrouverait l’usage de ses jambes. (usage qu’il a, très heureusement pour eux, retrouvé quelques mois plus tard…). Et, pour l’anniversaire de sa femme, il souhaitait, tout simplement, lui offrir un amant. J’avais eu vent de cette demande par ma copine, ni elle ni moi ne pouvions, seule, répondre favorablement. L’idée me vient d’en parler à Thibault : accepterait-il de jouer ce rôle d’un soir ?
En fait, il ne fut pas difficile à convaincre et me donne son feu vert pour prendre contact avec le couple. Rencontre chez eux, échanges courtois sur leurs attentes : il souhaite que sa femme, très jolie au demeurant, puisse s’épanouir dans les bras d’un autre, ceci sous ses yeux, ce qu’elle-même semble trouver très excitant. Lui prendra des clichés souvenirs de cette soirée. Et pour que cela puisse se faire chez eux, mais sans danger vis-à-vis des enfants, il faut également que quelqu’un assure le baby-sitting.
Je passe sur les détails et les préliminaires de la soirée.
Lorsque, vers 22h00, je rejoins les adultes au salon, c’est pour y trouver un photographe en fauteuil
mitraillant à tout va son épouse nue, à quatre pattes sur le plancher, besognée par un Thibault nu également, appliqué à sa mission, bien accroché aux hanches de la dame.
Et c’est à ce moment précis que j’ai ressenti un trouble très particulier: je n’étais pas simple spectatrice, j’aurais pu éprouver un sentiment de jalousie, être dégoûtée par cette débauche dans laquelle j’avais moi-même entraîné mon compagnon. Rien de tout cela. Au contraire, j’étais troublée par cette scène devant laquelle je restais scotchée, trouble ressenti jusque plus profond de mon intimité. Le mari, observateur, m’invite à venir à ses côtés, sa main remonte sous ma jupe : il m’aurait été impossible de nier mon émoi tant ce que ses doigts découvrent sous le coton de ma petite culotte trahit mon excitation. Il en rit, en fait part aux deux autres et suggère, moyennant ajustement financier, que je sois, en quelque sorte, la cerise sur le gâteau d’anniversaire. Nue à mon tour, je dois rejoindre le couple, et me contenter de les regarder baiser en caressant les seins de la femme d’une main et en glissant mes autres doigts entre les deux sexes unis dans le coït. C’est dans cette position que je sentirai, pour la première fois, un homme jouir dans le vagin d’une femme et cette même femme vibrer de plaisir. Quand le mari me suggère, moyennant un billet supplémentaire, de prendre le membre de Thibault en bouche au sortir de sa femme, puis de donner à madame, cette fois renversée sur le canapé, une caresse intime de ma langue, je l’accepte, et , je l’avoue, sans que la notion d’argent entre en compte dans ma décision : je venais de découvrir, ce soir-là, ce que peut être le plaisir candauliste ressenti par une femme.
Agathe
Mais la bande d’amis que je fréquentais lorsque j’étais étudiante était issue de milieux plus aisés que le mien, de ces catégories socio-professionnelles où l’argent n’est pas le souci prioritaire de la vie. Personnellement, je n’étais pas malheureuse, j’avais un petit studio sympa à Nancy, mes parents subvenaient à mes besoins de base, mais cela ne me permettait pas de suivre le train de vie de mon cercle d’amis. Pour arrondir ma dote d’étudiante, j’enchaînais les petits boulots, assurais des extras dans des restaurants, donnais des cours à des lycéens, faisais du baby-sitting. Jusqu’au jour où, échangeant avec une copine autour d’un café, elle me présenta une nouvelle façon de gagner sa vie : louer ses charmes. Elle a su se montrer convaincante, d’ailleurs, étais-je difficile à convaincre..? J’étais mignonne, pas très farouche sur la sexualité: quelques jours après, j’entrais dans ce monde particulier qu’est la prostitution non professionnelle. Ma copine avait un carnet d’adresses bien rempli, nous étions l’une et l’autre très sollicitées, pour des « passes » traditionnelles, avec des hommes, dans des chambres d’hôtel, en journée, mais, également, pour des « missions » plus originales, à savoir jouer les compagnes d’un soir auprès d’hommes adultères en soirées privées ou la femme facile d’un homme d’affaire ayant besoin des charmes de son « épouse » pour décrocher un contrat. C’est à cette époque que j’ai commencé ma relation avec Thibault. Lui non plus ne semblait pas trop arc-bouté sur des valeurs traditionnelles de la relation amoureuse, nos discussions sur le sujet et ses actes montraient une grande tolérance. Naturellement franche et entière, je pouvais difficilement vivre avec mon petit secret sans lui en parler. Dire qu’il a applaudi à deux mains serait faux, mais il respectait mon choix et ne voyait pas cela comme une entrave à notre idylle. Nous parlions de mes « activités », ces confidences servaient, il faut l’avouer, de piment à notre propre vie sexuelle, j’appréciais autant de me confier à lui sur ces sujets brûlants que lui de me faire l’amour en m’écoutant. Aussi, le jour où je fus confrontée à une demande un peu particulière de potentiels « clients », je m’en suis ouverte naturellement à lui.
Il s’agissait d’un couple, trente-cinq ans, cadres l’un et l’autre, deux enfants de 5 et 8 ans. Lui sortait d’un accident de moto grave et étais, pour l’heure, cloué sur un fauteuil roulant, sans savoir s’il retrouverait l’usage de ses jambes. (usage qu’il a, très heureusement pour eux, retrouvé quelques mois plus tard…). Et, pour l’anniversaire de sa femme, il souhaitait, tout simplement, lui offrir un amant. J’avais eu vent de cette demande par ma copine, ni elle ni moi ne pouvions, seule, répondre favorablement. L’idée me vient d’en parler à Thibault : accepterait-il de jouer ce rôle d’un soir ?
En fait, il ne fut pas difficile à convaincre et me donne son feu vert pour prendre contact avec le couple. Rencontre chez eux, échanges courtois sur leurs attentes : il souhaite que sa femme, très jolie au demeurant, puisse s’épanouir dans les bras d’un autre, ceci sous ses yeux, ce qu’elle-même semble trouver très excitant. Lui prendra des clichés souvenirs de cette soirée. Et pour que cela puisse se faire chez eux, mais sans danger vis-à-vis des enfants, il faut également que quelqu’un assure le baby-sitting.
Je passe sur les détails et les préliminaires de la soirée.
Lorsque, vers 22h00, je rejoins les adultes au salon, c’est pour y trouver un photographe en fauteuil
mitraillant à tout va son épouse nue, à quatre pattes sur le plancher, besognée par un Thibault nu également, appliqué à sa mission, bien accroché aux hanches de la dame.
Et c’est à ce moment précis que j’ai ressenti un trouble très particulier: je n’étais pas simple spectatrice, j’aurais pu éprouver un sentiment de jalousie, être dégoûtée par cette débauche dans laquelle j’avais moi-même entraîné mon compagnon. Rien de tout cela. Au contraire, j’étais troublée par cette scène devant laquelle je restais scotchée, trouble ressenti jusque plus profond de mon intimité. Le mari, observateur, m’invite à venir à ses côtés, sa main remonte sous ma jupe : il m’aurait été impossible de nier mon émoi tant ce que ses doigts découvrent sous le coton de ma petite culotte trahit mon excitation. Il en rit, en fait part aux deux autres et suggère, moyennant ajustement financier, que je sois, en quelque sorte, la cerise sur le gâteau d’anniversaire. Nue à mon tour, je dois rejoindre le couple, et me contenter de les regarder baiser en caressant les seins de la femme d’une main et en glissant mes autres doigts entre les deux sexes unis dans le coït. C’est dans cette position que je sentirai, pour la première fois, un homme jouir dans le vagin d’une femme et cette même femme vibrer de plaisir. Quand le mari me suggère, moyennant un billet supplémentaire, de prendre le membre de Thibault en bouche au sortir de sa femme, puis de donner à madame, cette fois renversée sur le canapé, une caresse intime de ma langue, je l’accepte, et , je l’avoue, sans que la notion d’argent entre en compte dans ma décision : je venais de découvrir, ce soir-là, ce que peut être le plaisir candauliste ressenti par une femme.
Agathe