festival a écrit :utoeuta a écrit :Quand on a une jolie femme, ce qui est le cas d'UTA, trouver des partenaires est enfantin. En trouver qui comprennent ce qu'est le candaulisme ou le cuckolding est une autre affaire 
je confirme, trouver un mec pour qu elle se fasse baiser c'est hyper facile; en trouver un qui acceptent de me dominer, tres tres dur
J'ai le sentiment que pas mal de candidats amants voient dans le candaulisme une bonne occasion de mettre la main sur de la viande fraîche et conscentante et le mari dans l'affaire ne pèse finalement pas bien lourd. Ce n'est pas vraiment un jeu à trois, mais plutôt deux duos en parallèle dont la femme est le lien.
Le cuckolding nécessite la mise en place d'un authentique trio. Le cocufieur/dominateur doit être inspiré par l'idée de dominer l'homme du couple, il doit éprouver un réel appétit pour jouer avec l'autre. Je sais que mes fantasmes en la matière sont très clairement motivés par la question de la rivalité masculine. Je pense que tout homme a déjà expérimenté ces relations courtoises mes tendues avec un homme qui convoite sa compagne ou qui pense qu'on vise la même femme que lui. C'est un moteur très archaïque, primitif et puissant. Sans vouloir faire trop de psychologique à deux balles (il ne faut pas abuser des bonnes choses), je suis certain que mon envie de domination dans le cadre d'une relation du cuckolding est directement liée au fait d'avoir quelque chose à régler avec cette question de rivalité.
Celle-ci a toutefois un objet : la femme. Ca rend le jeu bien plus intéressant car le mot objet est ici abusif, il s'agit d'une personne motivée par son propre désir. Du point de vue du cocufieur (ou cuckoldeur, quel vilain mot), elle est à la fois un enjeu et un moyen d'assurer sa domination sur l'autre mâle. L'envie de la faire jouir plus fort que son mari et de pratiquer avec elle des choses qu'elle ne pratiquera pas avec lui sont directement liées à l'idée d'être plus viril, de faire mieux que son conjoint légitime. Elle est aussi un objet de désir pour elle-même mais cette partie là est évidente.
Elle-même peut dominer son mari avec l'assistance du cocufieur, ils atteignent ainsi une complicité à ses dépends, il est écrasé, humilié mais toujours présent dans la boucle. Les relations restent circulaires.
L'idée de jouer avec un couple est également une garantie sur le plan sentimental. Mes quelques relations D/s ont toutes été plombées par l'amour. Les soumises que j'ai pu connaître m'ont élevé au rang de candidat idéal pour partager leur vie et c'est une chose qui me paraît, pour moi-même totalement incongru. Du coup, l'idée de jouer avec un couple (de préférence dans la durée, on ne domine et se soumet vraiment qu'entre gens qui se connaissent bien et ont bâti de la confiance) est également la garantie d'une relation claire et nette, qu'elle soit érotique, pornographique ou de domination.