Normalement, elle devait vérifier, ou au moins faire semblant pour rester "une femme fidèle". Car même avec "l'autorisation" de son mari, une femme fidèle reste fidèle et a besoin de sauver les apparences.
C'est l'éducation qui veut ça et il faut des années de confiance pour créé une complicité suffisamment forte pour la contre balancer.
Pour ma part, à ce moment, j'espérai juste qu'elle ne vérifie pas que c'était bien moi...
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Mais elle a vérifié! Et j'ai dû la rassurer, une fois encore
-" Chérie, il ne se passera rien que tu ne veuilles pas"
-"."
Et je me suis glissé avec bonheur dans son bouillant fourreau!
Je crois que seul un candauliste peut comprendre ce que j'ai ressenti alors.
J'avais déjà fait l'amour avec plusieurs femmes, à la femme d'un autre en la présence du mari, mais le faire à ma femme en présence de "son amant", c'était fantastique.
"Normalement", l'amant vit un moment intime avec votre femme auquel vous n'avez pas accès en tant que mari. Là, elle vous partage ce moment qui dans l'histoire a créé tant de drames.
Mieux, elle vous dit que sans vous le plaisir ne serait pas aussi grand, voir impossible.
Car combien de femmes, que ce soit celles des couples avec lesquels j'ai joué le rôle d'amant, ou celles de certains candaulistes avec qui j'ai eu des discussions, m'ont dit qu'un mot, un seul, de leur mari, suffirait à tout arrêter, définitivement.
Un amant oui, mais uniquement dans le cadre d'un jeu pour plaire au mari.
Oui je sais la plus part d'entre vous aimerait que toutes les femmes voient là une opportunité de faire "cocu" leur mari. Mais il n'en est rien. Elles sont juste les complices amoureuses de l'homme qu'elles aiment et l'amant n'aura jamais accès à ce niveau de jeu.
Dans ces conditions, en tant que mari, je n'aurai jamais accès non plus à la vision de ma femme s'envoyant en l'air avec un amant dans mon dos, sans mon consentement, avec le mensonge qui suivra et son lot de culpabilité ou d'absence de culpabilité. C'est pourtant ce que les candaulistes cherchent à voir. Ils ne verront jamais qu'un jeu de rôle en toute complicité avec leur femme.
Mais si je vous dis qu'à ce moment, j'étais vraiment, mais alors vraiment persuadé d'être avec "l'amant" de ma femme, me croyez vous? Franchement, on a pas le temps de faire de la philo existentialiste dans ces moments là!
Notre complice se comportait exactement comme je le faisais à l'époque où j'étais moi même le complice d'un couple.
C'était comme si elle était sa femme. Il en faisait ce qu'il avait envie au moment présent sans attendre de consigne.
C'était assez troublant de voir ma femme parfaitement à son aise entre deux mâles qui ne lui laissaient aucun temps mort.
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