- 04 mars 2021, 14:43
#2505773
Bonjour à tous, alors voilà, je me présente : Martha, 23 ans, en couple depuis 4 ans avec un bel homme rencontré à la fac.
Le candaulisme est arrivé chez nous il y a de ça 6 mois en discutant de nos envies et fantasmes sur l'oreiller (notre petit rituel after sex, qui relance souvent la machine d'ailleurs !). C'est monsieur qui m'en a parlé le premier. Moi, je ne connaissais pas du tout, mais, curieuse, et voyant à quel point cela l'excitait, j'ai accepté et on a créé un compte sur un site de rencontres libertin.
Etant un couple jeune (lui a 5 ans de plus que moi), on nous avait dit que nous allions avoir beaucoup de messages et... effectivement ! Cela m'a d'abord un peu impressionnée, puis, après 2 ou 3 mois de réflexion, nous avons sauté le pas. Pendant 3 mois j'ai vu 6 hommes au total, dont un revu 3 fois avec qui c'était l'extase... !
Cette aventure candauliste s'est mise en pause quand mon patron a mis mon équipe sur un gros dossier : en effet, je rentrais tard le soir, et le weekend je pensais déjà à ce que j'allais dire au topo du lundi. Bref... Je devais rester concentrée, or mes amants me mettaient dans tous mes états donc ce n'était pas compatible
Pour autant, nous avions toujours nos moments en amoureux, avec mon cher et tendre, qui comptait les jours avant la fin de cette pause candauliste.
Quand le boulot est redevenu moins envahissant, et que j'étais libre les weekends, je n'avais qu'une envie : prendre soin de moi, et aller voir ma famille (nous avions décidé de changer de région quand nous nous sommes installés ensemble). Bref, je me suis dis que j'aimerais bien prolonger un peu cette pause candauliste et me recentrer sur mes proches. Je ne pensais pas que cela le dérangerait, étant donné que nous l'avions bien vécu.
Mais voilà, quand je lui ai annoncé que je ne recontacterai pas tout de suite mes amants, j'ai senti sa déception... qui s'est très vite ressentie au lit. C'est comme si sa libido s'était envolée. Pire, j'ai l'impression désagréable d'être toujours en demande. Nos rapports avant cet incident était d'une à deux fois par semaine. Aujourd'hui, si je ne réclame pas, je reste bredouille. Et encore, j'essuie de plus en plus de refus... même des reproches !!
Le candaulisme était-il finalement le seul responsable de la libido de monsieur ? Je crois bien que oui. En effet, les seuls rapports que nous avons maintenant, c'est quand je lui parle de mes amants... Il évoque d'ailleurs souvent le sujet lui-même. Si j'y prends part, c'est la seule façon de le mettre d'humeur. Monsieur prend le relai ensuite ! Nous finissons alors dans une sorte de jeu de rôles, où je ferme les yeux en imaginant mon amant pendant qu'il me prend et m'appelle par des mots crus. Par contre, j'ai beau sortir ma plus belle lingerie, lui dire des mots tendres, l'embrasser et le caresser avec douceur, s'il n'y a pas de candaulisme associé à mes avances, je peux aller me rhabiller ; soit je suis une nympho, soit je suis plus jeune et je comprendrais à son âge (la blague!). Mais bien sûr, Ô miracle, monsieur a pour cela une solution : il me propose les yeux pétillants de revoir mes amants, que ça lui ferait plaisir, que je n'aurais qu'à lui envoyer des vidéos.
Au final, oui, on baise, mais on ne fait plus l'amour. Et cela me manque terriblement. J'ai beau lui en parler, au mieux la situation reste la même, au pire, sa libido disparaît de plus bel. Vous voyez donc peut-être où je veux en venir : moi qui prenais du plaisir au candaulisme, je le vois aujourd'hui comme du chantage sexuel qui mène à des rapports stéréotypés dont je dois me contenter.
Je précise que nous avions une règle avant de nous lancer dans l'aventure : le candaulisme ne devait pas être un palliatif. C'est pourquoi je n'irai pas voir mes amants pour combler mes besoins. De toute façon, ils ne combleront jamais des rapports amoureux. Et je n'ai pas non plus envie de lui claquer ça à la figure et de tomber dans son petit jeu de chantage.
Désormais, en voyant à quel point le candaulisme que je lui "refuse" temporairement l'obsède (un jour il m'a même dit que ça en devenait maladif pour lui) j'ai peur qu'en retournant voir mes amants, son côté candau étouffe notre amour davantage. J'ai peur que nos rapports soient condamnés à ne plus tourner qu'autour du candaulisme. J'ai peur d'avoir perdu pour toujours mon amoureux dans nos ébats. Aujourd'hui je sais que si j'arrêtais de répondre à son fantasme quand on est tous les deux, je pourrais faire une croix sur nos rapports. Mais est-ce que j'ai envie de continuer ce genre de rapports sans la tendresse qui m'avait plus chez lui ? Ce genre de rapports qui est devenu notre routine et qui ne laisse plus place à l'amour dans le lit ? Et bien, non...
En postant ce message, j'espère avoir vos avis sur la situation... et peut-être aussi un peu de réconfort auprès de vous. Merci beaucoup d'avoir pris le temps de me lire !
Le candaulisme est arrivé chez nous il y a de ça 6 mois en discutant de nos envies et fantasmes sur l'oreiller (notre petit rituel after sex, qui relance souvent la machine d'ailleurs !). C'est monsieur qui m'en a parlé le premier. Moi, je ne connaissais pas du tout, mais, curieuse, et voyant à quel point cela l'excitait, j'ai accepté et on a créé un compte sur un site de rencontres libertin.
Etant un couple jeune (lui a 5 ans de plus que moi), on nous avait dit que nous allions avoir beaucoup de messages et... effectivement ! Cela m'a d'abord un peu impressionnée, puis, après 2 ou 3 mois de réflexion, nous avons sauté le pas. Pendant 3 mois j'ai vu 6 hommes au total, dont un revu 3 fois avec qui c'était l'extase... !
Cette aventure candauliste s'est mise en pause quand mon patron a mis mon équipe sur un gros dossier : en effet, je rentrais tard le soir, et le weekend je pensais déjà à ce que j'allais dire au topo du lundi. Bref... Je devais rester concentrée, or mes amants me mettaient dans tous mes états donc ce n'était pas compatible

Quand le boulot est redevenu moins envahissant, et que j'étais libre les weekends, je n'avais qu'une envie : prendre soin de moi, et aller voir ma famille (nous avions décidé de changer de région quand nous nous sommes installés ensemble). Bref, je me suis dis que j'aimerais bien prolonger un peu cette pause candauliste et me recentrer sur mes proches. Je ne pensais pas que cela le dérangerait, étant donné que nous l'avions bien vécu.
Mais voilà, quand je lui ai annoncé que je ne recontacterai pas tout de suite mes amants, j'ai senti sa déception... qui s'est très vite ressentie au lit. C'est comme si sa libido s'était envolée. Pire, j'ai l'impression désagréable d'être toujours en demande. Nos rapports avant cet incident était d'une à deux fois par semaine. Aujourd'hui, si je ne réclame pas, je reste bredouille. Et encore, j'essuie de plus en plus de refus... même des reproches !!
Le candaulisme était-il finalement le seul responsable de la libido de monsieur ? Je crois bien que oui. En effet, les seuls rapports que nous avons maintenant, c'est quand je lui parle de mes amants... Il évoque d'ailleurs souvent le sujet lui-même. Si j'y prends part, c'est la seule façon de le mettre d'humeur. Monsieur prend le relai ensuite ! Nous finissons alors dans une sorte de jeu de rôles, où je ferme les yeux en imaginant mon amant pendant qu'il me prend et m'appelle par des mots crus. Par contre, j'ai beau sortir ma plus belle lingerie, lui dire des mots tendres, l'embrasser et le caresser avec douceur, s'il n'y a pas de candaulisme associé à mes avances, je peux aller me rhabiller ; soit je suis une nympho, soit je suis plus jeune et je comprendrais à son âge (la blague!). Mais bien sûr, Ô miracle, monsieur a pour cela une solution : il me propose les yeux pétillants de revoir mes amants, que ça lui ferait plaisir, que je n'aurais qu'à lui envoyer des vidéos.
Au final, oui, on baise, mais on ne fait plus l'amour. Et cela me manque terriblement. J'ai beau lui en parler, au mieux la situation reste la même, au pire, sa libido disparaît de plus bel. Vous voyez donc peut-être où je veux en venir : moi qui prenais du plaisir au candaulisme, je le vois aujourd'hui comme du chantage sexuel qui mène à des rapports stéréotypés dont je dois me contenter.
Je précise que nous avions une règle avant de nous lancer dans l'aventure : le candaulisme ne devait pas être un palliatif. C'est pourquoi je n'irai pas voir mes amants pour combler mes besoins. De toute façon, ils ne combleront jamais des rapports amoureux. Et je n'ai pas non plus envie de lui claquer ça à la figure et de tomber dans son petit jeu de chantage.
Désormais, en voyant à quel point le candaulisme que je lui "refuse" temporairement l'obsède (un jour il m'a même dit que ça en devenait maladif pour lui) j'ai peur qu'en retournant voir mes amants, son côté candau étouffe notre amour davantage. J'ai peur que nos rapports soient condamnés à ne plus tourner qu'autour du candaulisme. J'ai peur d'avoir perdu pour toujours mon amoureux dans nos ébats. Aujourd'hui je sais que si j'arrêtais de répondre à son fantasme quand on est tous les deux, je pourrais faire une croix sur nos rapports. Mais est-ce que j'ai envie de continuer ce genre de rapports sans la tendresse qui m'avait plus chez lui ? Ce genre de rapports qui est devenu notre routine et qui ne laisse plus place à l'amour dans le lit ? Et bien, non...
En postant ce message, j'espère avoir vos avis sur la situation... et peut-être aussi un peu de réconfort auprès de vous. Merci beaucoup d'avoir pris le temps de me lire !
JohnHeste a liké