[Dionysos06]

Merci beaucoup @Patrice63 pour ce beau compliment.

[Dionysos06]

Comment un homme qui a vu une belle inconnue et a envie d'elle réagit-il s'il obtient un rendez-vous ? Je me lance avec ce texte.

Belle Inconnue,

Calme plat, nul bruit, la ville s’est endormie.
Les émotions bouillonnent en moi, tsunami
Aux vagues cerclées d’or sur mon esprit en feu.
Plus que jamais, c’est ton corps secret que je veux.
J’entre dans le temple. Le sol brille du marbre
Violet, lueurs vacillantes des candélabres.
Je cours sur le souffle brûlant de ton désir
Vers le saint des saints, je ne veux me retenir.
Au fond de la salle, trône un grand voile blanc
Qui attire vers lui mon regard pénétrant.
Alanguie derrière les précieux fils de lin,
Tu ondoies. Je perçois ton corps. Déjà mes mains
Écartent le tissu, et, enfin, je te vois.
Aussitôt mon cœur se pare de mille émois.
Tu m’attendais, prête à tout, déjà dévêtue,
Sur la couche bleue d’où s’envole ta vertu.
Toi mon inconnue, je t’avais rêvée si belle,
Si douce, délicate comme une aquarelle.
Tu es plus que cela, Vénus sortie des eaux.
De ta bouche rosée aux rougeoyants coteaux
De tes lèvres humides ; de tes yeux coquins
Jusques à la pointe dressée de tes beaux seins,
Tu es le désir et mes envies faites chair.
Je plonge, enthousiaste, mon pieu dans ton mohair.
Avec moi, tu as décidé de t’épanouir ;
Belle Inconnue, par ma passion, tu vas gémir.

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[fredcandaule]

Sublime poème. Certainement l'un de tes meilleurs.

[Dionysos06]

Merci beaucoup @fredcandaule

[Dionysos06]

La nuit est propice aux belles pensées vis à vis des si jolies femmes de ce forum que j'embrasse.

Je ne dors pas encore
Car je pense à ton corps.
Sur ta peau veloutée
Est écrit « volupté ».
La paume de mes mains
Caresse tes beaux seins.
Mes doigts agiles pressent
Tes tétons qui se dressent.
Suave comme un iris,
Je bois ton clitoris.
Abysse de plaisir,
Ta fente va gémir.
Chaude comme la braise,
Tu veux que je te baise.
Enlacés dans la nuit,
Nous avons si bien joui.

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[fredcandaule]

@Dionysos06 beau poème avec de belles muses pour l'illustrer.

[jlopsave]

Des doux mots qui éclairent la journée

[Dionysos06]

@fredcandaule
@jlopsave
Merci beaucoup

[Dionysos06]

Hier, @Brigittecandaule et @joliefeline ont publié d'exquises, d'excitantes photos d'elles dans des robes laissant entrevoir beaucoup de leurs corps si attractifs. L'occasion était trop belle pour ne pas en faire une fable coquine que je leur dédie.

La robe,

Une jolie femme se lamentait
D'une longue absence de volupté.
Malgré ses nombreux efforts, aucun mâle
Ne lui mandait le plus petit signal.
"Suis-je condamnée à la solitude
Dans ce triste ermitage d'altitude ?"
Pensait-elle dans sa tour haut perchée.
Pourtant, le plaisir, sans qu'elle l'eût cherché,
Fit son apparition sans crier gare.
La vie, parfois, prend des tours fort bizarres.
Notre esseulée avait fort mal dormi ;
Son lit vide d’homme, et c'est l'insomnie. 
Buvant son thé, on toqua à son huis ;
Sans qu’elle le sût, arrivait le déduit.
Surprise par ce bruit inattendu,
Elle a oublié qu’elle est toute nue.
Ne pouvant demeurer en tenue d’Ève,
Pressée, sa réaction doit être brève.
Elle ne voit pas qu’elle a enfilé
Une robe que les mites ont trouée,
Et qui, de son corps, fait voir l’essentiel.
Ce tissu percé est providentiel.
L’homme à qui elle ouvre en est ébahi,
Et aussitôt, son sexe le trahit.
Trois heures plus tard, toujours sur la couche,
Exténués, ils dorment comme des souches.
La robe trouée gît au sol, trempée,
Témoin muet de la folle épopée.

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[Bri]

Hier, @Brigittecandaule et @joliefeline ont publié d'exquises, d'excitantes photos d'elles dans des robes laissant entrevoir beaucoup de leurs corps si attractifs. L'occasion était trop belle pour ne pas en faire une fable coquine que je leur dédie.

La robe,

Une jolie femme se lamentait
D'une longue absence de volupté.
Malgré ses nombreux efforts, aucun mâle
Ne lui mandait le plus petit signal.
"Suis-je condamnée à la solitude
Dans ce triste ermitage d'altitude ?"
Pensait-elle dans sa tour haut perchée.
Pourtant, le plaisir, sans qu'elle l'eût cherché,
Fit son apparition sans crier gare.
La vie, parfois, prend des tours fort bizarres.
Notre esseulée avait fort mal dormi ;
Son lit vide d’homme, et c'est l'insomnie.
Buvant son thé, on toqua à son huis ;
Sans qu’elle le sût, arrivait le déduit.
Surprise par ce bruit inattendu,
Elle a oublié qu’elle est toute nue.
Ne pouvant demeurer en tenue d’Ève,
Pressée, sa réaction doit être brève.
Elle ne voit pas qu’elle a enfilé
Une robe que les mites ont trouée,
Et qui, de son corps, fait voir l’essentiel.
Ce tissu percé est providentiel.
L’homme à qui elle ouvre en est ébahi,
Et aussitôt, son sexe le trahit.
Trois heures plus tard, toujours sur la couche,
Exténués, ils dorment comme des souches.
La robe trouée gît au sol, trempée,
Témoin muet de la folle épopée.

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Merci @Dionysos06 . Quel honneur tu nous fais en composant un aussi joli texte sur nos robes qui nous habillent autant qu'elles nous déshabillent.

[Saxojaune]

Ce dernier poème est magnifique, @Brigittecandaule tu mérites bien ce bel hommage, je comprends d'où vient l'inspiration de @Dionysos06. En revanche je ne sais pas d'où vient son talent

[Dionysos06]

@Brigittecandaule merci à vous de m'éblouir avec vos tenues si sexy et élégantes à la fois.
Les bikinis sont comme les statistiques, ils montrent beaucoup mais cachent l'essentiel.
Vous êtres le contraire, et c'est magnifique.

[Dionysos06]

@Saxojaune merci beaucoup.

[Dionysos06]

Il est un geste que je trouve d'une puissance absolue (et insuffisamment montré sur ce forum), la femme tenant la main de son mari pendant que l'amant s'affaire en elle ou lui prodigue un cunnilingus. Il m'a inspiré ce poème.

La main,

Enfin sa queue vient de me pénétrer.
Je l’attendais, j’en avais tant rêvé.
Sentir en moi sa poussée d’Archimède,
Efface l’attente qui la précède.
Les va-et-vient deviennent plus intenses ;
Et sur ce pieu, pour moi dressé, je danse.
J’en oublie l’angoisse préparatoire,
La sélection de tous mes accessoires ;
Je ne pense plus au si long trajet,
Ni aux moralisateurs outragés.
Ici et maintenant, je suis femelle ;
Mon corps exulte et je deviens rebelle.
La houle agitant mon puits inondé
Justifie mes envies, le bien-fondé
De cette initiative. Je gémis
Sous ses puissants coups de rein, tsunami
Divin dédié à ma féminité.
Pourtant, où en serait ma volupté
Si mon mari ne me partageait pas ?
Ce fut long de dire oui. Pas à pas,
Il m’a rassurée sur son amour fou.
Sans lui, sans mon merveilleux garde-fou,
Je ne pourrais pas me lâcher, gémir,
Haleter ou ruisseler de plaisir.
Et quand un mâle enfonce son engin,
De mon mari, pour jouir, je tiens la main.

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[Patrice63]

J'en avais raté plusieurs, tous plus beaux les uns que les autres... Vraiment superbes ! Merciiiiiii @Dionysos06

[Dionysos06]

Merci à toi @Patrice63 pour tes commentaires élogieux.

[Saxojaune]

Quand nous repensons à ces moments (merci pour les photos, autant de merveilleux souvenirs) on se fait souvent la réflexion suivante: "On n'a pas les mots, on ne peut pas décrire ce qu'on a ressenti".
Penser qu'on ne peut pas exprimer une émotion parce qu'elle est trop forte est à la fois plaisant (on a vécu une expérience exceptionnelle) et frustrant (on ne peut pas partager notre enthousiasme).
Tu parviens à déjouer ce dilemme avec talent, encore une fois @Dionysos06.

Moralité : Pour te lâcher, ne lâche pas la main de ton mari
Merci infiniment @Dionysos06

[Dionysos06]

@Saxojaune tes mots commentant mes mots sont un baume de bonheur.

[Dionysos06]

@Brigittecandaule a posté une magnifique d'elle avec ce commentaire : "Il trop chaud... Seul l'Amant aurait le pouvoir de me donner l'envie de mouvoir mon corps." Je l'ai trouvé tellement explicite et érotique que je l'illustre de ce poème.

Que l'été peut être cruel,
Torturant piège émotionnel.
Dans ma diagonale du vide,
Trop loin de toi, dans ma bastide,
J'attends l'heure de la fusion
De nos deux corps mus de passion.
De toi, je ne puis que rêver.
La canicule est arrivée,
Mais c'est de toi seul que j'ai chaud.
Je ne fais plus rien. Peut me chaut.
Sans toi, mes heures sont perdues.
Vole vers moi, je t'attends, nue.
Vénus a fait pleuvoir des perles
Sur ma peau, si douce percale
Que ta bouche affamée parcourt
Quand je te vois, si peu de jours.
Que le temps passe lentement
Séparée de mon bel amant.
Rejoins-moi !, je suis affalée ;
Seul toi peut me faire bouger.

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[Dionysos06]

@DouSSeur a posté une photo de leurs vacances que j'ai trouvée formidable, digne d'un film à sketches italien de la grande époque. Il m'a inspiré ce poème.

Un élégant photographe amateur
Croyait, par son art, glaner des honneurs.
Mais il ne voyait jamais rien venir.
Sa vie demeurait un triste soupir.
Jusqu’au jour où surgit une coquine
Qui lui enleva, du cœur, cette épine.
« Ton travail mérite une récompense
Qui sera plus grande que tu ne penses. »
Aussitôt dit, aussitôt fait, la douSSe
Se met nue, lui fait face, puis retrousse
Son intimité rougie, en surchauffe.
Tout en le provocant, elle apostrophe
Cet homme : « Allez ! À poil toi aussi. Je
Veux pouvoir admirer ta jolie queue. »
Le photographe, conquis, se dévêt
Et lui expose son sexe levé.
« Tu vois, je viens de donner mon aval
Pour ton nouveau bâton de maréchal. »

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[Dionysos06]

Qui a dit que le latin était une langue morte ?

Franchir le mur du con,
Tel est mon Rubicon.
Et plutôt que César,
Puis-je par hasard,
Être le grand Pompée
Et ouïr la mélopée
De ta bouche en action ?
Je guette avec passion
Le feu de nos ardeurs
Qui me fait dictateur.
Et toi sur l’autre berge
Tu ceindras sur ma verge
Ta couronne pubienne,
Aphrodite enfin mienne.

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[Dionysos06]

Le candaulisme s'apparente à un cheminement complexe, ardu mais magnifique ; une voie semée de roses et d'épines. Un questionnement et une perspective qui ont conduit à ce texte.

Nous retrouver. Surtout ne plus se perdre ;
Notre couple ne peut se le permettre.
L’abysse noir où se meurt le bonheur
Nous happerait, attiré par nos peurs.
Sans la colle forte de notre amour,
C’est l’adieu aux rires des troubadours.
Sans les liens puissants entre nos deux cœurs,
C’est la fin de tes nombreux visiteurs.
Sans les douces caresses de nos corps,
C’est l’adieu à tes libertins « encore ! ».
Sans la fortitude de nos « je t’aime »,
C’est la fin de tout, l’entrée en Carême.
Pour jouer à trois, il faut être deux.
Notre alliance nous rend forts et heureux.
Si la routine étouffe le mariage,
Elle broie aussi le libertinage.
J’aime quand, pour un autre, tu es belle,
Quand tu me nargues et tu deviens rebelle.
J’aime quand, avec lui, tu t’abandonnes,
Quand tu m’oublies, immergée dans ta zone.
Pourquoi donc pimenter de feu nos nuits
Si toute volupté s’est évanouie ?
Pourquoi continuer dans le candaulisme
Si l’ennui tue nos rêves orgasmiques ?
Notre pluralité sera pérenne,
Tant que notre union en tiendra les rênes.

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[Patrice63]

Tout est dit! Et très joliment dit!!!!

[Dionysos06]

Merci beaucoup @Patrice63

[Dionysos06]

Parce que le libertinage et le candaulisme ne sont pas toujours ce monde merveilleux où tout est rose et parfait ; et parce que, parfois, les choses tournent mal. Aussi ce poème plus sombre qui traite un thème peu abordé sur ce forum, mais néanmoins réel.

J’ai cru de bon ton de te faire reine,
De m’effacer, de te laisser les rênes.
Moi crapaud de peu, toi ma noble raine.
La femme en avant et l’homme à la traîne.
Je t’avais mise sur un piédestal,
Tu l’as changé en trône de cristal.
Lassée des mes odes pour Floréal,
Je n’étais plus à tes yeux qu’un féal.
Pour renforcer notre complicité,
J’ai encouragé ta féminité
À cultiver toutes les voluptés
Qui jaillissent de la pluralité.
Le résultat est une réussite
Absolue. Tu chevauches les orbites
De Vénus. C’en est fini des limites
Que nous avions patiemment écrites.
Tu es dans ton cosmos, et moi sur terre ;
Tu vis ton Paradis, moi mon Enfer.
L’oxygène a quitté mon atmosphère.
C’était un plan à ne surtout pas faire.

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[Saxojaune]

Comme j'ai déjà eu l'occasion de te le dire, la conclusion ne me correspond pas, mais ça ne change pas l'émotion ressentie à la lecture du poème.
On se laisse embarquer facilement et sans réfléchir aux conséquences, mais quand on déchante, il est déjà trop tard !
Mais pas de regret, on assume d'avoir voulu la faire Reine.

[Dionysos06]

Effectivement, nous en avons parlé ; et ta conclusion aurait été différente. Faut-il regretter ses actions, ses choix ? Je ne le pense pas. Par contre, si la roue de la vie tourne dans un sens négatif, on s'en aperçoit en général trop tard.
Merci d'avoir ressenti des émotions à la lecture de ce poème et de t'être laissé embarqué sur ses flots.

[Patrice63]

En cas d'échec, chacun réagira différemment en fonction de son vécu mais aussi de sa force de caractère. Il faut assumer ses choix de toutes les façons. Je pense toutefois qu'il faut être conscient des forces et faiblesses de son couple avant de franchir le pas.
Il n'y a pas que des réussites et il faut bien parler aussi des histoires qui se terminent plus ou moins bien. Et ta façon d'en parler et tellement belle, toujours aussi riche en émotions. Merci @Dionysos06 de ne rien laisser dans l'ombre, on ne peut qu'apprécier davantage les belles aventures de ceux qui parviennent à s'épanouir pleinement dans le candaulisme.

[Dionysos06]

Merci beaucoup @Patrice63 pour tes commentaires justes et éclairés.

[Patrice63]

Justes, je ne sais pas, éclairés, je ne sais pas non plus mais sincères, ça oui! J'essaie de retranscrire mon ressenti le plus fidèlement possible...