Dans la 1ere série, vous aviez tous, reconnu

l’escalier au pied du pont Wilson que la Miss gravit, pour déboucher sur la bibliothèque municipale au toit si caractéristique, que nous verrons plus tard. Puis la voici devant les grilles qui protègent les fouilles réalisées , avec le soutien de la Ville de Tours , par une équipe d'archéologues bénévoles entre 1968 et 1973, , la fouille a concerné l'espace de l'ancien cloître de l'église Saint-Pierre-le-Puellier fondée en 512 par Clothilde, l’épouse de Clovis. On peut voir en arrière plan, des trouées dans le mur, vestiges de tombes médiévales.
Sur les quais de Loire, Miss Olch replace ses bas .En arrière plan on aperçoit le plus vieux pont de Tours : le pont Wilson. Il a été construit entre 1765 et 1778 il est composé de 15 arches, et mesure 434 mètres. Le 9avril 1978 plusieurs arches s’effondrent .Construit sur les fondations d’un ancien pont en bois, le pont Wilson est finalement reconstruit « à l’identique », mais avec des arches en béton armé cette fois. Son inauguration a lieu le 18 septembre 1982.
Puis, Miss Olch nous fait un magnifique penché devant le château de Tours, situé en bordure de Loire dans le quartier le plus ancien de Tours, érigé sur les vestiges de la cité antique dont Tours tire son origine, il est la trace fort modeste d'un château médiéval édifié par les comtes d’Anjou au milieu du XIe siècle. Aux XIIIe .Après l’intégration de la Touraine dans le domaine royal, il s’inscrit dans un château fortifié construit sous le règne de Philippe le Hardi. À la fin du moyen Âge, le site est délaissé au profit de demeures royales plus confortables en Va de Loire.Autrefois musée Grévin et aquarium, le château de Tours ne cesse d’accueillir des expositions prestigieuses. On aperçoit d’ailleurs l’affiche annonçant celle de Bertrand Bellon.
Dans la 2ème série, on peut voir,la Miss décontractée sur les bords du Cher, avec en arrière plan le clocher de Saint Avertin dans la banlieue proche de Tours.
Petite visite de la cathédrale catholique romaine Saint-Gatien de Tours, située dans le Vieux-Tours. Dédiée à Saint- Gatien, le premier évêque de Tours, elle est le siège de l'archidiocèse de Tours .Elle a été classée monument historique par liste de 1862. Sur le plan architectural, Saint-Gatien, pourtant très bel édifice, n'est peut-être pas reconnue à sa juste valeur. Elle possède un joyau exceptionnel : sa collection de vitraux. Les plus beaux, éblouissants, ornent les chapelles du déambulatoire et les fenêtres hautes du chœur. C'est un des plus parfaits ensembles du XIIIe siècle (vitraux à médaillons) existant en Europe, complet, intact, multicolore et très varié.
Tout proche de la cathédrale, on peut admirer sa maison canoniale, résidence des chanoines liés à la cathédrale Saint Gatien. Le monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1946.De nos jours, la maison canoniale est un hôtel particulier situé, 1 place Grégoire-de-Tours.
Puis au fond de la rue, on aperçoit le dôme de la basilique Saint-Martin de Tours .C’est un édifice religieux situé dans le Vieux-Tours, dont la crypte abrite le tombeau de saint Martin de Tours. L'ancienne église collégiale Saint-Martin de Tours, qui datait essentiellement du XIe siècle, fut désaffectée, vandalisée et transformée en écurie en 1793, puis démolie à la suite de l'effondrement des voûtes en 1797, seules deux tours étant conservées. La basilique actuelle, nettement plus modeste, a été construite entre 1886 et 1902 dans le style néo-byzantin par l'architecte Victor Laloux (inauguration dès 1890). Les vestiges de l'ancienne collégiale (la tour Charlemagne, la tour de l'Horloge et une galerie de cloître) ont été classés monuments historiques par la liste de 1840. Le dôme de la basilique est reconnaissable par de la statue de saint Martin qui le surplombe ( que j’avais volontairement tronqué , ici). Petite spécificité de cet édifice, le président de la République française porte le titre honorifique de chanoine de la basilique.
3ème série, Voilà notre arrivée sur Tours avec vue sur le quartier des rives du Cher au loin, juste avant notre balade dans une annexe du jardin des beaux arts . Soudain, nous tombons nez à nez avec un éléphant empaillé

. Fritz, c’est son nom, est un éléphant d'Asie qui était exploité par la compagnie américaine de cirque Barnum & Bailey. Il est né dans les années 1820 en Asie et mort le 11 juin 1902 à Tours. Devenu incontrôlable dans les rues de Tours où le cirque est en représentation, il est abattu par strangulation. Sa dépouille, offerte par le cirque à la ville de Tours, est naturalisée en 1902-1903 et restaurée en 1976-1977. La municipalité verte de la ville de Tours rend ainsi hommage à l'éléphant Fritz, symbole de la maltraitance animale. Et engage un inventaire de la faune et de la flore en ville.
Pour se remettre de ses émotions la Miss prend un petit café au « vieux murier » ( le vieux mû , pour les habitués) sur la place Plumereau du nom d’un généreux donateur de la ville .Certainement la place la plus célèbre de Tours avec ses maisons médiévales à colombages. Un incontournable. Puis nous poursuivons notre cheminement dans les rues et ruelles de Tours.
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