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Voici la suite du récit.
Assis sur un canapé, je lui caresse les seins alors que les têtes se tournent, furtivement ou non, pour mieux la regarder dans cette tenue provocante à souhait. Idéale pour ce défi. J’aime que Lou soit accessible. Pour moi mais aussi pour les autres. Elle aime être disponible et j’aime qu’elle le soit. Qu’elle puisse prendre et donner du plaisir. Sans compter. Je lui propose d’aller faire un tour au coin câlins, là où tout se passe dans ce genre de lieux. Là où la civilisation reste sur le pas de la porte ou presque. Il faut quand on s’y aventure aimer jouir et faire jouir, pénétrer et se faire pénétrer, voir et être vu. « Tu viens avec moi alors ». Je viens même si je caressais l’idée qu’elle puisse y aller seule, qu’elle puisse se lâcher, s’exhiber, s’offrir en toute liberté. Ça n’est que partie remise car l’espace qui accueille ces étreintes torrides souvent anonymes est désert. Vide. Il n’y a pas âme qui vive au royaume de la baise à cet instant. Déception.
« Je vous prends une coupe de champagne et une petite bouteille d’eau ». On se rassoit. La vie nocturne possède son rythme. Lou ne manque pas d’attirer les regards. Sa silhouette est magnifique. Ses seins ne demandent qu’à être attrapés, tout comme son cul sublimé par ces talons et ces bas… Je la regarde, je la désire.
Des couples arrivent et se glissent vers le coin câlins. A côté de nous, une femme, blonde, cheveux courts, tenue noir et blanc, s’assoie. Elle regarde Lou, je le sais. Moi aussi, car elle guette un regard, une invitation, un geste qui pourrait lui permettre de toucher, d’embrasser Lou, de la posséder avec ses doigts, sa langue et de l’offrir à son compagnon. Lou ne l’a pas vue. Elle reste silencieuse puis se lève soudainement. Sans un mot, sans un regard elle traverse la piste de danse et s’engouffre dans l’espace dédié aux plaisirs. Je la regarde s’éloigner (son cul est un pur chef-d’œuvre) surpris mais aussi satisfait. Elle vient de se jeter dans le grand bain du libertinage. Cela peut paraître curieux, mais je suis fier d’elle.
Je jette un œil à la gigantesque horloge murale à ma droite. Je suis impatient de la rejoindre mais en même temps je veux lui laisser du temps. Qu’elle se confronte à elle-même au cœur de cet univers dans lequel elle gravite avec une aisance qui ne cesse de me surprendre et de me fasciner. « Tu es faite pour ça, faite pour baiser, pour te faire baiser, tu aimes trop ça » lui dis-je souvent. Faites pour être prise, et reprise, reprise encore pour jouir et jouir à nouveau. Je l’imagine alors liquide, je parviens à ressentir la sensation de mes doigts qui s’enfoncent en elle dans ces moments. Ses lèvres gonflées, alors que mes doigts glissent avec avidité sur ses parois chaudes, douces et glissantes. Accueillantes toujours. Je regarde l’heure. Allez, encore quelques minutes. Notre voisine blonde a disparu. Il y a du mouvement dans le coin câlin. Attendre encore, lui laisser le temps d’expérimenter. Seule. De s’abandonner. De lâcher prise dans ce lieu qui célèbre le plaisir brut et décomplexé. Encore deux minutes. Non. Pourquoi attendre ? Je me lève, pressé de la voir, de la découvrir au beau milieu de ces hommes et femmes gorgés de désirs. Elle ne peut pas passer inaperçue et nombreux doivent être à cet instant ceux qui cherchent à s’attirer ses faveurs.
Je rentre dans le lieu. Je regarde à gauche, à droite. Pas de Lou. Je poursuis ma progression. Comment vais-je la retrouver ? Seule ? Accompagnée ? D’un compagnon, de plusieurs, d’une femme ? Debout ? Allongée ? A genoux ? Une queue dans la main ? Dans la bouche ? Ailleurs ? je l’aperçois. Je m’arrête, garde une certaine distance et l’observe.
TO BE CONTINUED
Bonus, une nouvelle photo afin de tenir mon public en haleine ;-)
Un matin dans la salle de bain...
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