@gemini avait posté sur son fil, une vidéo torride de sa femme empalée sur un de ses amants { viewtopic.php?p=2756950#p2756950 }. J'avais comparé cette scène au jeu du bilboquet ; et ce superbe prêteur avait beaucoup apprécié cette analogie.
Du coup, cette vision m'a inspiré la fable suivante que je dédie à tous les maris prêteurs et à toutes leurs magnifiques coquines.
Bilboquet,
Une dame patronnesse,
Connue pour sa sagesse,
S’interrogeait sur l’utilité
D’un curieux objet
Qui la laissait circonspecte.
Elle avait beau se gratter la tête,
Ouvrir des livres, s’enquérir,
Elle ignorait à quoi il pouvait servir.
Dépitée, elle le posa
Sur un meuble et l’oublia.
Mais un beau matin,
Déguisé en voisin, le Malin,
Vient la voir en sa maison,
Sous une fallacieuse raison.
La dame le reçoit et le prie,
Avec force courtoisie,
D’entrer en sa demeure.
Le Malin sait que c’est heure.
De son regard de feu,
Il l’hypnotise, peu à peu.
« Mais quel bel objet que voici ! »
Dit-il plein de rouerie.
« Hélas, je n’en sais point l’usage,
Et voyez-vous, j’enrage. »
« Ma chère, je m’en vais,
Sur le champ, vous l’enseigner. »
Et quand revint le mari,
Il découvrit sa mie,
Montant et descendant
Sur le pieu raidi de son amant.
Elle savait désormais
Jouer au bilboquet.