@terriblesteed Oui donc ce n'est pas une question de droit à donner, c'est une question d'accord, de contrat moral et amoureux. Dire "JE TE donne le droit" c'est dire par définition que tu as un ascendant légitime sur l'autre, c'est s'ériger en autorité supérieur. Dire tu as mon accord, ou je suis d'accord ou pas d'accord c'est une énorme différence, ça parle de soi, de ton ressenti, désir, inquiétude, etc, pas de ton contrôle.
Tu donnes un consentement, pas un droit. Dans le code civil l’adultère est la violation du devoir de fidélité énoncé à l’article 212, et cela peut se juger si le conjoint n'a pas donné son accord, d'ailleurs la jurisprudence dit qu'en cas de couple libertin on ne peut pas considérer l’adultère comme une faute. Mais tout ceci raconte bien un accord et non un droit. Lorsqu'on donne le droit à quelqu'un en tant que personne on le donne en tant que sujet exerçant soit une autorité, soit une domination, un juge ou une maitresse ou un maitre, ou une institution. Je ne crois pas que dans ton cas tu sois dans une situation où Madame a donné son accord pour que tu ais le pouvoir de lui accorder un droit!
Peut être que je ne suis pas très clair mais c'est important d'intégrer ces nuances. Le combat actuel est celui du consentement éclairé, plus on y arrivera, plus les personnes seront considérés comme des sujets et ils pourront considérer les autres comme des sujets. Plus on vivra en meilleur harmonie dans le respect et l'accord, ce qui permettra d'exercer toutes et tous nos droits et devoirs

celle qui virevolte et celui qui admire... ceux qui écrivent et qui parfois... invitent...