- Hier, 19:54
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Août 2024, une expérience très particulière... Suite 1
Finalement, on a bien fait de s’y prendre tôt ! Les accès ne sont pas nombreux et même si notre camping car est petit, pas facile de s’approcher de la mer. Il y a aussi encore un peu de monde, bref on tourne en rond, on essaie des chemins mais rien ne se passe comme je l’avais prévu. On reprend la route côtière et on descend plus bas. Là aussi, pas d’endroit tranquille côté mer mais côté étang de Leucate, un espoir. On roule, on teste des chemins, on tourne en rond et je finis par ne plus trop savoir où je suis exactement. Finalement, on finit par trouver un coin perdu avec un peu de végétation et un endroit pour se garer près d’un accès à ce qui ressemble à une petite plage. J’aperçois quelques planches à voile mais elles sont loin, de l’autre coté de l’étang... On grignote vite fait en guettant le passage mais rien ne se passe. L’endroit est vraiment tranquille, c’est parfait. On prend nos draps de bain et c’est parti.
C’est une sorte de crique avec une plage de sable très petite et... déjà occupée ! Il y a un autre accès que nous n’avions pas vu car le chemin amorçait une courbe. On devine à l’autre bout les toits de deux fourgons. La surprise est totale, on avait rien entendu ! Ils sont 6, 4 mecs et 2 filles, tous jeunes, dans les 25 ans, sauf un mec qui fait un peu plus âgé. Ils sont tous en jeans, torse nu, même les filles! Sur le sable, une grosse glacière et deux tables de camping pliantes avec ce qui semble être de la bouffe. Des serviettes et des nattes étalées un peu autour et même une guitare posée sur sa boite, ça ressemble fort à un petit camp de base. C’est à peine s’ils nous jettent un coup d’œil. Ils sont assis et discutent en buvant des bières.
J‘hésite, je regarde Marine qui les observe quelques secondes avant de tourner la tête vers moi :
_ On peut bien se poser un peu et on verra plus tard pour...
_ C’est leur coin pour bivouaquer le soir, c’est évident. Même si c’est interdit...
_ On fait quoi alors ?
_ Ben on reste... J’en ai marre de rouler.
Je suis à la fois déçu et un peu intrigué ! En fait, je flaire le bon plan. Pour faire des rencontres coquines, soit on va en club, soit on va dans des endroits propices à ce genre de rencontres, le cap d’Agde par exemple. Mais il arrive que la chance nous amène à nous retrouver dans des situations où tout peut arriver. Ca se sent. Des gens « libérés » affichant une certaine désinvolture, aimant la fête, ce que j’appelle une atmosphère hippie qui effraie les bien-pensants ou les familles avec des enfants. Bref, le genre d’opportunité que les libertins ne peuvent pas laisser passer. Et là, je me dis que c’en est peut-être une.
J’étale ma serviette et m’assois dessus. Marine fait aussitôt de même. Elle me regarde avec un petit sourire et me glisse :
_ Peut-être qu’on va tous se baigner à poil finalement !
Là, elle marque un point. Je ne m’attendais pas du tout à cette réflexion de sa part. Je rigole en l’observant. C’est incroyable qu’elle ait eu les mêmes pensées que moi ! Pour en avoir le cœur net, je poursuis le jeu.
_ Et peut-être qu’ensuite tu te feras baiser par un ou deux types...
Elle pouffe de rire et :
_ Hummm, va savoir...
Je ris franchement. Elle est à fond, comme moi. Alors je continue :
_ Toujours envie d’être une salope ce soir ?
Elle rit plus fort, penche la tête et avec un petit regard plein de malice me répond :
_ Plus que jamais mon amour.
Là, je ne sais plus quoi dire. Je la regarde et je me mets à bander dans mon jean trop serré.
_ Mais je ne crois pas que tu auras l’occasion de soulager ta nature perverse ce soir mon chéri.
Surpris je lui demande aussitôt pourquoi ?
_ Ils sont beaucoup trop jeunes pour s’intéresser à des vieux comme nous, tout simplement !
Et elle se remet à rire devant ma mine déconfite.
_ Par contre, toi, tu pourras faire tout ce que tu veux de moi quand on sera dans le noir.
Elle me fixe avec un grand sourire puis s’allonge sur sa serviette sans se soucier de sa robe qui remonte et me laisse entrevoir sa petite chatte...
Je reste un moment à la contempler, j’ai envie d’elle, envie de sexe, c’est terrible.
_ Si je comprends bien, tu y avais pensé alors...
Toujours son petit sourire en coin.
_ Hum oui, je l’avoue... Quand je les ai vus, ça m’a rappelé une certaine soirée... Au Portugal... Avec Franck. Tu te souviens ?
Je ferme les yeux et je revois les images défiler dans ma tête. Tu parles si je m’en souviens, un truc de fou. Bon, on peu dire un parmi tant d’autres maintenant... (cf Aout 2022, Soirée portugaise).
_ Tu as raison, un coin perdu, des gens un peu roots, il y a des similitudes…
Silence. Elle reprend:
_ Toi aussi tu y avais pensé, pas vrai?
Je rigole un peu.
_ Oui, j’en ai trop envie en fait!
Silence. Je continue:
_ Et toi, tu en as envie?
_ Pffff, tu n’arrête pas de m’en parler depuis quelques jours... Alors forcément... J’y pense un peu.
Elle éclate de rire avant d’avouer :
_ Beaucoup même, maintenant. Surtout en me rappelant Franck.
Tu m’étonnes, vu ce qu’elle avait subi... Il m’avait épaté ce type, un vrai pro du sexe. C’était grandiose. Je me laisse aller en arrière et contemple le lac mais ma tête est ailleurs, au Portugal.
Quelques nuages font irruption dans le ciel et la luminosité diminue un peu ainsi que la chaleur. Il fait bon maintenant. Je regarde le groupe à la dérobée, ils ont l’air de bien s’amuser. Ils ont sorti d’autres canettes de bière de la glacière et picolent en rigolant fort. Soudain, le plus « vieux » tourne la tête vers nous, comme s’il avait senti que je les observais. Nos regards se croisent et il me fait un petit salut en levant sa bière. Je lui réponds d’un petit hochement de tête. Puis il se tourne vers les autres, l’instant est passé et Marine n’a rien vu car elle contemple le ballet d’une planche à voile loin devant nous. Le temps passe et je sens que c’est foutu pour ce soir. Foutu pour les vacances même puisqu’on remonte demain. Je me dis qu’il reste Fab et Sophie pour qu’on délire dès notre retour mais j’aime tellement ces rares occasions si excitantes avec des inconnus... Finalement, c’est pas grave, ce soir, je vais quand même « baiser ». Ma petite femme m’a bien fait comprendre qu’elle avait envie de sexe mais pas de faire l’amour. On va « jouer » alors !
Je me tourne vers elle et lui murmure :
_ Tu as sûrement raison, on est trop vieux pour eux... Si ta proposition tient toujours, on pourrait s’éloigner un peu à pied et trouver un petit coin dans les fourrés...
_ Quelle proposition ?
_ Ben tu m’as dit que je pourrais faire tout ce que je voulais de toi quand on sera dans le noir !
Elle pouffe de rire avant de me répondre :
_ Mais il ne fait pas encore noir !
Je décide de jouer au petit garçon qui en a marre d’attendre.
_ Oui mais le temps de trouver le bon endroit... Et on peut bien commencer avec un peu de jour, non ?
Là elle rit franchement.
_ Bon, puisque tu as été sage et que tu insistes...
Elle se lève et pli sa serviette, m’invitant à en faire de même. Un petit bisou sur la bouche et nous voilà parti, nos serviettes sous le bras. Je bande déjà rien qu’à l’idée de ce que nous allons faire vu qu’elle en a autant envie que moi. Un dernier coup d’œil vers les jeunes et de nouveau, je croise le regard du « plus vieux ». Il crie :
_ hey! Vous pouvez venir avec nous si vous voulez, on a assez de carburant pour vous aussi!
Les autres rigolent et certains nous font signe de les rejoindre. C’est la surprise totale et on reste là, tous les deux figés.
Le « vieux » se lève et viens vers nous. Je me sens un peu fébrile tout d’un coup et me demande ce qu’il nous veut. Un beau mec, athlétique, souriant, il s’arrête devant nous :
_ Salut !
On lui répond la même chose.
_ On veut surtout pas vous chasser ! Vous pouvez venir avec nous, plus on est de fous plus on rigole comme on dit, il y a de la place pour tous ici".
Je ne sais trop quoi répondre. Putain, j’avais échafaudé plein de scénarios et fini par les abandonner et maintenant que l’opportunité se présente, je reste là comme un con apeuré, incapable de dire un mot. Moi et mes envies, j’ouvre ma gueule mais quand il s’agit de se bouger, plus rien. Je regarde Marine qui me sourit l’air de dire « c’est toi qui décide ! ». Finalement, je finis par balancer la formule type :
_ Non... C’est gentil mais on ne va pas vous déranger.
Il rit et rétorque :
_ Pour nous déranger, faut y aller fort !
Et il rit de plus belle avant de continuer :
_ On revient ici tous les soirs, c’est tranquille. Vous pourrez dormir ici, vous ne risquez rien, les flics semblent nous tolérer. Et comme je viens de vous le dire, il y a de la place pour tous.
Petit silence.
_ Franchement, c’est comme vous voulez...
Il est vraiment cool. Je regarde de nouveau Marine qui hausse les épaules. Tout en la regardant :
_ Ok ! On peut pas refuser une invitation aussi sympa, c’est cool !
On a à peine rejoint les autres qu’on se retrouve chacun avec une bière, sorties de la glacière. Ils sont hyper sympas en fait. Ils viennent de Mulhouse, sont tous étudiants sauf le plus vieux qui lui est éducateur. Les filles sont plutôt mignonnes, une blondinette avec des cheveux courts et une brune avec des cheveux longs bouclés. On a échangé nos prénoms que j’ai vite oubliés. Au début, on a essayé avec Marine de comprendre qui était en couple mais impossible d'y arriver. Au bout d’un certain temps, on a compris qu'il n'y avait pas de couple. Les 4 mecs se partageaient les deux filles ! Apparemment, ils avaient décidé de partir en vacances ensemble et les deux nanas n'étant pas particulièrement "sauvages"... Ce constat me remplissait de joie, allez donc savoir pourquoi.
On discute de musique, de sport, de film, de nos vacances respectives. On picole aussi, de la bière mais, aussi du vin en grignotant des gâteaux secs. J’ai l’impression de remonter le temps !
Tout d’un coup, un des mecs sort tout un attirail et tout en discutant, commence à rouler des joins. Houaaa, il fallait s’y attendre mais là, je me sens un peu dépassé. Je regarde Marine qui observe, elle aussi le type concentré sur son affaire. Le gars en roule trois, énormes. Les joins circulent, chacun tirant une taffe avant de le passer au voisin-voisine. Vient notre tour et après une brève hésitation, de peur de paraitre ridicule, je décide de participer au rituel. Après avoir inspiré la fumée, je le passe à Marine qui ne se démonte pas. Le problème, c’est que nous, on ne fume pas ! J’ai toute les peines du monde pour ne pas tousser, de peur d’être ridicule. Un nouveau coup d’œil vers ma chérie me permet de constater qu’elle tient le choc, elle semble avoir fait cela toute sa vie, je suis stupéfait. On continue de discuter et picoler en se passant les joins. Finalement, je trouve que c’est pas si terrible car je ne ressens rien de particulier. Suis presque déçu. En fait, si, j’ai la tête qui tourne un peu... Mais à part ça, rien. Je me sens parfaitement bien, un peu euphorique même. A côté de moi, Marine discute avec Alex, l’éducateur assis face à nous, le seul dont je me souviens du prénom. Il parle d’un bouquin que je ne connais pas. Je regarde les autres et constate que les joins ne circulent plus, partis en fumée. Le rouleur de joins me fait un grand sourire et se penche en arrière pour s’emparer de la guitare. Il joue bien, très bien ! Il commence par des mélodies connues que l’on fredonne tous. La lumière baisse mais c'est encore loin de faire nuit. Au bout d’un moment, je me penche vers ma chérie pour lui demander comment elle se sent. Elle pouffe de rire, semble réfléchir et finit par me dire :
_ Détendue... Très détendue... Et toi ?
_ Ben pareil...
On rigole, on est bien. Je me penche pour attraper ma bouteille de bière quand soudain, le type en face de moi attrape par l’épaule la fille brune assise à ses côtés. Elle se laisse aller contre lui et ils s’embrassent sur la bouche. Un baiser qui dure... Les autres semblent indifférents mais je ne peux m’empêcher de les fixer surtout que tout en l’embrassant, il lui caresse les seins !
C’est terrible, je ressens comme un tiraillement dans mon ventre, un vrai coup de chaud. Je regarde du côté de la petite blonde et là, j’ai un choc. Elle aussi me regarde mais elle détourne aussitôt les yeux et parle avec son voisin qui se marre. Les deux autres types discutent comme s’ils étaient seuls.
_ Ca va ? Vous passez une bonne soirée ?
Je regarde Alex et constate qu’il a posé la question en regardant Marine. Elle lui répond en souriant que la soirée est franchement agréable. Je lève aussitôt le pouce pour lui signifier que je suis tout à fait d'accord avec elle. A son tour, il nous sourit, se lève et se tient un instant immobile, debout devant ma chérie qu’il fixe d’en haut. Assise à ses pieds, sa robe bien remontée sur ses cuisses et un tel décolleté, je devine qu’il a une vue très plongeante sur ses seins. Je suis sûr qu’elle le sait ! Finalement ; il se baisse et s’assoit près d’elle, de l’autre côté par rapport à moi. On continue d'écouter la guitare pendant que le type en face de nous continue de tripoter la poitrine de la fille...
Tout d’un coup, je sens la main de Marine se poser sur mon bras et le serrer fortement. Je tourne la tête et retiens ma respiration. Tête inclinée vers l’avant, elle fixe la main de son voisin posée sur sa cuisse et qui la caresse doucement. Je lève les yeux et rencontre ceux d’Alex. Il me sourit et me dit que ma femme a une peau très douce. Marine pouffe de rire sans rien faire d'autre et moi je lui réponds bêtement que je le sais. Et c'est tout. Ou presque... en fait, je me mets à bander comme un malade. C'est hyper brutal, c'est terrible! C’est ce dont j’avais envie depuis le début mais c’est quand même très violent.
Marine se comporte comme si c’était normal et je me dis que même si elle aussi n’attendait que ça, sa réaction est plutôt « modérée », comme si c’était juste amusant qu’un inconnu vous caresse les cuisses...
