- 05 avr. 2011, 20:54
#332139
Après quelques mois de relative veille libertine - l’hiver, les hommes semblent plus "frileux" à sortir de leur lit pour se retrouver dans le mien, ne me demandez pas pourquoi - le printemps semble avoir réveillé leurs voluptés.
Les voici qui, tous en même temps, assiègent mon téléphone, m'abreuvent de textos, font grésiller la ligne du tchat sur les sites libertins. Du coup, me voilà avec 5 rendez-vous pour la semaine qui vient ! Tout cela dope mon moral. Et électrise mes reins. 5 amants en 7 jours. C’est si bon d’être une femme, d’aimanter tous les désirs, tous les hommages.
Mon mari, un peu dépassé par cette brusque recrudescence (recru des sens devrai-je dire), se retrouve à devoir gérer ce dont les longs mois d’hiver l’avait soulagé : enfants, ménages, corvées domestiques, courses. Je m’interroge sur sa faculté à supporter ces cocufiages incessants. À ne plus vivre, finalement, que pour satisfaire ma souveraineté de femme. Au-delà de son plaisir trouble de me savoir admirée, désirée et baisée par d’autres hommes, je cerne en lui une forme de souffrance qu’il refuse lui-même à voir. Dans le bonheur même de me savoir si belle, si rayonnante, son être s’effrite, sa fragilité grandit. Il est plus émotif, à la merci d’une image, d’un mot. Sans doute, n’impose-t-on à un homme tant d’humiliation sans qu’il en soit changé à jamais. Ce n’est pas rien et il ne s’agit plus ici de jouer. Le processus vital d’un être est engagé : cet homme m’est dévoué au point d’avoir renoncé à lui-même. C’est comme si je l’avais écorché vif, livrant son intériorité aux moindres agressions du dehors, muscles et cœur à nu. Je dis cela avec compassion, mais aussi, je dois l’avouer, avec une cruauté trouble : cela pourrait me peiner si je ne ressentais en même temps un sentiment de puissance qui ne peut faire autrement que de donner libre cours à sa force. Une débauche de vie et de sexe dénuée de toute économie. Comment un homme peut-il supporter cela ?
La question me poursuit et ce site candauliste , malgré la belle diversité des témoignages qui le composent, ne m’en a pas donné la réponse.
Les voici qui, tous en même temps, assiègent mon téléphone, m'abreuvent de textos, font grésiller la ligne du tchat sur les sites libertins. Du coup, me voilà avec 5 rendez-vous pour la semaine qui vient ! Tout cela dope mon moral. Et électrise mes reins. 5 amants en 7 jours. C’est si bon d’être une femme, d’aimanter tous les désirs, tous les hommages.
Mon mari, un peu dépassé par cette brusque recrudescence (recru des sens devrai-je dire), se retrouve à devoir gérer ce dont les longs mois d’hiver l’avait soulagé : enfants, ménages, corvées domestiques, courses. Je m’interroge sur sa faculté à supporter ces cocufiages incessants. À ne plus vivre, finalement, que pour satisfaire ma souveraineté de femme. Au-delà de son plaisir trouble de me savoir admirée, désirée et baisée par d’autres hommes, je cerne en lui une forme de souffrance qu’il refuse lui-même à voir. Dans le bonheur même de me savoir si belle, si rayonnante, son être s’effrite, sa fragilité grandit. Il est plus émotif, à la merci d’une image, d’un mot. Sans doute, n’impose-t-on à un homme tant d’humiliation sans qu’il en soit changé à jamais. Ce n’est pas rien et il ne s’agit plus ici de jouer. Le processus vital d’un être est engagé : cet homme m’est dévoué au point d’avoir renoncé à lui-même. C’est comme si je l’avais écorché vif, livrant son intériorité aux moindres agressions du dehors, muscles et cœur à nu. Je dis cela avec compassion, mais aussi, je dois l’avouer, avec une cruauté trouble : cela pourrait me peiner si je ne ressentais en même temps un sentiment de puissance qui ne peut faire autrement que de donner libre cours à sa force. Une débauche de vie et de sexe dénuée de toute économie. Comment un homme peut-il supporter cela ?
La question me poursuit et ce site candauliste , malgré la belle diversité des témoignages qui le composent, ne m’en a pas donné la réponse.