- 14 mars 2010, 15:53
#26385
C'était un Dimanche à la fin de l'automne dernier, l'été indien nous accordait encore de belles journées et une température des plus clémentes. La veille, Anne m'avait suggéré : "Ce serait bien de faire une petite ballade, demain, de sortir un peu de Paris... Pourquoi pas aller à Giverny ?". Pourquoi pas, en effet : le coin n'est pas éloigné de la Capitale, les bords de Seine sont ravissants en automne, et puis il y a le fameux jardin de Monet et aussi plein de restaurants sympathiques...
Nous voici donc ce dimanche matin, prenant la route à petite allure vers l'Ouest parisien, peu avant Midi - il faisait beau et doux. Curieusement - mais je n'y avais pas prêté particulièrement attention - ma femme ne s'était pas habillée "en campagne", ce jour-là. Sans être "chic" pour autant, elle avait quand même passé une robe, des collants, une petite veste du genre Spencer et des escarpins - à talons courts, il est vrai.
Anne et moi, en week-ends comme en vacances, nous adorons les petites routes au moins autant que nous détestons les autoroutes en tous genres, et les rôles entre nous sont clairement partagés : à moi le volant, à elle la carte Michelin... ce qui nous permet, très régulièrement, de nous égarer - et cela tombe bien : nous adorons nous égarer ! Je ne fus donc pas surpris qu'à peine sortis de Paris ma femme me propose de passer par Saint-Germain en Laye puis de rejoindre la Seine et de suivre celle-ci jusqu'à Giverny, par la rive Nord. Excellente idée, me dis-je, ravi d'éviter ainsi l'autoroute de l'Ouest et les nationales tapageuses. De St Germain nous voici arrivés à Conflans, ses péniches, puis les berges de la Seine... Je vous ferai grâce du détail parcours, nous roulions à 40 à l'heure, les villages charmants se succédaient, Anne scrutait la carte, sans qu'il y ait matière à se tromper vraiment.
C'est à la sortie de l'un de ces villages, Gargenville, que notre promenade de week-end prît une tournure inattendue. A la hauteur du panneau marquant la fin de l'endroit, un auto-stoppeur était là au bord de la route, la trentaine, cheveu court, en Jean et blouson, un tee-shirt rouge, petit sac en bandoulière... Anne m'en fait la remarque et me suggère : "...on le prend ?". Pour dire vrai, cela nous arrive assez régulièrement, et puis nous étions Dimanche, je me dis que l'auto-stoppeur en question devait sans doute aller jusqu'à Mantes, distante de quelques km... pourquoi pas le déposer ? Donc je m'arrète, le gars s'approche, Anne baisse la vitre de son côté, et, prenant sa voix la plus charmante : "Où allez-vous ?". Il n'allait pas à Mantes, mais à Vernon, situé plus loin sur l'aval de la Seine, pratiquement à la hauteur de Giverny où nous nous rendions nous-mêmes, mais du côté rive gauche. Allez : en voiture, donc ! Et voici le compère monté à l'arrière de notre Clio, nous remerciant, aimable, tout sourire.
Très vite, Anne s'est mise en travers sur son siège, de sorte à faciliter la discussion avec notre inconnu, qui se tenait accoudé sur nos deux fauteuils, penché en avant, très à son aise... Il rit poliment en apprenant le partage des rôles entre Anne et moi-même en matière de conduite automobile, fit un commentaire convenu et peu flatteur sur les femmes et leur sens de l'orientation, Anne rit à son tour et la discussion partit assez naturellement sur la question du trajet à adopter pour la suite de notre ballade. Afin d'éviter Limay et d'aller au plus court, il prétendit - avec justesse - qu'il valait mieux monter tout de suite sur le coteau et passer par la Roche-Guyon. Comme de notre côté nous pensions primitivement suivre les détours de la Seine, Anne demanda à voir tout ceci de plus près sur la carte. Il se pencha donc encore un peu plus, et elle aussi. Du coup... le décolleté de ma Miss se mit à bayer franchement aux corneilles, et je vis avec agacement que l'autre n'en perdait pas une seule goutte, sans que ma douce épouse ne semble s'apercevoir de quoi que ce soit ! C'était presque comique : il répondait évasivement aux remarques de ma femme en train de commenter la carte, le sourcil froncé, et en même temps... il avait l'oeil scotché sur ses têtons balladeurs ! J'étais un peu nerveux ! Et puis ils se mirent tous deux à discuter de l'itinéraire, d'une façon qui me parut sonner un peu "faux", un peu à contre-temps, et me mit en alerte... Je me dis qu'il y avait sans doute un "effet" drague, et qu'Anne devait y être un brin sensible, sans pour autant vouloir le montrer. Entre eux deux, en tous cas, le courant passait, et la conclusion sur l'itinéraire fut vite tirée : il fallait résolument quitter le bord de Seine, monter de suite au Nord par la prochaine petite route. Anne se mit donc à guetter le croisement qu'il ne fallait pas rater, et lui aussi...
Evidemment, tout en conduisant, je tentais moi aussi de repérer la bifurcation attendue, jetant de brefs regards vers la droite. C'est ainsi que je surpris tout à coup la main de notre passager posée légèrement sur l'épaule droite de ma belle, l'effleurant à peine. Ma belle... qui n'en disait rien ! Je ne pipai mot, à la fois abasourdi et vaguement émoustillé par cette situation nouvelle, pensant a priori qu'Anne ne s'était aperçue de rien, une nouvelle fois, ou alors qu'elle n'osait pour l'instant rembarrer notre passager. Quand je regardai à nouveau, il me sembla toutefois que la main s'était quelque peu relevée... sans doute avait-il noté ma contrariété.
La bifurcation arriva enfin, chacun s'écria, je tournai à droite et nous gravîmes la pente en direction du plateau, parsemé de champs et de bois. La petite route était absolument déserte, et la conversation se faisait plus espacée, centrée sur les avantages supposés des petits chemins...
Même à quarante à l'heure, les besoins de la conduite sur cette voie franchement étroite et sinueuse m'imposaient de porter mon attention sur la chaussée. Mais j'avais bien du mal à me concentrer sur le décor qui nous entourait : je redoutais en effet de nouvelles initiatives de notre passager et mon esprit était entièrement mobilisé par la situation à l'intérieur de la voiture. En même temps, il faut me comprendre, je ne voulais pas non plus me ridiculiser par un excès de parano déplacée, je me forçais donc un peu à "regarder ailleurs", à faire "comme si".
Il se passa ainsi de longues minutes un peu tendues, comme en suspens, et je commençais à m'auto-persuader que les choses allaient en rester là, quand je crus entrevoir un léger mouvement de tête de ma Miss. Immédiatement sur le qui-vive, je lui jetai un bref regard... et eus l'impression de prendre un coup de poing dans l'estomac : notre passager était tout simplement en train de lui caresser doucement la nuque de sa main, et surtout, surtout, loin de refuser cette caresse, Anne, les yeux à demi clos, semblait vouloir la faciliter en oscillant légèrement de la tête, au gré de ce "massage" inattendu ! Voyant que j'avais découvert la manoeuvre, ma douce me jeta un lourd regard "par en dessous", à la fois trouble et ennuyé, comme un peu... honteux. Un regard que j'interprétai à tort ou raison comme une sorte de quête de mon assentiment. J'étais... scié, incapable de réaction. Furieux et excité tout à la fois. Je fis une moue ostensible, mais je me tûs, soucieux de voir jusqu'où cela pourrait aller.
Evidemment, le gars s'enhardit... Deux kilomètres plus loin, son bras droit s'était glissé par dessus l'épaule de ma Miss et sa main s'était aventurée dans le haut de son décolleté... explorant des rondeurs qui m'étaient a priori totalement réservées ! Clairement, je ne pouvais plus faire semblant de ne rien voir ! D'autant que la seconde main rejoignit bien vite la première et que notre intrus finit par peloter les deux seins de ma femme, par la gauche et la droite, en attirant son buste contre le fauteuil, le nez fouinant dans sa chevelure ! Anne fermait à présent les yeux, commençant à haleter doucement...
Très vite, ils ne se préoccupèrent pas plus de moi que du décor qui défilait de part et d'autre. Encore un nouveau km et je vis mon épouse relever peu à peu sa jupe, se caressant l'intérieur des cuisses, puis de plus en plus haut, jusqu'à ce que l'étoffe remonte assez loin pour me permettre de constater qu'elle ne portait pas de collants comme je l'avais cru, mais de jolis bas que je connaissais pas et son porte-jarretelles préféré ! Stupéfait, je me dis à cet instant que tout ceci allait bien trop vite, que le coup devait être préparé, et l'auto-stoppeur complice... Il m'avait semblé, la veille, qu'elle fermait un peu vite son ordinateur, alors que je m'approchais de son bureau, à la maison... sans doute était-elle retournée sur l'un de ces sites de rencontre que nous visitions parfois, et, cette fois, elle s'était décidée à prendre une initiative jusqu'alors complètement taboue entre nous...
Hélas pour moi, que l'affaire ait été ou non préparée, cela revenait tristement au même : Anne avait à présent posé ses talons sur le tableau de bord, plongé ses deux mains dans sa petite culotte, son chemisier était déboutonné du haut en bas, son soutien-gorge s'était glissé sous ses seins tout ronds, les têtons, pincés et titillés, étaient fièrement dressés, et je commençais à redouter sérieusement la survenue d'un véhicule quelconque, quand, alors que nous traversions un vaste bois, notre passager s'écria d'un coup, à mon intention, et sans cesser une seconde ses manoeuvres sur ma chère épouse : "Prenez donc la petite piste, là, à gauche, c'est... un raccourci" ! Machinalement, comme dans un état second, je m'exécutais, sans grandes illusions sur la nature du raccourci en question et son aboutissement.
Au bout de quelques centaines de mètres cahotantes, je dûs stopper, au centre d'une petite clairière... c'était là la fin de la piste. Je coupai le moteur. Il y eut un grand silence. Sans m'adresser un regard, Anne - toute défaite - et notre auto-stoppeur descendirent, s'éloignèrent de quelques pas, échangeant quelques mots que je ne compris qu'à moitié... Anne riait nerveusement... il s'adossa à un arbre, la prit tendrement dans ses bras, l'embrassa à pleine bouche.... J'étais médusé.... Anne, rapidement, abandonna toutes ses réserves, et se mit à masser vigoureusement le Jean défraîchi qu'une bosse significative finit par enfler considérablement. Au bout d'un moment, tout haletants, ils se détachèrent l'un de l'autre et revinrent vers la voiture. Toujours sans me prêter grande attention, et sans grande méthode non plus, Anne ouvrit alors les portières, baissa les sièges arrières avec l'aide de l'inconnu, disposa en vrac sur la plate-forme le plaid qui nous accompagne toujours... Et puis, échevelée, un peu essoufflée, elle fouilla dans son sac, sortit son petit appareil numérique et me le tendit, me disant simplement, avec un gentil sourire : "...tu veux bien prendre quelques photos-souvenir, dis ?". Je pris l'appareil, mais restai cloué à mon fauteuil, complètement sans réaction. Anne parut marquer une seconde de réflexion, comme ennuyée, et puis : "Peut-être... ferais-tu mieux de sortir, tu ne crois pas ? La voiture n'est pas très grande... j'ai peur qu'il n'y ait pas de place pour trois" ! Son rire (gêné) fit écho à celui de son futur amant (ravi).
Trembant de jalousie, mais ne pouvant rien refuser à ma Miss, j'ai donc joué les photographes, avec le résultat que voici :
http://site.voila.fr/purenana/images/autostop.html
Qu'en pensez-vous ? Avez-vous été vous même "victime" de ce genre de scénario prémédité ?
Nous voici donc ce dimanche matin, prenant la route à petite allure vers l'Ouest parisien, peu avant Midi - il faisait beau et doux. Curieusement - mais je n'y avais pas prêté particulièrement attention - ma femme ne s'était pas habillée "en campagne", ce jour-là. Sans être "chic" pour autant, elle avait quand même passé une robe, des collants, une petite veste du genre Spencer et des escarpins - à talons courts, il est vrai.
Anne et moi, en week-ends comme en vacances, nous adorons les petites routes au moins autant que nous détestons les autoroutes en tous genres, et les rôles entre nous sont clairement partagés : à moi le volant, à elle la carte Michelin... ce qui nous permet, très régulièrement, de nous égarer - et cela tombe bien : nous adorons nous égarer ! Je ne fus donc pas surpris qu'à peine sortis de Paris ma femme me propose de passer par Saint-Germain en Laye puis de rejoindre la Seine et de suivre celle-ci jusqu'à Giverny, par la rive Nord. Excellente idée, me dis-je, ravi d'éviter ainsi l'autoroute de l'Ouest et les nationales tapageuses. De St Germain nous voici arrivés à Conflans, ses péniches, puis les berges de la Seine... Je vous ferai grâce du détail parcours, nous roulions à 40 à l'heure, les villages charmants se succédaient, Anne scrutait la carte, sans qu'il y ait matière à se tromper vraiment.
C'est à la sortie de l'un de ces villages, Gargenville, que notre promenade de week-end prît une tournure inattendue. A la hauteur du panneau marquant la fin de l'endroit, un auto-stoppeur était là au bord de la route, la trentaine, cheveu court, en Jean et blouson, un tee-shirt rouge, petit sac en bandoulière... Anne m'en fait la remarque et me suggère : "...on le prend ?". Pour dire vrai, cela nous arrive assez régulièrement, et puis nous étions Dimanche, je me dis que l'auto-stoppeur en question devait sans doute aller jusqu'à Mantes, distante de quelques km... pourquoi pas le déposer ? Donc je m'arrète, le gars s'approche, Anne baisse la vitre de son côté, et, prenant sa voix la plus charmante : "Où allez-vous ?". Il n'allait pas à Mantes, mais à Vernon, situé plus loin sur l'aval de la Seine, pratiquement à la hauteur de Giverny où nous nous rendions nous-mêmes, mais du côté rive gauche. Allez : en voiture, donc ! Et voici le compère monté à l'arrière de notre Clio, nous remerciant, aimable, tout sourire.
Très vite, Anne s'est mise en travers sur son siège, de sorte à faciliter la discussion avec notre inconnu, qui se tenait accoudé sur nos deux fauteuils, penché en avant, très à son aise... Il rit poliment en apprenant le partage des rôles entre Anne et moi-même en matière de conduite automobile, fit un commentaire convenu et peu flatteur sur les femmes et leur sens de l'orientation, Anne rit à son tour et la discussion partit assez naturellement sur la question du trajet à adopter pour la suite de notre ballade. Afin d'éviter Limay et d'aller au plus court, il prétendit - avec justesse - qu'il valait mieux monter tout de suite sur le coteau et passer par la Roche-Guyon. Comme de notre côté nous pensions primitivement suivre les détours de la Seine, Anne demanda à voir tout ceci de plus près sur la carte. Il se pencha donc encore un peu plus, et elle aussi. Du coup... le décolleté de ma Miss se mit à bayer franchement aux corneilles, et je vis avec agacement que l'autre n'en perdait pas une seule goutte, sans que ma douce épouse ne semble s'apercevoir de quoi que ce soit ! C'était presque comique : il répondait évasivement aux remarques de ma femme en train de commenter la carte, le sourcil froncé, et en même temps... il avait l'oeil scotché sur ses têtons balladeurs ! J'étais un peu nerveux ! Et puis ils se mirent tous deux à discuter de l'itinéraire, d'une façon qui me parut sonner un peu "faux", un peu à contre-temps, et me mit en alerte... Je me dis qu'il y avait sans doute un "effet" drague, et qu'Anne devait y être un brin sensible, sans pour autant vouloir le montrer. Entre eux deux, en tous cas, le courant passait, et la conclusion sur l'itinéraire fut vite tirée : il fallait résolument quitter le bord de Seine, monter de suite au Nord par la prochaine petite route. Anne se mit donc à guetter le croisement qu'il ne fallait pas rater, et lui aussi...
Evidemment, tout en conduisant, je tentais moi aussi de repérer la bifurcation attendue, jetant de brefs regards vers la droite. C'est ainsi que je surpris tout à coup la main de notre passager posée légèrement sur l'épaule droite de ma belle, l'effleurant à peine. Ma belle... qui n'en disait rien ! Je ne pipai mot, à la fois abasourdi et vaguement émoustillé par cette situation nouvelle, pensant a priori qu'Anne ne s'était aperçue de rien, une nouvelle fois, ou alors qu'elle n'osait pour l'instant rembarrer notre passager. Quand je regardai à nouveau, il me sembla toutefois que la main s'était quelque peu relevée... sans doute avait-il noté ma contrariété.
La bifurcation arriva enfin, chacun s'écria, je tournai à droite et nous gravîmes la pente en direction du plateau, parsemé de champs et de bois. La petite route était absolument déserte, et la conversation se faisait plus espacée, centrée sur les avantages supposés des petits chemins...
Même à quarante à l'heure, les besoins de la conduite sur cette voie franchement étroite et sinueuse m'imposaient de porter mon attention sur la chaussée. Mais j'avais bien du mal à me concentrer sur le décor qui nous entourait : je redoutais en effet de nouvelles initiatives de notre passager et mon esprit était entièrement mobilisé par la situation à l'intérieur de la voiture. En même temps, il faut me comprendre, je ne voulais pas non plus me ridiculiser par un excès de parano déplacée, je me forçais donc un peu à "regarder ailleurs", à faire "comme si".
Il se passa ainsi de longues minutes un peu tendues, comme en suspens, et je commençais à m'auto-persuader que les choses allaient en rester là, quand je crus entrevoir un léger mouvement de tête de ma Miss. Immédiatement sur le qui-vive, je lui jetai un bref regard... et eus l'impression de prendre un coup de poing dans l'estomac : notre passager était tout simplement en train de lui caresser doucement la nuque de sa main, et surtout, surtout, loin de refuser cette caresse, Anne, les yeux à demi clos, semblait vouloir la faciliter en oscillant légèrement de la tête, au gré de ce "massage" inattendu ! Voyant que j'avais découvert la manoeuvre, ma douce me jeta un lourd regard "par en dessous", à la fois trouble et ennuyé, comme un peu... honteux. Un regard que j'interprétai à tort ou raison comme une sorte de quête de mon assentiment. J'étais... scié, incapable de réaction. Furieux et excité tout à la fois. Je fis une moue ostensible, mais je me tûs, soucieux de voir jusqu'où cela pourrait aller.
Evidemment, le gars s'enhardit... Deux kilomètres plus loin, son bras droit s'était glissé par dessus l'épaule de ma Miss et sa main s'était aventurée dans le haut de son décolleté... explorant des rondeurs qui m'étaient a priori totalement réservées ! Clairement, je ne pouvais plus faire semblant de ne rien voir ! D'autant que la seconde main rejoignit bien vite la première et que notre intrus finit par peloter les deux seins de ma femme, par la gauche et la droite, en attirant son buste contre le fauteuil, le nez fouinant dans sa chevelure ! Anne fermait à présent les yeux, commençant à haleter doucement...
Très vite, ils ne se préoccupèrent pas plus de moi que du décor qui défilait de part et d'autre. Encore un nouveau km et je vis mon épouse relever peu à peu sa jupe, se caressant l'intérieur des cuisses, puis de plus en plus haut, jusqu'à ce que l'étoffe remonte assez loin pour me permettre de constater qu'elle ne portait pas de collants comme je l'avais cru, mais de jolis bas que je connaissais pas et son porte-jarretelles préféré ! Stupéfait, je me dis à cet instant que tout ceci allait bien trop vite, que le coup devait être préparé, et l'auto-stoppeur complice... Il m'avait semblé, la veille, qu'elle fermait un peu vite son ordinateur, alors que je m'approchais de son bureau, à la maison... sans doute était-elle retournée sur l'un de ces sites de rencontre que nous visitions parfois, et, cette fois, elle s'était décidée à prendre une initiative jusqu'alors complètement taboue entre nous...
Hélas pour moi, que l'affaire ait été ou non préparée, cela revenait tristement au même : Anne avait à présent posé ses talons sur le tableau de bord, plongé ses deux mains dans sa petite culotte, son chemisier était déboutonné du haut en bas, son soutien-gorge s'était glissé sous ses seins tout ronds, les têtons, pincés et titillés, étaient fièrement dressés, et je commençais à redouter sérieusement la survenue d'un véhicule quelconque, quand, alors que nous traversions un vaste bois, notre passager s'écria d'un coup, à mon intention, et sans cesser une seconde ses manoeuvres sur ma chère épouse : "Prenez donc la petite piste, là, à gauche, c'est... un raccourci" ! Machinalement, comme dans un état second, je m'exécutais, sans grandes illusions sur la nature du raccourci en question et son aboutissement.
Au bout de quelques centaines de mètres cahotantes, je dûs stopper, au centre d'une petite clairière... c'était là la fin de la piste. Je coupai le moteur. Il y eut un grand silence. Sans m'adresser un regard, Anne - toute défaite - et notre auto-stoppeur descendirent, s'éloignèrent de quelques pas, échangeant quelques mots que je ne compris qu'à moitié... Anne riait nerveusement... il s'adossa à un arbre, la prit tendrement dans ses bras, l'embrassa à pleine bouche.... J'étais médusé.... Anne, rapidement, abandonna toutes ses réserves, et se mit à masser vigoureusement le Jean défraîchi qu'une bosse significative finit par enfler considérablement. Au bout d'un moment, tout haletants, ils se détachèrent l'un de l'autre et revinrent vers la voiture. Toujours sans me prêter grande attention, et sans grande méthode non plus, Anne ouvrit alors les portières, baissa les sièges arrières avec l'aide de l'inconnu, disposa en vrac sur la plate-forme le plaid qui nous accompagne toujours... Et puis, échevelée, un peu essoufflée, elle fouilla dans son sac, sortit son petit appareil numérique et me le tendit, me disant simplement, avec un gentil sourire : "...tu veux bien prendre quelques photos-souvenir, dis ?". Je pris l'appareil, mais restai cloué à mon fauteuil, complètement sans réaction. Anne parut marquer une seconde de réflexion, comme ennuyée, et puis : "Peut-être... ferais-tu mieux de sortir, tu ne crois pas ? La voiture n'est pas très grande... j'ai peur qu'il n'y ait pas de place pour trois" ! Son rire (gêné) fit écho à celui de son futur amant (ravi).
Trembant de jalousie, mais ne pouvant rien refuser à ma Miss, j'ai donc joué les photographes, avec le résultat que voici :
http://site.voila.fr/purenana/images/autostop.html
Qu'en pensez-vous ? Avez-vous été vous même "victime" de ce genre de scénario prémédité ?
Modifié en dernier par CheeseCake le 09 août 2010, 02:23, modifié 32 fois.