- 22 déc. 2011, 16:02
#904930
Merci steeve, ça change un peu des "oh, oui, c'est bon, continuez, c'est bon quand ça fait mal ! 
je ne suis pas femme et ne voudrais pas l'être et je ne partage pas vos expériences, donc mon analyse n'est qu'un point de vu sans plus de prétention que de l'exprimer. Je ne connais pas de soucis physiques : érections fiables et rapides, endurance limite excessive, répétition possible même si pas dans la minute non plus (mais ma femme n'est pas multi orgasmique, son orgasme suffit à la combler et éteint sa libido)... mes 20 sont loin. Je partage avec la moyenne des mensurations sans démesure ni dans un sens, ni dans l'autre.
Dans la dialectique du candauliste complexé la référence anatomique est récurrente. Les performances de l'amant sont idéalisées, celles du mari, dévalorisées, par lui-même ou par son épouse. Cette mécanique relève bien plus de la psychologie que de la réalité anatomique.
Nous avons chacun nos physiques et caractères avec qualités et défauts. C'est vrai pour nous comme pour nos épouses. J'ai épousé une personne, pas qu'un physique. Je peux fantasmer sur un type de femme présentant des qualités différentes, elle(s) ont les droit d'aspirer à d'autres hommes que leur mari. L'attrait de la nouveauté, le contraste, la jeunesse parfois, l'absence de routine dans le "compagnonnage de la brosse à dents et des pantoufles", la transgression, la complaisance du mari, la maturité (elles connaissent mieux leur corps), la disparition de certain tabous (inutile de préserver aux yeux de l'amant une image de "respectabilité" qui interdit certains laissé-allé)… font de l'amant un dieu du sexe, le messie de l'orgasme à côté duquel le mari finit par passer pour le passe temps pour chef de gare ("à côté du vice des formes parfaites, la cocaïne n'est qu'un passe-temps pour chef de gare" Céline).
Si le mari est autorisé à voir son épouse se transformer en amante ardente débridée comme une chrysalide devient papillon, le choc psychologique est sans appel : torpillage définitif de l'image de soi, de la confiance en soi et panne du désir unilatéral ou réciproque.
L'un des risques majeurs du candaulisme se trouve bien dans l'incapacité de certains à maintenir une sexualité de couple, qui même si elle s'appuit sur le fantasme ou les souvenirs d'expériences candaulistes, devrait rester active et épanouissante. Combien de témoignages relèvent de cette évolution qui conduit inévitablement à une privation sexuelle du mari plus ou moins anticipée ?
Le mari est à la fois intimidé par la femme qui l'a vu éclore avec son amant, et fou de désir pour cette dernière, d'autant plus qu'elle est inaccessible : le désir ne se décrète pas, il se vit ! et on ne désire rien autant que ce qui est inaccessible justement. Quant à la femme, suivant son tempérament, sa libido passe en mode "absent" sur la page d'accueil lorsqu'elle est avec son mari.
Suivant les caractères des membres du couple et leurs ressources, la confiscation de la sexualité du mari menace. S'il y a chez le mari un fond de masochisme latent et chez la femme un narcissisme larvé… l'évolution est invariable. Le mari est convaincu de sa prétendue infériorité, la femme de la supériorité incontestable de son amant ! Peut s'y greffer toutes sortes de fantaisies comme la frustration du mari qui lui assure une soumission totale vaguement compensée et toutes sortes de joyeusetés qui font le bonheur des disciples de ces pratiques.
Pourtant, rien n'est écrit, rien n'est interdit.
On peut m'opposer les soucis de micro-pénis, d'EJP,… il n'y a peut-être pas de solution à tout mais il existe une sexualité pour tous pas forcément dans la privation (qui est une forme de sexualité, bien entendu).
Il n'y a qu'une chose que je rejette, c'est la souffrance et une frustration subie, non choisie. Un couple quoiqu'on en dise ce sont deux personnes et pas plus, qui se sont choisies et s'aiment au-delà de tout : "être amoureux c'est ne plus aimer personne" (Proust), c'est aussi "l'oubli de soi dans le soin de l'autre" à condition que ce soit bilatéral !
La femme, investie de tous les pouvoirs doit arbitrer avec finesse, délicatesse, intuition et intelligence ce qui est délétère ou bénéfique à l'homme qu'elle a choisi pour époux. Si tel n'est pas le cas, c'est qu'il n'y a pas ou plus de couple à mon sens. A moins que la privation ou la confiscation de la sexualité soit un choix délibéré et partagé, elle ne devrait pas exister pour la simple raison que l'amour s'exprime aussi physiquement et que la fusion des corps est un besoin, quand bien même l'extase qu'il procure serait moins intense qu'avec l'amant. La jouissance fruit de la pénétration n'est certainement pas le seul possible. Révoqué son mari au prétexte qu'il ne permet pas d'atteindre un orgasme par la vigueur de ses pénétrations est une négation de l'amour. Encore faut-il que le mari sache aussi imposer cette réalité et ne s'enferme pas dans cette logique hasardeuse. De plus, en termes de sexualité, la facilité est toujours cultivée. Et moins on le fait moins on désire le faire. Avec mon amant c'est rapide, explosif et rapide, avec mon mari c'est laborieux, long et moins intense, je n'ai pas envie de me fatiguer pour "si peu"… où est le partage où se trouve l'amour alors ?
Il y a un fétichisme du gros sexe commun à beaucoup de candaulistes, symbole absolue du mâle et tout le tralala que ça supppose, ce qui me fait toujours bien sourire. Il n'y a qu'à voir le comportement des supposés "mâles" confrontés à une quelconque autorité ou dépendant d'une quelconque compétence pour comprendre que force, virilité et tout ce que vous voudrez, ne dépendra jamais de quelques centimètres ici au ailleurs !! Je ne m'étendrais pas sur l'homosexualité prétendument refoulée ou assumée de certains. Ce fétichisme est tel qu'il envahit toute la sexualité des deux partenaires incapables de penser sexe sans cette composante. Ce n'est pourtant pas un impératif au plaisir (la preuve étant qu'Uta est bisexuelle…)!
Les réalités anatomiques sont ce qu'elles sont, les performances également mais ces dernières n'ont aucune raison de ne pas connaître d'amélioration à la condition minimale de s'y employer. Chacun d'entre nous a un talent pour telle ou telle chose. Pour certains ce sont les sports de l'intime, ce qui n'interdit à aucun de s'y adonner et de progresser, d'y prendre plaisir et d'en donner ce qui constituent les bases de l'amour. Si on ne pratiquait que ce en quoi on excelle, ça ne ferait pas grand-chose, idem pour nos femmes ! Si seuls des Picasso, Renoir ou Dali avaient le droit de dessiner ou peindre ce serait très limité.
Non steeve, vous n'avez pas raison. Que vous trouviez dans votre privation et frustration un plaisir particulier, dont acte. Qu'il trouve sa justification dans ce que vous avancez, certainement pas, même si ces notions sont interdépendantes et étroitement imbriquées.
S'aimer, trouver avec la personne que l'on aime les clés d'une sexualité épanouissante à deux, ce n'est que du bonheur. S'ouvrir à des pratiques atypiques, transgresser les règles : candaulisme, triolisme, échangisme et tous les trucs en "isme" qu'on voudra sans parler de la bisexualité, participe à une lutte efficace contre une routine destructrice. Maintenant chacun est libre de ses choix et les adeptes des relations D/S comme les autres. Préserver le désir au sein du couple m'apparaît toujours comme une mesure conservatoire indispensable à un épanouissement sexuel bilatéral et non unilatéral comme on le lit trop souvent cher Uto…. ! Je reste convaincu qu'Uta à ce titre ne fait pas ce qu'il faut et que vous l'y encouragez. Mais que cela peut changer ! il vous "suffit" (y à cas.. il suffit de... faut qu'on... je sais, je sais c'est facile !) que vous en preniez l'initiative !
(pardonnez mon orthographe défaillante)

je ne suis pas femme et ne voudrais pas l'être et je ne partage pas vos expériences, donc mon analyse n'est qu'un point de vu sans plus de prétention que de l'exprimer. Je ne connais pas de soucis physiques : érections fiables et rapides, endurance limite excessive, répétition possible même si pas dans la minute non plus (mais ma femme n'est pas multi orgasmique, son orgasme suffit à la combler et éteint sa libido)... mes 20 sont loin. Je partage avec la moyenne des mensurations sans démesure ni dans un sens, ni dans l'autre.
Dans la dialectique du candauliste complexé la référence anatomique est récurrente. Les performances de l'amant sont idéalisées, celles du mari, dévalorisées, par lui-même ou par son épouse. Cette mécanique relève bien plus de la psychologie que de la réalité anatomique.
Nous avons chacun nos physiques et caractères avec qualités et défauts. C'est vrai pour nous comme pour nos épouses. J'ai épousé une personne, pas qu'un physique. Je peux fantasmer sur un type de femme présentant des qualités différentes, elle(s) ont les droit d'aspirer à d'autres hommes que leur mari. L'attrait de la nouveauté, le contraste, la jeunesse parfois, l'absence de routine dans le "compagnonnage de la brosse à dents et des pantoufles", la transgression, la complaisance du mari, la maturité (elles connaissent mieux leur corps), la disparition de certain tabous (inutile de préserver aux yeux de l'amant une image de "respectabilité" qui interdit certains laissé-allé)… font de l'amant un dieu du sexe, le messie de l'orgasme à côté duquel le mari finit par passer pour le passe temps pour chef de gare ("à côté du vice des formes parfaites, la cocaïne n'est qu'un passe-temps pour chef de gare" Céline).
Si le mari est autorisé à voir son épouse se transformer en amante ardente débridée comme une chrysalide devient papillon, le choc psychologique est sans appel : torpillage définitif de l'image de soi, de la confiance en soi et panne du désir unilatéral ou réciproque.
L'un des risques majeurs du candaulisme se trouve bien dans l'incapacité de certains à maintenir une sexualité de couple, qui même si elle s'appuit sur le fantasme ou les souvenirs d'expériences candaulistes, devrait rester active et épanouissante. Combien de témoignages relèvent de cette évolution qui conduit inévitablement à une privation sexuelle du mari plus ou moins anticipée ?
Le mari est à la fois intimidé par la femme qui l'a vu éclore avec son amant, et fou de désir pour cette dernière, d'autant plus qu'elle est inaccessible : le désir ne se décrète pas, il se vit ! et on ne désire rien autant que ce qui est inaccessible justement. Quant à la femme, suivant son tempérament, sa libido passe en mode "absent" sur la page d'accueil lorsqu'elle est avec son mari.
Suivant les caractères des membres du couple et leurs ressources, la confiscation de la sexualité du mari menace. S'il y a chez le mari un fond de masochisme latent et chez la femme un narcissisme larvé… l'évolution est invariable. Le mari est convaincu de sa prétendue infériorité, la femme de la supériorité incontestable de son amant ! Peut s'y greffer toutes sortes de fantaisies comme la frustration du mari qui lui assure une soumission totale vaguement compensée et toutes sortes de joyeusetés qui font le bonheur des disciples de ces pratiques.
Pourtant, rien n'est écrit, rien n'est interdit.
On peut m'opposer les soucis de micro-pénis, d'EJP,… il n'y a peut-être pas de solution à tout mais il existe une sexualité pour tous pas forcément dans la privation (qui est une forme de sexualité, bien entendu).
Il n'y a qu'une chose que je rejette, c'est la souffrance et une frustration subie, non choisie. Un couple quoiqu'on en dise ce sont deux personnes et pas plus, qui se sont choisies et s'aiment au-delà de tout : "être amoureux c'est ne plus aimer personne" (Proust), c'est aussi "l'oubli de soi dans le soin de l'autre" à condition que ce soit bilatéral !
La femme, investie de tous les pouvoirs doit arbitrer avec finesse, délicatesse, intuition et intelligence ce qui est délétère ou bénéfique à l'homme qu'elle a choisi pour époux. Si tel n'est pas le cas, c'est qu'il n'y a pas ou plus de couple à mon sens. A moins que la privation ou la confiscation de la sexualité soit un choix délibéré et partagé, elle ne devrait pas exister pour la simple raison que l'amour s'exprime aussi physiquement et que la fusion des corps est un besoin, quand bien même l'extase qu'il procure serait moins intense qu'avec l'amant. La jouissance fruit de la pénétration n'est certainement pas le seul possible. Révoqué son mari au prétexte qu'il ne permet pas d'atteindre un orgasme par la vigueur de ses pénétrations est une négation de l'amour. Encore faut-il que le mari sache aussi imposer cette réalité et ne s'enferme pas dans cette logique hasardeuse. De plus, en termes de sexualité, la facilité est toujours cultivée. Et moins on le fait moins on désire le faire. Avec mon amant c'est rapide, explosif et rapide, avec mon mari c'est laborieux, long et moins intense, je n'ai pas envie de me fatiguer pour "si peu"… où est le partage où se trouve l'amour alors ?
Il y a un fétichisme du gros sexe commun à beaucoup de candaulistes, symbole absolue du mâle et tout le tralala que ça supppose, ce qui me fait toujours bien sourire. Il n'y a qu'à voir le comportement des supposés "mâles" confrontés à une quelconque autorité ou dépendant d'une quelconque compétence pour comprendre que force, virilité et tout ce que vous voudrez, ne dépendra jamais de quelques centimètres ici au ailleurs !! Je ne m'étendrais pas sur l'homosexualité prétendument refoulée ou assumée de certains. Ce fétichisme est tel qu'il envahit toute la sexualité des deux partenaires incapables de penser sexe sans cette composante. Ce n'est pourtant pas un impératif au plaisir (la preuve étant qu'Uta est bisexuelle…)!
Les réalités anatomiques sont ce qu'elles sont, les performances également mais ces dernières n'ont aucune raison de ne pas connaître d'amélioration à la condition minimale de s'y employer. Chacun d'entre nous a un talent pour telle ou telle chose. Pour certains ce sont les sports de l'intime, ce qui n'interdit à aucun de s'y adonner et de progresser, d'y prendre plaisir et d'en donner ce qui constituent les bases de l'amour. Si on ne pratiquait que ce en quoi on excelle, ça ne ferait pas grand-chose, idem pour nos femmes ! Si seuls des Picasso, Renoir ou Dali avaient le droit de dessiner ou peindre ce serait très limité.
Non steeve, vous n'avez pas raison. Que vous trouviez dans votre privation et frustration un plaisir particulier, dont acte. Qu'il trouve sa justification dans ce que vous avancez, certainement pas, même si ces notions sont interdépendantes et étroitement imbriquées.
S'aimer, trouver avec la personne que l'on aime les clés d'une sexualité épanouissante à deux, ce n'est que du bonheur. S'ouvrir à des pratiques atypiques, transgresser les règles : candaulisme, triolisme, échangisme et tous les trucs en "isme" qu'on voudra sans parler de la bisexualité, participe à une lutte efficace contre une routine destructrice. Maintenant chacun est libre de ses choix et les adeptes des relations D/S comme les autres. Préserver le désir au sein du couple m'apparaît toujours comme une mesure conservatoire indispensable à un épanouissement sexuel bilatéral et non unilatéral comme on le lit trop souvent cher Uto…. ! Je reste convaincu qu'Uta à ce titre ne fait pas ce qu'il faut et que vous l'y encouragez. Mais que cela peut changer ! il vous "suffit" (y à cas.. il suffit de... faut qu'on... je sais, je sais c'est facile !) que vous en preniez l'initiative !

(pardonnez mon orthographe défaillante)
