desir33 a écrit :on continue ......
Mes mains s’emparèrent de son abricot juteux, gorgé de promesse pour les queues dures et les langues agiles. N'en pouvant plus d'attendre, ma bouche goûtait son mille-feuille délicatement sucré. Je glissais pas langues entre chaque couche de dessert. Le petit chaperon avait laissé un bel oeillet à porter de langue en guise de décoration. Mais je veux témoigner ici que l'oeillet délicatement humecté du bout des lèvres s'épanouit comme un fruit trop mur et fond sous la langue.
Sous l'effet de ces passionnés et néanmoins délicats assauts, c'est tout l'abricot qui s'ouvrait et m'invitait au banquet.



