14H37, je rentre dans l'allée de la maison. Une bagnole garée devant mon garage ne laisse plus planer le moindre doute sur ce qui se passe à l'intérieur.
Je ne peux m'empêcher de repenser à la chanson de Gainsbourg Flash forward pour ceux qui connaissent en ouvrant doucement la porte d'entrée.
Il fait plutôt calme à l'intérieur mais en prêtant l'oreille à ce silence je perçois de plus en plus clairement de bruits venant de l'étage.
Des petits rires comme des hoquets. par moment quelques grincements de meuble. Parfois un bruit sourd. puis des rires a nouveau.
Au fur et à mesure que je gravis les escaliers tous ces bruits deviennent plus audibles.
Arrivé devant la porte de notre chambre, il n'y a pas de doute. Elle n'est pas seule et ce qu'ils y font ne laisse planer aucun doute non plus.
Je reste quelques minutes comme hypnotisé derrière la porte à écouter la bande son.
Rien que son rire me rend amoureux.
Ma queue me démange. Elle est si belle. Si salope.
Je dégrafe mon froc. Je bande comme un âne.
Le plus discrètement possible, j'entrouvre la porte de la chambre. De notre chambre et la vison que j'ai alors me foudroie.
En une fraction de seconde je suis au bord de la jouissance, obligé de me pincer la base de la queue pour ne pas exploser de suite.