- 17 avr. 2012, 14:04
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2 mois pendant lesquels nous avons échangé un email par jour. Un seul. Pas d'échange en instantané comme l'email permet de le faire normalement. Un seul email par jour. Et puis, hier, le jour où le virtuel devient réalité avec toutes ses distorsions possibles est arrivé.
Le contact a été naturel. Ce qui avait été dit, le ton, tout était en accord avec les personnes vivantes. Le cadre se prêtait aussi à ce que la sensualité soit au rendez-vous. Il avait été convenu de boire un verre et puis on verrait... Le bar a donc été choisi dans un hôtel. Un hôtel qui sait créer une atmosphère électrique de la façade jusqu'aux chambres en lévitation...
Le verre fût donc pris. Une eau gazeuse. Et puis, comme deux adolescents qui font le mur, le premier bisou, d'abord sur la joue, a glissé peu à peu vers la bouche. Alors, ces deux adolescents ont bien vite pris le chemin des gestes d'adultes.
Mais comme des personnes arrivaient dans le bar et que le temps des papouilles était bien entamé, je lui ai pris la main et l'ai entraîné vers l'ascenseur à la lumière bleue.
La chambre était somptueuse, toute en lumière tamisée bleutée. Les vêtements sont tombés au fur et à mesure de l'avancée des bouches, des mains, des doigts.
Les envies, les mots, les désirs ont valsé pendant trois heures... puis il a fallu quitter la chambre comme le temps était venu de prendre le chemin du retour.
Max, je pense que ton excitation d'hier, les images que tu as dû te projeter tout au long de la journée jusqu'au moment où tu savais qu'elle quittait la chambre pour venir te rejoindre, ont dû te faire passer un délicieux (et peut-être douloureux) moment. Sache, que nous, nous avons passé un moment intemporel.