- 23 nov. 2012, 12:23
#1241273
Oh, mes chers amis, elle a été tenue plus d'une fois ... Certaines fois suite à mes supplications, trémoussements, suggestions, provocations ... et certaines fois suite à sa surexcitation à lui, cette manière dont ses pupilles se dilatent, le regard se transforme, je sais ce qu'il veut ... Oh, ça ne me surprend jamais, je sais qu'il aime ça, il sait que j'aime ça aussi ... mais il y a toujours cette montée en puissance, je le suggère, avec des mots, avec mon cul, il comprend et l'excitation passe un cran au dessus ... il me le suggère, avec sa queue, ses doigts, ses mots, soufflés à mon oreille, de sa voix grave, celle qui veut dire qu'il a laissé autre chose prendre le contrôle ... Oh ! non, je ne suis jamais surprise, mais certaines fois sont plus soudaines que d'autres ... je feins la résistance, "tu ne vas pas faire ça comme ça, contre le mur !", je lui dis, ça l'excite, évidemment que ça l'excite. Et je le sais autant que je redoute ses gestes, mon cul se serre et se dilate alternativement, attend et appelle, frissonne et frémit, et puis, patiemment, avale, et finit par engloutir le cadeau ... il se serre contre moi, tout doux, puis me susurre qu'il est là, tout dedans moi, formule ce que je sens dans tout mon corps ...
"Je suis en train de t'enculer", qu'il me dit. "Oh j'aime ça", je lui réponds. C'est un jeu, c'est une manière de se figurer ce qui se passe là, en bas, de s'entendre dire ces choses, de se les confirmer : oui, mon amour, ta queue est dans mon ventre, oui, mon amour, avec tes doigts tu peux sentir ta queue, au travers de la fine membrane, tu peux la sentir aller et venir, toucher malaxer ton gland, il me dit : "oh ! je sens ma queue", il touche, touche, s'émerveille comme un enfant, s'émerveille de ce que mon cul engloutit si bien, si gentiment, si goulûment sa grosse bite, tout émus qu'on est, de savoir tout ce que nos corps peuvent se faire ..
Oh, mes chers amis, oui, elle a été tenue plus d'une fois cette promesse ! J'en sens encore des picotements ...
Il ne faut pas céder trop souvent à cette envie. Elle en perd tout son charme ...
Mais cette fois-ci, j'en avais envie. Il en avait envie hier, j'en avais envie il y a deux jours, j'en aurai envie ce week-end, quand je serai loin de lui, que je penserai à nos deux corps enchâssés, son pubis collé à mon cul, ses mains écartent mes jambes, sa bouche contre mon oreille, chaude ...
Retour en arrière.
Je dois partir à Paris, nous faisons l'amour, il me baise comme pour me dire au revoir ... à bientôt ... reviens vite !
J'en ai très envie, mais je suis fatiguée. Il en a envie, mais n'en peut plus. Nous laissons donc gentiment le désir et l'excitation mourir, s'évanouir à nos côtés, tandis que, côte à côte, nous repensons aux folies tout juste passées. Las, reposés, vidés de nos substances et de notre fluide, je lui dis : "Tu m'enculeras bientôt, ça, je te le promets".
Convainquez-vous que ce n’est qu’en étudiant la sphère de ses goûts et de ses fantaisies, en sacrifiant tout à la volupté, que le malheureux individu jeté malgré lui sur ce triste univers peut réussir à semer quelques roses sur les épines de la vie.