- 10 mai 2013, 19:21
#1350096
Introduction.
Pour ceux qui n’ont pas suivi mes post précédents et qui prennent donc cette histoire en route, ma femme devait rencontrer son amant le 6 mai dernier. Passage à l’acte qui a effectivement eu lieu. Pour ne pas décevoir les membres qui me feront l’honneur de parcourir ces lignes, vous n’y trouverez pas de détails croustillants auxquels, de toute façon, je n’ai pas assisté. Ces confessions sont plus un exercice thérapeutique qu’un « partage », même si elle peuvent peut-être éclairer certaines personnes qui comme moi et d’autres, ont longtemps hésité.
Prologue.
Nous sommes en couple depuis 22 ans et parents. Mon épouse est une jolie femme de 44 ans (jolie étant parfaitement subjectif et relatif à des critères généralement admis considérant les mensurations tout au moins ; pour sa physionomie, chacun se détermine pas sa propre sensibilité à ses propres critères..). Le candaulisme est entré dans notre vie il y a trois ans (par mon fait) et je rêvais initialement de la matérialisation de ce fantasme avec la dernière détermination. Ma femme a accepté ce fantasme et a joué le jeu –virtuellement- sans envisager une seconde de le matérialiser un jour, considérant la fidélité comme un pacte inaliénable au sein du coupe. J’ajoute que nous avons connu une sexualité fluctuante au cours de ces nombreuses années (enfants, travail.. comme chacun)mais s’améliorant plutôt en audace et intensité. Cependant, le poids des années étant incompressible, le frisson du désir et les palpitations de la nouveauté ont déserté depuis longtemps l’alcôve de nos étreintes.
Le vif du sujet..
Nous sommes devenus membres « actifs « d’un site libertin que nous fréquentions assidûment sans pour autant aller plus loin. Ce n’est au reste pas facile (intendance familiale en particulier). Puis, fin février (18 pour être précis), alors que j’étais absence pour la semaine, elle « rencontrait » un homme via un jeu en ligne. Le contact fut électrique et a rapidement évolué vers un désir partagé avec tachts torrides, échange de photos audacieuses, fantasmant la rencontre au travers de nombreuses confidences sur leurs désirs respectifs. Ma femme était volcanique. Je faisais office de substitue commode à leurs jeux. Lui de l’autre côté de l’écran, usait et abusait de la « veuve poignée », bien qu’il soit en couple stable (homme infidèle).
Nous devions faire un petit voyage familial et l’opportunité se présentait d’organiser un séjour en suivant lui permettant de rencontrer cet amant, virtuel pour le moment. Ma femme, résolument fidèle jusqu’alors, se transformait sous mes yeux. Je la laissais orchestrer l’organisation de ce séjour, à quoi elle ne faillit pas, tant sa détermination était farouche.
Je m’étais habitué à sa résistance au passage à l’acte et je l’avais accepté puis finalement avait fini par trouver cette situation commode n’étant finalement plus aussi certain d’être prêt à la savoir étreindre un autre homme.
Comme j’ai eu l’occasion de le développer, la date approchant, les doutes ont commencé à m’envahir insidieusement et le malaise s’est installé en moi à mesure que je l’observais se préparer pour cette rencontre : calibrant cette évènement en fonction de ses règles, prenant ses rendez-vous beauté avec une attention toute particulière pour la date envisagée. Je m’en agaçais. Moi, auquel toute jalousie avait toujours été étrangère, je la sentais germer et s’enraciner sournoisement. Je m’ouvrais auprès de ma femme de ces émotions et rencontrais une hostilité à laquelle je ne m’attendais pas. La complicité dans laquelle j’imaginais vivre cette expérience s’évaporait. Elle sortait les griffes. Elle estimait avoir quelque chose à vivre, et demeurait sourde à toute réserve de ma part. De mon côté j’étais paniqué. Je connaissais les limites de notre sexualité et ses aspirations à éprouver à nouveau des émotions comparables à celles de l’adolescence. Je me suis ouvert dans ces colonnes de la peur qui me gagnait qu’elle connaisse une « révélation » sexuelle en comparaison de laquelle notre intimité apparaîtrait comme fade et sans saveur. Qu’elle me revienne différente, devenue une maitresse complaisante et non plus l’amante investie que j’avais étreinte jusqu’alors. Elle s’énervait de cette rhétorique, la qualifiant de chantage ayant pour vocation de la contraindre à renoncer. Elle ne voulait rien entendre de tel en m’opposant un chantage inverse. Si je la forçais à abandonner, elle se fermerait à toute émancipation de notre vie sexuelle. Elle m’expliquait à l’envi qu’elle avait besoin de cette expérience pour se tester elle-même et qu’à partir de là nous pourrions ensemble explorer de nouveaux horizons. Le discutions furent difficiles. J’arguais que j’étais dans une situation « perdant-perdant » : contraint d’accepter puisque quoiqu’il arrive, je prenais le risque de la voir m’en vouloir ou de la perdre suite à une expérience modifiant ses paradigmes. Je suis devenu totalement bipolaire, alternant confiance en l’avenir et inquiétude névrotique. J’étais, de toute façon, le monstre d’égoïsme voulant l’empêcher de vivre quelque chose qui lui était propre. J’oubliais qu’il était évidemment hors de question que je sois témoin de cette expérience ! Il faudrait que je disparaisse le temps nécessaire.
Un autre doute m’a ensuite envahi. Comment la verrai-je, moi, après ? Mes sentiments vis à vis d‘elle n’auraient-ils pas changé dans cette situation qui ne me convenait pas et qu’elle entendait m’imposer à force forcée. Je lui ai confessé ce risque également. Elle m’assurait que rien ne serait changé et qu’elle serait la même, qu’elle avait assez d’intelligence pour faire la part des choses et que si en outre, son corps exprimait des changements, elle saurait le discipliner. Cette conviction m’amusait puisqu’il n’y a rien de plus transparent que son corps de femme que je connais depuis plus de 20 ans (je sais que toutes vont hurler de rire en lisant ces lignes en pensant aux multiples fois où elles ont simulé sans que leur partenaire ne s’en aperçoive… je ne parle que de mon cas personnel et ma femme n’a jamais triché : si elle n’a pas envie, elle se laissera faire mais ne jouira pas, il n’y aura rien à obtenir, si elle est pétrie de désir, elle est plus ardente que la braise). Rien n’y fit donc. Je passais certains jours accablés d’une colère rentrée jusqu’à ce qu’on évoque le sujet et que je m’apaise avant de me tendre à nouveau comme la corde d’une arbalète. Les jours se sont empilés, l’échéance approchait.
Je m’inquiétais enfin terriblement de ma capacité à encaisser le moment venu. Comment j’allais céder la place ? à quelle heure ? Dans quelles dispositions ? Avec dignité ? Pathétiquement ?
Le dimanche soir, tout s’est à peu près passé normalement. Nous avons vécu une bonne soirée et fait l’amour avec tendresse et intensité. J’ai dormi presque normalement, il faut dire que nous avions eu 24 heures de transit de retour de voyage éprouvants, mais je me suis réveillé très tôt. Les sentiments négatifs ont commencé à s’insinuer avec plus de prégnance. Je la câlinais et lui faisais l’amour pour la « tester » un peu. Elle n’était plus là, plus à moi, c’était évident. Je l’avais provoqué, je savais qu’elle n’était plus, dans sa tête, à mes côté. Ma colère est remontée très vite. Je n’ai pas joui, je n’en éprouvais pas le désir, elle non plus. Je me préparai immédiatement, préparais mes affaires sans un regard, le cœur lourd et hargneux, les mains glacées. J’emportais de quoi passer la nuit ailleurs. Dès la veilles je m’étais agacé violemment sur le fait qu’ils allaient faire l’amour dans notre lit puisque le logement n’en contenait qu’un. Elle a fait semblant de ne pas comprendre, contestant mes prérogatives sur le lit en question. Elle ne voulait pas entendre que je n’ai aucune envie de dormir dans la sueur de leur(s) étreinte(s) et les exhalaisons d’un autre homme et m’a promis de faire sur des matelas (des chaises longues). J’ai fait semblant de la croire. Je partais sans un mot ni un regard. J’avais ma réponse. J’étais pathétique. Détail important, j’ai eu la malice de positionner mon caméscope en fonction enregistrement audio (très longue capacité ainsi) en partant. L’enregistrement a démarré au moment de mon départ. Elle a vaguement suggéré que je reste, sans insister, mais je savais que ce n’était pas ma place et c’est ce que ce que je lui ai répondu sans détour. Je sentais que j’aurais pu m’immoler par le feu, qu’elle n’aurait pas dévié d’un millimètre. Enfin, je n’avais surtout pas envie d’assister à ses préparatifs….
J’ai passé la pire journée de ma vie. J’ai fais beaucoup de kilomètres (en conduisant on pense moins faute de ne plus penser du tout). Je savais qu’il était disponible dès 9h00, j’ai quitté les lieux vers 9h15. Les heures se sont passées très lentement. Je me suis occupé tant bien que mal, cela n’a pas d’intérêt. Mais je me suis éloigné sensiblement.
Elle m’a appelé vers 14h15. Je lui ai raccroché au nez. Les SMS ont suivi, assez directs. Simplement : « tu es où ?», « c’est fini, il est parti »… J’ai prétendu ne pas envisagé de rentrer avant le lendemain mais j’ai finalement craqué et était revenue deux heures plus tard (route). Ma tension était à son comble mais c’était rien à côté de ce que j’allais vivre encore.
Elle m’ouvrait la résidence (espace privé). Je rejoignais le logement pendant qu’elle m’attendait à la piscine. J’étais tremblant et hypnotisé par l’obsession malsaine d’écouter l’enregistrement que j’avais fait à leur insu de leurs ébats. Mes gestes étaient saccadés comme ceux d’un toxicomane gravement en manque. Ma poitrine menaçait de se déchirer de l’intérieur sous l’effet de mes contractions cardiaques. Je crois que si j’avais eu le cœur fragile, je n’aurais en toute sincérité, pas résisté. La chose dont j’étais absolument certain était que je n’avais pas bandé de la journée et que cela n’était pas à la veille de survenir… Candauliste, moi ? Foutaise !
La première chose que je vis fut un flacon de vaporisateur que nous utilisons pour faciliter les relations anales sur la table de nuit. Mon cœur s’est serré comme écrasé par les serres d’un vautour affamé. Je cherchais partout un préservatif usagé : j’avais été plus que ferme sur le sujet. Sans succès. Elle me dira qu’il l’avait emporté. Je trouvais le caméscope en récupérait maladroitement la carte SD et l’introduisait dans mon PC, haletant. Je décortiquais la bande, à la recherche DU moment… totalement fébrile et respirant à peine. Je le trouvais. Leurs mots, leurs phrases, leurs rires, leurs baisers, bientôt leurs soupirs puis ses gémissement (à lui bien davantage qu’à elle), j’étais anéanti, déchiré, dévasté. Je n’ai pas pu même pleurer et pourtant je crois que ça m’aurait fait du bien !
Je l’avais laissé en lui montrant un visage peu amène et un malaise évident et elle se livrait avec le dernier naturel à cet homme déployant manifestement pour lui sa science érotique. Qui était cette femme que je chérissais plus que tout ? Comment était-ce possible ? J’étais accablé, ridicule, pitoyable, le casque sur les oreilles, la tête dans les mains à essayer de toute déchiffrer à partir des sons et des paroles échangées. Mes tremblements étaient à leur paroxysme, je n’arrivais plus à marcher ni à respirer, pourtant j’étais rassuré comme un abruti : elle n’avait pas joui. Il avait été très moyen et la réalité n’avait pas été à la hauteur du fantasme qu’ils avaient construit, au moins pour mon épouse ! Consolation qui ne m’apaisera pas longtemps, mais sur le moment, j’en étais, si ce n’est heureux, au moins un tout petit peu moins atterré et content d’avoir fait cet enregistrement espion pour disposer d’éléments objectifs. Compte tenu de mes craintes, j’étais persuadé qu’elle tricherait avec la réalité dans sa confession pour me ménager, rajoutant du doute à la torture.
J’avais cependant besoin d’elle, de la sentir, de la serrer dans mes bras. C’était physique. Je la retrouvais paisible et sereine, au moins en apparence, alanguie au soleil. Je m’allongeais à ses côtés sans la toucher, le souffle court, cherchant de l’air, les mains dignes d’un patient atteint d’une maladie de Parkinson très avancée. Je sanglotais presque, dans un état de souffrance que je ne me souviens pas avoir connu avec autant d’intensité auparavant, tant la nature même de cette souffrance était nouvelle pour moi. J’ai fini par parler et lui dire que je lui avais fait le plus beau cadeau que j’étais en mesure d’offrir (qu’elle m’avait arraché en fait, soyons honnêtes). Nous nous sommes pris dans les bras et avons échangé de longs baisers et des mots d’amour merveilleux. Je lui avouais l’enregistrement alors qu’elle s’empressait de me dire qu’elle n’avait pas joui, ce que je savais. Nous avons passé la soirée en amoureux mais le dîner a été un peu houleux, pour finir.
J’ai été très clair sur mes limites et mon incapacité à accepter un nouvel épisode de ce genre. Que je ne pourrais souffrir qu’elle partage à nouveau du temps avec un amant sans moi. Qu’il fallait qu’on avance dans le libertinage, et/ou le candaulisme, main dans la main pour que l’évolution soit progressive et que je puisse me tester, et, en définitive, que je vérifie que j’étais capable de la partager, ce dont je doutais totalement désormais. Un sentiment de responsabilité/culpabilité probablement, l’amenait à me promettre de se montrer disponible, même pour une relation à trois avec une autre femme (vieux fantasme masculin)… Mais, en femme de caractère, elle manifestait un peu de résistance par rapport à d’éventuelles rencontres qu’elle pourrait faire… seule et desquelles elles n’avaient pas envie de se priver pour se « respecter » comme elle aime à le dire. J’opposais une farouche hostilité au principe. Je lui avouais que ma confiance était désormais rompue. Je savais de quoi elle était capable si elle le décidait, et que je savais ne représenter maintenant pour elle qu’un paramètre encombrant qu’il faudrait gérer par le mensonge si nécessaire (extrapolation de ma part mais tel était mon ressenti). Elle rechignait, c’était palpable, mais mon discours était sans appel. Si cela se reproduisait, je me « respecterais » aussi (pas de raison) en imposant une séparation sans délai puis un divorce. La souffrance avait été trop vive pour que je supporte un nouvel opus. C’était ensemble ou pas du tout et si je n’étais pas capable de vivre une sexualité alternative autrement qu’en fantasme, ce ne serait pas du tout. Libre à elle de ne pas s’en satisfaire. Nous nous séparerions. Elle affirmait, comme elle l’avait toujours fait, que cette expérience n’était que le tremplin nécessaire pour qu’on vive autre chose et que c’était dans ce sens qu’elle en avait eu besoin. Qu’il ne s’agissait de rien d’autre. Je ris à la prétendument innocence de cet infidélité compte tenu de l’acharnement avec lequel elle l’avait méprisé toutes mes mises en gardes et réserves pour finaliser son rendez-vous. La gaîté de sa voix dans l’étreinte avec son amant, puis, plus tard, le ton de leur échange téléphonique (chronologiquement antérieur mais que j’écoutais une fois rentré chez nous), me montrant sa capacité à faire abstraction de tout, et égoïstement de moi, pour vivre son plan Q.
Je lui proposais pour la « tester » un peu, de conserver sur elle des préservatifs dans son sac au cas où... Elle s’en emparait avec un empressement avide qui me fit mal compte tenu de ce que nous avions évoqués ensembles précédemment.
Le lendemain fut une journée de couple exceptionnelle de complicité et de bonheur, fini en apothéose. Le paradis après l’enfer. Mais le retour à la maison voyait mes démons reprendre presque instantanément le dessus. J’y pense à longueur de journée (étant en période de transition professionnelle, je ne travaille pas) et ressent une coulée d’acide me parcourant depuis l’échine jusqu’aux pieds. Je l’entends s’extasier sur le physique de Pierre, Paul ou Jacques (auxquels je suis loin de ressembler) et ressent avec une douleur exagérée ce qui autrefois m’était indifférent, puisqu’aujourd’hui je sais que si un homme se montre suffisamment adroit pour la séduire elle ne résistera pas longtemps, ou alors juste par la force de sa raison et non par la fidélité de son désir. Avant qu’elle ne consomme, je m’amusais pourtant de ses émeuvements. Plus maintenant. Je n’ai plus envie de la toucher, ni de tendresse avec elle. La souffrance est là, tue mon sommeil et m’interdit presque toute concentration durable. Je me montre impatient avec les enfants.
Je lui ai expliqué ma situation. J’ai évoqué ouvertement le principe d’une séparation, dans l’immédiat impossible, puis de divorce. Je suis meurtri qu’elle veuille savoir si sa prestation buccale a été appréciée de son amant. Infidèle notoire, il a eu beaucoup d’expériences et est donc plus légitime que moi (elle a été la première à me faire découvrir ce délice pour lequel elle se montre d’une douceur ferme merveilleuse à mes sens) pour lui fournir une appréciation objective. Ce qui conduit ma pensée négative à imaginer la gourmandise dont elle a dû faire preuve pour se montrer à la « hauteur » compte tenu du challenge qu’elle voulait inconsciemment relever. Cette idée me ravage l’estomac.
Je n’ai pas su gérer et ne le sais toujours pas. La femme qu’elle est devenue est celle dont j’ai sans doute toujours rêvé assumant sa féminité, audacieuse avec intelligence dans ses tenues, mais elle me renvoie à mes propres insuffisances et je ne l’assume pas. J’ai voulu ce qui arrive incontestablement, ou l’ai provoqué. Je me suis convaincu qu’elle n’irait jamais jusqu’au bout et j’ai donc motivé son passage à l’acte persuadé de sa résistance. Je me trompais. Et maintenant je me morfonds. Je suis toujours aussi pathétique, à me replier sur moi-même et à « pleurer » sur mon sort. Nous ne parlons plus que pour des raisons qu’exige le fonctionnement du foyer. Je suis las. Elle m’a bien affirmé qu’elle ne me trahirait pas, que maintenant, tout exotisme sexuel serai partagé. Je n’ai plus foi en ces belles intentions. L’image que je me fais de moi-même est lourdement atteinte et altérée. Je peux me montrer changeant et vivre un revirement radical demain mais pour le moment, j’en suis là. L'aimais-je assez ?
Les contraintes matérielles nous obligent à cohabiter. J’aurai déserté illico sinon et serais en mesure de le faire d’ici à quelques semaine, une fois mon établissement professionnel en fonction. Le ferais-je, je ne sais. Je n’ai pas la capacité de cloisonner mes émotions : conjugales, parentale, professionnelle. Si je me sens mal, je le suis pour tout, si je suis bien, je le suis également dans tous les domaines….
Pour ceux qui m’ont fait l’honneur d’avoir lu jusqu’ici, je les en remercie. Je ne suis pas à la recherche de reconnaissance (remerciement ou autres) et n’attends de personne qu’il prenne le temps de commenter. Merci de votre lecture, voilà tout.
Cdlt.
Pour ceux qui n’ont pas suivi mes post précédents et qui prennent donc cette histoire en route, ma femme devait rencontrer son amant le 6 mai dernier. Passage à l’acte qui a effectivement eu lieu. Pour ne pas décevoir les membres qui me feront l’honneur de parcourir ces lignes, vous n’y trouverez pas de détails croustillants auxquels, de toute façon, je n’ai pas assisté. Ces confessions sont plus un exercice thérapeutique qu’un « partage », même si elle peuvent peut-être éclairer certaines personnes qui comme moi et d’autres, ont longtemps hésité.
Prologue.
Nous sommes en couple depuis 22 ans et parents. Mon épouse est une jolie femme de 44 ans (jolie étant parfaitement subjectif et relatif à des critères généralement admis considérant les mensurations tout au moins ; pour sa physionomie, chacun se détermine pas sa propre sensibilité à ses propres critères..). Le candaulisme est entré dans notre vie il y a trois ans (par mon fait) et je rêvais initialement de la matérialisation de ce fantasme avec la dernière détermination. Ma femme a accepté ce fantasme et a joué le jeu –virtuellement- sans envisager une seconde de le matérialiser un jour, considérant la fidélité comme un pacte inaliénable au sein du coupe. J’ajoute que nous avons connu une sexualité fluctuante au cours de ces nombreuses années (enfants, travail.. comme chacun)mais s’améliorant plutôt en audace et intensité. Cependant, le poids des années étant incompressible, le frisson du désir et les palpitations de la nouveauté ont déserté depuis longtemps l’alcôve de nos étreintes.
Le vif du sujet..
Nous sommes devenus membres « actifs « d’un site libertin que nous fréquentions assidûment sans pour autant aller plus loin. Ce n’est au reste pas facile (intendance familiale en particulier). Puis, fin février (18 pour être précis), alors que j’étais absence pour la semaine, elle « rencontrait » un homme via un jeu en ligne. Le contact fut électrique et a rapidement évolué vers un désir partagé avec tachts torrides, échange de photos audacieuses, fantasmant la rencontre au travers de nombreuses confidences sur leurs désirs respectifs. Ma femme était volcanique. Je faisais office de substitue commode à leurs jeux. Lui de l’autre côté de l’écran, usait et abusait de la « veuve poignée », bien qu’il soit en couple stable (homme infidèle).
Nous devions faire un petit voyage familial et l’opportunité se présentait d’organiser un séjour en suivant lui permettant de rencontrer cet amant, virtuel pour le moment. Ma femme, résolument fidèle jusqu’alors, se transformait sous mes yeux. Je la laissais orchestrer l’organisation de ce séjour, à quoi elle ne faillit pas, tant sa détermination était farouche.
Je m’étais habitué à sa résistance au passage à l’acte et je l’avais accepté puis finalement avait fini par trouver cette situation commode n’étant finalement plus aussi certain d’être prêt à la savoir étreindre un autre homme.
Comme j’ai eu l’occasion de le développer, la date approchant, les doutes ont commencé à m’envahir insidieusement et le malaise s’est installé en moi à mesure que je l’observais se préparer pour cette rencontre : calibrant cette évènement en fonction de ses règles, prenant ses rendez-vous beauté avec une attention toute particulière pour la date envisagée. Je m’en agaçais. Moi, auquel toute jalousie avait toujours été étrangère, je la sentais germer et s’enraciner sournoisement. Je m’ouvrais auprès de ma femme de ces émotions et rencontrais une hostilité à laquelle je ne m’attendais pas. La complicité dans laquelle j’imaginais vivre cette expérience s’évaporait. Elle sortait les griffes. Elle estimait avoir quelque chose à vivre, et demeurait sourde à toute réserve de ma part. De mon côté j’étais paniqué. Je connaissais les limites de notre sexualité et ses aspirations à éprouver à nouveau des émotions comparables à celles de l’adolescence. Je me suis ouvert dans ces colonnes de la peur qui me gagnait qu’elle connaisse une « révélation » sexuelle en comparaison de laquelle notre intimité apparaîtrait comme fade et sans saveur. Qu’elle me revienne différente, devenue une maitresse complaisante et non plus l’amante investie que j’avais étreinte jusqu’alors. Elle s’énervait de cette rhétorique, la qualifiant de chantage ayant pour vocation de la contraindre à renoncer. Elle ne voulait rien entendre de tel en m’opposant un chantage inverse. Si je la forçais à abandonner, elle se fermerait à toute émancipation de notre vie sexuelle. Elle m’expliquait à l’envi qu’elle avait besoin de cette expérience pour se tester elle-même et qu’à partir de là nous pourrions ensemble explorer de nouveaux horizons. Le discutions furent difficiles. J’arguais que j’étais dans une situation « perdant-perdant » : contraint d’accepter puisque quoiqu’il arrive, je prenais le risque de la voir m’en vouloir ou de la perdre suite à une expérience modifiant ses paradigmes. Je suis devenu totalement bipolaire, alternant confiance en l’avenir et inquiétude névrotique. J’étais, de toute façon, le monstre d’égoïsme voulant l’empêcher de vivre quelque chose qui lui était propre. J’oubliais qu’il était évidemment hors de question que je sois témoin de cette expérience ! Il faudrait que je disparaisse le temps nécessaire.
Un autre doute m’a ensuite envahi. Comment la verrai-je, moi, après ? Mes sentiments vis à vis d‘elle n’auraient-ils pas changé dans cette situation qui ne me convenait pas et qu’elle entendait m’imposer à force forcée. Je lui ai confessé ce risque également. Elle m’assurait que rien ne serait changé et qu’elle serait la même, qu’elle avait assez d’intelligence pour faire la part des choses et que si en outre, son corps exprimait des changements, elle saurait le discipliner. Cette conviction m’amusait puisqu’il n’y a rien de plus transparent que son corps de femme que je connais depuis plus de 20 ans (je sais que toutes vont hurler de rire en lisant ces lignes en pensant aux multiples fois où elles ont simulé sans que leur partenaire ne s’en aperçoive… je ne parle que de mon cas personnel et ma femme n’a jamais triché : si elle n’a pas envie, elle se laissera faire mais ne jouira pas, il n’y aura rien à obtenir, si elle est pétrie de désir, elle est plus ardente que la braise). Rien n’y fit donc. Je passais certains jours accablés d’une colère rentrée jusqu’à ce qu’on évoque le sujet et que je m’apaise avant de me tendre à nouveau comme la corde d’une arbalète. Les jours se sont empilés, l’échéance approchait.
Je m’inquiétais enfin terriblement de ma capacité à encaisser le moment venu. Comment j’allais céder la place ? à quelle heure ? Dans quelles dispositions ? Avec dignité ? Pathétiquement ?
Le dimanche soir, tout s’est à peu près passé normalement. Nous avons vécu une bonne soirée et fait l’amour avec tendresse et intensité. J’ai dormi presque normalement, il faut dire que nous avions eu 24 heures de transit de retour de voyage éprouvants, mais je me suis réveillé très tôt. Les sentiments négatifs ont commencé à s’insinuer avec plus de prégnance. Je la câlinais et lui faisais l’amour pour la « tester » un peu. Elle n’était plus là, plus à moi, c’était évident. Je l’avais provoqué, je savais qu’elle n’était plus, dans sa tête, à mes côté. Ma colère est remontée très vite. Je n’ai pas joui, je n’en éprouvais pas le désir, elle non plus. Je me préparai immédiatement, préparais mes affaires sans un regard, le cœur lourd et hargneux, les mains glacées. J’emportais de quoi passer la nuit ailleurs. Dès la veilles je m’étais agacé violemment sur le fait qu’ils allaient faire l’amour dans notre lit puisque le logement n’en contenait qu’un. Elle a fait semblant de ne pas comprendre, contestant mes prérogatives sur le lit en question. Elle ne voulait pas entendre que je n’ai aucune envie de dormir dans la sueur de leur(s) étreinte(s) et les exhalaisons d’un autre homme et m’a promis de faire sur des matelas (des chaises longues). J’ai fait semblant de la croire. Je partais sans un mot ni un regard. J’avais ma réponse. J’étais pathétique. Détail important, j’ai eu la malice de positionner mon caméscope en fonction enregistrement audio (très longue capacité ainsi) en partant. L’enregistrement a démarré au moment de mon départ. Elle a vaguement suggéré que je reste, sans insister, mais je savais que ce n’était pas ma place et c’est ce que ce que je lui ai répondu sans détour. Je sentais que j’aurais pu m’immoler par le feu, qu’elle n’aurait pas dévié d’un millimètre. Enfin, je n’avais surtout pas envie d’assister à ses préparatifs….
J’ai passé la pire journée de ma vie. J’ai fais beaucoup de kilomètres (en conduisant on pense moins faute de ne plus penser du tout). Je savais qu’il était disponible dès 9h00, j’ai quitté les lieux vers 9h15. Les heures se sont passées très lentement. Je me suis occupé tant bien que mal, cela n’a pas d’intérêt. Mais je me suis éloigné sensiblement.
Elle m’a appelé vers 14h15. Je lui ai raccroché au nez. Les SMS ont suivi, assez directs. Simplement : « tu es où ?», « c’est fini, il est parti »… J’ai prétendu ne pas envisagé de rentrer avant le lendemain mais j’ai finalement craqué et était revenue deux heures plus tard (route). Ma tension était à son comble mais c’était rien à côté de ce que j’allais vivre encore.
Elle m’ouvrait la résidence (espace privé). Je rejoignais le logement pendant qu’elle m’attendait à la piscine. J’étais tremblant et hypnotisé par l’obsession malsaine d’écouter l’enregistrement que j’avais fait à leur insu de leurs ébats. Mes gestes étaient saccadés comme ceux d’un toxicomane gravement en manque. Ma poitrine menaçait de se déchirer de l’intérieur sous l’effet de mes contractions cardiaques. Je crois que si j’avais eu le cœur fragile, je n’aurais en toute sincérité, pas résisté. La chose dont j’étais absolument certain était que je n’avais pas bandé de la journée et que cela n’était pas à la veille de survenir… Candauliste, moi ? Foutaise !
La première chose que je vis fut un flacon de vaporisateur que nous utilisons pour faciliter les relations anales sur la table de nuit. Mon cœur s’est serré comme écrasé par les serres d’un vautour affamé. Je cherchais partout un préservatif usagé : j’avais été plus que ferme sur le sujet. Sans succès. Elle me dira qu’il l’avait emporté. Je trouvais le caméscope en récupérait maladroitement la carte SD et l’introduisait dans mon PC, haletant. Je décortiquais la bande, à la recherche DU moment… totalement fébrile et respirant à peine. Je le trouvais. Leurs mots, leurs phrases, leurs rires, leurs baisers, bientôt leurs soupirs puis ses gémissement (à lui bien davantage qu’à elle), j’étais anéanti, déchiré, dévasté. Je n’ai pas pu même pleurer et pourtant je crois que ça m’aurait fait du bien !
Je l’avais laissé en lui montrant un visage peu amène et un malaise évident et elle se livrait avec le dernier naturel à cet homme déployant manifestement pour lui sa science érotique. Qui était cette femme que je chérissais plus que tout ? Comment était-ce possible ? J’étais accablé, ridicule, pitoyable, le casque sur les oreilles, la tête dans les mains à essayer de toute déchiffrer à partir des sons et des paroles échangées. Mes tremblements étaient à leur paroxysme, je n’arrivais plus à marcher ni à respirer, pourtant j’étais rassuré comme un abruti : elle n’avait pas joui. Il avait été très moyen et la réalité n’avait pas été à la hauteur du fantasme qu’ils avaient construit, au moins pour mon épouse ! Consolation qui ne m’apaisera pas longtemps, mais sur le moment, j’en étais, si ce n’est heureux, au moins un tout petit peu moins atterré et content d’avoir fait cet enregistrement espion pour disposer d’éléments objectifs. Compte tenu de mes craintes, j’étais persuadé qu’elle tricherait avec la réalité dans sa confession pour me ménager, rajoutant du doute à la torture.
J’avais cependant besoin d’elle, de la sentir, de la serrer dans mes bras. C’était physique. Je la retrouvais paisible et sereine, au moins en apparence, alanguie au soleil. Je m’allongeais à ses côtés sans la toucher, le souffle court, cherchant de l’air, les mains dignes d’un patient atteint d’une maladie de Parkinson très avancée. Je sanglotais presque, dans un état de souffrance que je ne me souviens pas avoir connu avec autant d’intensité auparavant, tant la nature même de cette souffrance était nouvelle pour moi. J’ai fini par parler et lui dire que je lui avais fait le plus beau cadeau que j’étais en mesure d’offrir (qu’elle m’avait arraché en fait, soyons honnêtes). Nous nous sommes pris dans les bras et avons échangé de longs baisers et des mots d’amour merveilleux. Je lui avouais l’enregistrement alors qu’elle s’empressait de me dire qu’elle n’avait pas joui, ce que je savais. Nous avons passé la soirée en amoureux mais le dîner a été un peu houleux, pour finir.
J’ai été très clair sur mes limites et mon incapacité à accepter un nouvel épisode de ce genre. Que je ne pourrais souffrir qu’elle partage à nouveau du temps avec un amant sans moi. Qu’il fallait qu’on avance dans le libertinage, et/ou le candaulisme, main dans la main pour que l’évolution soit progressive et que je puisse me tester, et, en définitive, que je vérifie que j’étais capable de la partager, ce dont je doutais totalement désormais. Un sentiment de responsabilité/culpabilité probablement, l’amenait à me promettre de se montrer disponible, même pour une relation à trois avec une autre femme (vieux fantasme masculin)… Mais, en femme de caractère, elle manifestait un peu de résistance par rapport à d’éventuelles rencontres qu’elle pourrait faire… seule et desquelles elles n’avaient pas envie de se priver pour se « respecter » comme elle aime à le dire. J’opposais une farouche hostilité au principe. Je lui avouais que ma confiance était désormais rompue. Je savais de quoi elle était capable si elle le décidait, et que je savais ne représenter maintenant pour elle qu’un paramètre encombrant qu’il faudrait gérer par le mensonge si nécessaire (extrapolation de ma part mais tel était mon ressenti). Elle rechignait, c’était palpable, mais mon discours était sans appel. Si cela se reproduisait, je me « respecterais » aussi (pas de raison) en imposant une séparation sans délai puis un divorce. La souffrance avait été trop vive pour que je supporte un nouvel opus. C’était ensemble ou pas du tout et si je n’étais pas capable de vivre une sexualité alternative autrement qu’en fantasme, ce ne serait pas du tout. Libre à elle de ne pas s’en satisfaire. Nous nous séparerions. Elle affirmait, comme elle l’avait toujours fait, que cette expérience n’était que le tremplin nécessaire pour qu’on vive autre chose et que c’était dans ce sens qu’elle en avait eu besoin. Qu’il ne s’agissait de rien d’autre. Je ris à la prétendument innocence de cet infidélité compte tenu de l’acharnement avec lequel elle l’avait méprisé toutes mes mises en gardes et réserves pour finaliser son rendez-vous. La gaîté de sa voix dans l’étreinte avec son amant, puis, plus tard, le ton de leur échange téléphonique (chronologiquement antérieur mais que j’écoutais une fois rentré chez nous), me montrant sa capacité à faire abstraction de tout, et égoïstement de moi, pour vivre son plan Q.
Je lui proposais pour la « tester » un peu, de conserver sur elle des préservatifs dans son sac au cas où... Elle s’en emparait avec un empressement avide qui me fit mal compte tenu de ce que nous avions évoqués ensembles précédemment.
Le lendemain fut une journée de couple exceptionnelle de complicité et de bonheur, fini en apothéose. Le paradis après l’enfer. Mais le retour à la maison voyait mes démons reprendre presque instantanément le dessus. J’y pense à longueur de journée (étant en période de transition professionnelle, je ne travaille pas) et ressent une coulée d’acide me parcourant depuis l’échine jusqu’aux pieds. Je l’entends s’extasier sur le physique de Pierre, Paul ou Jacques (auxquels je suis loin de ressembler) et ressent avec une douleur exagérée ce qui autrefois m’était indifférent, puisqu’aujourd’hui je sais que si un homme se montre suffisamment adroit pour la séduire elle ne résistera pas longtemps, ou alors juste par la force de sa raison et non par la fidélité de son désir. Avant qu’elle ne consomme, je m’amusais pourtant de ses émeuvements. Plus maintenant. Je n’ai plus envie de la toucher, ni de tendresse avec elle. La souffrance est là, tue mon sommeil et m’interdit presque toute concentration durable. Je me montre impatient avec les enfants.
Je lui ai expliqué ma situation. J’ai évoqué ouvertement le principe d’une séparation, dans l’immédiat impossible, puis de divorce. Je suis meurtri qu’elle veuille savoir si sa prestation buccale a été appréciée de son amant. Infidèle notoire, il a eu beaucoup d’expériences et est donc plus légitime que moi (elle a été la première à me faire découvrir ce délice pour lequel elle se montre d’une douceur ferme merveilleuse à mes sens) pour lui fournir une appréciation objective. Ce qui conduit ma pensée négative à imaginer la gourmandise dont elle a dû faire preuve pour se montrer à la « hauteur » compte tenu du challenge qu’elle voulait inconsciemment relever. Cette idée me ravage l’estomac.
Je n’ai pas su gérer et ne le sais toujours pas. La femme qu’elle est devenue est celle dont j’ai sans doute toujours rêvé assumant sa féminité, audacieuse avec intelligence dans ses tenues, mais elle me renvoie à mes propres insuffisances et je ne l’assume pas. J’ai voulu ce qui arrive incontestablement, ou l’ai provoqué. Je me suis convaincu qu’elle n’irait jamais jusqu’au bout et j’ai donc motivé son passage à l’acte persuadé de sa résistance. Je me trompais. Et maintenant je me morfonds. Je suis toujours aussi pathétique, à me replier sur moi-même et à « pleurer » sur mon sort. Nous ne parlons plus que pour des raisons qu’exige le fonctionnement du foyer. Je suis las. Elle m’a bien affirmé qu’elle ne me trahirait pas, que maintenant, tout exotisme sexuel serai partagé. Je n’ai plus foi en ces belles intentions. L’image que je me fais de moi-même est lourdement atteinte et altérée. Je peux me montrer changeant et vivre un revirement radical demain mais pour le moment, j’en suis là. L'aimais-je assez ?
Les contraintes matérielles nous obligent à cohabiter. J’aurai déserté illico sinon et serais en mesure de le faire d’ici à quelques semaine, une fois mon établissement professionnel en fonction. Le ferais-je, je ne sais. Je n’ai pas la capacité de cloisonner mes émotions : conjugales, parentale, professionnelle. Si je me sens mal, je le suis pour tout, si je suis bien, je le suis également dans tous les domaines….
Pour ceux qui m’ont fait l’honneur d’avoir lu jusqu’ici, je les en remercie. Je ne suis pas à la recherche de reconnaissance (remerciement ou autres) et n’attends de personne qu’il prenne le temps de commenter. Merci de votre lecture, voilà tout.
Cdlt.