Tandis que j'étais en planque à quelques encablures, enfermé dans la bagnole à me demander quoi, j'ai tapé vite fait sur le téléphone, histoire de pas trop gamberger.
Je repensais à ce commentaire sur le forum :
eric94500 a écrit :
Parle-nous de ton statut de cocu et de la domination qu'elle exerce sur toi... Abstinence ? Cage ? Humiliations ?
Je dirais que ma femme est une thérapeute hors pair.
Son comportement, le désir qu'elle suscite chez moi, les situations provoquées qui ne sont plus désormais de mon simple fait, tout concourt à éteindre chez moi la frustration. Etre le mari d'une telle femme, d'un tel remède à toute forme de masturbation (et je suis un fin connaisseur), plus trop envie de sexe solitaire, de me soulager par le biais de petites récréations, les recherches sans fins sur internet, le polissage, l'ajustement de l'excitation à la fantaisie du moment.... quand on n'a goûté à cette furie, c'en est terminé. (Sans être catégorique non plus, on verra)
Pérenniser l'efficacité du traitement, consolider la rémission, astiquer mon clavier...
Mais alors, puisque tout cela est désormais derrière moi, que va-t-il se passer maintenant ? L énergie, ou la libido, qui plus est décuplée par les événements récents, est là et bien là, mais où va-t-elle s'exercer ? Va-t-elle rester inemployé, simplement irriguer la terre fertile du commentaire - le présent forum suffit-il à réguler l'excitation - nous verrons bien vers quelle destination m'embarque ce sentiment d'humeur très changeante, entre normal et pathologique, la recherche d'expérience toujours plus intense et difficile à stabiliser...
Quand j'y repense…
Tout s'est accéléré le jour où Lili a compris les tenants et les aboutissants de l'humiliation : son pêché mignon, entre autres, c'est faire triper les hommes mûrs, du genre de ceux qui aiment se faire dresser par la jolie maîtresse qui pourrait être leur fille. Elle a entretenu une relation, très courte, avec un homme "soumis", l'adjoint au maire d'une petite bourgade, 55 ans, marié, deux grand enfants... (il s'est avéré par la suite qu'il s'agissait d'un fantasmeur, paix à son âme)
Et du jour où elle a réussit à le faire pisser dans une couche pour adulte uniquement en jouant avec ses fantasmes (c'est à dire au bout de trois jours, et le gars était débutant, je précise), elle a eu un déclic, les fantasmes masculins, leurs motivations, les pulsions, et elle a pour la première fois compris tout le plaisir que pouvait ressentir un homme à ces jeux d'humiliation, notamment le candaulisme et tout ce qu'il concerne. Il a fallu passer par un tiers pour mettre un peu de distance et le hasard s'est chargé du reste.
Dès lors, c'était faire mon bonheur que d'aller voir ailleurs. Voila comment nous avons basculé, après trois années de tentatives, d'échecs, d'expériences libertines très moyennes, nous avons basculé dans "l'action".
Puis le second mms est tombé.